vendredi 30 août 2019

VISITEURS SPACIAUX (fiction)
Ils avaient atterris à Roissy au grand étonnement des personnes. C’était un engin volant, de forme multiple, volant à une vitesse inimaginable pour nous, pouvant atterrir sur une petite piste sans problèmes. Il était impossible de savoir en quoi était fait cet engin, une ou des matières non connues.
Deux êtres indéfinissables sortirent, ils étaient un mélange de singe, d’humain et de robot mais ce qui était certain c’est qu’ils étaient en avance sur nous sur le plan technique. L’un d’eux leva la main en signe de paix puis tourna un bouton et parla en français pendant que l’autre traduisait en anglais après avoir tourné un autre bouton, un fil indéfinissable le reliait à une petite boite qui permettait de parler dans toutes les langues. Il dit :
  • Nous venons de très loin, notre planète se nomme « Kistuna » dans notre langue cela veut dire fin prochaine, nous cherchons une autre planète pour nous installer. Après avoir visité une grande partie des planètes c’est la vôtre qui se rapproche le plus de la nôtre.
  • Vous êtes combien demanda le Directeur de Roissy un peu affolé,
  • Nous ne sommes plus qu’un million d’habitants, la plupart des autres sont partis chercher une planète et ne sont pas revenus.
  • C’est beaucoup pour notre terre commenta un journaliste qui venait d’arriver !
  • Notre planète a dix ans de vie tout au plus et nous cherchons un autre endroit, nous ne détruirons rien sur votre terre mais nous devons nous reposer avant de repartir, les autres viendront à leur tour se reposer chez vous avant de continuer leur route.
Il y eut un silence embarrassé, personne n’osait chasser des être bien plus évolués que les terriens et qui pouvaient se venger si on leur refusait l’hospitalité.
Les gouvernements se réunirent et décidèrent de les envoyer dans le désert le temps qu’ils se reposent tout en laissant deux spécialistes avec eux pour apprendre le maximum de leurs techniques ultramodernes.
Deux mois passèrent puis l’engin fut remis en état de marche et les êtres indéfinissables décidèrent de continuer leur route, ils ne trahirent rien de leurs technologies ni de leur vie, pas plus des planètes qu’ils visitèrent. Les spécialistes remarquèrent qu’ils fabriquaient leurs nourritures avec les plantes qu’ils trouvaient et les mélangeaient à des liquides spéciaux qu’ils fabriquaient eux-mêmes. Personne ne leur demanda s’ils avaient besoin d’aide, ils furent reçus en étrangers et ils repartirent de la même façon. D’autres arrivèrent plusieurs mois plus tard, furent reçus aussi bien et repartirent de la même façon. Les terriens n’apprirent rien d’eux !
Elena


mercredi 28 août 2019

UNE MAISON POUR PRESQUE RIEN
(histoire vraie)
Elle n’avait pas d’argent et louait un appartement dans une petite ville, dans 2 ans elle comptait allait vivre dans la maison de retraite en Seine et Marne. Etant indépendante, elle négocia un bout de terrain où elle ferait construire un pavillon 2 pièces et un bout de jardin tout petit. La Directrice accepta en lui disant « qu’après votre mort la maison appartiendra à la maison de retraite et non à vos descendants », elle accepta.
Il fallait trouver de l’argent alors elle chercha déjà un maçon avec qui elle négocia. Elle lui proposa des tableaux qu’elle avait exposé, des châles qu’elle peignait et des icônes qu’elle fabriquait en ajoutant une petite somme en argent. Le maçon accepta, on ne sait pas s’il était féru de l’art ou s’il vendit mais il construisit la maison et au bout de deux ans elle s’y installa et peignit même dans son jardin. Après elle d’autres couples achetèrent une maison sur le terrain de la maison de retraite.
Elena 2019

lundi 26 août 2019

#lundi soleil
jaoût 2019 : livres
livres : ma bibliothèque : 3 m sur 5 sur 2 pans profondeur 2 livres, mon
mari a rajouté 3 étagères sur un autre mur et j'ai pu la ranger un peu mieux.
Elena

