vendredi 29 mai 2015

ALEXIS BATALOV (né en 1928)


C’est une star en Russie. Il est connu comme acteur dans les films comme « Quand passent les cigognes » « La dame au petit chien » « Moscou ne croit pas aux larmes » et d’autres plus connus dans son pays. Il joue également au théâtre et fut régisseur de certains films. Il fut nommé pour plusieurs prix et est médaillé pour de nombreuses récompenses.
Il se maria à une actrice qui lui donna une fille et une petite fille mais il divorça et n’a pas de relations avec sa fille. En 1963 il se remaria avec une danseuse de cirque avec il continue de vivre, ils ont une fille qui a une légère paralysie du cerveau.
Sa carrière est très prolifique !

Elena 2015

jeudi 28 mai 2015

LIDA


Elle était une vague cousine de maman, c’est elle qui avait offert le baigneur Katia à ma sœur, j’ai encore la photo où elle le tient avec tante Lida à coté d’elle. Etant jeune elle avait été ballerine à Moscou, du temps du tsar, elle en était très fière. Elle avait épousé un homme plus jeune qu’elle. Malheureusement elle se retrouva paralysée des pieds et son époux la véhiculait sur une chaise roulante. Cela la rendit aigrie alors que son mari était en pleine forme et bien conservé.
Il s’occupait d’elle dans la journée mais les nuits lui appartenaient et il allait retrouver ses maîtresses.
C’était pénible d’aller chez eux, elle râlait tout le temps, il gardait tout son sang froid et ne répondait pas à la provocation mais à partir du moment où il la couchait il partait et ne rentrait que très tard ou le matin de bonne heure de manière à s’occuper de Lida.
Un jour je dis à maman que je n’avais plus envie de voir ce couple, je devais être adolescente, connaissant leurs façons de vivre je n’aimais pas assister à ses reproches et son silence, et maman ne me forçat plus à les voir.
La photo me rappelle que le baigneur a duré longtemps, ma sœur devait avoir huit ou neuf ans quand on le lui offrit puis j’ai joué avec et ma fille derrière moi jusqu’à ce que son frère voulut faire des expériences chirurgicales,  le pauvre baigneur n’en guérit pas mais en périt.
J’avais du mal à imaginer Lida en danseuse étoile, en belle jeune femme ! Je l’ai toujours connue rabougrie, aigrie et pas vraiment belle. Mais sur les photos c’était une autre femme et son époux épousa la belle danseuse et non l’invalide devenue grincheuse et désagréable se plaignant de tout.
Ma sœur a continué à les fréquenter car le mari était très cultivé et elle avait des discussions intéressantes avec lui, c’est par elle que j’appris ses tromperies.

Elena2015

mardi 26 mai 2015

MON PREMIER AMOUR


Serge avait six ans et moi deux mois de moins que lui. Nous étions tous les deux en colonie russe. Ma grand-mère y était en tant qu’invitée, je venais lui dire bonjour ou bonsoir. Elle me donnait parfois des bonbons mais ne s’occupait pas de moi.
Pourtant cet amour enfantin  l’amusa autant que les autres adultes.
Serge et moi ne nous quittions pas, je le choisissais quand nous faisions une ronde ou le contraire.
Nous partagions nos bonbons, nos secrets, nous avions même annoncé nos fiançailles aux moniteurs : c’est ainsi que grand-mère apprit notre idylle !
A la fin du mois nous nous sommes embrassés sur la joue avant de nous quitter, tous les deux nous avions des larmes aux yeux. Nous avons échangé nos adresses, se promettant de s’écrire jusqu’à l’an prochain.
Je rentrai avec ma grand-mère, à mon retour je lui demandai l’adresse de Serge, elle m’avoua qu’elle l’avait perdue. Je pleurai longuement, je ne reçus pas de lettres de lui non plus.
L’année d’après je ne retournai pas à cette colonie, ainsi finit mon premier amour. En son nom je m’étais promis d’appeler mon fils « Serge » Je l’ai fait !

Elena 

lundi 25 mai 2015

Flower Power du lundi

Le bouton d’or
Qui aime le beurre ?

