lundi 26 décembre 2016

PAUSE

Mon mari a été hospitalisé le 24 au matin et nous avons réveillonné à l'hôpital. Il sera transféré à Cochin et j'ignore quand il sort.
Bonnes fêtes à vous.

vendredi 23 décembre 2016

Joyeux Noël

Je vous souhaite de passer un bon réveillon !

mercredi 21 décembre 2016

LE SAPIN


Les enfants attendaient tout excités.
Le sapin est arrivé, il tient droit.
Les décorations sont éparpillées,
Les enfants peuvent commencer à décorer.
Le chat regarde avec curiosité
Les boules qui tournent le narguant.
Pour les guirlandes les parents aident,
Il ne reste plus qu’ à l’allumer.
Les enfants voient les lampes briller,
Et la magie revient comme tous les ans.
Leur sapin est le plus beau, le mieux décoré
Et ils se félicitent entre eux !
La nuit papa Noël déposera les cadeaux,
Demain ils pourront se lever tôt pour
Tout déballer, vérifier si le père Noël
N’a rien oublié.
Quels beaux rêves ils vont faire cette nuit !

Elena 2016

lundi 19 décembre 2016

Décembre soleil

#Décembre soleil
décembre écossais.
Une composition graphique que j’ai fait pour illustrer l’ écossais..

Elena 2016


vendredi 16 décembre 2016

LUIGUI ROSSI (1597 – 1653)


Il fut le fondateur de l’opéra baroque en France avec « Orfeo » Il inventa également « la cantate ».  Il fut connu en son temps, il est venu d’Italie, il fut professeur en France et y resta pour écrire et mettre en scène Orfeo puis il eut des ennuis avec Lully d’après certains d’autres dirent qu’ il s’ennuya de son pays et retourna à Rome. Il y fut mal reçu mais continua à travailler sur les sonates. Il mourut à Rome en 1653 on ne sait pas la cause.
Elena 2016



mercredi 14 décembre 2016

FROID


Il avait été prince dans son pays, l’émigration l’a chamboulé, il faisait partie de ceux qui n’ont pas su se remettre. Il a essayé des métiers, chaque fois il quittait pour aller ailleurs, il termina sous les ponts de Paris. Il mendiait comme d’autres près de lui, cela faisait déjà plusieurs années. Il avait oublié où se trouvaient sa femme et ses enfants, il ne pensait plus, il s’abrutissait avec du vin.
Ce jour-là le froid était vif et il n’était pas très couvert, il toussait sans savoir comment se réchauffer. C’est là qu’il vit avec stupeur sa cousine, il ne l’avait pas vu depuis leur jeunesse, elle était reconnaissable, très typée : long nez, lunettes épaisses,  le même regard perspicace. Elle passait près de lui sans le reconnaître alors n’y tenant plus il cria presque :
-         Véra, je suis Alexandre K… Tu te souviens ? Elle s’arrêta et le regarda longuement puis elle hocha la tête.
-         Oui, je te reconnais ! Viens je vais voir si un manteau de mon mari pourrait t’aller !
Heureux il la suivit, lui raconta ses malheurs, elle compatit mais pas de trop ayant souffert aussi. Elle était une battante et la destruction de son cousin l’avait affectée sérieusement. Elle le fit entrer, lui donna à manger et trouva un manteau qu’elle pouvait lui donner, elle fouilla s’il n’y avait pas d’autres choses, trouva aussi deux chemises et des chaussettes. Elle lui fit un paquet et lui donna. Il la regarda intensément et osa :
-         Peux-tu me prêter un peu d’argent stp ?
-         Pour acheter du vin ?
Il rougit et ne dit rien. Elle partagea sa nourriture avec lui et lui demanda de ne plus remettre les pieds chez elle.
Il repartit avec ses paquets, au bout d’une rue il reconnut un mendiant, il lui proposa une chemise contre une bouteille de vin, le mendiant accepta et Alexandre retourna à sa place, heureux d’avoir rencontré sa cousine.

Elena 

lundi 12 décembre 2016

Décembre soleil

#Décembre soleil
décembre écossais.
Ma fille à la montagne, elle avait environ 16 ans..

