vendredi 31 janvier 2014

CLAUDIO ABBADO



Quand on annonça sa mort, le 20 janvier 2014, France Musique en parla beaucoup et je me suis intéressée à lui, surtout parce que ce grand chef d’orchestre dirigeait sans partitions, il connaissait tous les opéras et concerts par chœur même les plus longs.
Il sut qu’il voulait devenir musicien après avoir entendu Musset à l’âge de 7 ans, ses parents l’avaient emmené à un  concert.
Il débuta à l’opéra de Vienne et chanta dans les chœurs avec Zubin Mehta, un autre grand chef d’orchestre qui dirigea les trois ténors.
A 35 ans Abbado dirigea l’orchestre de la Scala, il avait une préférence pour Rossini et Verdi et avait plus de mal avec Mozart.
Il joua parallèlement pour les orphelinats, les hôpitaux et les prisonniers. Ses parents protégèrent les juifs et les communistes en les cachant pendant la dernière guerre mondiale et il fut un homme de gauche sans appartenir à un parti.
Abbado fut nommé Directeur de l’opéra de Vienne où il dirigea les opéras allemands dont Wagner qu’il apprit à apprécier la musique.
Quand le cancer l’atteignit il dirigea l’orchestre philharmonique de Lucerne. Sur ARTE il y a eu un concert de lui en 2012 et je l’ai regardé. Ce qui m’a frappé d’abord c’est de ne pas voir de partition devant lui puis son visage austère pendant qu’il dirigeait, il fermait les yeux en les rouvrant brusquement, ses doigts jouaient un ballet tellement ses mains étaient agiles. Il m’a subjuguée, à la fin du concert il serra la main des musiciens avec un grand sourire qui le rendit très humain et se courba plusieurs fois devant le public, il avait une attitude humble qui n’avait plus rien à voir quand il dirigeait.  Ce grand homme est mort à 80 ans.

Elena 2014 

jeudi 30 janvier 2014

TROP BELLE


Tu n’étais plus jeune,
Elle était trop belle.
Tu suivais rageur,
Ta femme infidèle.
Elle riait joueuse,
Devenait si belle.
Un jour elle a fui,
Te laissant en larmes.
Elle était trop belle,
Toi, tu n’avais qu’elle.

Elena 2014

mardi 28 janvier 2014

SAHARA


Quand nous sommes allés au Maroc nous avons fait le tour du pays et nous sommes descendus jusqu’au Sahara pour passer une journée dans le désert. Nous étions deux couples avec 2 camping-cars pour notre voyage, au camping ils nous ont proposé 2 guides avec un quatre-quatre pour visiter le désert dans la journée.
Le matin de bonne heure ils sont venus nous chercher au camping dans leur voiture tout terrain et nous ont emmenés près d’un oasis. Nous avons vu les dromadaires venir boire pour plusieurs jours, ils font des réserves car dans le désert il n’y a pas d’eau partout. Ensuite nous avons visité une maison touareg et pris des photos mais toutes les personnes n’ont pas voulu se faire photographier. Il faisait beau, nous avons marché dans le sable pendant que les guides préparaient le repas de midi. Puis nous avons mangé et à la fin du repas le vent a commencé à se lever, ils nous ont dit que ce serait bien que nous rentrions.
Le trajet était un peu inquiétant, le vent soufflait et le sable volait on ne voyait rien et les guides se parlaient uniquement en arabe, ne voulant pas nous inquiéter. A l’époque il n’y avait pas de GPS et on se demandait comment ils pouvaient se repérer parmi  cette tempête de sable ? Nous ne parlions pas non plus, cherchant quelques indications. Enfin le vent se calma et les guides nous parlèrent de nouveau en français, ils étaient presque arrivés à destination et nous n’avions rien à craindre. Ce fut une très belle journée et je ne l’oublierai jamais !

