mercredi 31 juillet 2019

LES CHEVAUX
Ils étaient quatre dans le champ à courir manger l’herbe et venir réclamer du pain dur ou des épluchures ! Les 4 bêtes s’entendaient bien et leur maître décida de leur rajouter pompon le poney. Et la ce fut une bagarre en règle, les chevaux mâles le refusèrent et la femelle accepta à condition qu’il ne l’approche pas. Il y eut un orage assez fort et tous les chevaux s’abritèrent sous le chêne, ils ne bougèrent pas durant l’orage trop effrayés par les choses extérieures mais dès que la tempête se calma ils se remirent à se battre.
Le maître ne revint les voir que le troisième jour et il fut effrayé par le sang qui coulait sur ses bêtes, les pattes blessées et les hennissements. Il chercha immédiatement un autre champ pour les séparer et les soigner. Depuis il n’en met jamais plus de trois ensembles et il surveille journellement !
Elena 2019

lundi 29 juillet 2019

#lundi soleil
juillet 2019 : bleu
bleu : Janna, chatte de mon fils
Elena

vendredi 26 juillet 2019

Le Bourgeois gentilhomme

Louis XIV avait invité les gouvernants turcs et il désespérait de les voir.
Enfin on annonça qu’une délégation turque avait accepté de venir. Le roi ordonna une fête luxueuse pour leur venue. La délégation fut reçue royalement !
Quel ne fut l’étonnement de sa majesté de voir avec quelle indifférence son hôte turc acceptait tout le luxe qu’il lui offrait !
Après la réception le roi apprit que son hôte n’était qu’un personnage subalterne, il en rit ! C’est ainsi que Louis XIV commanda à Molière et à Lully de créer une pièce musicale d’après cette anecdote. Le bourgeois gentilhomme était né
Elena

mercredi 24 juillet 2019

LA POUPEE
Karine marchait en tenant la main de sa maman et sa poupée de l’autre main. En traversant la rue, elle fit tomber sa poupée, elle lâcha la main de sa mère pour rattraper son jouet. Un taxi stoppa pour ne pas écraser la petite, Karine dit :
  • Merci Monsieur, ma poupée ne sera pas morte !
Sa maman l’attrapait à ce moment en la disputant :
  • Combien de fois je t’ai dit de ne pas traverser seule, c’est dangereux, tu as failli mourir !
  • Non maman, le monsieur s’est arrêté.
La mère embrassa sa petite de cinq ans, elle était trop jeune pour comprendre c’était à elle de mieux la surveiller.
La petite était sauve et la poupée vécut deux générations encore !
Elena

lundi 22 juillet 2019

#lundi soleil
juillet 2019 : bleu
bleu : sculpteurs de bouddhas
Elena

samedi 20 juillet 2019

WRANGEL
Il est dernier commandant en chef, russe, des armées blanches (1878 – 1928) Il mourut à Bruxelles, sans doute assassiné par les communistes.
Wrangel se battit jusqu’au bout et à la fin réunit tous les blancs qu’il put, civils aussi bien que militaires et les fit monter sur les bateaux dont le sous-marin Spass. Il savait qu’il ne pouvait plus rien faire et décida d’introduire des Russes en Europe pour continuer la lignée de toutes les classes un peu comme Noé .
Spass partit de Perekop (terre séparant la Russie de la Crimée) et en cours de route rencontra le croiseur Waldeck-Rousseau. Les Français acceptèrent qu’il sauvât tout le monde et même de l’aider à condition qu’il laisse ensuite à la France toute la flotte y compris le sous-marin et il accepta sachant qu’il ne pouvait plus rien faire. C’est ainsi que furent sauvés plus de 100 000 blancs. Et, la France récupéra plus de cent bateaux et un sous-marin.
Je l’ai lu dans le livre de Roman Petroff « Novembre blanc » Faits dont il fut témoin.
Elena

vendredi 19 juillet 2019

Jeanne Hugo

Jeanne était au pain sec...

