mercredi 28 mai 2014

PAUSE VAVANCES

Nous partons 2 semaines environ, à bientôt !
Ellena

mardi 27 mai 2014

LE LOUP


Alain parcourait les steppes sibériennes, il était chercheur ; chaque marque de vie l’intéressait. Il notait tout pour ramener le maximum d’informations, à son retour son équipe en tirera les conclusions. Pour le moment il vivait dans une petite cabane, trouvée par hasard. Depuis hier un loup rôdait autour de la cabane, la nuit il l’entendait hurler, il en avait déjà vu au Canada et n’avait pas peur. Par contre ses chiens étaient effrayés, il en avait six et ne pouvait les faire rentrer dans la minuscule cabane, cela le contrariait.
« Un loup seul ne va pas attaquer une meute de chiens «  Pensa Alain pour se donner du courage. Sans ses chiens il ne pouvait plus continuer son expédition.
Au matin on pouvait voir les traces des pattes du loup, les chiens étaient attachés. Le loup avait fait le tour de la cabane puis il avait pris le chemin qui monte un talus.
 Alain le voyait dormir à cent mètres de la cabane, il était étonné par cette proximité et se demandait ce qu’il voulait, pourquoi était-il si prêt ? Il continua à vaquer à ses occupations, brusquement ses chiens se mirent à gémir, il se retourna et vit le loup le regardant fièrement ; ils étaient à moins de cinquante mètres l’un de l’autre. Alain lui parla calmement, le loup ne bougeait pas, il n’avait pas peur. Alors il prit un morceau de viande et lui lança. Ses chiens ne pouvaient pas s’y approcher, le loup attrapa la viande et s’éloigna un peu pour la manger.
Il se sentit stupide, il ne devait pas nourrir un loup, l’animal devait se débrouiller seul, ce n’était pas à lui de le nourrir. Il savait que dans trois jours il retrouvait sa base et ses collègues en ville « Que fera le loup contre la faim ? «  Les autres jours il parlait au loup, celui-ci n’était plus qu’à dix mètres de lui, il venait souvent près de lui, même les chiens n’aboyaient plus. Parfois il lançait un morceau de viande mais pas régulièrement, cela le rendait mal à l’aise sachant que ses compagnons lui en feraient le reproche.
Le dernier jour, il se prépara pour son départ en ville. Le loup n’était pas loin, il suivait d’un air inquiet son déménagement. Alain était persuadé que le loup comprenait, il allait partir et n’aurait plus de viandes.
Le traîneau était prêt, les chiens grognaient quand le loup s’approchait de trop près, il reculait puis revenait vers la meute. Enfin le départ eut lieu, Alain se retourna et vit le loup le suivre. Il cria :
-        Va-t-en, tu ne peux pas venir avec moi !
Le loup continuait à courir derrière le convoi, Alain lança une pierre ; le loup stoppa un moment. Quelques kilomètres plus loin il se trouvait derrière les chiens.
Arrivé aux abords de la ville, ses amis l’attendaient,  ils savaient qu’ensuite il serait très pris par une délégation venue de Moscou.
Quel ne fut pas l’étonnement du groupe français en voyant le loup suivre les chiens !
Philippe reçut son collègue à bras ouverts, il s’informa :
-        Tu as apprivoisé un loup ?
-        On peut dire ça comme çà,  il ne veut plus me quitter !
-        Mais je le reconnais dit Jacques, c’est le loup qui vit avec les hommes de la steppe, il fut apprivoisé par un inuit et depuis ne sait plus chasser. Il a dû suivre une louve, quand il t’a vu, il a attendu que tu le nourrisses !
-        C’est exactement ce que j’ai fait s’esclaffa Alain !
A partir de là le loup connaissait son chemin, il regarda fixement l’homme qui l’avait nourri comme pour le remercier,  ensuite il s’enfuit pour rejoindre le groupe inuit.
Elena




lundi 26 mai 2014

CHANSON


Je garderai ma plus belle chanson
Pour mon dernier jour.
Je la chanterai pour toi, même absent
Tu sauras tout sur moi.
Mes mots couleront tous seuls,
Comme l'amour qui nous étreint.
Je partagerai ce que j'ai tu,
Une larme coulera dans ma chanson,
Ce sera mon dernier mot pour toi !

