mercredi 17 janvier 2018

UNE ADRESSE


Je cherchais la rue Jean Jaurès,
J’y avais vécu, il y a trente ans.
Tout avait changé, je me perdais,
Voilà j’ai trouvé la rue.
Je cherchais le numéro cent sept
Rasé, disparu, plus de passé.
Je restais au cent, perdant mes repères,
Mes larmes coulaient, plus de maison.
Je partis la tête dans mon passé,
Adieu enfance, triste moment.
Elena 1983

10 commentaires:

  1. Ainsi je suis restée devant une propriété que j'avais vendue...je n'est plus rien reconnu, tout avait changé...moi aussi sans doute
    belle journée Elena
    bisous

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  2. Bonjour Elena,
    Quand on a vécu longtemps à un endroit, pas simple de voir qu'il n'y a plus rien. Tout s'écroule.
    Bon mercredi
    Bisous

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  3. tres beau poeme, ainsi va la vie, bonne journee chere Ln, bisous

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  4. bonjour,
    parfois il vaut mieux garder les souvenirs
    ne pas essayer de revenir en arrière !!
    bisous

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  5. mais ma Dame savez-vous que sans le savoir vous venez de gagner 50 euros au grand prix des numéros perdants!!!!!

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  6. ici, la tempête a été très légère les vents n'ont pas dépassé 50 km/h; donc aucun dégât;
    ouf en attendant la prochaine
    soleil en ce moment;

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  7. Une maison que j'aimais bien a disparu pour devenir un parking ..
    Joli décrit ton ressenti
    Douce journée ELENA
    Bisous
    timilo

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  8. Cela fait un choc quand une maison où on a vécu enfant, ou plus grand, disparaît...celle où je suis née qui était en campagne a disparu et a été remplacé par un Mac Do...Je n'en avais aucun souvenir car j'avais 3 ans quand nous l'avons quitté mais cela a été un choc pour mes parents ! Heureusement la suivante où j'ai tous mes souvenirs est toujours debout c'est même mon frère qui l'a gardé et la rénove, alors cela fait chaud au coeur de savoir qu'elle sera encore là :) Bisous Elena

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  9. J'ai la même sensation quand je vois le vide de la maison de mon enfance ...
    Bon jeudi, avec encore un imprévu ... On verra plus tard.
    Gros bisoux, chère elena

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