lundi 30 janvier 2017

Janvier soleil

#janvier soleil
janvier blanc.
Au zoo de la Palmyre nous avons vu deux ours polaires, la femelle était cachée et se reposait. Le mâle était majestueux et beau !

Elena 2017

vendredi 27 janvier 2017

DIMITRI CHOSTAKOVITCH (1905 – 1975)


Musicien russe d’une famille cultivée, il apprend le piano et comme il est doué il rentre au conservatoire de Petrograd.
Il commence comme interprète puis devient compositeur, sa symphonie N° 1 est un grand succès et une composition de grande maturité. Il continue avec la symphonie N° 2 pour célébrer la révolution russe. Il a un diplôme d’honneur au concours Chopin à Varsovie. Il écrit un opéra « Le nez » d’après une nouvelle de Gogol qui a un grand succès populaire.
Il écrit l’opéra de « Lady Macbeth du district de Mtsensk » immense succès ! Ensuite il écrit des œuvres légères n’ayant plus l’approbation du parti.
Pendant la guerre de 1941 il écrit  Symphonie N° 7« Leningrad » en plein bombardement, elle fut jouée dans tout le pays et au-delà.
Pour se venger de l’antisémitisme, il écrivit des chansons juives alors qu’il n’était nullement juif, c’est le seul cas en Russie.
Il a le prix international de la paix en 1953.
En France il est connu pour sa valse qui passait dans une publicité. Je vous la mets.
L'important n'était pas comment le public ressentirait votre œuvre, ni si elle plairait à la critique. Tout cela, en fin de compte, n'avait aucune importance. Une seule chose se révélait d'une importance vitale. Comment le Chef apprécierait votre œuvre. Je souligne : une importance vitale. Car c'était une question de vie ou de mort, au sens propre du terme.
Témoignage de Chastokovitch 

Elena 2017



mercredi 25 janvier 2017

VOISINAGE


Les Russes se moquaient de certaines conversations entre voisins et cela donne à peu près ça :
-         Bonjour Vassili Borissovitch comment allez-vous ?
-         Tout est normal, et vous ?
-         Aussi tout est normal. Voulez-vous une tasse de thé ?
-         Pourquoi pas, merci.
-         Le beau temps ne va pas durer,
-         Comme d’habitude, mes rhumatismes s’en ressentent.
-         Bah !
-         Oui, bof !
-         Le temps passe !
-         Très vite !
-         Ah ?
-         Hum !
-         Votre fille va bien ?
-         Normal,
-         Hum !
-         Il se fait tard, je vais rentrer
-         Bon retour !
-         A bientôt Vassili Borissovitch, quelle belle conversation nous avons eues,
-         Comme chaque fois Dimitri Petrovitch, à bientôt.
-         A très bientôt.

Elena 

lundi 23 janvier 2017

Janvier soleil

#janvier soleil
janvier blanc.
Séance de judo où la famille était invitée, ma petite fille est celle qui fait tomber, la blonde avec une natte

Elena 2017

vendredi 20 janvier 2017

RAINER MARIA RILKE (1875-1926)


Poète autrichien, il était d’un tempérament discret, déprimé et solitaire. Cela ne l’empêcha pas d’avoir une épouse puis plusieurs maîtresses. Avec la dernière, Lou, il se sentit très proche et ses écrits s’en ressentirent.
Il visita l’Europe, connut une longue correspondance avec la poétesse Tsvetaieva qui l’aida par courrier à reprendre certains poèmes. Il fut aussi ami de Stéphane Zweig, ils se retrouvaient avec plaisir à Paris ou à Londres. Ami est beaucoup dire, il avait des relations mais pas d’amis car trop renfermé sur lui.
Il mourut d’une leucémie.
Je mets certains de ces poèmes :
Elena 2016
Chanson
La traduction de ce poème est de Rainer Maria Rilke

Toi, à qui je ne confie pas
mes longues nuits sans repos,
Toi qui me rends si tendrement las,
me berçant comme un berceau ;
Toi qui me caches tes insomnies,
dis, si nous supportions
cette soif qui nous magnifie,
sans abandon ?
Car rappelle-toi les amants,
comme le mensonge les surprend
à l'heure des confessions.

Toi seule, tu fais partie de ma solitude pure.
Tu te transformes en tout : tu es ce murmure
ou ce parfum aérien.
Entre mes bras : quel abîme qui s'abreuve de pertes.
ils ne t'ont point retenue, et c'est grâce à cela, certes,
qu'à jamais je te tiens.