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vendredi 22 mai 2015

BOULAT OKOUDJAVA


Il est un des plus grands chanteurs russes, pareil que Vissotsky. De père géorgien il connaissait la langue russe et ses subtilités mieux que la plupart des Russes.
Compositeur , poète et chanteur il a conquis les Russes par ses textes profonds et subtils.
Il a réussi à écrire des textes politiques par touches sans en avoir l’air il suffit de deviner. Il s’est permis des critiques en y touchant à peine ou en parlant par devinette. Il est considéré comme le Brassens des Russes. Il est venu en France, il est mort dans notre pays d’une crise cardiaque mais il est enterré dans son pays. A Moscou il y a une sortie de lui dans la rue d’Arbat qu’il a chanté !


Elena 

jeudi 21 mai 2015

JEU DE PISTE


Je devais avoir 13 ans quand je me trouvais dans un camp russe où je m’y plaisais.
Un jour les moniteurs nous préparèrent un jeu de piste de nuit, ce fut la première fois Que j’assistai à cela. Nous avions appris le morse et devions nous en servir, de même nous devions être à plusieurs car le bois la nuit même à mon époque n’était pas toujours rassurant.
Tout le personnel participa pour qu’on trouve un adulte à chaque halte pour chercher le trésor. Nous étions trois dans mon groupe et ma copine avait un peu peur mais le garçon qui était dans notre groupe riait et plaisantait tout le temps et elle se calma.
On ne voit pas les choses de la même façon la nuit mais je trouvais cela sensationnel et j’aimais envoyer des signaux aux autres en morse.
A la fin du jeu il fallait trouver le trésor qui consistait en 3 barres ou tablettes de chocolat puisque nous étions trois par groupe, détail que j’ai oublié. Le plus amusant était de chercher car une fois trouvé le trésor il fallait aller se coucher.
Nous avons passé une partie de la nuit dans le bouis à chercher, il me semble qu’on s’est couché entre 2 et 3 heures du matin. J’en garde u souvenir merveilleux avec les lampes qui clignotent la nuit.

Elena 2015

mardi 19 mai 2015

LE CIMETIERE RUSSE


Grand-père avait été enterré à Sainte Geneviève des Bois au cimetière russe, c’étai à une trentaine de kilomètres de Paris. Quand papa ou un oncle pouvait y aller il emmenait grand-mère et moi pour la journée. A l’époque c’était la campagne et nous pique-niquions sur l’herbe sauf par mauvais temps nous allions demander l’hospitalité à la maison de retraite russe qui se trouvait tout près.
Ensuite nous allions mettre des fleurs sur la tombe de grand-père, les adultes restaient près de la tombe et nous les enfants nous visitions le cimetière il y avait beaucoup de gens connus et de très belles tombes puis nous allions du côté français et cherchions la tombe d’un certain »Boucher » pour nous moquer de son nom. Cela ne durait pas, ensuite nous jouions à cache-cache jusqu’a ce qu’un adulte nous appelle et nous revenions sagement faisant un dernier signe de croix devant la tombe de grand-père.
Ces sorties étaient pour nous un jour de fête et on continua ainsi jusqu'après le décès de grand-mère. La troisième et dernière personne qui avait droit à cet emplacement fut mon père, et là je n’y allais pas souvent car je n’avais plus envie de rire mais de pleurer et j’avais beaucoup de mal quand il a fallu que je fasse visiter le cimetière russe de ne pas m’effondrer. Adulte il y a eu mes deux oncles puis mes deux tantes enterrées dans le même cimetière, ça commençait à faire beaucoup. Ma mère, elle fut enterrée dans le Val d’Oise là où elle finit ses jours, c’était sa volonté.
Ma tante qui était très croyante venait sur la tombe de son mari, elle était souvent avec une amie qui conduisait, puis elles mangeaient en piqueniquant, j’ai surpris une fois ma tante, je cherchais l’emplacement de mon oncle et ne le trouvait pas. Elle me l’indiqua tout en me parlant gaiement pendant que j’avalais mes larmes. Je lui dis:
-        C’est plus facile d’être croyant, on souffre moins car on est sûr de revoir l’être aimé,
-        Tu as raison, je sais que je retrouverai ton oncle, je pense que c’est plus dur pour toi !
-        Je tiendrai le coup,
-        Veux-tu manger avec nous ?
-         Non merci, j’ai déjà mangé à la maison.
Certaines tombes sont originales ou très sophistiquées. On y trouve des princes, des personnalités comme Noureev, des écrivains, des militaires et j’en passe…
Elena 2015



lundi 18 mai 2015

FLOWER POWER du lundi

Quand le vent s’est levé
Le tournesol s’est froissé.