mercredi 21 août 2019

piratage

Je me suis fait pirater et mon fils devra tout réinstaller donc je ne pourrai plus venir un certain temps
HIBOU
Je suis un vilain hibou qui pleure sur un amour impossible ! Comme elle est belle la colombe qui vit tout près de moi, elle ne me voit pas, normal je suis laid. Elle m’ignore, je n’ai pas une belle voix ! J’irai la voir et lui dirai :
  • Ne me craint pas jolie colombe, pour toi je ferai l’impossible ; je franchirai les cieux, je te défendrai s’il le faut mais soit à moi, je t’aime comme un fou.
Cette idylle durait depuis un an et tous les oiseaux plaignaient le pauvre hibou, la blanche colombe l’ignorait et volait avec son compagnon.
Un jour, un incendie dévasta la forêt et le hibou sauva la colombe épuisée. Elle lui offrit une fleur qu’elle cueillit pour lui :
  • Merci gentil hibou, tu seras mon ami, nous ne sommes pas faits pour nous marier mais je ne t’oublierai pas, adieu !
  • Au revoir jolie colombe, je t’aimerai toujours !
Chacun partit de son côté, la colombe avec son compagnon et le hibou tout seul, il vécut longtemps en solitaire. Parfois son humeur plus gaie lui permettait de conter son bel amour platonique !
Elena

lundi 19 août 2019

#lundi soleil
jaoût 2019 : livres
livres : dictionnaires historiques 
Elena

vendredi 16 août 2019

LE COSMONAUTE
Nous étions un samedi, jour du ménage, normal lorsqu’on travaille et les enfants sont encore petits.
J’étais mal habillée, un foulard sur la terre et je rangeais les bureaux,  brusquement mon mari entre et m’interpelle – Il faut que tu ailles à la mairie ils ont besoin de toi, il y a un astronaute russe qui vient d’arriver et il veut
visiter le C.E.V (centre d’essai en vol, très connu à Brétigny). Comme Personne ne m’a prévenu, j’étais plus en tenue de travail ménager, je fis la moue enlevai mon tablier mais pas les vêtements, juste mis une barrette à mes cheveux. Mon mari me pressait, alors je dis – Tant pis si je ne suis pas présentable- Je le suivis.
En arrivant, je vis un bel homme au charme fou, regard pénétrant, chaleureux, bref agréable à voir et ce n’était pas si fréquent, il s’approcha me tendit la main et déclina son nom.
Là je fais un stop, je suis impardonnable, je ne l’ai pas retenu ; depuis des années j’essaie de le retrouver d’après les photos mais je ne le revois pas.
Continuons, je serre sa main en déclinant mon nom y compris le nom de mon père comme on fait officiellement.
A ce moment, un homme, que je trouve antipathique se présente, il est son interprète.
Je fais grise mine, primo un interprète Russe ne dit pas toujours la vérité, il faut les surveiller tout le temps pour rattraper les non-dits ou les vérités arrangées.
J’ai failli me laisser charmer en passant un bon moment avec un charmant cosmonaute, le ménage m’en a empêché.
Au début je me suis rendu compte que j’avais des traces de poussière sur moi, je ne m’étais pas lavée et je nettoyais un bureau poussiéreux, puis ma robe était sale. La honte me saisit d’effroi, je me réconfortai en me disant « le ménage ne peut pas attendre » et je me vois dire en rougissant
  • Avez-vous réellement besoin de moi ?
  • Vous n’êtes pas disponible fit le maire ?
  • Pas vraiment, je n’étais pas au courant
  • Alors on se débrouillera répondit le maire, excusez-moi de vous avoir appelé.
Quelle honte, je n’avais plus qu’à dire au revoir au charmant cosmonaute et me retirer comme une voleuse alors que je mourrais d’envie de rester un peu plus de temps et entendre parler de son voyage dans l’espace.
Je suis rentrée aussi triste que je suis venue, j’ai pris un chiffon et j’ai continué à astiquer, les enfants m’ont posé  plein de questions, je n’avais rien à leur dire. Je n’allais quand même pas leur avouer ma déception devant la plus grande sottise que je fis : éviter un cosmonaute pour une heure de ménage. Je ne pense pas qu’une autre l’aurait fait !
Elena

