vendredi 30 mars 2018

DEPART BRUTAL


Marina se leva, elle appela Jean sans aucun résultat. Elle chercha son mari dans toutes les pièces, il s’était absenté alors qu’on était dimanche. Elle vit sur la table de la cuisine une enveloppe, son cœur battit, elle l’ouvrit, lut le contenu, et resta stupéfaite !
Jean lui annonçait son départ définitif, la veille ils faisaient encore des projets, ils avaient vu une maison, ils pensaient en acheter une dans le même style dès qu’ils pourraient. » Que s’est-il passé depuis hier ? » Ils avaient passé une bonne soirée, sans aucun incident.
Marina se tenait immobile l a lettre à la main, des larmes coulaient sur ses joues ; elle répétait inlassablement « C’est un malentendu, tout va s’éclaircir » Minouchette miaula. Elle lui donna à manger instinctivement, elle se souvint que c’était un cadeau de Jean ; ses larmes augmentèrent.
L’après-midi Laure téléphona, elle lui annonça que son mari sortait de chez eux, elle ajouta :
  • Ne t’inquiète pas il rentre de suite !
  • Je ne comprends pas, il m’a écrit qu’il me quittait ?
  • Tu n’as pas vu que nous sommes le 1er avril, il voulait te faire une farce.
  • C’est réussi répondit Laure en raccrochant.
Il fallait qu’elle trouve le moyen de le coincer à son tour.
Vers 19 heures Jean rentra l’air malicieux, sa femme l’attendait de pied ferme une valise à la main. Surpris il interrogea :
  • Où vas-tu ?
  • Je retourne chez mes parents, tu m’as écrit que tu partais que fais-tu là ?
  • C’était une blague du 1er avril !
  • Moi, je ne blague pas, je pars chez mes parents.
Il eut beau supplier sa femme de rester, elle ne céda pas. Resté seul, il tourna en rond regrettant sa plaisanterie. Tard le soir il téléphona à ses beaux-parents qui l’assurèrent que leur fille était chez eux mais refusait de lui parler.
Il se coucha malheureux ne sachant plus que faire. Le lendemain était un dimanche il avait fini par s’endormir. Soudain, Jean fut réveillé par un baiser il ouvrit les yeux et vit sa femme lui sourire :
  • Poisson d’avril dit-elle !
  • Bourrique répondit-il en souriant !
Ils rirent un bon moment puis se promirent de ne plus se faire des farces aussi inquiétantes.
Elena

mercredi 28 mars 2018

AILLEURS


Ils sont venus d’ailleurs ! Mais lequel ? Personne ne le sait. Ils ne parlent pas nos langues, ils ne comprennent pas nos gestes, ils ne nous ressemblent pas et pourtant… Ils nous ont trouvés, avant nous !
Ils sont arrivés sur des engins volants indescriptibles, causant un effroi parmi la population. Les journalistes cachés derrière les caméras leurs demandèrent de quelle planète avaient-ils atterris chez nous ?
Ils ressemblaient à des humains monstrueux, un crâne énorme sur un corps de nain, des yeux mangeant la face. Un d’eux, drapé d’une matière végétale inconnue parla en levant les mains :
  • Hoh piditol kininwaxa diitooojo…
Aucun traducteur du monde ne put venir à la rescousse ! Un membre du gouvernement leur apporta à manger, ils firent une drôle de grimace et mirent la nourriture de côté.
Ils n’avaient pas de mauvaises intentions, ils levaient les deux bras à chaque fois qu’on s’adressait à eux, autre énigme de leur comportement.
Un médecin voulut prélever leur ADN espérant trouver la solution mais ils refusèrent de quitter leurs engins volants. Il y en avait au moins une quinzaine et dans chacun logeait une trentaine de personnes.
Ils effrayaient, on ne savait rien d’eux, ils savaient tout de nous. Ils nous avaient montré la carte où ils se trouvaient, ils comprenaient notre langage bien qu’ils ne sachent pas le parler.
Au bout d’une semaine, ils partirent sans que personne ne le remarque ! Les journalistes et la police firent des recherches, des astronautes partirent à leur recherche, ils étaient déjà loin !
Il y eut beaucoup de rumeurs, aucune ne fut retenue, personne n’a jamais su pourquoi ils étaient venus ni la raison de leur départ. Il nous faudra encore beaucoup d’années pour arriver à leur stade d’avancement pour la conquête de l’espace.
Elena

