lundi 31 août 2015

FLOWER POWER 2015

Les clématites ont des yeux qui m ‘impressionnent !

FLOWER POWER 2015
Si ça vous intéresse de poster vos photos de fleurs le lundi aller à :




Nous sommes dans le Poitou pour dix jours environ.

mardi 25 août 2015

PRESQUE FATALE


Patrick vit arriver Carmen dans son orchestre à la  demande expresse de son Directeur. Elle était violoniste et dans le groupe il n’y en avait pas. Leur orchestre était petit et tous les membres étaient homogènes et s’entendaient bien, ils se faisaient des blagues à la fin d’un morceau chantaient pendant la pause et ne se distinguaient pas les uns des autres par leur attitude. Carmen avait des cheveux longs, un regard mystérieux et pouvait passer pour une femme fatale quand elle souriait. Tous les hommes la fixèrent et Patrick eut du mal à diriger l’orchestre. Malgré tout Carmen essaya de s’adapter mais avait beaucoup de mal et lorsqu’elle jouait on ne voyait qu’elle : elle fermait à moitié ses yeux  langoureux, elle entrouvrait les lèvres et son sourire énigmatique la rendait belle. Elle ne voyait rien tellement elle était plongée dans sa musique.
Au bout d’un mois Carmen disparut comme elle était venue, laissant des cœurs brisés malgré elle car elle n’était pas une allumeuse, sans doute elle ne le remarqua même pas.
Patrick fut soulagé car lui-même s’était épris de cette femme mystérieuse presque fatale mais au moins le concert reprendrait comme avant et la bonne humeur reviendrait laissant Carmen à son destin.

Elena 2015

vendredi 21 août 2015

CHAT NOIR


Madeleine avait prit un chat noir, elle en avait rêvé depuis longtemps, Son mari avait enfin accepté. Il n’avait rien contre les animaux mais ne voulait pas être tenu par un animal lors des départs. Madeleine approchait des 70 ans et ses petits-enfants venaient passer les vacances avec elle. Elle se retrouvait pendant un mois avec 6 enfants entre 3 et 10 sans, les parents venaient au début pour 2 ou 3 jours et revenaient les chercher en restant encore 2 ou 3 jours. Cela lui convenait assez, cela évitait les conflits avec son fils ou sa bru.
Lorsqu’elle eut son chaton noir, les enfants venaient d’arriver, le chaton était petit et les enfants voulaient tous jouer avec lui. Heureusement qu’un chat grimpe et peut se protéger contre les turbulences des enfants. Le matin Madeleine aimait se reposer, le chaton dans les bras, il ronronnait, elle lui racontait ses problèmes journaliers. Un matin, le chaton ne revint pas, Madeleine était dans tous ses états, son mari lui dit :
-         Tu as voulu un chat, je t’avais prévenu que la route d’à côté est dangereuse, je vais voir s’il est écrasé. Madeleine effectua ses tâches ménagères, elle s’occupa des enfants, son cœur n’y était pas, Sa bru lui reprocha de s’être plus attachée au chat qu’aux enfants. Elle ne disait rien, la journée passa et le chaton ne revint pas, elle fit une battue avec les enfants mais personne ne le trouva. La nuit Madeleine pleura, il lui manquait tant, il venait ronronner dans ses bras, elle se sentait bien avec lui, il était le seul à ne rien lui demander, à part la nourriture. Le lendemain Madeleine dépérit, son fils s’inquiéta et lui ramena un autre chat noir, il avait entendu qu’un chaton avait été écrasé un peu plus bas sur la route. Elle le remercia, prit le chat dans ses bras, il descendit en la griffant et se sauva. Ils avaient oublié  que le chat était adulte, il n’était plus un chaton. Les enfants le craignaient, il ne se laissait pas faire. Plus Madeleine essayait de l’apprivoiser et moins il voulait, il préférait rester au coin de la cheminée sur une couverture. Il acceptait tout juste un câlin des enfants mais pas trop long.
Au bout d’un mois, le chat noir, sauta de lui-même sur les genoux de Madeleine, elle n’en revenait pas et n’osait pas bouger. Il la regarda et frotta sa tête contre elle, elle osa le caresser et pour la première fois elle l’entendit ronronner.
Madeleine retrouva la joie de vivre, le chat noir était devenu son compagnon, elle lui racontait les misères de sa vie, ils se comprenaient à demi-mots.

Elena 

mardi 18 août 2015

LE RER (véridique)


Depuis 15 ans environ je n’ai plus pris le RER et quand je suis allée à Paris ce fut en voiture.
Mon mari s’est trouvé hospitalisé une semaine à Cochin. J’y suis allée la première fois avec mon fils puis je décidai de prendre le train car il est presque impossible de se garer dans ce coin.
Je monte dans le train et dans mon souvenir après Juvisy on se trouve à Austerlitz et instinctivement après la station Juvisy je descends sans regarder le nom de la gare. Je prends l’escalator et je cherche un taxi, je n’en trouve pas et je n’ai pas de tickets pour le métro ou bus et les guichets sont fermés car il vient d’avoir un enlèvement, je saurai après que c’était un enfant , je marche jusqu’à une station assez loin et enfin je trouve un taxi qui m’emmène à Cochin. Mon mari m’explique pour le retour et s’étonne que je n’aie pas trouvé de taxi à Austerlitz.
Au retour pas de taxi à la station et au bout de dix minutes je rentre aux urgences en leur demandant si c’est possible de m’appeler un taxi. Une dame téléphone, me demande mon nom et me dit :
-         On vous appellera. Je la remercie
Le taxi arrive dix minutes plus tard et m’emmène à Austerlitz côté banlieue, il me fait payer le double du premier et je m’en étonne :
-         Mais ma petite dame quand on fait venir un taxi ça revient plus cher, il fallait attendre à la station.
Je ne dis rien, paye et cherche où aller ? Enfin je demande à un marchand de journaux qui m’indique le chemin et je retrouve le quai qui m’emmène à St Michel.
Quand le train part je m’étonne de le voir s’arrêter à la bibliothèque F Mitterrand et là je comprends qu’à l’aller je suis descendue à François Mitterand au lieu d’aller jusqu’à Austerlitz. J’ai failli éclater de rire mais je me suis retenue de peur qu’on me prenne pour une folle !