Elena 2016


vendredi 9 décembre 2016

STEPHANE ZWEIG (1881 – 1942)


Un grand écrivain autrichien, il fut poète, romancier, biographe et traducteur en plusieurs langues. Il voyagea beaucoup durant sa vie, rencontra beaucoup de gens connus comme Freud, Verhaeren, Richard Strauss, Romain Rolland et beaucoup d’autres de son époque.
Inapte à la guerre en 1914, Il est enrôlé dans les services de propagande et il en souffre beaucoup. Zweig estimait la guerre horrible et qu’elle concernait les dirigeants, il refusait de se sentir engagé. Il réussit à continuer de correspondre avec les « pays ennemis » et se sentait « citoyen du monde ».
Il écrivait beaucoup et fut connu durant sa vie, ses œuvres furent traduites dans toutes les langues ou presque et il gagnait bien sa vie.
Il quitta sa première épouse et se maria avec Lotte qui avait des problèmes d’asthme.
En 1934 Zweig quitta son pays définitivement après la victoire d’Hitler qui lui interdit d’écrire. Il partit en Angleterre mais la guerre entrait aussi là-bas et il était considéré comme apatride. Il se résolut à partir au Brésil, seul pays où il fut bien accepté en ne voulant pas s’engager dans cette guerre barbare.
Il écrivit « Le monde d’hier, souvenir d’un Européen » il mit plusieurs années pour l’écrire, c’est une biographie des 50 dernières années de sa vie et de l’Europe. Il n’était plus juif depuis 2 générations et il refusait qu’on lui donne une étiquette qu’il refusait n’étant pas croyant.
Puis quand il vit que plus rien n’allait dans le monde et en plus Lotte supportait mal son asthme sérieux, il envoya son manuscrit à l’éditeur et se suicide avec sa compagne qui ne voulait plus vivre non plus. Amok est sa nouvelle la plus connue.
Elena 2016
Avant de mourir il écrivit :
« Nulle part plus qu’ici je n’aurais aimé rebâtir ma vie entièrement, après que le monde de ma propre langue a disparu pour moi et que la patrie de mon esprit, l’Europe, s’est détruite elle-même. Mais après 60 ans, il faut des forces particulières pour recommencer entièrement une fois de plus. Et les miennes sont épuisées par ces longues années d’errance sans patrie. J’estime donc préférable de mettre fin  à temps et debout à une vie dans laquelle le travail de l’esprit a toujours été la joie la plus pure, et la liberté personnelle le bien suprême sur cette terre.
Je salue tous mes amis ! Puissent-ils voir l’aurore après la longue nuit ! Moi qui suis trop impatient, je m’en vais avant eux »

Stefan Zweig, Petropolis, 22 février 1942

mercredi 7 décembre 2016

TERRE-NEUVE


Depuis un an que nous sommes en région parisienne nous voyons passer un Terre-Neuve, il se balade sans maître mais très discipliné il traverse au feu rouge puis évite les gens et les chiens sans aboyer ni grogner.
Je l’ai entendu dans une petite rue pavillonnaire aboyer et j’ai une idée où il habite mais je ne connaîs ni son maître ni le nom du chien.
Il y a peu de temps je l’ai croisé en me promenant et ce fut plus fort que moi, je l’ai sifflé, il s’est retourné alors je l’ai appelé « viens me voir mon beau pépère » il hésita puis s’approcha de moi et je lui tendis la main pour qu’il me sente, ensuite je le caressais.
On dira que j’ai été imprudente mais peu importe ! Depuis j’ai acheté du gruyère et je l’emmène à chaque fois que je sors au cas où on se revoit encore, je ne connais pas ses horaires.

Elena 2016

lundi 5 décembre 2016

Décembre soleil

#Décembre soleil
décembre écossais.
Les charentaises que j’ai acheté pour mon mari.

Elena 2016


vendredi 2 décembre 2016

Richard BERGH (1858-1919)


Peintre suédois connu dans son pays. Il s’intéressa surtout à la psychologie, l’hystérie, l’hypnose… Mais il peignit quelques paysages. Il a surtout peint beaucoup de portraits et celui de l’hypnose est l’un des plus connus.
Après ses études à l’académie il voyagea en France et fit des allers-retours avec la Suède. Il fait partie d’un groupe de peintres qui se réunissent en France ou en Angleterre. Il fut connu de son vivant et sa peinture exprime le réalisme avec une touche de poésie.
Son père était un grand peintre professeur à l’académie.