lundi 26 mars 2018

Lundi soleil

#lundi soleil
mars : oiseaux
oiseaux :en mer les oiseaux nous suivaient,


vendredi 23 mars 2018

JADIS


Monique était assise près de l’âtre, elle se souvenait des châtaignes qui sautaient dans le feu, des bûches qu’elle coupait juste à la grandeur de la cheminée ; elle avait aimé ce temps c’était sa jeunesse, la convivialité qui n’existait plus.
Son gendre rajoutait une bûche dans l’insert, Monique la regardait, le crépitement n’était pas le même ni la beauté du feu. Elle se taisait comme elle avait appris à le faire depuis la mort de son mari. Sa fille l’avait prise chez elle, Monique ne pouvait plus se mouvoir seule et la maison de retraite médicalisée coûtait trop cher.
Personne n’avait demandé l’avis de Monique, elle n’était pas heureuse chez sa fille, non qu’elle lui fasse du mal ou la maltraite mais elle aurait voulu rester chez elle avec une fille qui serait venue l’aider à se laver et s’habiller, après elle pouvait se débrouiller avec un fauteuil roulant. Les enfants n’ont pas voulu , sa fille aînée a décidé de la prendre, sans grand enthousiasme, elle avait du travail avec la ferme et ses enfants adolescents.
Les voix ronronnaient autour de Monique, elle n’écoutait pas, elle se souvenait de Maurice qui l’avait demandé en mariage devant la cheminée, sa mère avait accepté pour elle, comme elle était rouge et se sentait gauche devant lui, pourtant elle l’aimait. L’amour ne durait qu’un temps, après le premier enfant, Maurice alla courir les filles pendant qu’elle travaillait à la ferme et aux champs, les enfants lui avaient pris beaucoup de temps dans sa vie, elle en avait eu huit.
Monique n’avait pas le temps de chanter des berceuses à ses enfants, elle surveillait qu’ils se lavent, aillent à l’école, mangent proprement et ne déchirent pas leurs habits, le surplus était pour les familles riches.
Sa fille n’avait que deux enfants, elle leur racontait des histoires, les embrassaient, trouvait du temps pour jouer avec eux ; cela la dépassait, dans le temps le travail prenait tout son temps, sa belle-mère était sur son dos, elle devait aussi travailler pour elle. Elle ne se souvenait plus quand avait-elle eu une minute à elle dans sa jeunesse ? Avant de se marier, un peu, puis après le mariage tant que Maurice ne s’était pas lassé de ses caresses. Après elle faisait comme ses compagnes, elle travaillait tôt et se couchait tard, elle mangeait rarement avec la famille, elle grignotait dans la cuisine entre deux occupations.
Malgré la fatigue, Monique avait aimé cette vie, elle se souvenait quand ils se retrouvaient tous dans le pré, après avoir travaillé le champ, ils mangeaient ensemble, les hommes se reposaient, les femmes débarrassaient et faisaient la vaisselle dans le ru en racontant des blagues et riant.
Il ne fallait pas grand chose pour rire à l’époque, aujourd’hui, sa fille ne riait pas souvent, pourtant elle avait plus de temps libre que sa mère n’en avait eu.
Monique s’ennuyait, sa fille lui avait laissé des magazines à lire, cela l’amusait dix minutes, elle en avait vite assez et voulait autre chose, elle tricotait un peu, ses mains lui faisaient mal et le médecin avait dit « le tricot, pas plus d’une heure par jour » Elle ne pouvait plus coudre voyant moins bien, elle se sentait bonne à rien, personne ne le remarquait sauf elle. La souffrance devenait intenable à vivre ainsi sans rien faire d’utile, elle n’était pas habituée et n’aimait pas. Parfois un des petits-enfants venait lui tenir compagnie, elle ne savait pas comment lui parler ; au début elle avait essayé de lui enseigner la vie agricole, les chants des oiseaux, les légendes du pays, l’enfant ne comprenait pas et demandait une histoire comme maman ; elle ne connaissait pas. Petit à petit elle décida de parler le moins possible et que pour les choses utiles, ainsi elle perdait moins son temps et pouvait vivre dans ses souvenirs avec Maurice, malgré ses tromperies, ils avaient été heureux, ils avaient su rire, danser, s’amuser le jour du carnaval, inviter ou aller aux veillées.
Monique allait atteindre 90 ans, son mari était mort il y a 20 ans, elle vivait chez sa fille depuis deux ans, les autres enfants venaient la voir une ou deux fois par mois pour se donner bonne conscience. Plus rien ne la retenait ici-bas, elle s’approcha avec son fauteuil vers la fenêtre, elle était au second étage ; elle réussit à bousculer son fauteuil et glisser vers la rampe de la fenêtre, elle entendit crier un des petits-enfants, fit un effort immense et réussit à glisser par la fenêtre. Elle vit sa vie se dérouler le temps de venir s’échouer sur le ciment. Monique allait rejoindre Maurice, la seule chose dont elle était sûre en s’écrasant.
Elena

