lundi 23 décembre 2013

BONNES FÊTES !

Nous partons 8 jours chez nos enfants. Je vous souhaite un joyeux Noël et une bonne année !
Nous revenons le 1er, à bientôt !


vendredi 20 décembre 2013

NOËL


    Pour ce Noël, que nous devions passer chez grand-mère, ce fut grandiose ! Pendant des mois nous répétions mes cousins et moi une pièce, écrite par mon père, Nous étions 4 cousines et un cousin entre 4 et 9 ans. Nos oncles avaient préparés un théâtre avec des rideaux rouges, nous avions beaucoup répété les pièces, en plus je devais débuter par une récitation de Lamartine « L’automne » je la connaissais par cœur.
Nous savions qu’il y aurait beaucoup de monde, il ne fallait pas rater le spectacle.
Mon père nous faisait répéter les jours de congés, cela demandait à mes oncles d’emmener les enfants pour la répétition, une fois par mois et la veille.
Habitant chez grand-mère, je fus aux premières loges pour les préparatifs, la salle à manger servit de salle de spectacle et le repas fut servi dans le salon.
    Nous avions acheté un sapin immense, mon père l’avait ramené, c’était le plus grand que j’aie vu. Je passais à grand-mère les décorations et elle le décorait avec beaucoup de soin, une de mes cousines aidait, elle avait pu se libérer. La maison avait été astiquée et décorée au mieux, il n’y avait plus qu’à attendre les invités.
Sans les enfants, il y avait une vingtaine d’invités, j’avoue que je commençais à avoir le trac surtout que je débutais avec Lamartine.
Le spectacle avait lieu après le repas, je voyais que mes cousin, cousines avaient aussi le trac mais on essayait de le cacher.

    Enfin le rideau se lève et j’entonne de toute ma force « Salut bois couronné… »
Une fois lancée je n’avais plus peur et je fus applaudie, ma grand-mère sourit et mon père aussi, j’étais rassurée pour la suite.
Pour la première pièce mon cousin devait faire semblant de fumer, il y a eu un adulte malin qui lui alluma la cigarette, il tira dessus et bien entendu se mit à tousser. Mon oncle se précipita pour la lui enlever, il y eut bien des rires et le pauvre crut qu’on se moquait de lui et ne voulait plus jouer.
    Pendant que mon père le consolait et l’incitait à reprendre le texte, nous jouâmes la pièce suivante où je jouais avec une de mes cousines, uniquement en duo.
Nous avons été applaudies, il fallait que mon cousin rejoue son rôle sans fumer, juste en faisant semblant. Il a réussi à prendre sur lui et la pièce fut réussie, il a compris que les rires n’étaient pas pour se moquer de lui mais le texte était drôle.
Il restait une pièce où nous finissions tous par un chant de Noël, nous passions devant les rangs jusqu’au sapin en chantant.
En arrivant devant le sapin, il y avait un soulier de chacun des enfants et nous y trouvions un cadeau.
A la suite du cadeau, passait un père Noël, il nous distribuait des bonbons, puis repartait, je soupçonne un oncle, d ‘après le son de la voix, je ne croyais plus au père Noël.
La soirée se finissait là pour nous, tout le monde partait se coucher, pour moi c’était la chambre à côté, je récitais encore L’automne, pour moi,  grisée par le succès de la soirée !

Elena 

jeudi 19 décembre 2013

VILLAGE TURC


Nous avions un très bon guide pour visiter la Turquie. Après les villes, nous avons visité un village dont la légende m’a amusée.
Les prétendants venaient chez les parents, si la jeune fille trouvait le prétendant à son goût, elle sucrait beaucoup son café, s’il ne lui convenait pas, elle ne mettait pas le sucre sur la table. Ainsi malgré la famille, le prétendant savait si sa future femme l’aimait ou pas, il avait le droit de se rétracter. C’était la coutume d’un village, j’ignore si ailleurs c’était pareil, je ne m’en souviens plus.
Les maisons avaient toutes un toit de chaume et le feu brûlait pour prévenir que le prétendant allait venir.
Lorsque nous y sommes allés, ils n’étaient pas intégristes et ce fut un voyage très agréable.