Elena 2014

lundi 27 janvier 2014

ORAGE




Les Dubois avaient perdu leur chien et ils en avaient adopté un autre de six mois qui s’appelait Ric. Celui-ci dormait dans la grange où dormait une vache, la première nuit le chiot avait couiné mais personne n’était venu alors les autres nuits il s’était habitué à dormir dans la grange et vivre dans le pré : en effet il y avait 10 000 m2 de terrain.
A la fin de la semaine un orage violent éclata dans le village et Ric se mit à gémir, il avait peur dans la gorge, même la vache meuglait. Les Dubois avaient l’habitude que leurs chiens dorment dans la grange par n’importe quel temps et ignorèrent les cris. 
Affolé Ric finit par s’approcher de la vache et se coucha près d’elle, sa chaleur le calma un peu, de son côté le petit corps du chiot lui rappela son veau qu’on avait pris il y a peu de temps et elle accepta sa présence. Ils finirent par s’endormir ensemble malgré l’orage.
Le matin le couple les trouva blottis l’un contre l’autre et ils ne purent s’empêcher de sourire attendris.

Elena 2014

vendredi 24 janvier 2014

LERMONTOV


Un peu plus jeune que Pouchkine, il fut ébloui par l’œuvre de son aîné et s’en inspira au début. Mais il trouva vite son propre style, dans son poème « Le démon » on le voit bien, il décrit l’amour du démon pour Tamara, le refus de celle-ci et l’errance malheureuse du démon. Le sujet n’est pas exceptionnel mais l’écriture des vers, l’émotion qu’on y ressent le rend un chef d’œuvre !
Le cadet Lermontov défendit Pouchkine après sa mort dans un duel et il écrivit au tsar, celui-ci l’envoya au Caucase ne comprenant pas sa colère ou plutôt désarroi. Là-bas l’écrivain écrit « Un héros de notre temps » son œuvre majeure en prose. Il écrivit également des poèmes dont un où il parle de la difficulté de vivre, la nostalgie et la solitude tout ce qu’il ressentait je le traduirai par « Tristesse et ennui… » Puis il put revenir et mourut dans un duel à 26 ans.

Elena 2014

jeudi 23 janvier 2014

ANIMAUX


Cachez-vous animaux de la forêt,
Et vous les oiseaux enchanteurs
Ne volez pas. Aujourd’hui, rôde la mort.
Les chasseurs sont sortis,
Ils sont partis avec leurs chiens,
Vers la forêt, au son du cor,
Ils veulent la mort, le sang,
Vous tuer, habitants de la forêt.
Cachez-vous bien, la mort rôde,
Vous serez traqués toute la journée !
Pour eux c’est jour de sport,
On tue comme on court,
On joue comme on tue.
Adieu lapin de garenne,
Tu n’as rien vu venir !

Elena 

mardi 21 janvier 2014

CARLO


Il était interprète italien mais venait souvent en France pour son travail et travaillait à la bibliothèque Nationale pour traduire certains articles.
Carlo était originaire de Florence et il adorait sa ville natale, il avait un appartement confortable, une épouse qui attendait ses retours et deux fils de 13 et 15 ans.
Dans son métier il avait eu rencontré beaucoup de gens différents mais le jour où il rencontra    Fanny, sa vie bascula. Ils avaient les mêmes goûts, les mêmes idées et tant de chose en commun qu’un jour ils s’unirent oubliant qu’il n’était pas libre.
L’idylle dura durant des années, à chaque fois que Carlo allait à Paris mais aussi quand Fanny se retrouvait à Florence, elle était romancière et son livre parlait des peintres florentins.
Certaines idylles passent inaperçues et personne ne sut pour les amoureux, ils furent même assez heureux jusqu’au jour où Carlo n’eut plus à aller à Paris, son Directeur lui fit remarquer qu’il pouvait trouver tous les articles dont il avait besoin sur place et que s’il allait plus loin il ne serait pas payé ; de son côté Fanny eut à peu près la même discussion. Les amoureux ne pouvaient pas se payer le voyage, Carlo à cause de ses fils qui faisaient des études supérieures qui lui revenaient chers et Fanny qui devait s’occuper de sa mère malade de l’Alzheimer.
Petit à petit ils ne se virent plus que deux fois par an et un jour Carlo dit :
-         Je pense qu’il serait préférable qu’on ne se voie plus, ma femme peut l’apprendre, Florence est une ville où je suis connu et une âme charitable serait contente de me trahir.
Fanny ne dit rien  et partit pour ne plus revenir, elle accepta le mariage avec François qui la relançait de puis trois ans.  Elle n’oublia pas Carlo mais vécut heureuse avec François avec des périodes de nostalgie. Les amoureux ne se revirent plus jamais et le souvenir s’estompa.
Elena 2014