Elena 
Je ne peux plus mettre de com chez YVON, TIOT et AD MARIE. J'ai cherché mais pas trouvé pouqruoi ?

vendredi 23 mai 2014

Rimski-Korsakov


Il est le plus grand compositeur russe avec Tchaïkovski. Né en 1844 et mort en 1908. Il fait partie du groupe des 5 composés de lui, Borodine, César Cui, Balakirev et Moussorgski. Il est surtout apprécié pour son utilisation des thèmes extraits du folklore ou de contes.

IL composa plusieurs opéras dont Shéhérazade, La grande Pâque russe, le coq d’or et le vol du bourdon parmi les plus connus. Mais autant sa musique est universelle autant ses opéras n’ont pas franchis la Russie ou très peu.

Il fut longtemps professeur au conservatoire de St Petersburg. Il voyagea aussi bien en Europe qu’aux USA et s’inspira de la musique des autres tout en restant très russe dans ses compositions.

Il composa aussi des musiques folkloriques comme « Stenka Razine » Rimski-Korsakov donna des cours à beaucoup de musiciens devenus connus ensuite comme Glazounov.

Il composa la nuit de mai de Gogol et le vol du bourdon qui est un morceau difficile à jouer mais un chef d’œuvre !

https://www.youtube.com/watch?v=5LGYGxtozgg

 

Elena 2014


jeudi 22 mai 2014

VIVRE


L’homme sort de l’hôpital, il veut vivre. Le médecin lui a laissé un petit espoir, il lui a dit :
-        Faites attention à votre nourriture, ne fumez plus et ça ira !
-        Je ne suis pas fichu demanda-t-il ?
-        Vous pouvez encore vivre longtemps si vous suivez mes conseils.
Il respire, la joie l’inonde, il ne va pas mourir comme il craignait. Un régime, il pouvait, ne plus fumer sera plus dur mais il essayera. La joie de vivre lui redonna du tonus et des bonnes intentions. Durant un an, il vécut normalement sans aucun problème médical.
L’année d’après il eut des malaises et retourna voir son médecin, il lui dit :
-        Vous êtes encore là, je ne vous donnais pas 6 mois ?
-        Mais vous m’avez dit que je vivrai longtemps !
-        Des mots pour donner le moral aux malades, qui sait vous pourrez encore vivre un an de plus, la médecine n’est pas une science exacte à 100 %.
L’homme ressortit, il respira profondément, il voulait vivre, il lutterait jusqu’au bout, la maladie ne l’aura pas comme ça !

Elena 

mardi 20 mai 2014

CONVERSATION


-        Betty je pourrai te prendre des tennis qui ne soient pas Nike ?
-        Non maman, les autres filles de la classe se moqueront de moi ;
-        Mais le jean, il n’est pas obligé de coûter 100 € !
-        Ce n’est pas de ma faute si la marque est si chère, je ne pourrai pas en mettre un autre ;
-        Pour les pâtes nous pouvons peut-être acheter la marque du magasin pour compenser ;
-        Il n’en est pas question, je n‘en mangerai pas ;
-        Betty, tu vas sur tes 16 ans, tu pourrais être raisonnable maintenant ;
-        Mais je le suis maman, je ne t’oblige pas à acheter des choses spéciales, juste en ce qui me concerne.
-        Non, Betty tu ne vas pas t’acheter du maquillage ?
-        Mais toutes les filles de ma classe sont maquillées, il faut sortir un  peu maman ;
-        Que fais-tu avec ton portable ?
-        Tu vois bien, j’appelle mon petit copain, demain je rentrerai tard, nous irons danser avec d’autres copains ;
-        Pas plus tard que minuit Betty ;
-        Je rentre avec Luc, il me ramènera, tu peux dormir, ne nous attend pas.
La mère ne dit plus rien, elle ravala ses larmes, encore une fois elle s’est fait avoir, elle n’a pas su obtenir ce qu’elle voulait ; sa fille se conduisait d’une manière qu’elle n’aimait pas et elle ne savait pas redresser la situation.
Betty était contente, elle savait qu’elle faisait ce qu’elle voulait de sa mère et quand ça ne marchait pas, elle lui disait qu’elle repartirait chez son père, à chaque fois la mère cédait et elle obtenait ce qu’elle veut. La prochaine étape sera le piercing pour Noël.

Elena 

lundi 19 mai 2014

LA SAGESSE


Ecoute la vieillesse,
Ecoute la sagesse,
Oublie ta tristesse.
L’expérience peut aider
Mais poursuit ton chemin.
N’oublie pas la vieillesse,
N’oublie pas leur sagesse.
Ne parle pas de ta jeunesse,
Parfois l’un d’eux se blesse.
Ecoute les parler
Surtout sans les brusquer,
Mais laisse les vieillir
Et garde ta jeunesse.