Elena 2016







mercredi 30 novembre 2016

BÊTISE


Nous étions dans un camp sur la plage, les moniteurs mettaient le filet pour nous montrer les limites pour nager. Je savais nager et j’avais 10 ans, ma copine ne savait pas nager, je lui proposai :
-         Monte sur mon dos et je nagerai, tu feras des mouvements en même temps !
Elle accepte et je marchais au bord, lui faisant croire que je nageais, elle était assez naïve pour le croire et j’avoue que cela m’amusait. Je n’avais pas prévu qu’il arrive en mer qu’on n’ait plus pied sans s ‘éloigner de beaucoup et là que fait-on avec une fille sur le dos ? Les autres je l’ignore mais moi je coulais, je disais à ma copine de me lâcher et je la tirerai mais elle était paniquée. Heureusement qu’elle eut l’idée de hurler, sinon je n’avais plus la force de tenir sous l’eau, un moniteur accourut et nous sauva de la noyade.
Après cela je fus punie, comme il se doit mais fait bizarre ma copine ne voulait plus monter sur mon dos à la mer, je crois qu’elle m’en a voulu un bon moment !

Elena 

lundi 28 novembre 2016

Novembre soleil

#Novembre soleil
novembre brun.
Un bassin dans un parc de Vienne.

Elena 2016


vendredi 25 novembre 2016

Emile VERHAEREN (1855-1916)


Poète belge symboliste, lyrique et anarchiste, il pratique le vers libre.
Il publia « Les Flamandes » réaliste, naturaliste, consacré à son pays.
Il épouse Marthe Massin qui l’inspira pour la trilogie « Les heures claires, les heures de l’après-midi et les heures du soir »
Il écrivit des poèmes futuristes, se retrouvait dans des cercles de poètes. Il fréquentait toute la famille royale.
Il mourut accidentellement poussé vers un train qui partait.
Elena 2016
AVEC MES SENS, AVEC MON CŒUR…


Avec mes sens, avec mon coeur et mon cerveau,
Avec mon être entier tendu comme un flambeau
Vers ta bonté et vers ta charité
Sans cesse inassouvies,
Je t'aime et te louange et je te remercie
D'être venue, un jour, si simplement,
Par les chemins du dévouement,
Prendre, en tes mains bienfaisantes, ma vie.

Depuis ce jour,
Je sais, oh ! quel amour
Candide et clair ainsi que la rosée 
Tombe de toi sur mon âme tranquillisée.

Je me sens tien, par tous les liens brûlants 
Qui rattachent à leur brasier les flammes ;
Toute ma chair, toute mon âme 
Monte vers toi, d'un inlassable élan ; 
Je ne cesse de longuement me souvenir
De ta ferveur profonde et de ton charme,
Si bien que, tout à coup, je sens mes yeux s'emplir,
Délicieusement, d'inoubliables larmes.

Et je m'en viens vers toi, heureux et recueilli, 
Avec le désir fier d'être à jamais celui 
Qui t'est et te sera la plus sûre des joies.
Toute notre tendresse autour de nous flamboie ;
Tout écho de mon être à ton appel répond ; 
L'heure est unique et d'extase solennisée
Et mes doigts sont tremblants, rien qu'à frôler ton front, 


mercredi 23 novembre 2016

BÉBÉ


On l’appelait bébé tellement il était innocent, joyeux et parfois gros bébé. Dès qu’il commença à parler seule sa sœur le comprenait, son monde était inventif ou personne ne pouvait pénétrer. Enfant affable, il attirait la sympathie de tous, très tôt il le comprit et profita des avantages de son charme irrésistible !
Jamais il ne se rebellait, pas plus qu’il ne faisait ce qui lui déplaisait. Il savait si bien dire « Oui maman » qu’on le lui pardonnait.
Sa sœur, malgré une goutte de jalousie, l’aimait et le gâtait comme le reste de la famille.
Bien sûr il était parfois capricieux mais dès qu’il souriait on oubliait tout, il tendait ses bras vers l’adulte et l’embrassait avec beaucoup de tendresse. Un préposé se sauva quand il le suivit en disant « bisous » Bébé le resta jusqu’à 4 ou 5 ans avant de devenir un garçon comme les autres, connaissant les peines et les joies. Il était toujours naïf, tendre, charmeur mais la maturité du garçonnet commença à pointer et plus personne n’osa plus l’appeler bébé !

Elena 

lundi 21 novembre 2016

Novembre soleil

#Novembre soleil
novembre brun.
Choupette, la chienne de ma fille, quand elle était petite.

