vendredi 31 mars 2023

 PAUSE LISBONNE (une semaine)

mercredi 29 mars 2023

 

LES AIGLES (fiction)

A la veillée des Audariet un homme nouveau s’était joint. Il avait une cinquantaine d’années et n’aurait pas été vilain s’il n’avait eu des trous dans les cheveux, disons sur le crâne et tout le monde se demandait ce qu’il avait : une maladie ou un accident ?

Chacun racontait à tour de rôle une histoire de son village ; quand vint le tour de l’homme au crâne bizarre il se présenta :

Je m’appelle Marcel c’est la grand-mère Audariet qui m’a invité parmi vous. Je vois que vous regardez ma tête avec étonnement et je vais vous raconter l’histoire de ce qui m’est arrivé :

Avant j’habitais en Haute Savoie et j’aimais grimper dans les sentiers, du haut je voyais parfois passer des rapaces je les admirais ! Un jour je m’endormis en hauteur et je fus réveillé par deux aigles qui s’étaient précipités sur ma tête et me donnais des coups de bec, je donnais des coups de main mais je n’arrivais pas à me défendre et je cachais mon visage pour le protéger Au bout d’un moment je réussis à me relever et les oiseaux s’envolèrent Je redescendis et à l’hôpital ils arrangèrent mon crâne comme ils purent ainsi que mes cheveux qui ne poussaient plus par endroits

Vous n’avez pas mal demanda la vieille Toinette ?

Non, je m’y suis habitué mais je ne peux pas dire que c’est décoratif !

Tout le monde rit et le nouveau venu fut accepté, on ne le regardât plus comme une bête curieuse

La veillée continua avec les autres jusqu’à 23 heures puis tout le monde se sépara pour aller se coucher,

Elena


 

lundi 27 mars 2023

 

#lundi soleil

Mars 2023 : jaune et blanc

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#jaune et blanc : pagode birmane




vendredi 24 mars 2023

 

MAISON DE REPOS

Je descends les escaliers du métro en courant et brusquement  je roule par terre et me retrouve avec une fracture du calcanéum. Le médecin m’a plâtré la jambe puis envoyé en maison de repos à Bandol.

En arrivant l’infirmière me donna des médicaments et une feuille à remplir, j’avais des cannes anglaises et 7 de tension max alors je lui dis :

-        Je ne peux pas porter quoi que ce soit pour le moment sans faire tomber,

-        Il faudra vous débrouiller, ici ce n’est pas un hôpital !

Après ce gracieux échange, je clopinai jusqu’à ma chambre N° 5. Nous étions 3 par chambre et mes voisines étaient charmantes. Il y avait Marie qui avait le pied dans le plâtre, à qui je fis un dessin sur le plâtre dans la journée. Et, il y avait Gisèle à qui on avait enlevé un plâtre du bras et qui devait bientôt repartit chez elle. Je leur racontai pour l’infirmière et elles me dirent :

-        Avec nous elle fut pareille, n’y fais pas attention,  nous t’aiderons.

Au bout de 2 semaines je maniais parfaitement mes cannes anglaises et je me promenai avec mes copines de chambre en ville ou sur les îles en prenant la navette.

Gisèle partit, je fus un peu triste,  elle fut vite remplacée par Janine. Nous la trouvions serviable et agréable et dans l’ensemble il y avait une très bonne ambiance.

Un jour j’étais dans le jardin avec Marie et d’autres copines et nous étions gaies car nous dessinions d’autres dessins à une copine qui venait d’arriver avec un plâtre à la jambe, Janine était partie le week-end chez elle car elle n’habitait pas loin. Puis, je rentrai dans la chambre avec Marie et j’ouvris l’armoire et elle se trouvait vide !

-        Tu es venue après le départ de Janine me demanda Marie ?

-        Non, je suppose que toi non plus ! Il faut aller voir la Directrice.

Nous sommes parties prévenir la Directrice qui constata que l’armoire était vidée. Elle parut ennuyée mais nous dit qu’elle ne pouvait pas dénoncer qui que ce soit même si elle pensait que Janine était sûrement suspecte et la seule chose qu’elle pouvait faire c’était de refuser qu’elle revienne.