"Il fait la course avec des couloirs en feu, par des portes qui, rougeoyantes, l'enserrent, par des escaliers qui le roussissent, il s'échappe de l'édifice en furie. Dans ses bras, il porte le drapeau comme une femme blanche évanouie. Et il trouve un cheval, et c'est comme un cri : au-dessus de tout, là-bas, en dépassant tout, les siens avec. Et voilà que le drapeau aussi revient à lui ; jamais il n'a été aussi royal et tous le voient maintenant, loin devant ; ils reconnaissent l'homme clair sans casque et reconnaissent le drapeau...
Mais voilà qu'il se met à briller, se projette en l'air, s'agrandit et rougit..."


mercredi 18 janvier 2017

AUTREFOIS


Camille posa la photo de son mari, ça faisait dix ans qu’il était mort, elle ne le pleurait pas, il n’avait pas été pire ou meilleur que la plupart des autres maris de son époque.
Au début elle se souvint, il était prévenant, cela dura jusqu’à la naissance de leur premier enfant, la lassitude arriva assez rapidement, ils n’avaient plus rien de commun. Avec le travail, elle n’avait rien vu venir, un jour il ne la toucha plus, sûrement il allait ailleurs ; elle ne voulait pas le savoir ayant assez de leurs sept enfants.
Petit à petit il ne lui parla plus que pour demander le pain ou le sel, parfois il l’écartait rudement quand elle était sur son chemin, elle savait qu’il ne l’aimait plus et ne restait qu’à cause des enfants.
Elle faisait des ménages chez les autres tout en élevant ses enfants, la vie coula monotone jusqu’au premier mariage d’un de ses enfants, ensuite elle continua à langer ses petits-enfants. Elle n’essaya même pas de se défendre, c’était une vie normale, certaines avaient eu plus de chance qu’elle cela la réconfortait de penser ainsi.
Un jour, il lui demanda d’appeler un médecin, elle le fit comme tout ce qu’il lui demandait ; on sut qu’il était atteint d’un cancer. Elle le soigna jusqu’à la fin, il ne lui dit jamais « merci » quand il mourut, le notaire les appela, elle entendit qu’il avait tout laissé à ses enfants et rien pour elle. Elle ne dit rien, maintenant elle dépendait de ses enfants, elle n’avait pas une grosse retraite et ne pouvait même pas payer un loyer.
Elle continua à s’occuper de ses enfants et petits-enfants, sans se plaindre, c’était sa vie, elle l’acceptait telle quelle !

Elena 

lundi 16 janvier 2017

Janvier soleil

#janvier soleil
janvier blanc.
Ma chienne Arvie était chez mon fils avec ma petite fille, c’était le bonjour du matin !

Elena 2017

vendredi 13 janvier 2017

KHATCHATOURIAN Aram (1903 – 1978)


Musicien arménien ayant vécu en Union Soviétique. Il est un des musiciens officiels de l’Union Soviétique, il fut professeur au conservatoire. Ce n’est pas pour cela qu’il avait moins de talent au contraire on lui doit La danse du sabre et Spartacus sans compter de nombreuses sonates et symphonies. J’aime beaucoup « Mascarade »
Il rendit l’art arménien accessible à tous !
Elena 2016



mercredi 11 janvier 2017

HEUREUSE


Véronique avait ouvert son siège pliant et s’assit au milieu de l’épicerie, elle regardait autour d’elle. De temps en temps elle trouvait ce qui lui ferait plaisir, un gâteau, une glace, des fruits, du chocolat et un pot de confiture, elle insista pour payer et très fière suivit sa fille dans la voiture.
Elles rentrèrent dans la maison de retraite, une dame vint voir Véronique qui lui dit d’un air heureux :
-         Ma fille m’a emmenée chez l’épicier en voiture et j’ai pu faire mes emplettes !
-         C’est bien vos filles viennent souvent.
-         Oui, je suis chanceuse !
Elles montèrent dans la chambre et elle prépara un thé pour toutes les deux, elles discutèrent gentiment et sa fille promit de revenir avant la fin de la semaine. Quand elle se retrouva seule, elle sentit qu’elle était heureuse malgré la maladie grave qui planait sur elle !      

Elena 

lundi 9 janvier 2017

Janvier soleil blanc

#janvier soleil
janvier blanc.
Une vue de mon balcon quand il neigea un peu et les arbres étaient magnifiques !

Elena 2017

vendredi 6 janvier 2017

Alexandre GRÏBOIEDOV (1794 – 1829)


Il est un poète, auteur dramatique et grand diplomate Russe. Il est hussard mais il s’en va et travaille dans la fonction publique. On l’envoie en Perse d’où il parvient à faire sortir une centaine de soldats russes, il est décoré et devient secrétaire diplomatique, c’est là qu’il écrit ces livres. Il a écrit une satyre avec « Les jeunes époux » mais son succès vient de « Le malheur d’avoir trop d’esprit »  C’est une comédie en vers où il se moque de l’aristocratie russe. La pièce devint très populaire après sa mort, de son vivant il ne fut pas très connu. Encore aujourd’hui on cite des phrases de la pièce.
L’auteur meurt à 34 ans massacré par la foule à l’ambassade de Russie à Téhéran (il y eut 37 morts).
Elena 2016
Citations du malheur d’avoir trop d’esprit :
Bienheureux le croyant, il vit dans le bien-être !

À quoi joue le destin ?! bourreau et meurtrier
Des cœurs vivants, des âmes fines !

SOFIA : Où sommes-nous le mieux ?
TCHATSKI : Où nous ne sommes pas.


TCHATSKI : Et ce cousin à vous, cet ennemi des livres,
Ce vieux phtisique qui logeait
Au Conseil de censure, il exigeait
Que nul n'apprenne à lire.

dimanche 1 janvier 2017

BONNE ANNEE

Pause encore quelques jours, mon mari est rentré, il est sous oxygène et pas très bien, il repartira à Cochin dès qu'il y a une place. A bientôt !