Elena 2016


vendredi 18 novembre 2016

KRILOV (1769-1844) et La FONTAINE (1621-1695)


Enfant ma grand-mère nous apprenait les fables de Krilov en été. Beaucoup d’entres elles étaient des traductions de celles de La Fontaine mais je ne le savais pas. En entrant à l’école quand j’appris » Le corbeau et le renard » je dis à ma maîtresse que ce n’est pas La Fontaine qui l’a écrit mais Krilov, je la lui récitais même en russe. Elle fut obligée d’écrire un mot à ma grand-mère qui m’expliqua le soir que Krilov avait traduit La Fontaine et j’étais fort déçue.
J’ai retrouvé une petite fable de Krilov que je mets ci-dessous et il en écrivit plusieurs qui sont bien de lui aussi.
« Le sac
Relégué dans le coin d’une antichambre obscure,
Un sac vide et poudreux tristement languissait ;
Le dernier des valets qui près de lui passait
Sur ses fils éraillés nettoyait ses chaussures.
Un beau jour, relevant ce sac tombé si bas,
La main d’un financier vint l’emplir de ducats. »
Krilov

L’HOMME ET SON OMBRE.

Un plaisant, pour saisir son ombre,
Se donnait un jour grand tracas ;
Il fait un pas, deux pas, trois pas,
Elle en fait aussi pareil nombre.
Il court et l’ombre court encor,
Sans jamais céder ni se rendre :
On dirait vraiment un trésor
Qui ne veut pas se laisser prendre !
Notre original, un beau jour,
Mieux avisé, court en arrière,
Et c’était l’ombre, alors moins fière,
Qui poursuivait l’homme à son tour !

Ô femmes ! Parmi vous plus d’une…
Eh bien quoi ? Qu’allez-vous penser ?
Je ne veux pas vous dénoncer ;
Parlons plutôt… De la Fortune :
La quinteuse a des fruits si doux,
Que chacun veut mordre à sa grappe ;
Courez après : elle s’échappe ;
Tournez le dos : elle est chez vous !
Krilov


Elena 2016


mercredi 16 novembre 2016

AVENTURE


Elle venait d’avoir 85 ans, ses examens médicaux étaient normaux et son cœur était bon. Elle rêvait de faire un tour de Paris en hélicoptère, elle n’avait jamais pris l’avion non plus.
-         Je regrette de ne pas être montée en avion du temps où Pierre vivait encore !
-         Il n’est jamais trop tard disaient ses enfants.
-         A mon âge je n’y compte plus.
Ses enfants et petits-enfants économisèrent un tour d’hélicoptère pour son anniversaire, le secret avait été bien gardé et elle ne s’en doutait même pas !
Le matin Martine était venue chercher sa mère et l’emmena à l’héliport de Paris où elles retrouvèrent ses deux autres filles et ses six petits-enfants. Elle monta fièrement et s’assit l’air heureux, le baptême durait 45 minutes. Quand elle revint elle était toute épanouie :
-         Si vous saviez comme Paris paraît petit d’en haut, ce fut merveilleux !
Ils déjeunèrent au restaurant, elle était intarissable. Au moment du gâteau les enfants réussirent à la faire taire pour souffler les bougies.
Le soir elle s’endormit en rêvant à l’hélicoptère !

Elena 

lundi 14 novembre 2016

Novembre soleil

#Novembre soleil
novembre brun.
En Slovaquie, un cheval juste avant un spectacle équestre.