Après son départ nous sommes allées téléphoner à nos maris respectifs en expliquant que nous n’avions plus que du linge à nous mettre et notre maillot de bain qui ne fut pas volé. Le mari de Marie habitait à 200 km et il vint lui apporter des vêtements le week-end suivant, le mien habitait à 800 km et il vint aussi le week-end pour m’acheter une nouvelle garde-robe, plus réduite que ce que j’avais mais cela me permit de m’habiller jusqu’à mon départ (3 semaines plus tard).

En dehors de cet incident j’ai gardé un bon souvenir de Bandol et même de la maison de repos.

Elena



mercredi 22 mars 2023

 

LA MUSIQUE

Quand Véro entendit la musique par la fenêtre, elle fut enchantée ; elle regarda et vit un clochard.

Elle hésita une minute puis alla chercher sa tirelire et vida le tout par la fenêtre puis la ferma un peu inquiète.

Sa mère entra et demanda :

-        j’ai vu tomber de l’argent de ta chambre…

-        Oui maman, je l’ai donné au pauvre clochard qui joue si bien !

La mère se pencha et dit :

-        Il n’y a plus personne ! Comment peux-tu donner l’argent à un inconnu ?

-        Mais il est plus pauvre que nous, tu me dis souvent qu’il faut aider les plus pauvres que nous.

La mère regarda sa fille et ne trouva rien à dire, elle sortit sans un mot un peu embarrassée, une pensée traversa son esprit « Elle ne pourra plus rien acheter, j’espère que ça lui servira de leçon.

Elena



lundi 20 mars 2023

 

#lundi soleil

Mars 2023 : jaune et blanc

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#jaune et blanc : randonnée





vendredi 17 mars 2023

 

EMILY SHANKS ( 1857 – 1936)

Elle est une peintre anglo-russe, première femme devenue membre des Ambulants (mouvement réaliste).

Elle peint surtout des personnages,

Emily est née à Moscou et elle étudie la peinture, sculpture et architecture, elle obtient même une médaille d’argent.

De 1891 à 1915 elle expose au sein de la société des Ambulants.

Au début de la 1ère guerre mondiale sa famille et elle vont vivre à Londres où elle termine sa vie.

Elena

Voici quelques tableaux de sa galerie :












 




 

mercredi 15 mars 2023

 

ENFER

Elle courait, son bébé dans les bras, le tueur la poursuivait. Il allait la tuer ainsi que son enfant, la sueur perlait sur son front, ses forces s’amincissaient. Un brouillard épais tournait autour d’elle, il pouvait ne plus la voir mais le bébé pleurait ; il suffisait de la suivre au son.

Elle sentit son souffle derrière elle et poussa un cri perçant, la rue était vide et personne ne pourrait l’aider.

Une main la secouait, elle se débattait de toutes ses forces, elle ne sentait plus son bébé !

-        Sabine réveille-toi, tu as encore fait un cauchemar !

-        Oui, le même depuis qu’on m’a volé mon sac alors que j’avais Eric dans les bras, tu crois que ça me passera ?

-        Bien sûr, le petit va bien, demain nous partons en vacances et je ne te quitterai pas durant deux semaines.

-        J’espère qu’au retour ce ne sera plus qu’un cauchemar, je vais me lever ça va mieux !

Sabine savait qu’elle referait le même cauchemar, elle ne voulait pas inquiéter son mari. Le départ à la mer ne pouvait qu’être bénéfique, elle sourit !

Elena



lundi 13 mars 2023

 

#lundi soleil

Mars 2023 : jaune et blanc

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#jaune et blanc : un de mes tableaux





vendredi 10 mars 2023

 

MERE  DOROTHEE

 Immigrée Russe pendant la révolution avec sa sœur, elle perdit ses parents : morts en s’évadant. Mère Dorothée, avait un tempérament de feu et de flamme, rien ni personne ne lui résistait. Elle tenait une maison de retraite à 100 km de Paris, en principe le Directeur légal était le prêtre mais il avait un caractère trop doux, rêveur, il vivait plus dans le ciel que sur terre, amateur d’astronomie et de physique.