Elena 

mardi 17 décembre 2013

REVEILLON

                 
           
Trois fois mes petits loups ont appelé
Pour savoir si le père Noël est arrivé
Trois fois je leur ai dit qu’il est en retard,
J’éclate de rire, comment me croire ?
Enfin ils sont arrivés,
Les yeux émerveillés,
Admirant le sapin décoré.
Mes petits loups se précipitent,
En regardant les paquets,
Bien rangés sous le sapin,
Ils n’ont pas le droit de toucher,
Le repas leur semble long,
Ils recomptent les cadeaux,
Pèsent dans leur tête...
Enfin, tout est débarrassé,
Les paquets sont distribués,
C’est la joie dans la maison
Mes petits loups sont si contents
Que Noël me semble beau
Tant qu’ils seront enfants.

                        Elena




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lundi 16 décembre 2013

ACCOUTUMANCE


Ils venaient de fêter leurs 40 ans de mariage. Les enfants souriaient en les regardant, ils étaient persuadés que leurs parents étaient le plus beau couple du monde.  Les intéressés savaient très bien que l’accoutumance les avait rattrapés, ils faisaient semblant d’être heureux pour leurs enfants et l’entourage. L’amour n’est pas éternel, ils l’avaient oublié. Lequel des deux se contenta des petites habitudes ? Ce fut insidieux, ils n’ont rien vu venir et un jour ils n’éprouvaient plus d’amour l’un pour l’autre, juste un peu de tendresse.
Ils restaient ensemble, pourquoi partir si on n’aime pas ailleurs ? Ce propos ils le pensaient bien fort et ne cherchaient pas non plus l’aventure. Une triste monotonie guidait leur vie quotidienne et l’ennui de fin de semaine où ils ne savaient plus comment le vivre ensemble !
La routine les avait engloutis comme beaucoup de vieux couples, tous fiers ils parlaient de leur fidélité et longévité ; ils en oubliaient qu’ils en étaient presque pitoyables !

Elena 

vendredi 13 décembre 2013

JE VOUS AIMAIS de Pouchkine


Je vous aimais... et mon amour peut-être
Au fond du cœur n'est pas encore éteint. 
Mais je saurai n'en rien laisser paraître. 
Je ne veux plus vous faire de chagrin. 
Je vous aimais d'un feu timide et tendre, 
Souvent jaloux, mais si sincèrement, 
Je vous aimais sans jamais rien attendre...
Ah! puisse un autre vous aimer autant.
Pouchkine

Ce poème est de Pouchkine, c’est l’un des plus connus, on l'apprend à l'école, on le chante en tzigane, on le récite dans les soirées…

J’ai pris la version française traduite par Pouchkine lui-même car la traduction par un Français manquait de passion et Pouchkine était un homme passionné.

jeudi 12 décembre 2013

LE TROLL


En Norvège il y avait des trolls en ville, c’était des figurines qui se vendaient dans les magasins de souvenirs mais aussi,  à Geiranger,  il y avait une statue que j’ai essayé de photographier. La veille de notre départ, les serveurs du bateau nous offrirent à tous un troll, et ils étaient tous différents, je montre le mien pas très bien photographié.
Il faut dire que le troll tient une place importante chez les norvégiens, ce sont des génies malfaisants,  il correspond un peu à nos sorcières avec les elfes qui ont plus le rôle de fées. Il est bien implanté dans la civilisation scandinave et on le voit partout.  On voit bien la petite sirène d’Andersen à Copenhague alors pourquoi pas un vilain troll à Geiranger ?