Elena 2016


vendredi 11 novembre 2016

EN 2025


Ils se tenaient tous devant des cars, d’un haut parleur on entendit une voix :
-         Les hommes et les femmes nommés monteront dans le car qui va à Paris, les autres attendront leurs noms. Les hommes et les femmes ayant le N° 1 devront s’asseoir côte à côte, les deux etc.…
Fleur se demanda à quoi ressemblerait son futur mari, elle était assise et surveillait les hommes qui montaient. Tous paraissaient moins de 45 ans, les nouveaux traitements faisaient qu’ils n’y avaient plus de personnes âgées. Bien sûr, des gens mourraient, étaient malades mais leur apparence restait toujours jeune, ce qui fait qu’on ne savait pas si on allait tomber sur un homme réellement d’une quarantaine d’années ou de 60 ans ou plus.  Dans le car ils avaient tous 65 ans et plus, ils étaient tous des retraités envoyés à différents endroits.
La nouvelle loi ne voulait plus voir de célibataires, la vie en commun était obligatoire pour s’entraider dans la vieillesse. Les couples homosexuels étaient dirigés vers d’autres cars.
Un bel homme brun vint s’asseoir près de fleur, il l’examina avec curiosité. Les couples étaient choisis par ordinateur d’après des données sur chaque personne :
-         Essayons de savoir ce que nous avons de commun,  voulez-vous ?
-         J’aime Paris et je suppose que vous aussi sinon nous ne serions pas dans ce car dit Fleur. Ils rirent et elle put voir qu’il avait de belles dents.
-         Je m’appelle Olivier et je suis esthète et vous ?
-         Fleur et,  j’aime aussi les belles choses comme l’art, la littérature, la musique, le théâtre. …
-         Ne cherchez pas plus loin vous avez trouvé tout ce qui nous réunissait !
-         Où habiterons-nous ?
-         Près du musée Rodin d’après mes informations, c’est un coin tranquille et pas loin des quartiers animés.
-         Avez-vous des enfants, moi j’ai un fils qui  vit dans le Sud, il est de mon premier mari décédé il y a cinq ans.
-         Je suis divorcé et j’ai également un fils mais on ne se voit que 2 ou 3 fois par an mais on s’aime beaucoup.
-         Comme moi, répondit Fleur !
Quand le car arriva à Paris ils se connaissaient aussi bien que s’ils avaient vécu ensemble durant dix ans. Ils prirent leurs bagages, les meubles étaient déjà dans l’appartement qui leur était réservé et ils prirent un taxi pour rentrer. Le lieu leur sembla familier et ils ne furent pas dépaysés. Quelques jours plus tard  ils savaient qu’ils étaient faits pour vivre ensemble et peu importait leur âge réel. Au bout de 18 mois ils divorcèrent car ils n’avaient pas un caractère complémentaire mais réagissaient de la même manière.
Elena



mercredi 9 novembre 2016

ACCOUCHEMENT DANS LE NOIR (1970)


Carole attendait son premier enfant, elle devait accoucher à la clinique près de chez elle, Comme elle n’était qu’à huit mois elle ne s’inquiétait pas. Pourtant le soir, elle dit à son mari, « Je crois que j’ai des contractions » Inquiet, il demande s’il fallait l’emmener à la clinique, elle refusa et dit « Je te réveillerai si besoin »
Le mari travaillait, Carole le laissa dormir et se prépara, prit sa douche, prépara le sac avec les affaires du bébé, son sac à part. Brusquement elle sentit qu’elle perdait les eaux, inquiète, elle réveilla son mari et lui demanda de l’emmener, il fut vite près, et ils arrivèrent à la clinique. Quelle ne fut leur stupeur de voir que tout était éteint. Ils frappèrent, la porte était encore ouverte et ils purent entrer, ils montèrent au second étage, à la maternité. Le mari tenait son briquet allumé, il commença à appeler une sage femme. Une femme arriva suivie d’une auxiliaire de puériculture. La sage femme dit :
-         Nous avons une panne d’électricité, le groupe électrogène ne fonctionne pas, si vous avez le temps je vous conseille d’aller dans une autre clinique. Carole,  répondit :
-         Je ne sais pas, j’ai perdu les eaux. La sage femme l’examina avec une lampe électrique et dit :
-         Vous accouchez, vite déshabillez vous, Arlette, aidez-moi à tout préparer. Le mari ronchonnait, il ne tenait pas à ce que sa femme accouche dans le noir. La sage femme lui dit froidement :
-         Si vous voulez aider votre femme, vous lui tenez la main, s’il vous plaît pouvez-vous m’éclairer ? Il râla mais accepta.
La sage femme commença à surveiller l’avance du bébé, elle craignait qu’il n’y eut une complication car il n’y avait ni le docteur ni l’anesthésiste, comme elle aurait préféré qu’ils partent dans un endroit plus sûr.
L’accouchement avançait, elle dit à Carole :
-         Tout se passera bien, maintenant commencez à pousser en soufflant, je vous dirai d’arrêter. Carole obéissait, elle était consciente de la situation. Sylvie, l’auxiliaire puéricultrice aida la sage femme en poussant sur le ventre pendant les contractions.
-         Enfin la sage femme dit  au mari :
-         Eclairez bien s’il vous plaît, le bébé sort ! En effet, le bébé venait de naître dans le noir. A ce moment la lumière revint, Carole sourit soulagée.
 La sage femme lui coupa le cordon et l’attacha pendant que le mari éclairait en regardant son bébé. Sylvie prit le bébé et alla dans la pièce d’à côté pour enlever les glaires, et l’habiller.
Sylvie revint avec le bébé habillé et le donna à la maman, le mari, avait oublié pour la lumière, il admirait son premier enfant et souriait.
La mère fut installée dans sa chambre et la mère remercia la sage femme pour cet accouchement fait dans des conditions aussi délicates.
Elena


lundi 7 novembre 2016

Novembre soleil

#Novembre soleil
novembre brun.
Un canard sur le lac.