On ne pouvait pas le dire de mère Dorothée, elle avait les pieds sur terre et s’arrangeait très bien avec Dieu ! Il y avait des périodes où il était impossible de lui parler tellement elle était à cran, dans ce cas elle envoyait tout le monde valser. Les pensionnaires la craignaient, j’avoue qu’ils l’aimaient et la respectaient également !

Mère Dorothée avait un cœur d’or, elle courait les asiles pour y trouver les Russes qu’elle pouvait soigner elle-même, elle ne lâchait pas prise avant qu’on lui laisse les malades. Il est arrivé que certains n’étaient pas récupérables, elle dut les remettre à l’asile, à chaque fois elle le prenait comme un échec personnel et souffrait beaucoup, chacun savait que si mère Dorothée souffrait il valait mieux se faire tout petit, même au réfectoire le silence devenait de rigueur.

 

     Un jour mère Dorothée décida de retourner voir ce qui se passe en Russie, elle se fit faire des habits civils et partit visiter son pays d’origine. Tous les pensionnaires attendaient son retour avec impatience, elle avait amené une caméra et un appareil photo et consacra une soirée pour leur montrer ce qu’était devenu le pays.

Elle n’avait photographié aucun monument historique, après tout, tout le monde les connaissaient, ses pellicules montraient les longues queues devant les magasins, la milice filmée en cachette. Quelques églises de l’extérieur, l’intérieur était interdit. Tous les travers soviétiques qu’elle put trouver elle les mit sur ses pellicules. Certains furent vraiment effrayés par tant de misère, de souffrance, d’illettrisme etc. ..

Une personne de la maison de retraite réussit à partir en Russie et ramena des photos un peu plus conformes à la réalité : les manques mais aussi les écoles, théâtres, métros très visités, très beaux également. Mère Dorothée l’appris et piqua une telle colère que la personne demanda à partir dans une autre maison de retraire russe.

 

     Mère Dorothée avait une volière et adorait s’occuper des pigeons, c’était le seul moment de détente qu’elle se permettait, aussi le meilleur moment pour aller la voir et lui parler. Le reste du temps elle soignait, nettoyait, supervisait tout, décidait, invitait les enfants du village pour les fêtes et les gâtaient.

C’est ainsi qu’elle décida de passer son permis à plus de 65 ans, elle l’eut la 3e fois, à vrai dire il fallait se pousser lorsqu’elle conduisait ! Celui lui permettait de ramener des courses elle-même, faire des démarches en ville et autres choses qui la bloquaient, la maison de retraite étant retirée de 7 lm de la ville.

Mère Dorothée passait par des moments d’hystérie à des moments de douceur et patience incroyables. Sa sœur , devenue religieuse venait quelques jours parfois, elle se tenait très bien, jamais un mot plus haut que l’autre , sa maison de retraite était plus calme, à vrai dire elle ne se détériorait pas la santé et ne ramenait pas des mendiants ou habitants d’asiles. Elle n’avait que des nobles ou des bourgeois en bon état : plus reposant. Mère Dorothée aimait beaucoup sa sœur et ne lui demandait pas de faire de sacrifices, elle les faisait pour elles.

Elena



mercredi 8 mars 2023

 

LE TRAIN

Elle changeait à Caen pour rentrer à Paris, elle avait 1 heure d’attente et souvent Liliane demandait l’autorisation de sortir, elle se promenait un peu dans la ville et revenait dix minutes avant le départ du train.

Ce jour-là elle revenait avec une nouvelle copine qui vivait à Paris, elles avaient toutes les deux 15 ans, elles sortirent à Caen, se promenèrent et oublièrent l’heure. Une grosse horloge montrait 20 heures, l’heure du départ du train, Liliane se mit à courir, elle criait à sa copine :

-        Nous l’avons raté, je ne sais pas s’il y en a un autre, presse-toi !