Elena 2013


mardi 10 décembre 2013

DEUX AMIES






Catherine et Martine étaient les meilleures amies de la classe, elles ne se quittaient pas. Toutes les deux étaient internes, Martine habitait à vingt minutes en train, Catherine à cinq heures. Martine avait une sœur, elle étudiait à l’école normale, les deux amies pouvaient sortir avec elle le jeudi après-midi : il fallait l’autorisation des parents, elle était donnée.
Le jeudi les deux amies rejoignaient la sœur, lui faisaient signer un papier puis allaient se promener en ville.
Durant des mois l’entente ne connut aucune ombre.
En dehors de l’amitié, la vie continuait, la politique aussi. Catherine avait un père au passeport soviétique, il n’avait pas voulu se faire nationaliser à plus de vingt ans, ses frères étaient français. Il y eut De Gaulle, l’appel au pouvoir, la chasse aux communistes ou soviétiques, l’amalgame complet.
Les parents de Martine devaient inviter Catherine chez eux pour un dimanche entier, ils se renseignèrent sur ses parents. Martine raconta « sa mère est immigrée russe, son père a pris le passeport soviétique pour son travail » Les parents froncèrent les sourcils.
Ils voyaient trop de complications dans cette amitié, un Soviétique pensait automatiquement communiste, dans ce cas il n’était plus question que leur fille vienne chez eux ni qu’elle sorte le jeudi avec l’aînée normalienne.
Martine ne savait pas comment l’apprendre à son amie. Deux jours avant, elle expliqua à Catherine le point de vue de ses parents en finissant par « Cela ne nous empêchera pas de rester amies »
Catherine avala ses larmes la nuit, elle ne comprenait en quoi elle ou son père étaient fautifs ?
Les jeudis semblaient longs à Catherine, elle restait interne, plus de promenade en ville, les autres filles de la classe demandèrent pourquoi elle n’était pas allée chez Martine le dimanche, trouvèrent louche pour son père et se détournèrent d’elle.
Cela finit par une amitié cassée, cela se fit lentement, sans disputes, les amies s’évitaient, chacune trouva d’autres amies, un beau jour leur amitié disparut.

Elena 

lundi 9 décembre 2013

LE CHAT DE LA VOISINE


Mes nouveaux voisins ont une petite fille, un petit chien et un gros chat persan.
Du temps où Arvie vivait,  Flamby le persan venait sur notre terrain, ma chienne le laissait faire et parfois ils se disaient bonjour mais ça ne durait pas longtemps.
Aujourd’hui le chat s’est enhardi, il vient sur notre fenêtre et regarde ce qu’on fait, tant qu’on ne se lève pas il reste à nous regarder ou sommeille mais si on bouge il se sauve. On ne peut pas dire qu’il est tout à fait apprivoisé mais pas loin car lorsque nous prenons la voiture il est à un mètre de nous, avec un peu de persévérance je crois qu’il se laisserait caresser. Par contre nous ne le  laisserons pas entrer chez nous de peur qu’il se retrouve enfermé quand nous partons.

Elena 2013

vendredi 6 décembre 2013

LE VIEUX SIMON (histoire vécue par une amie, j’ai connu cet homme)