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mardi 12 mai 2015

LOGEMENT


Nous avons cherché sur internet les appartements deux pièces près de notre fille ou de notre fils, tous deux vivant dans l’Essonne mais à 25 minutes en voiture l’un de l’autre.
Nous avons téléphoné et trouvé un appartement près de notre fille et nous sommes allés chez notre fille pour le visiter. Il ne nous convenait pas alors, ce fut un hasard, la dame de l’agence nous proposa un bel appartement dans le même immeuble que notre petite fille aînée, sur le même palier. Nous avons accepté aussitôt : c’était le mercredi. Le jeudi elle nous téléphone disant que la propriétaire aimerait que ce soit nous et que nous pouvons signer le bail samedi. Nous sommes rentrés après et le 2 juin nous faisons l’état des lieux et nous avons notre clef. Il restera à meubler bien qu’il y a plein de placards et ainsi nous pourrons venir souvent auprès des enfants, voire y passer l’hiver et garder la maison de campagne pour l’été.

Elena 2015

lundi 11 mai 2015

FLOWER POWER du lundi

Nos tulipes sont noires ou jaunes, les autres ont péri.

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mercredi 6 mai 2015

ABSENCE

Nous partons ce matin et ne revenons que dimanche. Bonne fin de semaine à tous

mardi 5 mai 2015

LE METRO


A huit ans je vivais chez ma grand-mère. Parfois elle me laissait aller voir ma mère dans le métro.
Ce jour-là, je courais tout le long du chemin et je me précipitais dans le métro, le temps était compté.  Elle m’attendait toujours, cela me rassurait de voir son sourire épanoui.
Je passais une heure merveilleuse en sa compagnie. Ma mère me racontait des belles histoires, me dessinait sur un cahier des dessins humoristiques, m’achetait des bonbons au distributeur. Elle écoutait mes plaintes sur sa belle-mère mais ne disait rien, insistait pour que je sois patiente. Un jour elle me demanda :
-        Tu en as parlé à papa ?
-        Non, papa ne s’occupe plus de moi, il laisse faire grand-mère et n’intervient jamais.
Maman soupirait, elle m’embrassait et passait à autre chose. C’est là qu’elle me racontât « L’homme qui rit et Les misérables » de Victor Hugo, quand je les lus plus tard je trouvais que ma mère savait mieux raconter que les livres et je fus déçue.
Puis il fallait rentrer, après des embrassades mouillées de larmes, je courais pour être à l’heure.
Cela ne changeait rien, grand-mère était toujours de mauvaise humeur. Je devais me déshabiller et elle me lavait contre la crasse morale de ma mère. Je l’entendais critiquer la femme indigne qui avait laissé tomber son fils pour la seconde fois, puis elle me disait que je serai comme elle… J’essayai de me boucher les oreilles en pensant à autre chose, ce n’était pas évident tous les mots s’incrustaient en moi et me faisaient mal.
Une fois habillée ma grand-mère me laissait en paix, sa colère s’était dissipée. Il lui arrivait de me lire un livre ou bien raconter une histoire, elle avait oublié son ennemie.
Le soir mon père évitait de se trouver seul avec moi. Je savais qu’il ne voulait aucune plainte de ma part, surtout ne pas se mêler des relations entre sa mère et moi.
J’en concluais que le jour où j’allais voir maman, était à la fois une fête et un cauchemar !

Elena

lundi 4 mai 2015

FLOWER POWER du LINDI

Mon lilas a deux ans,
Enfin sa première fleur !

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