Elena 2016


vendredi 4 novembre 2016

AGNIA BARTO et MARCHAK


J’ai appris le Russe avec mes parents mais pour la lecture j’avais Barto. Elle a écrit de nombreux versets pour petits enfants et c’est si vivant que les enfants les lisaient avec plaisir. Il y avait aussi Marchak qui écrivait pur les enfants mais j’ai une préférence pour Barto. Marchak a écrit aussi des contes et ce sont les deux livres que les enfants russes apprenaient avant Pouchkine.
Traduction du ballon de Marchak mais pas en vers, je n’ai rien trouvé sur internet en français : ma traduction est sommaire
« Mon ballon où t’es-tu sauvé, de couleur jaune, rouge , bleue tu t’es sauvé sans que je puisse te rattraper. Je t’ai tapé de la main, tu as sauté quinze fois d’affilé puis tu as disparu dans un coin, je ne t’ai plus revu. Ensuite tu as roulé, tu es sorti de la barrière, tu as roulé sur le trottoir, tu es descendu dans la rue là tu es tombé sous une roue, tu as sauté, tu as crevé et c’est tout ! »
Une autre traduction sommaire de Barto mais pas en vers :
«  Tous les enfants travaillent, ils plantent des semis pour faire un potager à l’école pour l’an prochain. Chacun travaille, court, sème sauf Liouba qui reste assise sur le banc. La maîtresse lui demande « Pourquoi tu ne fais rien ? – J’attends la moisson réponds-elle »
Il y a aussi la dame qui donne ses bagages et son petit chien mais le chien s’est perdu et on l’a remplacé par un grand et quand la dame le voit elle crie d’effroi mais le contrôleur lui dit que durant le voyage le chien a très bien pu grandir.
« On a fait tomber mon ours Michka à terre, on lui a arraché la patte ; il est tout en lambeaux.  Je le garderai quand même car je l’aime ! »  Barto.
Je regrette de ne pas avoir de traductions, je n’ai plus non plus mes livres qui sont enfouis dans le grenier.
Elena 2016





mercredi 2 novembre 2016

YVONNE


Gilles et Yvonne avaient acheté une maison de campagne dans le village. Il travaillait comme Principal dans un lycée et elle comme employée de bureau à l’hôpital. Le couple n’était pas très assorti, il se sentait supérieur aux autres, refusait d’appeler les gens par leurs prénoms, gardait ses distances et gardait un air condescendant quand on lui parlait. Elle, aimait rire, était spontanée, râleuse, serviable, peu cultivée. Leur seul point commun était l’économie qui parfois frisait la radinerie.
Depuis longtemps ils n’étaient plus amoureux et elle décida de vivre à la campagne avec leurs deux fils. Ils s’arrangèrent, elle venait faire son ménage, les courses le repassage… Il lui donnait une petite somme pour subvenir à ses besoins et elle était enfin heureuse et épanouie. 
A la retraite Gilles décida de venir s’installer dans leur maison de campagne, il n’y était pas venu depuis 17 ans et cela posait certains problèmes.
Yvonne accepta de faire les courses et la cuisine, s’occuper du linge et continuer à cueillir les fruits, elle lui laissait le potager et le reste du jardin ainsi qu’un cheval qu’elle gardait depuis une dizaine d’années. Ils essayèrent de vivre ensemble mais en évitant de se croiser trop souvent. Ils allaient chez les voisins prendre le café ensemble malgré les distances qu’il mettait entre lui et les autres.
Petit à petit elle s’étiola, on ne la vit plus rire et à peine sourire, elle maigrit tellement qu’elle fut hospitalisée ; là-bas on ne trouva rien et on la renvoya chez elle. Elle s’éteignit dix jours plus tard ne pouvant plus manger du tout.

Elena 

lundi 31 octobre 2016

Octobre soleil

#Octobre soleil
octobre bordeaux
Nous sommes en 1965, nos premières vacances avec des copains en Vendée. René s’est pressé de photographier le trou du diable avant d’être pris par la grosse vague et je l’ai photographié.