Elles arrivèrent essoufflées, le train partait au loin, le chef de gare les regarda étonné en disant :

-        Je pensais que vous étiez dans le train, vous êtes si ponctuelle en général ;

-        Oui, d’habitude je suis seule ;

Liliane en voulait à son amie, elle oubliait qu’elle aurait pu surveiller l’heure également. Elle demanda si elle pouvait téléphoner pour qu’on vienne la chercher, sa valise était lourde et les métros peu sûrs, le prochain train n’était qu’à 22 heures, il mettait 2 heures.

Elle alla  téléphoner, son père ne fut pas trop content, aller la chercher pour minuit ne l’enthousiasmait guère d’autant qu’il travaillait le lendemain, elle se fit disputer pour sa distraction. Sa copine lui avoua :

-        Je n’ai pas assez d’argent, tu me prêtes pour que j’appelle mes parents ;

-        Il te faut combien ? Demanda Liliane de mauvaise grâce ;

-        Dix francs et je te rends la monnaie.

Elle lui tendit le billet sans rien dire, il ne lui restait plus rien, même pas de quoi téléphoner si son père ne venait pas.

Le plaisir de leur sortie s’estompait, leur amitié s’ébréchait rapidement. Elles attendirent le prochain train en parlant très peu, chacune sortit un livre, il faisait nuit quand le train arriva, elles montèrent dans un wagon vide. Liliane regarda son amie, elle pleurait, étonnée elle lui demanda ce qui se passait, elle lui avoua :

-        Mes parents m’ont dit de me débrouiller, à pied je suis à trois satinons de métro ;

-        Ils ne viennent pas te chercher ?

-        Ils m’ont dit de me débrouiller en raccrochant, en colère.

Liliane n’en voulait plus à son amie, elle pensa que ses parents étaient bien inconscients s’ils ne venaient pas, ce n’était peut-être que des mots pour la punir. Elle allait surveiller à la gare, en parler à son père s’ils ne venaient pas.

Le train approchait de la gare Saint-Lazare, Liliane regardait les gens, elle vit son père et se sentit soulagée, Elles descendirent, s’aidèrent pour les valises. Liliane embrassa son père, elle vit son amie chercher des yeux ses parents, ils n’étaient pas venus, elle en parla à son père à l’oreille ;  il dit :

-        Je vais vous ramener mademoiselle, je suis en voiture et à cette heure il n’y a pas beaucoup de circulation ; La jeune fille sourit reconnaissante :

-        Je vous remercie, je pense que mes parents n’ont pas pu venir.

Liliane et son amie montèrent dans la voiture, son père laissa sa copine devant la maison puis ils rentrèrent.

Le lendemain, sa copine lui téléphona, elle la remerciait, ses parents avaient laissé les clés sous le paillasson, ils étaient sortis et n’étaient pas encore rentrés quand elle arriva. Ils lui avaient donné de quoi la rembourser et remerciaient son père.

Au retour, elles se retrouvèrent ensemble, sa copine se sentait un peu gênée, Liliane la mit à l’aise :

-        Ne t’en fait pas, ils avaient sûrement prévu leur sortie avant !

-        Ils savaient que je rentrais, ils auraient pu refuser, je ne compte pas pour eux ;

-        Mais non, tu vois tout en noir ;

-        Je sais ce que je dis, ils ne sont pas sortis une seule fois avec moi ces 15 jours, ils ont continué comme si je n’existais pas.

Liliane ne savait pas comment la réconforter, elle lui tapota la main et dit :

-        La prochaine fois, tu viens chez moi, nous sortirons ensemble, tu n’habites pas loin, ce sera chouette !

-        Oui, je t’en remercie.

L’amitié se resserra au court du trajet,  les amies ne se quittèrent plus et firent le chemin en train ensemble les autres fois sans se tromper, le père de Liliane raccompagnait l’amie avant de rentrer, au retour il disait à sa fille :

-        Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un père comme le tien ;

-        J’en suis consciente répondait Liliane en riant.