mercredi 21 mars 2018

AU TELEPHONE


Lison est une petite fille de cinq ans. Elle va répondre au téléphone, à la demande de son papa, à son Directeur. Il lui a dit « Je suis absent »
Lison - Bonjour Monsieur…
Le Directeur - Je peux avoir ton papa s’il te plaît ?
Lison – Il ne veut pas vous parler.
Le Directeur – pourquoi il ne veut pas me parler ?
Lison – il dit que vous êtes un salaud mais je ne sais pas ce que ça veut dire !
Le Directeur – Dit à ton père de répondre sinon il sera viré demain.
Lison – il a dit qu’il partait et il n’est pas content.
Le directeur raccrocha et le papa se fâcha :
Papa – pourquoi as-tu dis ça Lison ?
Lison – mais j’ai répété ce que tu disais !
Papa – sais-tu que je vais être renvoyé à cause de toi.
Lison – je n’ai rien fait de mal, tu m’as dit de ne jamais mentir et «  j’ai tout dit vrai ! »
Elena

lundi 19 mars 2018

Lundi soleil

#Lundi : soleil
mars : oiseaux
oiseaux: les cygnes sont fidèles et s'aiment pour la vie,
Elena 2018


vendredi 16 mars 2018

UN AMI


Il avait 45 ans, Lisette n’en avait que 13, il était un ami de la famille et comme tel, venait régulièrement à la maison.
Lisette était habituée à le voir, il lui avait demandé de l’appeler Jean, elle avait accepté sans gène. Elle savait qu’il travaillait à la banque, un poste assez élevé, elle aimait le voir, il lui racontait ses voyages, parfois il lui ramenait des fleurs ou des bonbons.
Sa mère disait toujours :
  • Jean, vous la gâtez de trop ;
  • Mais non, elle est charmante ! Il lui lançait une œillade, elle se sentait complice avec lui.
Les jours passaient, Lisette n’avait guère de distractions et s’ennuyait souvent dans le vieux Lyon. La venue de Jean était la bienvenue, il racontait tellement de choses, il était si savant qu’elle recherchait sa présence.
Un jour sa mère s’absenta, elle lui dit :
  • Jean doit passer, tu lui rendras son livre et ne le retiens pas.
Elle opina, au contraire elle avait bien l’intention de le retenir, parler de tout avec lui, peut être jouer aux dames ou aux échecs. Elle alla se recoiffer, mit un pull qui lui allait mieux à ses yeux verts et descendit pour l’attendre, la sonnette retentit, il était là avec un sourire béat, elle lui dit bonjour en disant :
  • Attendez-moi dans le salon je vous ramène le livre que vous avez prêté à maman ;
  • Merci Lisette, ta mère t’a dit quand elle reviendrait ?
  • Pas avant deux heures, je pense, mais je peux vous faire un thé si vous voulez ?
  • Ce sera avec plaisir.
Elle prépara le thé, mit le livre près de lui sur le divan, prépara les biscuits, elle remarqua qu’il la suivait des yeux avec un regard qu’elle n’avait jamais vu, elle en fut un peu gênée mais pensa qu’elle se trompait.
Il la regardait, la laissant tout préparer comme une vraie petite maîtresse de maison, il pensa à son âge, se dit que dans certains pays les femmes étaient déjà mariées et ne voulut pas gâcher le plaisir de ce qu’il entrevoyait.
Lisette avait tout préparé et s’assit en face de lui, elle attendait à ce qu’il lui raconte une anecdote ou un voyage mais il la regardait de plus en plus intensément, elle se sentait gênée, il lui dit doucement :
  • Viens t’asseoir près de moi.
Elle se laissa faire, il commença à lui parler de ses beaux yeux, de sa bouche, de ses cheveux qu’il défaisait, elle n’était qu’un pantin qui ne savait plus se défendre, à un moment elle eut froid, elle remarqua qu’il l’avait déshabillée ; elle voulut bouger, se relever et partir mais une force l’empêchait, elle ne savait pas ce qu’on faisait d’elle, elle sentit une douleur, entendit des mots qu’elle n’avait encore jamais entendus, rougit et se sentit sale. Quand elle put se détacher, il était habillé et souriant, il lui dit :
  • Ce sera notre petit secret, à bientôt Lisette et il partit.
Elle alla prendre une douche, elle comprit clairement ce qui s’était passé, ne savait pas pourquoi elle n’avait pas su se défendre, sa vie était fichue car sa mère ne la croirait pas, elle lui avait déjà fait remarquer qu’elle était trop libre avec lui.
  • Je suis trop libre, maintenant je suis souillée pensa-t-elle douloureusement.
Elle réussit à se taire devant sa mère, elle évita d’être présente quand elle savait qu’il viendrait. Pourtant elle le rencontra dans le couloir, il la prit dans ses bras en la serrant dans ses bras,  elle hurla et sa mère ouvrit la porte ; elle vit la scène et lui demanda de ne plus revenir. Elle demanda à Lisette s’il s’était permis des privautés, elle avoua tout, sa mère la berçait comme une petite fille en disant :
  • Nous irons chez le gynécologue, c’est indispensable, il ne reviendra plus, ne t’inquiète pas, un jour un homme honnête t’aimera, tu oublieras peut-être.
La consultation chez le gynécologue fut très pénible pour Lisette, sa mère ne porta pas plainte pour ne pas la troubler plus avec cette histoire, Lisette avait refusé d’être ennuyée par les policiers et la justice en général.
Quand elle fut aimée, adulte et mère à son tour, elle regretta de ne pas l’avoir traduit en justice, elle aurait dû le faire pour les autres enfants. Elle-même s’en était sortie, elle put même en parler à son conjoint calmement mais d’autres ne le pourront jamais et leur vie sera finie à cause des hommes comme lui.
Elena