Elena 2016


vendredi 28 octobre 2016

WAGNER


Ami de Louis II de Bavière il réussit à lui soutirer une fortune pour ses opéras et la location de salles, il fallut que le gouvernement refuse à Louis de Bavière de dépenser davantage pour qu’il se débrouille seul. Mais, sa renommée était déjà faite et il avait même réussi à prendre Cosima à son ami et l’épouser.
L’homme n’était pas très sympathique, nationaliste et antisémite il n’inspirait pas la sympathie. Ses œuvres sont connues et certaines sont très belles surtout parmi les opéras. J’aime particulièrement « Le vaisseau fantôme » ainsi que sa musique très entraînante !
https://www.youtube.com/watch?v=LO-ynHylj5E


Elena 

mercredi 26 octobre 2016

AU TELEPHONE


Lison est une petite fille de cinq ans. Elle va répondre au téléphone, à la demande de son papa, à son Directeur. Il lui a dit « Je suis absent »
Lison -  Bonjour Monsieur…
Le Directeur - Je peux avoir ton papa s’il te plaît ?
Lison – Il ne veut pas vous parler.
Le Directeur – pourquoi il ne veut pas me parler ?
Lison – il dit que vous êtes un salaud mais je ne sais pas ce que ça veut dire !
Le Directeur – Dit à ton père de répondre sinon il sera viré demain.
Lison – il a dit qu’il partait et il n’est pas content.
Le directeur raccrocha et le papa se fâcha :
Papa – pourquoi as-tu dis ça Lison ?
Lison – mais j’ai répété ce que tu disais !
Papa – sais-tu que je vais être renvoyé à cause de toi.
Lison – je n’ai rien fait de mal, tu m’as dit de ne jamais mentir et «  j’ai tout dit vrai ! »

Elena 

lundi 24 octobre 2016

Octobre soleil

#Octobre soleil
octobre bordeaux
Le panneau de Sissi devant son château à Budapest.

Elena 2016


vendredi 21 octobre 2016

Alexandre OSSTROVSKY (1823 – 1886)


Il est le premier dramaturge Russe. Parti de rien il écrira sur les marchands, milieu dans lequel il grandit.
Son premier succès sort avec « L’orage » je mets un extrait :
"Kabanov
Mais, maman, nous prions Dieu pour vous nuit et jour qu'Il vous donne santé et bonheur en toute chose et réussite dans vos affaires.
Kabanova
Allons, ça suffit, arrête s'il te plaît. Peut-être bien que tu aimais ta mère, en effet, tant que tu étais célibataire. Qu'as-tu besoin de moi maintenant que tu as une jeune femme.
Kabanov
L'un n'empêche pas l'autre, maman : ma femme c'est une chose, le respect que j'ai pour ma mère en est une autre.
Kabanova
Alors tu préfères ta mère à ta femme ? Jamais de la vie je le croirai.
Kabanov
Enfin, pourquoi devrais-je te préférer ? Je vous aime toutes les deux.
Kabanova
Oui, oui, c'est ça, passe-moi de la pommade ! Je le vois bien assez, que je vous encombre la vie.
Kabanov
Pensez ce que vous voulez, libre à vous, c'est votre droit ; seulement je ne sais pas ce que j'ai fait au bon Dieu pour être incapable de vous donner la moindre satisfaction.
Kabanova
Pourquoi prends-tu ces airs de victime ! Ça ressemble à quoi, ces pleurnicheries ? Le beau mari que tu fais là ! Regarde-moi un peu ! Crois-tu que ta femme te craindra, après ça ?
Kabanov 
Mais pourquoi faut-il qu'elle me craigne ? Tout ce que je demande, c'est qu'elle m'aime.
Kabanova
Que dis-tu ? Pourquoi faut-il qu'elle te craigne ? Pourquoi faut-il qu'elle te craigne ? Non mais tu perds la tête ou quoi ? Si elle ne te craint pas, moi elle me craindra encore moins. Quel ordre est-ce que ça nous promet dans la maison ?
"
Ensuite suivit « La forêt » et Sniegourochka que Tchaïkovski mit en musique et d’autres…
Je met une citation de lui :
Elena 2016

« J’aime terriblement les instincts ; Seuls les instincts provoquent des gestes instructifs et expressifs. Seuls les instincts donnent la force. Tout le monde parle de force, mais rare sont ceux qui comprennent ce que ce mot veut dire. La force humaine n’est rien. La force est dans la nature,  et chez l’homme,  elle apparaît sous forme d’instinct. Un homme sans instinct est faible,  insignifiant.