Elena



 

 

lundi 6 mars 2023

 

#lundi soleil

Mars 2023 : jaune et blanc

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#jaune et blanc : mes arrière-petits-enfants




vendredi 3 mars 2023

 

PÖLE NORD (2011)

Nous avons fait une croisière jusqu’à Spitzberg, même plus loin, jusqu’à ce que nous puissions voir la banquise. C’était en juillet, période des nuits blanches, à mon grand étonnement cela ne m’a pas perturbé et je pouvais me lever à deux heures du matin pour voir un magnifique glacier et me rendormir aussitôt.

L’ile de l’ours est souvent dans le brouillard, l’hiver on y trouve des ours et l’été surtout des oiseaux : la plus forte concentration de Svalbard. Les oiseaux émigrent en France et sont tués par nos chasseurs.

Lofoten est une ville de pêcheurs, on voit sur la photo des filets de pêche avec les poissons qui y sont durant des mois.

Nous sommes allés à Longyearbyen, capitale administrative de Svalbard.

La ville la plus septentrionale est Ny-Alesand, c’est une cité scientifique mais on y trouve des enfants et des habitants toute l’année. Il faisait 2 ° en juillet.

Lorsqu’on est descendu dans la baie de la Madeleine il y avait un gardien qui y vivait et il avait toujours son fusil avec lui au cas où un ours surgirait, cela arrive et même un homme d’équipage avait son fusil.  Il y avait beaucoup de sternes, ils avaient leurs nids à terre et si on s’approchait ils nous donnaient des coups de bec sur la tête pour protéger leurs petits.

Nous avons assisté à une séance cinématographique sur les ours et le film était amusant, on y voit un ours qui s’approche du poisson séché près d’une habitation. Le fermier lâche ses deux chiens et l’ours se sauve alors que les chiens aboient et le poursuivent.

Nous avons assisté au coucher du soleil au Cap Nord et nous avons fait partie des dix % des privilégiés qui peuvent voir le spectacle car le ciel est dégagé. En revenant par le car nous avons croisé des rennes qui paissaient tranquillement comme nos vaches. Il y a eu une petite ville où nous avons vu deux rennes se promener au centre sans que cela gène les habitants.

Nous avons eu droit à une houle un peu forte, tous les passagers se terraient et nous étions seuls sur le pont. C’était une gymnastique pour se tenir et pouvoir avancer, j’ai eu peur de photographier de peur de perdre mon appareil mais quel beau souvenir une fois redescendu.

Ce fut les vacances les plus dépaysantes de ma vie, les plus vivifiantes et les plus froides, j’y retournerai avec plaisir mais les prix sont trop élevés. J’en garde un merveilleux souvenir et des centaines de photos me rappellent ce pays !

Elena

1-     Banquise

2-     Ile de l’ours

3-     Glacier

4-     Ny Alesand

5-     Baie de la Madeleine (je suis à gauche au fond)

6-     Lofoten

7-     Fjord Geiranger













 



mercredi 1 mars 2023

 

AMBIANCE FAMILIALE

Lucie n’avait pas vu sa cousine Janine depuis 15ans,

leurs retrouvailles furent très chaleureuses.

Une fois à table Janine montra sa jambe à Lucie :

-        Tu te souviens de cette cicatrice ? C’est quand tu m’as poussé sur le vélo !

-        Mais non, tu as voulu monter toute seule sur le vélo, c’est grand-mère qui racontait ça, elle n’avait rien vu !

Il y eut une minute de silence, un moment de gène passa sur les époux qui ne se connaissaient pas beaucoup.  Brusquement Lucie se rappela :

-        Tu dansais mal et grand-mère nous retira car je me suis moquée de toi avec les copines, j’aurai tant voulu continuer car j’étais douée.

-        Je n’y suis pour rien !

Un nouveau silence se fit dans la pièce, les hommes se sentaient de plus en plus gênés.

Janine regarda sa cousine sans aménité :

-        Tu étais jalouse de moi car j’avais sauté une classe et que grand-mère me préférait !

-        Ton rôti est infect, tu es aussi douée que ta mère pour la cuisine !

-        Personne ne t’oblige à le manger !

-        Tu as raison, viens Pierre allons-nous-en !

Elena