Elena 1975 

vendredi 16 mai 2014

BORIS PASTERNAK


Issu d’une famille juive se croyant d’origine espagnole, il est né en 1890, mort en 1960.  Il étudia le piano poussé par le compositeur Scriabine qui vivait près de sa famille. En 1905 Pasternak assiste à une manifestation et est maltraité, il s’en servira dans son livre «Docteur  Jivago » Un an plus tard il se retrouve en Allemagne où il découvre la musique de Wagner.
Il s’inscrit à la faculté de droit à Moscou puis abandonne ainsi que la musique pour étudier la philosophie. Il écrit son premier recueil de poèmes « Un jumeau dans les nuages » sans grand succès, le second idem.
Pendant la première guerre mondiale il travaille dans une usine chimique, il puisera dedans pour son livre «  Docteur Jivago » On lui reproche d’écrire le passé, non révolutionnaire, poétique et non socialiste. Il arrive à éviter le goulag sûrement à cause de son caractère qui est celui du Dr Jivago, sachant subvenir dans n’importe quelle situation, acceptant tout sans râler. Même sa maîtresse lui sert de modèle pour le Docteur Jivago, il se décrit si bien que tout le monde le reconnaît à travers ce livre qui fut interdit. Il aurait pu partir à l’étranger mais il refuse de quitter son pays et correspond 12 ans avec Tsvetaïeva (poétesse connue).
Quand on lui proposa le prix Nobel il refusa pour ne pas être exclu de son pays, il craignait l’exil.
Il accepta toutes les humiliations tout en écrivant des vers et en faisant des traductions. A 70 ans il eut le cancer et il dit à sa femme peu avant de mourir «  Dit ma chérie la vie est belle n’est-ce pas ? »
J’ai aimé comme tout le monde…
… J’ai aimé, comme tout le monde. Peut-être est-elle

Encore vivante. Le temps passera jusqu’au jour
-Ce n’est sans doute pas demain, mais un jour bien plus tard-
Où quelque chose d’aussi grand que l’automne 
S’allumera sur la vie comme un ciel que rougit
l’incendie
Et qu’attendrit le sous-bois. Sur les sottise des
flaques,
Crapauds alanguis par la soif,
Sur les clairières frissonnantes
Comme un lièvre, et qui sont jusqu’aux oreilles
Cousues à la natte des feuilles d’antan,
Sur le bruit qui ressemble au faux ressac du passé…

J’ai aimé comme tout le monde
Et je sais que, depuis toujours,
Les prés mouillés sont mis au pied de l’année.
Au chevet de nos cœurs l’amour dépose
La frissonnante nouveauté des mondes.
Boris Pasternak

Elena 2014

jeudi 15 mai 2014

LA PLEINE LUNE


Elle savait qu’elle allait accoucher cette nuit, elle n’avait pas encore ses contractions mais elle approchait du terme et c’était la pleine lune. Il était impensable qu’elle accouche un autre jour, elle prépara les affaires du bébé, les siennes puis téléphona à son mari pour lui annoncer que le bébé allait naître cette nuit, il lui demanda :
-        Tu as des contractions ?
-        Non, pas encore ;
-        Tu as perdu les eaux ?
-        Non plus ;
-        Alors comment peux-tu être aussi sûre ;
-        Tu verras répondit-elle.
Inquiet, il rentra plus tôt, sa femme s’affairait, couchait la petite qui venait d’avoir trois ans. Il vit que tout était prêt, il ne dit rien et ils passèrent à table, ensuite il regarda un match de foot à la télévision, avant de se coucher il lui demanda :
-        Tu penses accoucher cette nuit ?
-        Oui, mais dort, je te réveillerai.
Il s’endormit en pensant que sa femme était superstitieuse. Vers minuit, elle le réveilla, elle se tordait de douleur, elle avait aussi perdu les eaux ; il se pressa pour s’habiller, prit ses affaires, et emmena sa femme en voiture jusqu’à la maternité.
A peine arrivée, la tête commençait à sortir, la sage-femme fit l’accouchement dans l’ascenseur, elle lui dit ensuite :
-        Vous auriez dû venir plus tôt !
-        Je voulais arriver juste à temps, inutile de venir avant répondit la mère tenant le bébé dans ses bras.
Il regarda son fils émerveillé en pensant « comme elle a eu raison d’accoucher cette nuit »

