vendredi 31 octobre 2014

LA TEMPÊTE (d’après une nouvelle de Pouchkine)


Maria était follement amoureuse de Dimitri, malheureusement ses parents avaient prévu un autre époux pour elle. Les jeunes gens décidèrent de se marier en cachette et de s’enfuir.
Maria devait rejoindre son fiancé à l’église, son cocher était au courant. Elle prit une valise et partit à 22 heures comme convenu. Il y avait une tempête, la neige tombait, on ne voyait plus la route. Le cocher mit beaucoup de temps pour trouver l’église. Enfin elle put y entrer malgré le vent et on la poussa vers l’autel, le fiancé était déjà là. Le prêtre bénit le mariage et demanda au couple de s’embrasser. C’est là que Maria poussa un cri, le marié n’était pas Dimitri mais un étranger.
Quelques années plus tard, elle fit la connaissance d’un jeune homme charmant, ils sortirent 6 mois ensemble puis un jour le jeune homme lui dit :
-        Si j’étais libre je vous demanderai votre main,
-        Vous êtes donc marié ?
-        Oui, malgré moi, je ne connais même pas mon épouse.
-        Racontez-moi s’il vous plaît !
Dimitri raconta qu’il se trouva une nuit par forte tempête dans une église, on le poussa en avant et il se retrouva marié sans avoir rien compris. Il crut  à une farce mais quand il demanda au pope il sut que c’était sérieux, il vit même un jeune homme pleurer de colère car il avait pris sa place. Maria sourit et lui raconta son histoire !
Ils tombèrent dans les bras l’un de l’autre !

Elena 

jeudi 30 octobre 2014

EN GRECE


Nous étions partis en camping-car nous voulions visiter la Grèce du nord au sud ! J’avais l’avantage de bien connaître la langue russe car pas mal de lettres se ressemblaient et c’était plus facile pour s’orienter par rapport à la carte. Parfois c’était écrit en anglais plus en grec mais parfois uniquement en grec et on ne peur        laisser le camping-car arrêté trop longtemps sur leurs petites routes.
Nous avons rencontré un couple français, à Mycènes, très perturbé. Ils avaient peur de continuer le voyage, se perdant et ne comprenant pas les lettres. Ils nous demandèrent où nous allions :
-        Nous continuons jusqu’en Péloponnèse, nous y resterons une semaine pour baignade et promenade en  bateaux. Voulez-vous nous suivre ?
-        Nous serions ravis si vous ne stoppez pas une semaine car nous devons remonter pour le 29.
-        Désolé Monsieur, nous n’avons pas l’intention d’écourter notre voyage mais vous pouvez nous suivre le temps que nous y arrivions.
-        Faîtes-vous beaucoup d’arrêts pour vos chiens ?
-        Oui, dès que nous jugeons qu’ils ont besoin de se dégourdir les pattes.
Le couple discuta un peu en retrait puis nous demanda si nous avions une carte à leur prêter, nous ne l’avions pas en double et nous avons refusé. Offusqué ils partirent en nous disant à peine au revoir !