Extrait des « carnets » d’Osstrovski »

mercredi 19 octobre 2016

MON GPS ET MOI


Depuis un an j’ai un gps pour la  voiture mais nous ne nous entendons pas toujours. Par exemple je lui indique une adresse où il m’a emmené la veille correctement mais le jour du RV médical il m’a fait tourner 3 fois sur le même trajet me disant « vous êtes arrivé » alors que je j’étais sur une route où on ne peur s’arrêter et il n’y a pas de maisons. Furieuse j’ai pris une direction complètement à l’opposé et il accepta de m’emmener à mon RV médical. J’avais quand même 15 mn de retard après avoir tourné plus d’une heure alors que 25 mn suffisent.
Hier j’allais en radiologie et j’ai essayé le gps la veille et il n’a jamais trouvé la rue, il a même refusé le N° de rue.
Je ne m’en sers pas souvent alors je le garde encore mais s’il continue à me faire des caprices je le change.

Elena 2016

lundi 17 octobre 2016

Octobre soleil

#Octobre soleil
octobre bordeaux
Danseuses venues d’Ukraine et qui ont dormi chez ma fille.

Elena 2016



vendredi 14 octobre 2016

DAVID (l’homme)


Tout le monde connaît le peintre David pour ses tableaux du temps de Louis XVI puis surtout le sacre de Napoléon.
Mais, sait-on quel homme se cachait derrière le peintre ? Il était Jacobin et assista quand Louis XVI fut guillotiné avec son cahier de dessin, il prenait des notes pour faire ensuite un tableau. Pour Marie-Antoinette il l’a dessiné sous un aspect tellement caricatural qu’il choqua d’autant plus que la reine se conduisit d’une façon digne quand on la guillotina. Il dénonça des nobles qui furent guillotinés sans aucun remord. Cela ne l’empêchait pas d’être le plus grand peintre de l’époque et sous Napoléon Ier il peignit son sacre, un des tableaux les plus connus.

Elena 




mercredi 12 octobre 2016

DEUX OURSONS (histoire vraie)


Youri vécut à Tiksi plusieurs années puis il retourna vivre à Khabarovsk, toujours la Sibérie, mais avec un climat plus supportable.
Un jour un chasseur arriva avec deux oursons polaires qu’il déposa en disant :
-         La mère est morte, je vous les laisse ne pouvant pas les emmener chez moi.
Les habitants s’habituèrent très vite aux oursons et les laissèrent se promener librement en ville, chacun donnait quelque chose à manger. Les oursons se sentaient partout chez eux et les bienvenus, ils grandirent heureux.
Youri souriait en parlant des oursons tout comme il aurait parlé de son chien qui ne le quittait jamais.
Pourtant, la belle vie des oursons s’acheva lorsqu’ils atteignirent leurs tailles d’adulte. Un jour un camion vint les chercher pour les emmener dans un zoo, il était impossible de les relâcher dans la nature car ils n’étaient pas habitués ni à chasser ni à pêcher et c’était trop risqué de les laisser en ville.
Les habitants se rassemblèrent, chacun donna une dernière friandise aux ours, certains pleuraient et ils les virent partir dans le camion grillagé.
Depuis ils refusèrent qu’on leur laisse d’autres oursons.
Ce fut le meilleur souvenir de Youri de cette région car le froid était trop dur à supporter et il rejoignit sa famille à Khabarovsk.

Elena 


lundi 10 octobre 2016

Octobre soleil

#Octobre soleil
octobre bordeaux
Maisons norvégiennes, surtout des pêcheurs.

Elena 2016


vendredi 7 octobre 2016

Ivan AÏVAZOVSKI (1817 – 1900)


Peintre russe d’origine arménienne né et mort en Crimée.  De famille pauvre il est aidé par le maire de Théodosie qui l’aide à faire ses études de peinture à Saint-Saint-Pétersbourg. Il entre à l’académie royale des Beaux arts. Il est doué pour ses peintures sur la mer, il fut apprécié par Alexandre III admirateur de la mer et Pouchkine. Il fut envoyé en Europe où il reçut une médaille d’or à Paris.
En rentrant il devient peintre de la marine Russe. Il eut une grande renommée de son vivant.

Ci-joint des œuvres de lui: