vendredi 22 juillet 2016

BORIS PASTERNAK


Issu d’une famille juive se croyant d’origine espagnole, il est né en 1890, mort en 1960.  Il étudia le piano poussé par le compositeur Scriabine qui vivait près de sa famille. En 1905 Pasternak assiste à une manifestation et est maltraité, il s’en servira dans son livre «Docteur  Jivago » Un an plus tard il se retrouve en Allemagne où il découvre la musique de Wagner.
Il s’inscrit à la faculté de droit à Moscou puis abandonne ainsi que la musique pour étudier la philosophie. Il écrit son premier recueil de poèmes « Un jumeau dans les nuages » sans grand succès, le second idem.
Pendant la première guerre mondiale il travaille dans une usine chimique, il puisera dedans pour son livre «  Docteur Jivago » On lui reproche d’écrire le passé, non révolutionnaire, poétique et non socialiste. Il arrive à éviter le goulag sûrement à cause de son caractère qui est celui du Dr Jivago, sachant subvenir dans n’importe quelle situation, acceptant tout sans râler. Même sa maîtresse lui sert de modèle pour le Docteur Jivago, il se décrit si bien que tout le monde le reconnaît à travers ce livre qui fut interdit. Il aurait pu partir à l’étranger mais il refuse de quitter son pays et correspond 12 ans avec Tsvetaïeva (poétesse connue).
Quand on lui proposa le prix Nobel il refusa pour ne pas être exclu de son pays, il craignait l’exil.
Il accepta toutes les humiliations tout en écrivant des vers et en faisant des traductions. A 70 ans il eut le cancer et il dit à sa femme peu avant de mourir «  Dit ma chérie la vie est belle n’est-ce pas ? »
J’ai aimé comme tout le monde…
… J’ai aimé, comme tout le monde. Peut-être est-elle

Encore vivante. Le temps passera jusqu’au jour
-Ce n’est sans doute pas demain, mais un jour bien plus tard-
Où quelque chose d’aussi grand que l’automne 
S’allumera sur la vie comme un ciel que rougit
l’incendie
Et qu’attendrit le sous-bois. Sur les sottise des
flaques,
Crapauds alanguis par la soif,
Sur les clairières frissonnantes
Comme un lièvre, et qui sont jusqu’aux oreilles
Cousues à la natte des feuilles d’antan,
Sur le bruit qui ressemble au faux ressac du passé…

J’ai aimé comme tout le monde
Et je sais que, depuis toujours,
Les prés mouillés sont mis au pied de l’année.
Au chevet de nos cœurs l’amour dépose
La frissonnante nouveauté des mondes.
Boris Pasternak

Elena 

17 commentaires:

  1. J'ai vraiment adoré "Docteur Jivago" ! Je ne savais pas tout ça sur la vie de ce grand homme, merci.
    Bonne fin de semaine.

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  2. Je ne connaissais pas sa vie ...
    Etonnant
    Très joli poème
    Bon et doux Dimanche ELENA
    Bisous
    timilo

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  3. Je ne connaissais pas sa vie ...
    Etonnant
    Très joli poème
    Bon et doux Dimanche ELENA
    Bisous
    timilo

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  4. on connait surtout Pasternak à travers le Docteur Jivago ! mais peu sa vie, je savais qu'il avait été persécuté et qu'il avait refusé le prix Nobel , dommage...c'était un Grand ! merci de l'avoir mis à l'honneur, bonne fin de semaine chere Ln, bisous

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  5. un immense écrivain;
    belle journée, Elena

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  6. un immense écrivain;
    belle journée, Elena

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  7. un immense écrivain;
    belle journée, Elena

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    Réponses
    1. dr jivago, j'ai aimé à en pleurer chut

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  8. Helo Elena,
    Je ne connaissais pas cet écrivain.
    Bonne fin de semaine et bon week-end
    Bisous

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  9. salut,
    Refuser le Nobel pur rester dans son pays c'est un grand monsieur
    Je ne connaissais pas sa vie
    Bon week-end

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  10. a méditer : refuser le Nobel ....
    coucou

    journée calme en ville mais ma journée chargée , un ami a l'hosto , les chiens, visite aux chats aussi et les transports en communs sont bien lents quand c'est les congés scolaires

    il fait chaud mais avec un ciel gris , pas de bleu c'est pénible ... de la chaleur sans soleil qui brille!

    bisous et doux après-midi

    a demain

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  11. Il n'était pas rancunier " j'ai aimé tout le monde"

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  12. gros bisous et doux we ici avec des orages et un ciel gris sombre mais de la chaleur

    a demain

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  13. beaucoup d'enfants uniques en effet, pas toujours par choix dans certains cas. merci pour toutes ces infos, je ne connaissais pas. bises. celine

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  14. on ne choisit pas d'être enfant unique, on le vit

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  15. Slaves et Américains peuvent être si proche dans les Arts et pourtant si différents... Slaves, toujours une violence sous-jacente et honteuse... les autres plutôt éclatante et fière. Mais le même amour de la poésie !

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  16. J'aimerai pouvoir dire un jour, que j'ai aimé comme tout le monde ....
    ou plutôt : j'ai aimé tout le monde ....
    Bon début de semaine Elena !
    bises

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