Elena 

mardi 28 octobre 2014

JOIE CHEZ NOUS


Quand Nicole et Jacques achetèrent une maison pour l’été, la mère demanda aux enfants de choisir un nom. Ils étaient trois : Louis, Viviane et Lisette qui était la plus jeune, elle dit :
-        Je veux que ce soit « Joie chez nous »
-        Bonne idée renchérit Louis l’aîné
Viviane n’avait plus qu’à accepter, il est vrai que ce nom lui convenait aussi.
Les parents firent graver le nom sur la pierre près du toit. Les enfants pouvaient jouer sur 2500 m2, parmi ce terrain il y avait des sentiers,  des arbres, une mini-rivière. Ils avaient planté une tente d’indien pour jouer, ils avaient eu une balançoire la première année. Le matin, les enfants courraient dans le jardin, Bobby les attendait, il sortait de sa niche et jouait avec les enfants. Après la séance de câlins, ils allaient voir si les fruits étaient enfin mûrs. Vers 9 heures, leur mère faisait sonner une clochette, les enfants accouraient déjeuner. Il y avait la brioche de la région avec de la confiture maison, du jus de fruit et du chocolat.
Pendant les vacances les enfants pouvaient se préparer plus tard, ils avaient jusqu’à 10 h 30, cela leur permettait de se sentir plus libre que durant leur scolarité.
La sieste n’était pas obligatoire, ils pouvaient jouer ou lire. Vers 15 heures, par temps chaud ils allaient se baigner au lac qui se trouvait à 10 km, ils y allaient avec les parents en voiture. C’était un endroit ombragé, les collines rendaient l’eau verte, en face un énorme rocher permettait aux grands de sauter dans l’eau.
Une fois par semaine, ils faisaient une sortie culturelle, elle était décidée à l’unanimité, parfois ils allaient voir un spectacle, une autre fois un musée ou une curiosité de la région.
Ainsi s’écoulait le mois, le père partait travailler, leur mère restait un mois de plus étant institutrice.
Leur père venait un weekend sur deux. Fin août, ils cueillaient des mûres dans les chemins avec leur mère, ils l’aidaient à préparer les confitures.
Plus tard les trois enfants regrettèrent la maison « La joie chez nous » Les parents durent la vendre, ils avaient des larmes aux yeux, leur enfance partait avec la maison.

Elena 

lundi 27 octobre 2014

NOS REGARDS


Votre archet valsait sur le violon
Admirative je vous fixais.
Votre regard happa le mien,
Je ne vous ai plus quitté.
Rien n’existait en dehors
De l’archet sur le violon.
Parfois vos doigts jouaient
Vos yeux rivés aux miens,
Le regard pétillant,
Je me sentais bien loin.
A la fin du concert
Je revins à moi
C’était mon anniversaire
Merci pour ce concert.
Elena 2014



vendredi 24 octobre 2014

MYRON


Un jour je devais dormir chez mon amie tante Aimée, elle avait 79 ans, nous avons passé la soirée chez des amis à elle et en rentrant, j’étais prête à aller me coucher dans la salle à manger où nous avions préparé le lit. Je m’approche du lit et je pousse un cri, un homme était couché et dormait profondément ! J’appelle tante Aimée en lui montrant le lit, elle me dit :
-        J’avais oublié, c’est Myron, il m’avait écrit qu’il passerait à Leningrad et dormirait chez moi, comme d’habitude ;
-        Où vais-je dormir ?
Elle sourit, en me faisant signe d’attendre, elle le réveilla et je crois qu’il fut encore plus confus que moi. Tante Aimée décida de mettre un lit dépliant dans sa chambre pour lui en me disant que sa vertu ne craignait rien.
Le lendemain, il était levé avant moi, il me montra toutes les photos de ses sculptures, il était un grand sculpteur de l’état et il voulait sculpter pour lui. Pour cela il n’avait trouvé qu’un moyen demander asile en Israël, ayant un nom juif, ailleurs on ne le laisserait pas partir. Il m’expliqua qu’il ne pouvait emmener aucune de ses œuvres et cela le chagrinait beaucoup.
Plus tard, j’appris qu’il vécut moins d’un an en Israël, la mort eut raison de lui avant qu’il puisse sculpter pour lui ni profiter de sa liberté.

Elena 

jeudi 23 octobre 2014

LE MENAGE


J’ai pris une femme de ménage dans une association, on m’a dit « 2 heures seront suffisants » Elle a commencé le lundi et le vendredi venaient ma petite fille avec son ami. Une jeune femme sympathique à qui j’indiquai la chambre où dormiront mes petits-enfants. La jeune femme de ménage fit la chambre puis voulut passer l’aspirateur et laver partout tout en essuyant la poussière de temps en temps, le temps lui était compté et ensuite elle devait filer chez une autre personne. Dès qu’elle reposa le seau à laver elle se précipita pour prendre sa veste, me fit signer comme quoi elle avait fait telle et telle chose et se sauva. Je passai derrière et je m’aperçus qu’à cette cadence elle ne pouvait pas faire un travail à fond mais juste très superficiellement et je commençai à frotter pour l’arrivée de ma petite-fille. Je passai deux jours à frotter et nettoyer quand mon mari me dit :
-        à quoi te sert une femme de ménage si tu t’esquintes derrière, il est vrai que je ne sentais plus mon dos.
-        Tu as raison je vais la faire travailler par pièce, par exemple nettoyer mes livres…
La seconde fois, en déplaçant la machine à laver le tuyau fut débranché et le lendemain en mettant ma lessive je suis revenue dans une salle de bain inondée, je n’avais plus qu’à tout éponger !
Voilà comment débuta ma vie avec une aide ménagère, il faut dire que je n’en ai jamais voulu mais maintenant j’en ai besoin.

Elena 2014

mardi 21 octobre 2014

VICTOR HUGO raconté par ma mère


La poésie de ce grand écrivain me touche beaucoup et je la lis avec un immense plaisir. Par contre, je n’ai jamais aimé ses livres ou alors très peu, juste ce qu’il faut pour ne pas choquer les braves gens.
Il faut dire que ma mère m’avait raconté « Les misérables » j’avais 8 ans et je l’écoutai émerveillée. Elle me raconta aussi « L’homme qui rit » et je ressentis de l’empathie pour cet homme, j’étais vraiment heureuse que l’histoire finisse bien.
Nous étions dans le métro, une heure tous les 15 jours environ, et maman me racontait les livres de Victor Hugo, elle m’avait aussi raconté d’autres histoires, c’est le grand Hugo qui eut ma préférence. Je crois qu’elle était douée pour raconter les histoires.
Un jour je l’ai lu et là je fus vraiment déçue car ma mère l’avait si bien embelli que je ne reconnaissais pas l’atmosphère dans laquelle je l’avais entendue. Ensuite j’ai réussi à me réconcilier avec l’écrivain mais je n’ai pas pu relire Les misérables ou l’homme qui rit jusqu’au bout.

Elena 

lundi 20 octobre 2014

ANIMAUX


Cachez-vous animaux de la forêt,
Et vous les oiseaux enchanteurs
Ne volez pas. Aujourd’hui, rôde la mort.
Les chasseurs sont sortis,
Ils sont partis avec leurs chiens,
Vers la forêt, au son du cor,
Ils veulent la mort, le sang,
Vous tuer, habitants de la forêt.
Cachez-vous bien, la mort trône,
Vous serez traqués toute la journée !
Pour eux c’est jour de sport,
On tue comme on court,
On joue comme on tue.
Adieu lapin de garenne,
Tu n’as rien vu venir !

Elena 

vendredi 17 octobre 2014

CAP NORD et GEIRANGER


Nous sommes revenus par le Cap Nord. Nous avons eu de la chance car il faisait clair et nous avons pu voir le soleil descendre à minuit sur la mer, peu de gens ont ce privilège.
C’est là que nous avons vu des rennes courir dans les champs mais pour les photographier ce fut moins simple car nous étions dans le car.
Puis nous sommes allés sur le fjord de Geiranger qui est magnifique ! Il y avait beaucoup de grands navires, nous avons pris le zodiac pour aller sur terre. Tout en haut il y avait tellement de brouillard que nous n’avons pas pu prendre de photos ou des ratés.
Ensuite ce fut le retour et la fin du voyage.
1 Cap Nord…
2 renne touristique avec un  Sami
3 rennes vu du car
4 Geiranger… une de moi dans le brouillard…

Elena






jeudi 16 octobre 2014

Les ours polaires


Nous n’avons pas vu d’ours polaires pendant notre voyage à Spitzberg et, pourtant il y en avait dans les régions où nous sommes passés. Il y avait celui qui a attaqué les touristes qui ont dormi dans des tentes, nous avons appris depuis qu’il était maigre et affamé et ses dents étaient si abîmées qu’il avait du mal à se nourrir d’où son attitude agressive. Un voilier a mis sur un forum des photos d’ours sur l’île de l’ours et nous y sommes passés deux fois sans rien voir. Il est vrai que les ours polaires évitent les humains et, tant qu’ils ne sont pas affamés, ils ne vont pas les voir.
Par contre nous avons vu des reportages sur les ours polaires, on voit que c’est un animal très curieux ce qui lui permet de survivre. Les femelles sont des mères extraordinaires et il arrive que les mâles partagent leurs repas avec d’autres quand il y a beaucoup de viande. Les mâles jouent entre eux également lorsqu’ils se rencontrent.
Dans la majorité des cas l’ours est un animal solitaire mais pas forcément dangereux sauf s’il est affamé ! Quand il n’y a pas de viande les ours mangent de l’herbe, des algues de la mer et pêchent.

Elena 

mardi 14 octobre 2014

NORVEGE (Spitzberg)


Nous avons fait une croisière jusqu’à Spitzberg, même plus loin, jusqu’à ce que nous puissions voir des icebergs. C’était en juillet, période des nuits blanches, à mon grand étonnement cela ne m’a pas perturbé et je pouvais me lever à deux heures du matin pour voir un magnifique glacier et me rendormir aussitôt.
L’ile de l’ours est souvent dans le brouillard, l’hiver on y trouve des ours et l’été surtout des oiseaux : la plus forte concentration de Svalbard. Les oiseaux émigrent en France et sont tués par nos chasseurs.
Lofoten est une ville de pêcheurs, on voit sur la photo des filets de pêche avec les poissons qui y sont durant des mois.
La ville la plus septentrionale est Longyearbyen, c’est une cité scientifique mais on y trouve des enfants et des habitants toute l’année. Il faisait 2 ° en juillet.
Lorsqu’on est descendu dans la baie de la Madeleine il y avait un gardien qui y vivait et il avait toujours son fusil avec lui au cas où un ours surgirait, cela arrive et même un homme d’équipage avait son fusil.  Il y avait beaucoup de sternes, ils avaient leurs nids à terre et si on s’approchait ils nous donnaient des coups de bec sur la tête pour protéger leurs petits.
Nous avons assisté à une séance cinématographique sur les ours et le film était amusant, on y voit un ours qui s’approche du poisson séché près d’une habitation. Le fermier lâche ses deux chiens et l’ours se sauve alors que les chiens aboient et le poursuivent.
Nous avons assisté au coucher du soleil au Cap Nord et nous avons fait partie des dix % des privilégiés qui peuvent voir le spectacle car le ciel est dégagé. En revenant par le car nous avons croisé des rennes qui paissaient tranquillement comme nos vaches. Il y a eu une petite ville où nous avons vu deux rennes se promener au centre sans que cela gène les habitants.
Nous avons eu droit à une houle un peu forte, tous les passagers se terraient et nous étions seuls sur le pont. C’était une gymnastique pour se tenir et pouvoir avancer, j’ai eu peur de photographier de peur de perdre mon appareil mais quel beau souvenir une fois redescendu.
Ce fut les vacances les plus dépaysantes de ma vie, les plus vivifiantes et les plus froides, j’y retournerai avec plaisir mais les prix sont trop élevés. J’en garde un merveilleux souvenir et des centaines de photos me rappellent ce pays !
Elena
1 Île aux ours
2 moi gelée
3 Longyearbyen
4 Baie de la Madeleine (je suis tout à gauche) il fait très froid
5 Ny Alesand

6 Glaciers et banquise… Falaise glace : la mer est très bleue et le temps est splendide mais froid…









lundi 13 octobre 2014

ELSA



Tu as souffert pour le poète
Tu l’aimais tant,
Vous aviez tant de choses
A vous dire.
Il a choisi Lilli, ta sœur,
Tu n’as rien dit
Mais ton cœur a saigné.
Tu t’es mariée à Aragon,
Tu l’as aimé,
Mais il était trop beau,
Fidèle il ne l’a pas été.
Tu as souffert, tu l’as montré,
Tu as su l’accepter.
Ta vie fut bien remplie,
Tristesse et joie tout s’emmêla,
Ta vie, tu l’as choisie
Ton âme s’est aigrie.  
 J’ai lu tous tes romans
Et un seul d’Aragon !
Elena