lundi 20 janvier 2014

LE BRACELET


Chez les Dumont il y avait trois enfants, une fille qui allait avoir 18 ans, un fils de 12 ans et un autre de 10 ans 1/2. Les garçons étaient très liés n’ayant pas beaucoup d’écart mais Arlette était l’aînée et parfois gardait ses frères, leur mère étant décédée depuis cinq ans.
Pour les 18 ans d’Arlette, il y avait des conciliabules entre le père, les grands-parents et les garçons. Les deux frères avaient économisé pour lui acheter un gros livre sur les chiens,  elle aimait tellement les chiens qu’elle serait sûrement contente d’autant que les grands-parents devaient lui offrir un chiot, né il y a deux mois. Quand la table fut mise et qu’ils virent leur père poser un minuscule paquet près d’Arlette les frères crurent que c’était une blague et qu’ensuite il y aurait un autre cadeau.
Arlette souffla les bougies et ouvrit les paquets, elle avait été gâtée par la famille et ses yeux brillaient devant le chiot, elle ouvrit le petit paquet en dernier en regardant son père d’un air malicieux et montra le joli bracelet tout fin en or incrusté de rubis. Les garçons se regardèrent étonnés par l’air ravi de leur sœur et hochèrent la tête mais Arlette mit le bracelet aussitôt à son bras et l’admira les yeux brillants. Elle embrassa tout le monde, en passant près des frères l’un des deux demanda « Tu n’es pas déçue par le cadeau de papa ?’ » Elle rit en ajoutant « C’est moi qui désirait ce bracelet et il coûte cher, c’est un beau cadeau » Elle partit toute souriante laissant les garçons médusés.

Elena 2013

vendredi 17 janvier 2014

VISITEURS SPATIAUX




Ils avaient atterris à Roissy au grand étonnement des personnes. C’était un engin volant, de forme multiple, volant à une vitesse inimaginable pour nous, pouvant atterrir sur une petite piste sans problèmes. Il était impossible de savoir en quoi était fait cet engin, une ou des matières non connues.
Deux êtres indéfinissables sortirent, ils étaient un mélange de singe, d’humain et de robot mais ce qui était certain c’est qu’ils étaient en avance sur nous sur le plan technique. L’un d’eux leva la main en signe de paix puis tourna un bouton et parla en français pendant que l’autre traduisait en anglais après avoir tourné un autre bouton, un fil indéfinissable le reliait à une petite boite qui permettait de parler dans toutes les langues. Il dit :
-         Nous venons de très loin, notre planète se nomme « Kistuna » dans notre langue cela veut dire fin prochaine, nous cherchons une autre planète pour nous installer. Après avoir visité une grande partie des planètes c’est la vôtre qui se rapproche le plus de la nôtre.
-         Vous êtes combien demanda le Directeur de Roissy un peu affolé,
-         Nous ne sommes plus qu’un million d’habitants, la plupart des autres sont partis chercher une planète et ne sont pas revenus.
-         C’est beaucoup pour notre terre commenta un journaliste qui venait d’arriver !
-         Notre planète a dix ans de vie tout au plus et nous cherchons un autre endroit, nous ne détruirons rien sur votre terre mais nous devons nous reposer avant de repartir, les autres viendront à leur tour se reposer chez vous avant de continuer leur route.
Il y eut un silence embarrassé, personne n’osait chasser des êtres bien plus évolués que les terriens et qui pouvaient se venger si on leur refusait l’hospitalité.
Les gouvernements se réunirent et décidèrent de les envoyer dans le désert le temps qu’ils se reposent tout en laissant deux spécialistes avec eux pour apprendre le maximum de leurs techniques ultramodernes.
Deux mois passèrent puis l’engin fut remis en état de marche et les êtres indéfinissables décidèrent de continuer leur route, ils ne trahirent rien de leurs technologies ni de leur vie, pas plus des planètes qu’ils visitèrent. Les spécialistes remarquèrent qu’ils fabriquaient leurs nourritures avec les plantes qu’ils trouvaient et les mélangeaient à des liquides spéciaux qu’ils fabriquaient eux-mêmes. Personne ne leur demanda s’ils avaient besoin d’aide, ils furent reçus en étrangers et ils repartirent de la même façon. D’autres arrivèrent plusieurs mois plus tard, furent reçus aussi bien et repartirent de la même façon. Les terriens n’apprirent rien d’eux !
Elena 2014




jeudi 16 janvier 2014

OU EST MON AIME


J’ai demandé au saule
Où est mon aimé ?
Le saule m’a répondu,
Loin, tu ne le vois pas.
J’ai demandé au ciel
Où est mon aimé ?
Le ciel  m’a répondu,
Derrière le nuage.
J’ai demandé à la lune
Où est mon aimé ?
La lune m’a répondu,
Il vient de se marier
Avec ton amie !

Elena 2013

mardi 14 janvier 2014

LES STRAUSS


La famille Strauss fut loin d’être unie comme on pourrait le croire et pourtant elle donna beaucoup de musiciens talentueux.
Johann Strauss père fut compositeur et chef d’orchestre à la cour, il joua dans divers pays et fut connu de son vivant, ses valses enchantaient le public. Il défendit à ses enfants de jouer et sa femme divorça, ainsi son fils Johann II fut également compositeur et musicien et il composa « Le beau Danube bleu » ainsi que l’opérette « La chauve souris » Le père était jaloux du succès de son fils et leurs relations ne s’améliorèrent qu’à la fin de sa vie.
Le frère Josef  composa des valses et quelques polkas mais il mourut tôt et ne fut pas très célèbre. L’autre frère Eduard composa beaucoup de valses et polkas et joua dans l’orchestre des Strauss. Son fils Johann Strauss III pris le relais. Si l’entente ne fut pas parfaite le talent des Strauss était bien réel et il continue à nous enchanter !

Elena 2014

lundi 13 janvier 2014

LA LIBERTE


La liberté s’arrête à partir du moment où elle dérange autrui. C’est juste une définition, maintenant comment savoir à partir d’où une personne se sent dérangée ?
Si une personne désire écouter l’art lyrique assez fort, cela peut gêner les voisins, des exemples pareils il y en a plein…
C’est à se demander si la liberté existe vraiment ?
Mais oui, on peut manger une glace sans causer du tort à autrui, voir un film ou écrire un roman, il sera censuré s’il n’est pas conforme !
La liberté est une phrase qui existe mais dont se servent surtout les politiciens pour leur campagne.

Elena 

vendredi 10 janvier 2014

LES PETITES FILLES MODÈLES


Tout comme chez la comtesse de Ségur, Henriette et Marie ne se disputaient jamais et étaient sages en toute occasion. Leurs mamans les nommaient « les petites filles modèles » Elles allaient à la même école, vivaient à deux maisons l’une de l’autre, étaient filles uniques et ne se quittaient presque pas.
Pour leurs 15 ans on fêta leurs anniversaires chez Henriette et on ralluma les bougies pour que Marie puisse souffler aussi, toutes les deux avaient eu le même cadeau : un portable sauf que celui de Marie était plus sophistiqué, c’était un Iphone tandis que les parents d’Henriette étaient plus pauvres et avaient acheté un portable simple sans internet. Les fillettes n’étaient pas jalouses, elles acceptaient la différence de leurs parents sur le plan financier.
C’est ce jour qu’elles purent faire leur première boum dans le hangar et elles avaient invitées beaucoup d’amis du lycée. Ils se retrouvèrent plus d’une vingtaine et l’ambiance était parfaite !
Nicolas invita Marie à danser, il avait 17 ans et plaisait beaucoup aux filles, Henriette fit la moue et accepta de danser avec Thierry, un garçon beaucoup moins beau et plus mauvais danseur.
Le lendemain Marie revit Nicolas mais ne dit rien à Henriette, elle voyait moins son amie et plus son copain Don Juan.
De son côté Henriette accepta de revoir Thierry et s’aperçut qu’il était intelligent et très cultivé, il ne manquait pas d’humour également. Leur amitié s’approfondissait mais elle n’en parlait pas à son amie non plus.
Les mois passèrent, l’année suivante les amies se voyaient de moins en moins jusqu’au jour où Marie appela son amie bouleversée :
-         Peux-tu venir me voir stp ?
-         Oui, bien sûr !
Henriette avait entendu son amie pleurer et elle accourut de suite. Marie lui raconta pour Nicolas et finit :
-         Je l’ai surpris avec Françoise et il a ri quand il m’a vu !
-         Ce n’est pas un garçon sérieux, tu le savais pourtant. Mais son amie était inconsolable.
A 18 ans les deux amies fêtèrent ensemble leur anniversaire et Thierry était présent, il était devenu le fiancé d’Henriette. Marie l’acceptait bien et avait de la sympathie pour lui, de son côté elle sortait avec un autre garçon beau comme Apollon !
La vie continua, Marie se maria à 20 ans et Henriette trouva le bonheur à 30 ans avec un homme beau mais qui avait déjà souffert et qui voulait une vie stable. Plus rien ne troubla leur amitié et à la naissance de leurs filles elles savaient qu’elles seraient amies pour la vie.

Elena 2014

jeudi 9 janvier 2014

LE VOILIER (Napoléon)


Au loin blanchit un voilier solitaire,
Un homme debout scrute la mer.
Pour l’exilé la vie est dure,
Et son pays inaccessible !
De loin, il surveille les navires,
Espère une aide qui ne vient pas.
Sur l’île, la France n’est plus qu’un rêve.
Au fond il sait qu’il l’a perdu,
A trop vouloir on ne gagne pas.
L’exil est dur et peu d’amis
Mais les empereurs sont solitaires.
L’homme debout vire de bord
Pour retourner ver son dernier refuge.

Elena 2014

mardi 7 janvier 2014

PETIT RAT DE L’OPERA


Après la visite médicale Lisa fut appelée chez la directrice, habituellement seules les élèves indisciplinées étaient invitées chez elle cet appel la laissa perplexe.
Lisa était le meilleur petit rat de l’opéra, on lui prédisait un avenir d’étoile et sa vie tournait uniquement autour de l’opéra. Elle tiendrait le premier rôle pour le prochain ballet, sa plus grande fierté, c’était la seconde fois qu’elle était la vedette.
Arrivée au bureau de la directrice le cœur de Lise se mit à battre la chamade sans raison, elle n’avait rien à se reprocher.
-         Avancez mon petit et asseyez-vous là, dit la directrice en continuant :
-         Lisa, vous savez que je vous estime beaucoup mais je ne peux plus vous garder
Lisa ouvrit des grands yeux étonnés, sentant qu’elle avait été un peu brusque la directrice rougit puis continua :
-         Je n’ai rien à vous reprocher mon petit, uniquement votre taille…
-         Je ne comprends pas Madame répondit Lisa mal à l’aise.
-         Vous ne grandirez plus répondit doucement la directrice, le médecin me l’a confirmé, je suis désolée ! Vous pouvez sortir, j’écrirai à votre mère finit la directrice mal à l’aise.
Sans rien dire Lisa sortit, en une minute tout son avenir s’écroulait pour quelques centimètres. Jamais elle ne pourrait comprendre une telle injustice, « c’est trop dur » pensa Lisa en entrant dans sa chambre. Elle rangea ses quelques affaires dans sa valise et sortit, sa mère habitait tout près, elle pourrait revenir chercher le reste plus tard, plus jamais elle ne remettrait les pieds à l’opéra.
Lisa se précipita chez elle, qu’elle ne fut sa surprise d’y trouver un homme vêtu d’une robe de chambre ; elle ne le connaissait pas. Sa mère arriva un peu gênée :
-         Que fais-tu là Lisa ?
-         Je suis trop petite, je ne serai jamais étoile de l’opéra, je ne veux pas rester et voir les autres triompher.
Sa mère ne répondit pas, l’homme sortit discrètement, Lisa pleurait silencieusement puis elle entendit sa mère lui dire la voix tremblante :
-         tu ne peux pas rester ici 
-         Pourquoi ?
-         Jamais René ne l’accepterait, il paye le loyer, tu comprends  insista sa mère, il faut trouver une autre pension.
Lisa ne répondit pas, elle comprit qu’on pouvait tout perdre en un seul jour, elle courut s’enfermer dans sa chambre. Peu importe telle ou telle pension, rien ne pouvait l’affecter plus que sa taille et son départ de l’opéra. Elle cacha sa tête sous l’oreiller en pleurant doucement, son père lui avait dit un jour «  on peut tout perdre sans le mériter », le sommeil l’emporta vers le lac des cygnes.
Elena






lundi 6 janvier 2014

LAURETTE


Elle avait eu sa chatte Minette à sa naissance et maintenant elles avaient toutes les deux 17 ans sauf que Minette était vieille et avait le cancer de l’estomac. Les parents de Laurette prolongèrent la chatte au maximum puis ils se décidèrent à la piquer quand elle s’est retrouvée prostrée perdant du sang.
En revenant du lycée Laurette ne retrouva pas Minette, sa compagne depuis sa naissance, celle qui venait sur ses genoux, qui l’écoutait et l’aimait. Elle se mit à pleurer et durant des jours la souffrance la tiraillait.
Le père alors parla à la mère :
-         Tu te souviens que notre fille voulait un chat bleu, un chartreux je crois, et qu’elle pensait que les deux chattes auraient joué ensemble ?
-         Oui, où veux-tu en venir ?
-         Il y en a un qui est à vendre, il a deux mois. Nous pourrions demander à Laurette ce qu’elle en pense ?
-         C’est une bonne idée, si elle accepte il sera à elle et quand elle partira elle le prendra avec elle.
Après cette conversation les parents en parlèrent à leur fille qui accepta après une petite hésitation car la perte de Minette était encore forte.
Le samedi ils allèrent chercher le chaton et là Laurette retrouva son sourire. Elle s’occupa de son chaton entièrement et put enfin parler de Minette normalement sans pleurer comme avant.

Elena 2014

vendredi 3 janvier 2014

LA VIE EST BELLE


La vie est souvent belle,
Il suffit de l’aimer.
Regarde le coucher du soleil,
Entend chanter les hirondelles,
Admire les fleurs sur ton passage
Les couleurs d’un bel arc-en-ciel !
La vie est souvent belle,
En dehors des paillettes,
Du strass, des modes ou apparences,
Regarde l’enfant qui te sourit,
Le chien qui te suit avec amour,
Le soleil qui te réchauffe,
L’oiseau qui vient te voir.
La vie est souvent belle
Pour ceux qui savent la voir !

Elena 

jeudi 2 janvier 2014

BONJOUR et BONNE ANNEE


Nous avons commencé par réveillonner chez notre fils et petite-fille, j’ai mis la photo où je suis près du sapin qu’ils ont décoré. Le lendemain nous avons vu notre fille qui est passée en coup de vent ainsi que le copain de ma petite-fille.
Les autres jours nous sommes sortis chez des amis, le samedi nous avons tous mangé chez notre fille (dix) sans les copains, copines. Réveillon du nouvel an tous ensemble avec les copains copines. Je ne veux pas compter les calories, ce n’est pas le moment de faire régime et le 1er nous sommes rentrés gentiment chez nous mais pas les mains vides avec des CD, DVD et livres.
J’espère que vous avez bien réveillonné et que le père Noël a été généreux !

Elena 2014