vendredi 28 février 2020

TROIS EXODES RUSSES
Il y eut 3 immigrations de russes importantes en France, la première pendant la révolution, de 1918 à 1926. Beaucoup se réunirent à Paris, Côte d’Azur et autres villes. Certains partirent vers la GB puis aux USA.
En 1940 – 1945 il y avait des prisonniers russes en Allemagne qui, à la libération, refusèrent de retourner en URSS de peur des représailles et préférèrent s’installer en France et d’autres états d’Europe puis aux USA pour certains.
Entre les deux générations une hostilité se fit sentir dans les maisons de retraites entre ces différents russes. Les anciens parlaient autrement et trouvaient un accent aux soviétiques et mille autres défauts. Il fut très difficile de les mettre en contact que ce soit dans les clubs russes, églises, maisons de retraites ou autres…. On aurait cru deux peuples différents et pourtant ceux du premier groupe ne comptaient pas que des nobles, il y avait des ouvriers, employés, gouvernantes … Certains finirent par accepter la cohabitation mais pas tous et c’est surtout avec les jeunes que la cohabitation se fit le mieux.
En 1980 1985 d’autres russes immigrèrent, une partie passa par la France mais beaucoup partirent aux USA car retrouver leurs compatriotes était une gageure, ni les uns ni les autres ne s’entendaient pas plus le second groupe avec le 3e que le premier.
Sauf cas exceptionnels d’amitié, les Russes de 1920 restèrent entre eux et s’entendirent mieux avec des Polonais émigrés dans des maisons de retraite qu’avec les autres russes ou superficiellement. A côté de ça les Russes allant en Russie se faisaient des amis sans problèmes, ce sont d’autres russes répondaient-ils.
Ceux des années 80 - 85 furent mieux accueillis en Allemagne et beaucoup y restèrent.
Et les Russes qui passent en France pour des vacances sont en général ignorés par les émigrés. La situation est souvent cocasse et il m’arrive de m’en amuser ! Me sentant française avant tout je suis passée à côté de ces problèmes, je les ai juste observés.
Elena

mercredi 26 février 2020

PRIERE
Seigneur, comprenez-moi
Je n’ai rien d’une sainte.
Connaître le paradis,
Lorsque je serai partie,
Ne m’offre aucune joie.
Par contre, je veux bien
Sans trop vous déranger,
Connaître un aperçu
Du paradis terrestre.
Elena

lundi 24 février 2020

#lundi soleil
Février 2020 : violet
violet : traversée, en Birmanie, d'une rivière avec une nappe violette
Elena

vendredi 21 février 2020

LA CHINOISE
Il avait étudié l’informatique à l’université et elle l’électronique dans la même FAC. Il était Français, elle était Chinoise mère d’une fillette d’un an et divorcée. Ils se sont aimés, ils ont passé tous deux le Doctorat l’un en informatique et l’autre dans l’électronique. Il trouva du travail en Normandie dans l’université où il étudiait et elle, un poste à Paris.
L’un habitait la Normandie et l’autre en banlieue parisienne et le week-end il venait le plus souvent la rejoindre. Au début elle avait sa mère qui vivait avec elle et l’aidait à s’occuper de la fillette mais un jour elle voulut rentrer en Chine auprès de son mari et la fille dut trouver une personne pour garder la petite.
Trois ans plus tard le couple ne se retrouvait que le week-end car elle n’avait pas de vacances scolaires, elle travaillait comme ingénieur et chercheuse, les difficultés commencèrent à peser sur le couple.
Ils cherchèrent une solution valable pour les deux, elle fit des demandes de travail en Normandie, ils cherchèrent un logement à mi-chemin mais elle ne trouva rien dans la Manche et le logement ils abandonnèrent car trop fatigants avec une enfant de 4 ans.
Ils ont fini par décider qu’elle resterait en banlieue et il la rejoindrait les week-ends et vacances scolaires tandis qu’elle ferait venir sa mère 6 mois pour garder la petite ce qui lui permettrait de respirer et continuer à chercher aux alentours du domicile de son fiancé.
Depuis deux ans ils sont mariés, elle est ingénieur d'électronique à Caen et ils attendent un bébé pour bientôt !
Elena
Je joins une photo d'elle et une autre du mariage