vendredi 10 octobre 2014

OLGA BERGHOLTZ


J’avais une amie, elle était professeur de littérature à l’université de Leningrad. Dans sa longue vie elle avait connu beaucoup de célébrités dont les poétesses  Anna Akhmatova et Olga Bergholtz. J’ai eu l’occasion de voir cette dernière avant sa mort. Elle avait lu un de ses poèmes et j’adorais sa façon de lire !
Mon amie me raconta sa vie, bien qu’une bonne partie se trouve dans ses poèmes
Olga s’était marié deux fois, son premier époux mourut pendant la guerre et le second l’avait épousé car elle était célèbre d’après mon amie.  Elle eut deux enfants du premier qui moururent tous les deux. Elle était communiste et se donnait à fond en allant sur les fronts et écrivant dans les journaux mais comme beaucoup elle se retrouva exilée pour des fautes non commises.
Elle en souffrit et vit les choses différemment, ses écrits changèrent aussi avec sa maturité. Son second mari la poussa à boire, en lui laissant une bouteille de vodka, et aller courir le guilledou, elle était connue et lui était professeur inconnu, c’était une raison suffisante pour l’épouser, non pour l’aimer.
Elle devint alcoolique mais continua à écrire et lire ses poèmes, elle était également amie d’Akhmatova qui la poussait à divorcer.
Après le divorce elle se laissa aller et mourut de tristesse, elle n’avait personne de proche dans sa vie et tous les êtres qu’elle avait aimés avaient disparus, elle-
 même fut entachée par l’exil sous Staline.
Je ne l’ai vu qu’une fois, elle n’avait plus l’allure fière des photos de sa jeunesse mais sa voix lisait avec fougue,  elle m’avait subjuguée !
   Traduction d’un tout petit poème et un autre que j’aime, car je n’ai pas trouvé d’écrits d’elle en français
J’ai si peur que tous ceux que j’aime
Disparaissent à nouveau.
J’économise tellement tout mon amour
Pour ceux que j’aime
Et, si certains se moquent de moi – je ne crains pas
Un jour viendra,
Quand ma crainte éternelle
Ils comprendront.
1941 Bergolhtz

AVANT NOTRE SÉPARATION
Je te laisserai tout avant le départ :
Le meilleur
Pris en miettes dans notre passé,
Toute notre tendresse,
Mon ancienne confiance,
Et un coin de bonheur
Vécu sous la guerre.
Nous ne connaitrons  - ni toi – ni moi -
Un tel bonheur vécu un jour.
Mais je crois que ma plus belle chanson
Sauvegardera le meilleur de nous …
Et même l’hirondelle, je te la laisse
Un jour de solitude tu l’entendras.
Et moi je prends avec moi
Toutes les larmes, les pertes,
Mensonges et disputes,
Notre mariage raté
Et la perte de notre fille.
Adieu mon ami, je t’aimais follement.
Tu seras plus riche, ce sera mon partage.


Elena 

jeudi 9 octobre 2014

EXCURSION HAUTE SAVOIE


Partis à six en Haute Savoie, nous grimpions avec peine mais sûrs de nous.
Après plusieurs heures de marche nous redescendions dans la neige molle, les pieds mouillés mais le sourire aux lèvres. Nous venions de monter au premier refuge qui nous avait demandé un gros effort et maintenant notre groupe rentrait dans la maison familiale où tout le monde  nous attendait.
Brusquement nous voyons trois hommes équipés normalement et une femme en talons aiguilles qui montait avec difficulté, elle demanda :
-        c’est encore loin le refuge ?
-        Avec vos chaussures comptez une bonne heure répondit René qui aimait plaisanter.
Encore une puis deux descentes et nous étions presque rentrés. Chacun reprit son sac à dos et nous marchions l’un derrière l’autre pour faire une entrée fracassante. Nous savions que la Directrice se sentait responsable de nous et avait hésité à nous laisser partir sans guide.
Ce fut notre soirée, nous avions été bien fêtés, nous n’osions même plus avouer notre fatigue devant les autres et la soirée dura longtemps !