mercredi 14 mars 2018

ADIEUX


Ils s’étaient dit adieu
La fin était prochaine.
Elle attendait son fils
Vivant là-bas au loin.
Ils attendaient sa fin,
Elle attendait Alain,
Les adieux étaient longs
Duraient jusqu’à sans fin.
Alain est arrivé
De son pays lointain,
Il embrassa sa mère
Ferma ses paupières,
Il était en retard,
Elle avait dit adieu !
Elena

lundi 12 mars 2018

lundi soleil

#Lundi : soleil
mars : oiseaux
oiseaux: rapaces de Rocamadour,
Elena 2018

vendredi 9 mars 2018

CINEMA et ECRIVAINS


Les auteurs écrivent un livre selon leur entendement, les cinéastes arrangent le livre à leur convenance et ce n'est plus pareil le livre ou le film,
Maintenant si un film me plaît je lis le livre pour savoir à quelle sauce le cinéaste l'a arrangée car c'est rare qu'il n'y ait pas du tout de différences,
Je prends « Le Docteur Marsh » dans le film la dernière fille meurt et la seconde en fait un livre, tout comme elle épouse un professeur qu'elle aurait connu en gardant des enfants à New York alors que dans le livre personne ne meurt et la seconde fille épouse son ami d'enfance qui est aussi le voisin,
Dans « Le roi et moi » Il y a bien une légère dispute pour une maison séparée pour Anna la gouvernante mais cela s'est arrangé et le vieux roi ne se mêla pas de l'éducation que donna Anna à ses enfants, au bout d'un an elle repartit en Angleterre où sa fille était en pension et profita de mettre son fils au collège, elle écrivit au roi qu'elle ne reviendrait plus et c'est tout, Ekke écrivit un livre où elle raconte la vie que mènent les grns au Siam et ses quelques démêlés à la cour mais le livre n'a rien de passionnant !
Dans « Autant en emporte le vent » Scarlett a eu 3 enfants, un avec chaque mari mais dans le film elle n'en a qu'un comme ci les enfants n'étaient qu'un détail !
Je prends « Le Docteur Jivago » dans le film il a écrit un livre qui se nomme « Lara » et il a une balalaïka qui lui vient de sa mère et qu'il ne quitte pas, Dans le livre il n'a pas d'instrument de musique, il n'a pas écrit de livre sur Lara et n'a pas d'enfants que Lara aurait cherché partout,
Dans « Le pianiste » le film oublie de souligner que sans l'aide du SS le pianiste serait mort mais aussi beaucoup d'autres car il a aidé beaucoup de personnes et fut tué avant que le pianiste ne puisse le sauver et c'est pourtant un livre biographique,
Je n'ai pas en tête tous les livres mais c'est gênant la différence entre livres et films,
Elena 2018