      Il était PDG dans les tissus, tout le monde le connaissait sous le nom de « Simon » avec ou sans monsieur. Je l’ai rencontré dans un cabaret russe où chantaient des amis d’enfance. Ivan à qui j’avais expliqué ma situation financière au bord du gouffre décida de me le présenter. Il s’assit en face de moi et mon amie, je n’aimais pas aller seule au cabaret. Nous avions une trentaine d’années chacune et lui, le double. Il nous apprit qu’il était polonais mais parlait  un russe impeccable. A sa troisième vodka il me parla des grands écrivains, sa culture était colossale et je le trouvai vraiment intéressant. Seulement je buvais de l’eau et lui de la vodka, au bout d’un moment il ne savait plus trop ce qu’il disait.
-         Je vous invite au cabaret « L’Etoile de Moscou «  dit –il. Je savais que c’était le meilleur cabaret de Paris et qu’il coûtait horriblement cher, je regardai Ivan,
 il opina et me dit discrètement « il peut, il est très riche et si ce n’est pas nous ce seront d’autres » J’acceptai sans remords ainsi que mon amie. Entre temps il invita d’autres personnes à venir avec nous, il nous proposait de dîner ou prendre un pot là-bas.
Ivan et ses amis jouaient bien de la guitare mais ils chantaient vraiment mal, ils ne connaissaient pas bien la langue russe. Je pensai aussi que je n’aurai pas d’autres occasions d’aller à la « L’Etoile de Moscou » et j’étais contente de l’occasion qui s’offrait à moi.
Nous sommes rentrés une dizaine, les serveurs serviles se précipitèrent vers lui faisant du « M. Simon »  lui trouvant une grande table devant pour bien voir le spectacle,  il était presque à sa fin.
Des jeunes chanteuses et danseuses sont venues embrasser Simon, lui parler comme à un enfant gâté, il roucoulait au milieu de son fan club. Il n’était plus le même mais un homme qui invitait tout le monde généreusement, payait sans rechigner. J’ai compté qu’il avait  dépensé une somme folle dans la soirée. Ivan me dit à l’oreille « Il le fait presque tous les soirs, ne t’en fait pas il est millionnaire » J’avoue que je ne m’en faisais pas du tout.
J’avais commandé un jus de fruit à son compte et j’admirai le spectacle, les pitreries d’un vieil homme soûl ne m’amusaient nullement.
A cette époque j’étais au chômage et j’en profitai pour lui glisser un mot de mon état précaire. Il me rassura aussitôt :
- Viens me voir demain au café en face du métro La Bastille à 18 heures, j’ai quelque chose pour toi, ma secrétaire vient de prendre sa retraite, cela t’intéresse ?
- Oui, merci beaucoup ! Seule avec une fille pré adolescente j’aurai accepté n’importe quoi, il me tenait, il me fallait absolument cet emploi.
Le lendemain j’attendais au café de la Bastille depuis deux heures mais à 20 heures 30 je partis et allais voir si je trouvais le vieux Simon au cabaret où je l’avais rencontré. Il y était avec une nombreuse cour. Me voyant il me fit signe de venir, je répondis :
-         Je n’aime pas les lapins ! Et j’allai m’asseoir un peu plus loin froissée qu’il m’ait oublié.
Ivan vint me dire qu’il était beaucoup sollicité et qu’il ne fallait pas lui en vouloir, la prochaine fois il m’aidera. Il me proposa même de lui parler de mon cas presque désespéré avec ma gamine de douze ans passé.
Trente minutes plus tard Simon me fit signe et je rampai vers lui oubliant mon orgueil. Il me promit de venir au même café le lendemain à la même heure, il serait plus libre et la place était toujours disponible pour moi.
Le lendemain, j’attendis encore plus de deux heures, je n’avais que son téléphone à domicile et il ne fallait pas appeler à cause de sa femme jalouse. Après avoir consommé deux menthes à l’eau je partis le cœur lourd, il me tenait, je n’avais aucune perspective et je devais trouvais trouver un travail d’urgence.
Au bout de cinq jours de rendez-vous remis,  de dîners au cabaret gratuits, car le vieux Simon m’invitait à manger ainsi que d’autres : des jeunes couples et surtout des courtisans ; je n’arrivais pas à refuser tellement j’étais juste financièrement, je décidai de retourner chez ma mère où j’avais laissé ma fille et de trouver un poste de caissière ou de femme de ménage, bref ce qui se présenterait dans les journaux.
 A ce moment Simon me dit :
-         Ne t’inquiète pas tu l’auras ta place, attends un peu !
Je ne répondis pas, j’allais voir Ivan qui m’expliqua :
-         Laisse tomber, il te fait tourner en rond, il est si sollicité que ça l’amuse.
Je le remerciai et je rentrai chez moi.
Le lendemain matin le vieux Simon me téléphona comme il faisait souvent :
-         Bonjour, je t’attends à la Bastille au café face au métro, ce soir je n’ai rien je serai là.
-         Bien sûr, j’y serai. Ce furent les derniers mots que je lui dis. J’achetai le journal et je trouvai plusieurs places de secrétaires, le problème était que je n’avais aucune formation pour la place, je l’avais juste exercé dans le cadre d’une association contre la faim.
La chance voulut qu’un chef de personnel accepte de me prendre dans son entreprise et je retrouvai un emploi. C’est là que je remarquai à quel point le vieux Simon m’avait rongé, et tenu en son pouvoir. J’étais devenue toute maigre, les yeux cernés et nerveuse. Je laissai ma fille quelques mois chez ma mère le temps d’avoir un contrat fixe. Le temps s’écoula et je repris des forces goût à la vie, ma fille vint vivre avec moi. Malgré tout je n’oubliai jamais le vieux Simon et quand Ivan me dit au téléphone :
-         Tu te souviens de Simon ?
-         Oui, bien sûr,
-         Il est mort, il buvait beaucoup de trop et avait un cancer de la gorge.
Une parcelle de ma vie se referma avec cette nouvelle et j’en fus presque soulagée.
Elena 2013