Jeanne était au pain sec dans le cabinet noir,
Pour un crime quelconque, et, manquant au devoir,
J'allai voir la proscrite en pleine forfaiture,
Et lui glissai dans l'ombre un pot de confiture
Contraire aux lois. Tous ceux sur qui, dans ma cité,
Repose le salut de la société,
S'indignèrent, et Jeanne a dit d'une voix douce :
- Je ne toucherai plus mon nez avec mon pouce ;
Je ne me ferai plus griffer par le minet.
Mais on s'est récrié : - Cette enfant vous connaît ;
Elle sait à quel point vous êtes faible et lâche.
Elle vous voit toujours rire quand on se fâche.
Pas de gouvernement possible. À chaque instant
L'ordre est troublé par vous ; le pouvoir se détend ;
Plus de règle. L'enfant n'a plus rien qui l'arrête.
Vous démolissez tout. - Et j'ai baissé la tête,
Et j'ai dit : - Je n'ai rien à répondre à cela,
J'ai tort. Oui, c'est avec ces indulgences-là
Qu'on a toujours conduit les peuples à leur perte.
Qu'on me mette au pain sec. - Vous le méritez, certe,
On vous y mettra. - Jeanne alors, dans son coin noir,
M'a dit tout bas, levant ses yeux si beaux à voir,
Pleins de l'autorité des douces créatures :
- Eh bien, moi, je t'irai porter des confitures.


Jeanne épousa Léon Daudet, on la surnommait « Jeanne au pain sec » et elle était belle mais capricieuse. Le mariage ne dura pas très longtemps, elle buvait et se conduisait mal. Elle divorça puis se remaria avec Jean Baptiste Charcot. Elle l’accompagna dans ses voyages polaires puis divorça pour avoir une vie plus mondaine car Jeanne était une enfant gâtée et avait bien l’intention de le rester jusqu’à la fin de sa vie qui fut bien remplie !
Elena

mercredi 17 juillet 2019

RENCONTRE (histoire d'une amie)

Quand ils firent connaissance ils ne purent pas détacher leurs yeux en se donnant la main, ils passèrent une bonne soirée avec les autres et finirent par s’appeler « petite sœur ou grand frère » Ce jeu dura un mois le temps qu’elle passa ses vacances en travaillant là-bas, il faut dire que les deux étaient mariés et les conjoints loin d’eux pour un certain temps.
Durant le mois ils ne se dirent jamais « je t’aime » ils flirtèrent très discrètement puis ils se séparèrent les larmes aux yeux.
Elle revint dans son pays et ils continuèrent le jeu du frère et sœur mais la main s’attardait, parfois il la prenait par les épaules, ils avaient tant de chose à se dire à se confier qu’ils n’arrivaient pas à se séparer. Puis elle repartit et elle ne revint plus car le jeu devenait trop dangereux et elle ne voulait pas briser son ménage ni le sien. Ce fut pour elle une belle histoire d’amour platonique !
Elena 2019

lundi 15 juillet 2019

#lundi soleil
juillet 2019 : bleu
bleu : robe birmane de ma fille
Elena

vendredi 12 juillet 2019

LE CONSEIL de DISCIPLINE
Tout en étant calme, aimant lire, écrire et rêver, je pouvais devenir impulsive, adhérer à une cause et lutter pour elle. Il m’arrivait de répondre avant d’avoir réfléchi et je le regrettai ensuite.
J’ai eu un conseils de discipline, quand j’avais 14 ans. Je détestais la chimie et surtout la prof. Qui tentait de nous l’expliquer. Pendant les cours, un jour une autre prof entra et lui demanda si elle ferait grève, elle répondit qu’elle ne se sentait pas concernée. L’autre prof insista en disant que presque tous les professeurs seraient en grève ce jour-là, mais elle tint tête et la prof partit. J’avais retenu que nous n’aurions pas cours, sauf avec elle, et je dis, sans me rendre compte de ce que je faisais :
  • C’est un manque de respect pour les autres professeurs de ne pas faire grève en solidarité avec eux !
  • Vous n’aviez pas à écouter ce qui ne vous regardait pas, je vais voir de ce pas madame la directrice.
Les filles rirent à son départ, à cause de ma remarque, mais je me rendis compte que j’étais allée un peu loin. En revenant elle me dit :
  • vous aurez un conseil de discipline, attendez-vous à être convoquée chez madame la directrice.
On me convoqua dans une salle, il y avait la directrice, la surveillante générale et mes principaux professeurs. Je me tenais près de la prof de français, qui se retenait de ne pas rire, et la prof d’histoire, à un moment, me tira la jupe pour me faire taire et ne pas aggraver mon cas. Je ne savais pas comment me défendre, ni ma copine, qui était déléguée de classe, car je ne pouvais pas me battre sur le plan politique, je ne savais même pas pourquoi il y avait une grève. On décida que je m’excuse en disant que je m’était emportée bêtement et que je le regrettais, et c’est ce que je fis. J’ai été punie mais je ne me souviens pas des punitions, j’étais soulagée de ne pas être renvoyée.
Elena 2019