mercredi 7 mars 2018

LE CHAT NOIR


Madeleine avait prit un chat noir, elle en avait rêvé depuis longtemps, Son mari avait enfin accepté. Il n’avait rien contre les animaux mais ne voulait pas être tenu par un animal lors des départs. Madeleine approchait des 70 ans et ses petits-enfants venaient passer les vacances avec elle. Elle se retrouvait pendant un mois avec 6 enfants entre 3 et 10 sans, les parents venaient au début pour 2 ou 3 jours et revenaient les chercher en restant encore 2 ou 3 jours. Cela lui convenait assez, cela évitait les conflits avec son fils ou sa bru.
Lorsqu’elle eut son chaton noir, les enfants venaient d’arriver, le chaton était petit et les enfants voulaient tous jouer avec lui. Heureusement qu’un chat grimpe et peut se protéger contre les turbulences des enfants. Le matin Madeleine aimait se reposer, le chaton dans les bras, il ronronnait, elle lui racontait ses problèmes journaliers. Un matin, le chaton ne revint pas, Madeleine était dans tous ses états, son mari lui dit :
  • Tu as voulu un chat, je t’avais prévenu que la route d’à côté est dangereuse, je vais voir s’il est écrasé. Madeleine effectua ses tâches ménagères, elle s’occupa des enfants, son cœur n’y était pas, Sa bru lui reprocha de s’être plus attachée au chat qu’aux enfants. Elle ne disait rien, la journée passa et le chaton ne revint pas, elle fit une battue avec les enfants mais personne ne le trouva. La nuit Madeleine pleura, il lui manquait tant, il venait ronronner dans ses bras, elle se sentait bien avec lui, il était le seul à ne rien lui demander, à part la nourriture. Le lendemain Madeleine dépérit, son fils s’inquiéta et lui ramena un autre chat noir, il avait entendu qu’un chaton avait été écrasé un peu plus bas sur la route. Elle le remercia, prit le chat dans ses bras, il descendit en la griffant et se sauva. Ils avaient oublié  que le chat était adulte, il n’était plus un chaton. Les enfants le craignaient, il ne se laissait pas faire. Plus Madeleine essayait de l’apprivoiser et moins il voulait, il préférait rester au coin de la cheminée sur une couverture. Il acceptait tout juste un câlin des enfants mais pas trop long.
Au bout d’un mois, le chat noir, sauta de lui-même sur les genoux de Madeleine, elle n’en revenait pas et n’osait pas bouger. Il la regarda et frotta sa tête contre elle, elle osa le caresser et pour la première fois elle l’entendit ronronner.
Madeleine retrouva la joie de vivre, le chat noir était devenu son compagnon, elle lui racontait les misères de sa vie, ils se comprenaient à demi-mots.
Elena

lundi 5 mars 2018

Lundi soleil

#Lundi : soleil
mars : oiseaux
oiseaux: pingouins agglutinés à Belle île en Bretagne,
Elena 2018

vendredi 2 mars 2018

MARIAGE MIXTE (photos)


Dans la coutume chinoise le rouge signifie le bonheur et doit être porté lors d'un mariage, aussi tous les hommes de la famille avaient une cravate et une pochette rouge, La mariée (Liang) et sa fille (Nathalie) furent habillées en blanc jusqu'au soir et au dîner elles s'habillèrent en rouge en robe traditionnelle,
Nous étions 54 au mariage, de notre côté surtout la famille et du côté chinois des amis, juste les parents sont venus exprès de Chine,
Les français et les chinois ne se sont pas beaucoup mélangés car les chinois parlaient leurs langues entre eux, Le mariage fut très réussi et je mets des photos que ma fille m'a apporté hier car ceux du photographe on ignore quand on les aura,
1 – famille du marié à la mairie
2 – grands-parents du marié devant le château de Dommerville
3 – ma fille et mon fils de chaque côté des mariés dans le parc
4 – valse des mariés
5 -table des chinois,(dans les boîtes rouges il y a des dragées)
6 – mariée en rouge près du gâteau avec son mari prêts à le découper
7 – la mariée de dos

Elena 2018