mercredi 20 juillet 2016

FRERE ET SŒUR


Sylvie regardait son frère, il courait ouvrir la portière de la voiture du voisin, celui –ci le remerciait puis lui donnait un morceau de pain. Eric avait le pain qu’il voulait chez lui, il ne faisait pas partie des enfants déshérités, il trouvait que le pain frais du voisin était meilleur. Il n’avait que 4 ans et Sylvie avait le double de son âge et le double de responsabilité. Elle devait surveiller son petit frère 20 minutes, le temps que sa mère rentre du travail et aussi lorsqu’elle travaillait pendant que son père s’occupait de la cuisine et autres corvées domestiques.
Autant Eric était un enfant joyeux et aimait rire autant Sylvie était renfermée sur elle-même au grand désespoir de ses parents.
Il faut dire que lorsqu’une personne entrait, elle s’intéressait d’abord au charmant petit garçon oubliant la fillette au regard distant.
Eric n’aimait pas l’hostilité et il fit tout pour obtenir l’amour de sa sœur, à force de persister, de serviabilité il obtint l’affection de Sylvie. Quand ils furent adolescents ils furent inséparables et après le mariage de Sylvie ils se virent régulièrement. A son tour Eric se maria et les deux couples restèrent unis jusqu’à leur vieillesse, parfois Sylvie disait aux enfants :
-         Il m’en a fait voir étant petit !
-         Tu te vengeais quand tu pouvais répliquait le frère en riant. Ils se souriaient complices !

Elena 

14 commentaires:

  1. Frères et soeur, on était livré à nous même, la grande différence d'âge faisait que chacun vivait sa vie ! mais on a tous été bien élevé, ce qui nous a évité bien des ennuis ! ma soeur studieuse - mon frère renfermé - moi, discret et solitaire ! nous faisions tous les trois de petites bêtises que l'on cachait des parents !

    RépondreSupprimer
  2. Cette complicité n'existe pas forcément entre frère et soeur et parfois elle a même tendance à s'effacer avec le temps contrairement à ton histoire.
    Belle journée à toi.

    RépondreSupprimer
  3. C'est beau quand tout se passe bien, je ne connais pas cet amour là étant fille unique...
    Il va faire chaud dans le pays !
    Passe une belle journée Elena
    bises

    RépondreSupprimer
  4. au train où tu contais l'histoire, et moi écoutant Offenbach, je me suis vu chez Toutemesse IV qui fêtait son mariage avec sa tite soeur Ramessessa....

    RépondreSupprimer
  5. caractères différents, mais belle complicité ! je ne peux imaginer, etant enfant unique ! bonne journée, bises

    RépondreSupprimer
  6. Helo Elena,
    Frère et soeur, c'est beau la complicité.
    Comme ça se passait pour nous. Avec mon frère, nous nous sommes moins vus après le mariage.
    Bon mercredi
    Bisous

    RépondreSupprimer
  7. Une petite mère donc elle devait garder son sérieux !!
    chez nous chaleur normale, comme d'hab on a peu d'écarts dans notre sud

    RépondreSupprimer
  8. inconnu pour moi qui fût élevée seule ....
    coucou , journée chaude mais là deja orageuse et un ciel bien noir ...on aura pas vu le bleu longtemps

    y'a que les bourdons et les huissiers qui bossent dure en ce moment loll

    bisous et a demain


    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Toutes les fratries ne sont pas ainsi...
      Douce journée ELENA
      Bisous
      timilo

      Supprimer
    2. Toutes les fratries ne sont pas ainsi...
      Douce journée ELENA
      Bisous
      timilo

      Supprimer
  9. N'ayant eu ni frère ni soeur, je ne connais pas ce type de relation. Ici c'est l'affection qui a pris le dessus, mais en écho aux histoires que j'ai entendues, ce n'est pas toujours le cas. Il est vrai que la famille on ne la choisit pas, alors quand on peut se dire qu'on l'a choisie c'est formidable. Bonne journée Elena. Bisous

    RépondreSupprimer
  10. n'ayant pas de frère, ni de soeur, j'avoue que c'est le genre de relation que je ne connais pas, mon zhom non plus d'ailleurs, étant fils unique aussi. cela change des familles où ils se battent au décès de leurs parents. encore tout gris aujourd'hui, mais pas d'orage en vue. bises. celine

    RépondreSupprimer
  11. A demain

    Crépusculaire songe
    Francis Etienne Sicard

    Saupoudré de safran, le soleil de la baie
    Croque sous l’horizon la mer comme un biscuit,
    Et sème à coup de dé de la pulpe de fruit
    Dont la saveur sablée ourle l’oliveraie.

    Les topazes du soir que dévore l’ivraie
    Lancent leurs premiers feux sur l’ombre de la nuit
    D’où s’envole un oiseau, sans visage et sans bruit,
    Entre les murs du parc et de la palmeraie.

    Une odalisque nue attachée au sultan
    Cueille dans le jardin des roses et des lys
    Dont le musc enivrant charme un vieux chambellan.

    Sur un coussin de soie alors s’évanouit,
    Au précieux souvenir d’un bel oaristys,
    Le soupir d’un pacha que la paix éblouit.


    RépondreSupprimer