mercredi 10 juillet 2019

UNE ADRESSE
Je cherchais la rue Jean Jaurès,
J’y avais vécu, il y a cinquante ans.
Tout avait changé, je me perdais,
Voilà j’ai trouvé la rue.
Je cherchais le numéro cent sept
Rasé, disparu, plus de passé.
Je restais au cent, perdant mes repères,
Mes larmes coulaient, plus de maison.
Je partis la tête dans mon passé,
Adieu enfance, triste moment.
Elena

lundi 8 juillet 2019

#lundi soleil
juillet 2019 : bleu
bleu : lac de Savine
Elena

vendredi 5 juillet 2019

VOL A VOILE
Nous apprenions le vol à voile à Chartres, c’était vraiment agréable. Nous arrivions le samedi matin, nous devions monter les planeurs et les emmener sur le terrain, le soir nous rangions tout et le midi nous mangions tous ensemble. Parmi nous il y avait un pilote de Concorde qui adorait le planeur il nous avait avoué qu’il était plus difficile de freiner que sur l’avion.
Je me souviens de ma seconde leçon, le moniteur me laisse la manche, il avait heureusement le double. J’étais toute heureuse de faire des essais, comme on n’entend pas de bruits je n’ai pas remarqué que j’ai failli faire une collision grave avec un autre planeur. Le moniteur réussit à l ‘éviter et me pria de me concentrer un peu plus !
Je me souviens aussi de mon envie de sauter en parachute, le moniteur, refusa. Il m’expliqua que le parachute sert en cas d’accident ou incident important pas pour s’amuser.
Mon fiston était trop petit pour apprendre, il était dans l’avion qui tirait le planeur en hauteur, il passait beaucoup de temps avec le pilote. Ma fille avait juste l’âge d’en faire, elle aimait beaucoup et fut lancée seule avant nous.
L’avion nous montait puis il nous lâchait et le but du jeu était de rester le plus longtemps dans l’air, grâce aux pompes d’air chaud. L’hiver il était impossible d’en faire ! Il ne fallait pas se vacher, c’est-à-dire tomber dans le champ du voisin, la punition consistait à payer un pot à tous, si nous n’arrivions pas à rentrer il faut dire que les autres nous aidaient à rentrer et la punition était normale.
Voir les champs en carrés ou rectangles de différentes couleurs, et surtout reconnaître la cathédrale nous permettait de s’orienter.
Le plus agréable était de se retrouver dans le ciel, voir tout de haut et n’entendre aucun bruit, c’était vraiment grisant !
Le plus dur était l’atterrissage, souvent cela nous secouait pas mal ! Atterrir en douceur était tout un art et je l’appris après beaucoup de leçons.
Nous avons eu le plaisir d’en faire un an et demi puis la vie a fait que nous avons arrêté, notre fille en a fait un an de plus.
Elena

mercredi 3 juillet 2019

LES MOUCHES (fiction)
Assise dans mon fauteuil je lis quand soudain les mouches m’envahissent de partout ! Nous n’avions pas fermé la porte ni mis le rideau pour les empêcher de rentrer et maintenant je me demande comment m’en débarrasser ? Je peux mettre un produit mais quels sont les risques pour les humains ? Agacée par leur nombre et ne supportant plus leurs contacts j’ouvre la porte et je les chasse avec un torchon mais ce n’est pas très efficace. Alors je me dis que si je mets le feu les mouches vont brûler et c’est ainsi que j’ai versé du white spirit et allumé le feu. Plus tard les pompiers sont arrivés et ils purent éteindre le feu mais les assurances n’ont pas voulu rembourser pour les pertes et pourtant il n’y a plus de mouches, c’était donc la meilleure solution !
Elena 2019