mercredi 14 août 2019

AMOUR DEFENDU
Elle avait épousé un pasteur, il causait bien, pouvait être tendre quand elle pleurait. Il lui fit huit enfants, elle n’éprouva aucun plaisir à faire son devoir conjugal. Elle crut que c ‘était le lot des femmes mais dans les livres elle avait pu voir ce qu’était la sensualité. Elle ne savait pas si elle était frigide ou s’il fallait mettre son mari en cause.
Le pasteur mourut, elle avait à peine 45 ans. Sa vie était-elle finie ? L’aîné de ses enfants avait 26 ans et le plus jeune 1 an, trois vivaient encore à la maison.
Son fils aîné devint pasteur, quand un gentleman lui fit la cour, le fils mit fin en rétorquant :
- Une femme de pasteur ne se remarie pas, elle doit vivre dans le souvenir du défunt !
Depuis elle s’occupa de ses enfants et détourna ses regards des hommes, pourtant elle était encore belle. La vie ne fut ni triste ni gaie, elle la suivait se laissant porter par la morale rigide de son fils.
Elle tomba amoureuse de son médecin, celui-ci était veuf. Elle se donna à lui et sut ce qu’aimer voulait dire. Plus rien ne pouvait l’empêcher de vivre avec lui, le fils refusa de revoir sa mère ainsi qu’une de ses sœurs. Elle vécut sur le tard un amour complet, sensuel et tendre à la fois !
Elena

lundi 12 août 2019


#lundi soleil
jaoût 2019 : livres
livres : La pagode à Mandalay abrite le plus grand livre du monde, l'enseignement de Bouddha, gravé en 1857 sur 729 stèles de marbre recto-verso d'1m50 de haut et 13 cm d'épaisseur, protégées chacune dans une kyauksa gu, ou grotte à inscription, sous un petit stûpa blanc.

vendredi 9 août 2019

ALEXIS
Il est venu de Kharbin en 1960, dans le groupe de Wladimir, dans une maison de retraite russe. Il avait été enseignant, puis travaillé pour les chinois et appris le livre rouge de Mao, il avait aussi changé plusieurs fois de nationalité. Alexis avait eu plus de chance que d’autres, il avait épousé une chinoise et avait pu trouver du travail plus facilement, après l’enseignement on l’autorisa à être vendeur avec son épouse. Un fils naquit de leur union, quand le fils eut 8 ans, sa mère mourut d’un cancer, et le père fut prié de choisir parmi un pays d’Europe ou d’Amérique, il choisit la France et put emmener son fils avec lui.
Le groupe comportait un garçon de 10 ans qui s’appelait Vassia, enfant très typé ressemblant plus à la mère qu’au père.

Au début la Directrice trouva un établissement pour Vassia qui pouvait étudier le russe et le français, le gamin ne parlait que russe et chinois. Le fils vivait dans l’établissement scolaire et revenait pour les vacances scolaires voir son père.
Un enfant s’élève avec de l’argent malheureusement et la Directrice proposa à Alexis d’apprendre le métier de pope, il n’avait fait aucun effort pour travailler : il était plutôt mou. C’est ainsi qu’il étudia le métier de pope, il réussit l’examen, il travaillait dans différentes églises russes et rentrait dès qu’il avait fini un remplacement. Il n’était pas vraiment croyant et son camarade Wladimir le faisait enrager, il n’avait pas le choix.
La vie coulait doucement et Vassia eut 18 ans, il voulait aller dans une école supérieure, il n’en était pas question, la paye de son père ne le permettait pas. Un jour la Directrice les fit venir, elle était triomphante, elle avait réussi à obtenir une bourse pour le gamin, le père n’y avait même pas pensé. Vassia fit des études supérieures et réussit à avoir son logement, un métier intéressant et une épouse.
Alexis, n’était pas très dégourdi, il n’aimait pas son travail, pas la vocation, il n’allait pas toujours où il était envoyé, il n’avait presque pas de moyens mais vivant dans une maison de retraite il ne se plaignait pas.
Son fils finit par ne plus venir, la dernière fois qu’il le vit se fit pour le mariage, il ne sut pas s’il était grand-père ? Il avait l’âge d’être grand-père avec son fils, s’étant marié sur le tard.
La vie continua, Wladimir partit ailleurs, Alexis s’ennuya mais ne le montra pas, il vivotait avec l’espoir de revoir Vassia.
Le vit-il, je ne sais pas, je l’ai perdu de vue ?
Elena