mercredi 19 février 2020

AUX PORTES DE LA DETRESSE

Aux portes de la détresse
Il n’y a plus de caresses,
Il n’y a plus de tendresse.
Il y a l’étau qui sert
Les portes de l’angoisse.
Il y a les larmes qui tombent
Dans un torrent de glace.
Il y a le cœur qui fond
Sans laisser de traces.
Aux portes de la détresse
Il y a les âmes qui passent.
Elena

lundi 17 février 2020

#lundi soleil
Février 2020 : violet
violet : ma glycine quand elle est fleurie !
Elena

vendredi 14 février 2020

Alexandre MOROZOV (1835 – 1905)
Fils de peintre russe il étudie à Saint Pétersbourg et reçoit la médaille d’or pour son tableau « Le repos à la moisson » Il devient académicien grâce à son tableau « La sortie d’une église » Il enseigne à Saint Pétersbourg . Ses tableaux se trouvent à la galerie Trétiakov. C’est un peintre qui a peint des toiles typiquement russe. ::
Je joins :
Le repos à la moisson
La sortie d’une église
L’école gratuite au village
Troïka en hiver
La cuisson en plein air et son portrait
Elena 2020

mercredi 12 février 2020

Le Bourgeois gentilhomme

Louis XIV avait invité les gouvernants turcs et il désespérait de les voir.
Enfin on annonça qu’une délégation turque avait accepté de venir. Le roi ordonna une fête luxueuse pour leur venue. La délégation fut reçue royalement !
Quel ne fut l’étonnement de sa majesté de voir avec quelle indifférence son hôte turc acceptait tout le luxe qu’il lui offrait !
Après la réception le roi apprit que son hôte n’était qu’un personnage subalterne, il en rit ! C’est ainsi que Louis XIV commanda à Molière et à Lully de créer une pièce musicale d’après cette anecdote. Le bourgeois gentilhomme était né
Elena

lundi 10 février 2020

#lundi soleil

Février 2020 : violet
violet : prière dans une pagode sur un tapis violet
Elena

vendredi 7 février 2020

DEPART


Il fait encore nuit lorsqu’elle se lève, sans manifester aucun sentiment, elle prépare le petit déjeuner, donne à manger à son chat puis va prendre sa douche.
Une fois prête, elle prend son sac, 2 ou 3 objets qu’elle met dans un sac plastic et sort sans faire de bruit, l’arrêt du bus n’est pas loin et elle s’y rend rapidement puis elle s’assoit près de la fenêtre et soupire comme allégée d’un lourd fardeau.
Elle revoit , comme dans un rêve, sa vie monotone, ses rêves jamais réalisés, ses enfants partis vivre leur propre vie et son homme qu’elle n’a jamais aimé mais sa mère avait tellement tenu à ce mariage !
Instinctivement elle compte les stations de bus, sachant qu’à la sixième elle devra descendre, soudain elle tressaillit et se rappelle qu’elle n’a pas laissé de mot, son homme ne saura rien puis elle haussa les épaules, il pouvait très bien se passer d’elle.
Elle pense à ses enfants une minute puis conclut « cela ne les regarde pas, ils ne sauront rien «.
Enfin, arrêt à sa station, elle descend et se met à marcher rapidement comme elle en a l’habitude, surtout ne pas se retourner répète-t-elle.
Le port lui fait face, encore une rue puis elle se trouve devant l’entrée, elle sort le billet,
Le tend à un employé et passe la passerelle. Maintenant elle est assise, le départ est prévu dans une heure mais personne ne sait rien et la paix s’installe dans son cœur.
Enfin le bateau sort du port, le départ est lent, elle regarde une dernière fois les lieux qu’elle a toujours connus, elle sait que plus jamais elle ne les reverra.
Heureuse, elle regarde à l’avant, la mer est calme et sa destination est nouvelle, sa vie repart à zéro, plus rien ne la retient. Le bonheur l’envahit pour la première de sa vie « départ pour une autre vie » pense-t-elle en soupirant d’aise.
Elena


mercredi 5 février 2020

TESTAMENT

Je te fais mon testament.
Je te lègue mes tourments,
Les amis qui m’ont trahie,
Les rudesses de la vie.
Je te lègue tous mes vers
Et mon âme tourmentée.
Je te lègue pour me voir,
Un sourire de mon miroir.
Elena

lundi 3 février 2020

#lundi soleil

Février 2020 : violet
violet : une fermière birmane
Elena