Elena 

mardi 13 mai 2014

NATHALIA


Elle avait eu 4 enfants et le même mari, cela ne l’empêchait pas de s’occuper de chacun comme s’il était unique. Un de ses enfants commençait à éprouver un chagrin qu’elle le devinait et s’asseyait à côté de lui en disant :
-        Je sens qu’il y a une chose qui ne tourne pas rond chez toi, confie-toi, je suis là pour ça !
-        Tu as raison maman, c’est à cause de…
Au bout d’un certain temps l’enfant retournait à ses occupations réconforté.
Son mari ne pouvait lui cacher un secret ou un souci, elle fronçait le sourcil tout en souriant et demandait :
-        Dis-moi ce qui te tracasse, tu iras mieux après et peut être qu’un second avis peut aider ?
Nathalia éleva ses enfants dans le respect des autres et l’amour pour leur prochain. Devenus adultes, il arrivait à l’un d’eux de venir à l’improviste ou téléphoner pour demander conseil ou tout simplement confier un souci qui le rongeait.
Plus tard ses petits-enfants se confièrent à elle, jamais elle ne répéta leurs secrets, les conseiller étaient une chose normale pour elle et son bonheur venait de l’amour qu’elle donnait à ses proches qui le lui rendaient bien.
La vie était facile, ses propres difficultés elle les résolvait seule, jamais elle ne se sentit seule mais quand elle mourut elle laissa un grand vide derrière elle !

Elena 2014

lundi 12 mai 2014

TRICOT



Je tricote avec mes mots
Le point de mousse,
Le point jersey,
Le point de riz
Ou de fantaisie.
Je tricote à l’endroit,
Parfois même à l’envers.
Les aiguilles sont inutiles,
Je me sers que des mots,
Une maille à l’endroit,
Une maille à l’envers.
Je ne sais pas tricoter
Mes mots se sont emmêlés !

Elena 

vendredi 9 mai 2014

MARINA TSVETAÏEVA


Née en 1892, elle vécut 48 ans. Elle fait partie des plus grandes poétesses ambulantes russes. Dans sa jeunesse elle voyagea en Europe avec sa famille car sa mère était malade et devait changer d’air. Elle resta en France pour étudier la littérature, elle n’aimait pas les poètes russes vivant en France. Elle se marie avec un russe et retourne dans son pays. Elle a eu 2 filles, quand son mari décide d’entrer dans l’armée blanche, elle reste seule pendant la révolution, elle traduit des poèmes, les siens se vendent peu mais la famine est là et elle laisse sa fille aînée dans un orphelinat en espérant qu’elle aura de quoi manger mais elle meurt de faim. Très dur moment pour elle.
Elle arrive à retourner en Europe avec son autre fille et retrouve son mari, ils ont un fils. Elle traduit Pouchkine en français et en allemand. Elle a une longue correspondance avec Boris Pasternak, elle aimerait qu’il vienne mais il résiste il ne veut pas quitter son pays.
Sa fille veut rentrer en Russie et son mari qui était devenu espion pour les Soviétiques rentre aussi, ils partent, elle ne veut pas rester seule malgré ses amis et retourne dans son pays où elle écrit des poèmes aussi tortueux qu’elle.
Staline n’aime pas les Russes qui reviennent de l’étranger, il s’en méfie et elle se retrouve dans une ville dans la région Tatare, elle tourne en rond puis finit par se pendre en 1941. Elle laisse derrière elle de très beaux poèmes même si certains sont compliqués. Elle sera réhabilitée en 1955.
« Je connais la vérité — abandonnez toutes les autres vérités !
Il n'y a plus besoin pour personne sur terre de lutter.
Regardez — c'est le soir, regardez, il fait presque nuit :
de quoi parlez-vous, de poètes, d'amants, de généraux ?

Le vent s'est calmé, la terre est humide de rosée,
la tempête d'étoiles dans le ciel va s'arrêter.
Et bientôt chacun d'entre nous va dormir sous la terre, nous
qui n'avons jamais laissé les autres dormir dessus. »

Elena 2014


jeudi 8 mai 2014

8 MAI 1945


Ce jour de la victoire fut un jour férié de commémoration en France. Le président De Gaulle supprime le caractère férié de ce jour par le décret du 11 avril 1959.
En 1975, pour se placer dans une logique de réconciliation avec l’Allemagne le président Giscard d’Estaing supprime également la commémoration de la victoire de 1945.
C’est à la demande du président François Mitterrand que ce jour férié et la commémoration sont rétablis, par la loi du 2 octobre 1981.