mercredi 7 août 2019

CHAT NOIR
Madeleine avait prit un chat noir, elle en avait rêvé depuis longtemps, Son mari avait enfin accepté. Il n’avait rien contre les animaux mais ne voulait pas être tenu par un animal lors des départs. Madeleine approchait des 70 ans et ses petits-enfants venaient passer les vacances avec elle. Elle se retrouvait pendant un mois avec 6 enfants entre 3 et 10 sans, les parents venaient au début pour 2 ou 3 jours et revenaient les chercher en restant encore 2 ou 3 jours. Cela lui convenait assez, cela évitait les conflits avec son fils ou sa bru.
Lorsqu’elle eut son chaton noir, les enfants venaient d’arriver, le chaton était petit et les enfants voulaient tous jouer avec lui. Heureusement qu’un chat grimpe et peut se protéger contre les turbulences des enfants. Le matin Madeleine aimait se reposer, le chaton dans les bras, il ronronnait, elle lui racontait ses problèmes journaliers. Un matin, le chaton ne revint pas, Madeleine était dans tous ses états, son mari lui dit :
  • Tu as voulu un chat, je t’avais prévenu que la route d’à côté est dangereuse, je vais voir s’il est écrasé. Madeleine effectua ses tâches ménagères, elle s’occupa des enfants, son cœur n’y était pas, Sa bru lui reprocha de s’être plus attachée au chat qu’aux enfants. Elle ne disait rien, la journée passa et le chaton ne revint pas, elle fit une battue avec les enfants mais personne ne le trouva. La nuit Madeleine pleura, il lui manquait tant, il venait ronronner dans ses bras, elle se sentait bien avec lui, il était le seul à ne rien lui demander, à part la nourriture. Le lendemain Madeleine dépérit, son fils s’inquiéta et lui ramena un autre chat noir, il avait entendu qu’un chaton avait été écrasé un peu plus bas sur la route. Elle le remercia, prit le chat dans ses bras, il descendit en la griffant et se sauva. Ils avaient oublié  que le chat était adulte, il n’était plus un chaton. Les enfants le craignaient, il ne se laissait pas faire. Plus Madeleine essayait de l’apprivoiser et moins il voulait, il préférait rester au coin de la cheminée sur une couverture. Il acceptait tout juste un câlin des enfants mais pas trop long.
Au bout d’un mois, le chat noir, sauta de lui-même sur les genoux de Madeleine, elle n’en revenait pas et n’osait pas bouger. Il la regarda et frotta sa tête contre elle, elle osa le caresser et pour la première fois elle l’entendit ronronner.
Madeleine retrouva la joie de vivre, le chat noir était devenu son compagnon, elle lui racontait les misères de sa vie, ils se comprenaient à demi-mots.
Elena

lundi 5 août 2019

#lundi soleil
juillet 2019 : bleu
bleu : tout Pouchkine soit 10 tomes car il mourut à 37 ans.
Elena

vendredi 2 août 2019

PEARL BUCK (1892-1973)
Elle est née en Chine et le chinois fut sa langue maternelle, elle fut élevée par sa nourrice chinoise et connaissait le village aussi bien que sa demeure américaine. Son père était un pasteur qui vécut en Chine durant de longues années et sa fille y fit ses études. Elle alla aux USA terminer ses cours et là elle épousa en première noce un ingénieur agronome et ils retournèrent vivre en Chine. Ils s’occupèrent des orphelins et leurs apprenaient à lire et à écrire. Pendant la révolution chinoise ils durent partir et elle écrivit ses livres aux Etats Unis. « La terre Chinoise » eut un immense succès et le prix Nobel mais elle écrivit beaucoup de livres comme « Impératrice chinoise, Pivoine, pavillon de femmes, la mère…
Ses livres furent traduits dans toutes les langues, elle fut très fertile et écrivit aussi des récits et des biographies.
Tous les détails sur la Chine sont exacts et elle a une grande connaissance de la vie là-bas des différents milieux. Elle ne connaît pas très bien leurs religions et en parle peu car elle fut élevée dans la religion presbytérienne et en fut très imprégnée. La plupart de ses romans se terminent en happy end.
Citations de Pearl Buck : « La vraie sagesse de la vie consiste à voir l’extraordinaire dans l’ordinaire » « Nul ne peut retenir le temps, mais, pour l'amour, il s’arrête parfois » « Toute chose est possible tant qu’elle ne s’est pas avérée impossible – et même en ce cas, elle ne l’est peut être que pour l’instant »
Elena 2019