Elena 2015 

lundi 10 août 2015

LE CROQUE MORT


Le corbillard avançait lentement, les croques morts avaient la tête de circonstance. Marcel songeait à quand viendrait son tour, c’était son dernier jour de travail, demain il serait à la retraite. Mais il n’avait ni femme, ni enfants, un neveu quelque part qu’il ne voyait plus et en voyant la longue file qui suivait le corbillard il avait le cafard en pensant qu’il n’y aurait personne derrière lui quand son temps serait venu…
La foule se dispersait les collègues osaient sourire tandis que Marcel faisait toujours sa tête d’enterrement :
-         C’est fini, remets-toi lui dit René
-         J’ai pas le moral,
-         Tu ne connaissais pas le mort pourtant !
-         Cela n’a rien à voir,
-         Alors qu’est ce qui te travaille ?
-         Je pensais à ma mort, je serai seul et personne n’accompagnera ma tombe.
-         Mais non nous serons tous là plaisanta René !
-         Tu me promets,
-         Bien sûr si je peux marcher !
Marcel ne calcula pas que ses collègues n’avaient pas plus de 3 à 5 ans de moins que lui, il se sentit rassuré et il termina le travail avec les autres puis rentra paisiblement dans son petit appartement où l’attendant Minette sa vieille chatte, seul être qu’il adorait.
Elena 2015


mardi 4 août 2015

MEURTRES DANS LES IMMEUBLES ROUGES


Le quartier des fleurs était composé de cinq immeubles jaunes, cinq verts et cinq rouges. Les immeubles jaunes étaient des habitations à logement modérés et on y trouvait surtout des gens peu aisés, les verts étaient pour les couches sociales moyennes et les rouges étaient à haut standing.
Quand on trouva Luc et Sabine morts dans le couloir des immeubles rouges ce fut un étonnement général. Le couple vivait là depuis cinq ans et n’avait connu que la paix, le juge ne savait pas où chercher ? Après une hésitation il chercha du côté des immeubles jaunes où se trouvaient des jeunes désoeuvrés. Au bout d’une semaine il ne trouva aucun indice et c’est là que l’on trouva un autre meurtre dans un immeuble rouge au rez de chaussée, c’était la vieille Madame Ronet : riche veuve.
L’inspecteur retourna fouiller dans les immeubles jaunes, mais toujours sans succès. Alors les gens se mobilisèrent, les gens des immeubles rouges se réunirent pour voir ce qu’ils pouvaient faire !
-         Ce n’est pas une obligation que ce soit un habitant jaune dit Marc
-         Et si c’était un de l’immeuble vert demanda Paul ?
-         Je penche plus pour une personne de l’immeuble rouge mais je ne sais pas expliquer pourquoi ajouta Cédric.
-         C’est peut être un habitant d’ailleurs répondit Jocelyne.
Chacun d’entre eux décidèrent de surveiller très scrupuleusement chaque nouveau venu mais aussi les habitants et surtout tout ce qui pouvait paraître suspect.
Au bout d’une semaine rien ne se passa et la surveillance se relâcha. Le mardi on trouva Rose Martin assassinée devant son palier, toujours un habitant d’immeuble rouge.
L’inspecteur arrêta quelques fauteurs de troubles mais il dut les relâcher par manque de preuves.
Marc proposa :
-         On ne lâche plus la surveillance tant qu’on n’a pas trouvé le coupable !
-         Pourquoi c’est dans nos immeubles rouges qu’il tue pensa Paul tout fort
-         Je reste persuadé que c’est une personne vivant parmi nous insista Cédric
-         Je ne sais plus quoi penser dit Jocelyne.
Une autre semaine passa puis une troisième sans rien de neuf mais un soir que Cedric surveillait non pas les immeubles jaunes mais les rouges il vit sortir un homme masqué de l’immeuble en face. Il le suivit discrètement et s’aperçut qu’il entrait dans l’immeuble où il habitait. Aussitôt il appela l’inspecteur pour  survenir en cas de crime, pendant ce temps il suivit l’homme masqué qui tenait un couteau et sonnait chez son voisin Marc. Il put téléphoner à Marc en lui demandant de ne pas ouvrir, entre temps il entendit monter l’inspecteur qui réussit à arrêter l’homme masqué. Après plusieurs heures l’inspecteur réussit à le faire parler. Il s’agissait d’un homme qui devait divorcer et rendre l’appartement à son épouse et comme il ne gagnait pas beaucoup il se serait retrouvé dans un immeuble jaune alors il voulut se venger de ceux qui avaient les moyens de vivre dans les immeubles rouges.
-         Nous pouvons enfin respirer remarqua Jocelyne et les autres rirent !
Elena 2015