Elena 

mardi 7 octobre 2014

POESIE


Le temps passe, j’oublie,
Pourtant je suis triste,
Je tourne dans le temps
Comme le vent dans le champ.
Peut-être,
Pour que l’art s’exprime,
Faut-il que la douleur existe ?
J’ai peur, il fait si sombre.
Pourtant,
Une telle clarté m’a aveuglée
Que je m’en vais en tâtonnant.
Je suffoque et j’ai mal,
Et si, C’est ça la vérité,
L’union,
Douleur et poésie ?
Alors laissons la poésie,
A tout prix, laissons là,
Elle coûte trop cher comme ça !
Elena


lundi 6 octobre 2014

VIENNE (fin)


Après 3 jours en Hongrie retour en Autriche. Je n’ai visité que Vienne où nous sommes allés voir la ville en car. Nous visitons le château de Hof burg avec le musée de Sissi car nous sommes déjà venus à Vienne et je connaissais déjà le château de Schönbrunn ainsi que la ville . La ville est belle propre et pour ainsi dire pas de chômage.  A l’opéra il y a un spectacle par jour. Pour visiter la ville il faut traverser 3 bateaux et à chaque fois monter sur le pont puis descendre alors je n’y suis allée que 2 fois. Retour sans problèmes car le vol était par la compagnie autrichienne.
Je suis ravie de mon voyage.
Photos :
1 ancien château
2 Hofburg château
3 Hofburg
4 Panneau Sissi dans jardin Hofburg
5 Parlement de Vienne
6 Cathédrale
7 ville de Vienne
8 Vienne vue du bateau
9  salon du bateau



Fin









vendredi 3 octobre 2014

DANUBE - HONGRIE

Nous sommes déjà allés à Puszta, ville où on fabrique des dentelles et du paprika, c’est ce qui permet aux Hongrois de vivoter sinon il faut aller à Budapest. Il y a 22% de chômeurs à la campagne, un peu plus de 10 millions d’habitants et 2 millions à Budapest.
Nous avons assisté à un spectacle équestre et ce fut magnifique ! Par contre j’ai acheté un DVD et je me suis retrouvée avec les photos, j’étais un peu déçue.
L ‘animatrice qui était hongroise nous a parlé du chômage et des voyous venant des pays de l’Est, ils commettent des petits vols.
Les dentelles sont très belles mais assez chères.
Le lendemain nous étions à Budapest, au premier regard c’ est une ville magnifique avec le château en hauteur et le tour de ville en car nous a plu mais on a vu une rue où les maisons ne sont pas réparées et tombent en ruine car personne n’a les moyens ou la volonté de le faire, l’animatrice compte sur les Européens pour restaurer. Les jeunes partent à l’étranger ne trouvant pas de travail et pourtant nous avons vu de très belles voitures.
Le soir la ville illuminée était très belle mais je n’ai pris qu’une photo à cause de la fatigue. Nous avons assisté à une soirée folklorique qui nous a beaucoup enthousiasmés, seulement il fallait traverser 2 bateaux et pour cela monter et descendre 3 fois, dur, dur !
Très contente, nous avons envie d’y retourner pour mieux voir.
1 dentelles
2 chevaux
3 chevaux
4 Ecluse la plus grande du Danube
5 cathédrale Budapest
6 château de Budapest
7 Vue du château sur la capitale
8 rue non restaurée
9 statue de la liberté









(à suivre)


jeudi 2 octobre 2014

CROISIERE DANUBE


Nous sommes partis de Orly au lieu de Roissy et changé à Mulhouse en réenregistrant nos bagages et 2 h d’attente à cause de la grève mais nous sommes arrivés vers 16 h et il faisait beau. Nous nous sommes promenés avant qu’on nous installe dans la cabine. Départ de Vienne pour visite à Menk puis Dürnstein où il a fait beau et nous avons longé le bateau pour nous promener, pas d’excursion dans la région.
Le lendemain nous étions en Slovaquie et nous avons visité Bratislava en car puis arrêt au château.  Nous passons une écluse de 2 m 75 de long sur 34 m de large : c’est très grand.
Le Danube peut être bleu quand il y a beaucoup de soleil, il peut devenir vert avec les arbres mais le plus souvent il est gris.
Photos :
1 bateau Beethoven
2 je suis sur le pont
3 cygnes
4 château de Bratislava
5 Nous sommes su côté hongrois et en face c’est la Slovaquie

(à suivre)