jeudi 5 décembre 2013

ANNETTE


Elle avait 50 ans et n’avait jamais vécu en ménage, on la considérait comme une vieille fille, pourtant elle était encore fraîche avec ses bonnes joues et son regard pétillant et pas une ride !
Annette vivait dans la ferme familiale avec sa mère veuve. Elles avaient de quoi faire et le vétérinaire passait souvent pour la naissance des veaux, mais pas seulement … Il aimait la vivacité d’Annette, sa gaieté, en sa compagnie il se sentait rajeunir et oubliait son divorce pénible. Il allait sur 56 ans et ne savait pas si sa demande en mariage serait  bien prise alors il en parlerait à la mère et verrait sa réaction.
Après avoir mis bas la vache, Alain le vétérinaire accepta une tasse de café proposé par la mère pendant qu’Annette rangeait tout. Il en profita pour lui décrire ses sentiments pour Annette, la vieille rit et lui dit :
-         C’est pas à moi qu’il faut le dire mais à ma fille !
-         Vous avez raison, je me sens un peu intimidé….
-         Mais non, faites simple !
C’est ainsi que trente minutes plus tard il se déclarait auprès d’Annette. Elle eut un beau sourire doux mais répondit :
-         Je ne suis pas sûre que je sache m’habituer à vivre avec un homme !
-         Mais je vous laisserai votre liberté la rassura Alain,
-         Alors faisons un essai et nous verrons si ce n’est pas trop tard.
Le vétérinaire déménagea chez Annette car la maison était grande et elle voulait continuer à s’occuper des animaux. Le couple fit des concessions mais cela ne leur fut pas difficile et au bout d’un an ils se marièrent et continuèrent à vivre avec la vieille mère qui avait un gendre bricoleur et elle appréciait sa compagnie.
Ils finirent par adopter un petit garçon de 3 ans et la vie coula douce pour eux !

Elena 2013

mardi 3 décembre 2013

NOËL

                                                      
Noël approche sous un chômage constant.
Paul et Lilli n’auront pas de cadeaux,
Pas de réveillon non plus, un lot bien dur
Quand on ne travaille plus.
Pourtant la veille du réveillon, la neige
Tomba si épaisse que le village
En resta tout baba,
Il ne neige pas dans ce coin là !
Noël est là et peu importe le réveillon,
Chacun fabrique une luge ou bien des skis,
Tout le village glisse sur la pente,
La neige est là !
Comme les autres Paul et Lilli s’en
Donnent à cœur joie, glissent et roulent,
Leurs rires jaillissent
Ils sont tout à leur joie,
Tant pis, on verra bien demain !


Elena

lundi 2 décembre 2013

LE PETIT PHILOSOPHE de poche




Il me fut offert par ma mère pour mes 15 ans et j’aimais en lire des extraits, je ne m’en lassai pas. Il me suivit dans tous mes déménagements.
Il y a peu de temps je me demandai où se trouvait mon »petit philosophe de poche » j’ignore le nom de l’auteur et je ne me souvenais plus si je l’avais classé par ordre alphabétique ou grosseur du livre. Il faut dire que vu le nombre de mes livres j’ai fini par entasser selon la grandeur du livre car mes étagères ne sont pas toutes de la même hauteur.
C’est ainsi que j’ai commencé à ranger ma bibliothèque qui en avait bien besoin, j’en profitai pour mettre mes livres de poche dans un carton tout en cherchant le petit philosophe mais je ne le trouvais pas.
Cette fois je triai tout par ordre alphabétique en mettant de côté les livres trop abîmés ou trop grands…
A la fin de la journée j’avais des livres étalés tout au long de ma table et je décidais de donner certains livres à une maison de retraite. Une fois tout rangé, je me mis à trier un par un les livres de poches qui allaient dans les cartons et toujours pas mon petit philosophe. Je rangeai tout sur mes étagères et là je le vis à sa couleur marron, il était coincé à terre et pour le ravoir il fallait démonter les étagères. Il n’en était pas question, je me consolai en sachant qu’il n’était pas perdu et qu’un jour je le retrouverai peut être…

Elena 2013