Elena 2014

mardi 6 mai 2014

TOM


-        Papa quelle heure est-il ?
-        Cinq minutes depuis la dernière fois que tu me l’as demandé !
-        Je vais attendre encore longtemps ?
-        Pas de trop, juste six fois le temps qui s’est écoulé,
-        Mais c’est beaucoup !
-        Non, tu comptes jusqu’à 300 puis tu recommences six fois ! Le père rit et continua à peindre la fenêtre.
Le petit Tom prit un crayon et marquait de temps en temps quelque chose sur son cahier. Il avait quatre ans et ne savait pas encore écrire et son attitude étonna son papa. Il le questionna :
-        Qu’as tu écrit ?
-        Je ne peux pas parler.
Le père continua son travail, il arrivait aux finitions et ne pouvait pas se déplacer. Dès qu’il termina il s’approcha de la table où se trouvait son fils avec un cahier. Il jeta un coup d’œil et vit des traits, il y en avait six. Tom dit triomphalement :
-        Tu as fini, regarde cela fait six fois 300, j’ai compté !
-        Bravo mon fils, tu l’auras ta glace et un paquet de bonbons avec, tu l’as bien mérité !
C’est ainsi que Tom prouva qu’il était doué en calcul, il fut toujours le premier et finit par aller, bien plus tard, dans une université de mathématique.

Elena 

lundi 5 mai 2014

DANS TES YEUX


Dans tes yeux je me suis plongée
Et, mon cœur fut submergé !
Tout l’amour que j’y ai lu,
La tendresse à toute épreuve.
Sur mes genoux tu poses ta tête
Dans mes yeux tu plonges les tiens,
Je peux lire comme un miroir
Tes pensées de chien fidèle !
Je te câline pleine d’émotion,
Je ressens tout ton amour,
Et tes yeux sont si confiants
Que je me sens toute émue.
Que l’avenir dure très longtemps
Ma complice, amie, ma mie,
Mon Arvie ne t’en va pas !

Elena 

vendredi 2 mai 2014

Isaac LEVITAN


Né en 1860 et mort en 1900, il est considéré comme un des plus grands peintres russes. D’une famille juive pauvre mais cultivée il réussit à faire des études à l’académie et se lie avec Tretiakov ainsi qu’avec Tchekhov. Il est surtout connu pour ses paysages bien qu’il ait peint quelques portraits.
A sa mort il fut enterré dans un cimetière juif mais en 1941 on le transporta dans le cimetière russe où se trouvent toutes les célébrités.
Je vous mets quelques paysages que j’aime :

Elena 2014

jeudi 1 mai 2014

LE MUGUET du 1er MAI



Françoise, Evelyne et Nicole se sont réunies au café, elles voulaient aller cueillir du muguet dans les bois pour faire des petits bouquets qu’elles offriraient aux femmes malades ou à la maternité de la clinique La Fontaine.
Elles se mirent d’accord d’y aller le lendemain avec leurs enfants, entre l’Essonne et Fontainebleau il y avait trois forêts et chacune d’elles pouvait choisir la sienne.  Ensuite elles se réuniraient et feraient des bouquets chez Françoise car sa maison était la plus spacieuse et l’idée venait d’elle. En effet après avoir accouché le 1er mai personne n’a eu l’idée de lui offrir du muguet (il y a 3 ans) son mari avait tellement hâte de la voir qu’il n’y pensa pas et elle ne le lui rappela pas, ses parents ne vinrent que le lendemain vivant en province et ses amis passèrent en coup de vent avec un cadeau pour le bébé mais pas pour elle. Cela l’avait perturbée et l’idée fit son chemin, ses amies Evelyne et Nicole trouvèrent l’idée fameuse.
Elles ramenèrent beaucoup de muguet et passèrent la soirée à faire des bouquets qu’elles mirent dans l’eau.
Le lendemain, elles allèrent à la clinique, chacune devait distribuer à un étage différent : la chirurgie, maladie et maternité. Sauf, qu’en arrivant on leur bloqua la porte en disant qu’il était interdit de vendre du muguet à la clinique et les filles ripostèrent « Nous voulons l’offrir pour rien » Sous surveillance elles purent distribuer aux femmes le muguet et beaucoup furent heureuses et sourirent. Toutes n’en avaient pas eues la veille, des maris avaient oubliés !
Cette opération fut applaudie et les trois amies recommencèrent l’année d’après puis elles se séparèrent car l’une d’elle déménagea mais elles en gardèrent un beau souvenir.

Elena 2014.