vendredi 13 mars 2020

CINQ MINUTES
Un éclair foudroyant déchira le ciel, les éclairs se succédèrent. Les gens tombaient foudroyés, les voitures brûlaient, les arbres s’écroulaient. Quelques personnes essayaient d’aider les plus touchés. Une journaliste redonnait du courage aux gens ayant tout perdu !
Dans ce chaos Marc décrivait tout ce qu’il voyait, son ordinateur ne fonctionnait plus, il prit un cahier et un crayon et continua à tout noter. Il était venu à Paris pour suivre des cours de journalisme ; cette catastrophe était un grand scoop pour lui ; il en oubliait sa peur !
Le toit d’en face venait de s’écrouler, il voyait les tuiles tomber sur la foule massée en bas, il prit son appareil photo et mitrailla les éclairs, les ruines et la foule.
Personne ne savait comment tout avait commencé ! A la radio on parlait d’une collision entre navettes spatiales, d’autres disaient qu’ une bombe atomique avait explosé, personne ne savait d’où elle provenait. Marc penchait pour une catastrophe naturelle attendue depuis plusieurs années, elle serait due au réchauffement et à la pollution.
Une secousse ébranla le jeune homme, il se retrouva couché malgré lui. Marc ouvrit la porte, un spectacle terrifiant l’immobilisa : l’escalier s’effondrait pris dans les flammes. Il ne pouvait plus sortir ni sauter par la fenêtre, vivant au sixième étage.
L’étudiant essaya son téléphone, les pompiers ne répondaient pas, il fit le quinze sans plus de succès. Il s’affola un peu, essaya d’appeler ses amis puis sa famille mais le téléphone restait obstinément silencieux.
Désespéré Marc s’allongea sur son lit attendant la fin du monde ou celle de Paris. Il revit sa vie en un éclair, il pensa à sa mère et ses sœurs ; une larme coula sur sa joue. Isabelle, sa fiancée, vivait près des siens, il se demanda si tout allait bien à Montluçon, pays d’où il venait. Il voyait des éclairs, ça lui rappela un feu d’artifice, ce furent ses derniers souvenirs. Un éclair enflamma la fenêtre et la chambre s’embrasa, Marc disparut avec les flammes.
Il ne restait plus une seule maison debout, Paris s’était effondré le tout avait duré cinq minutes !
Elena

12 commentaires:

  1. Coucou Elena,
    Je suis tombée du lit ce matin, trop matinale ! Tu nous offres ce atin un récit de science fiction, c'est joliment écrit,
    Je pense que tu as bien fait d'annuler cette croisière sur la Volga, des amis ont essayé de m'entraîner pour une croisière sur le Rhin, j'ai refusé, en raison de mon diabète qui parfois me cause quelques problèmes avec les médicaments, j'ai arrête les voyages, je vais avoir 85 ans, ce n'est plus pour moi !
    Mes voyages sont devenus virtuels !
    Très bonne journée à toi,
    Bisous
    Prima

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  2. Joliment écrit ton récit ..
    Bon et doux weekend ELENA
    Bisous
    timilo

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  3. bravo chere Ln, un beau récit d'anticipation, la fin du monde ! compliments, esperons que ce sera dans tres longtemps ! mais au train où nous y allons , ça va venir c'est sur, bonne fin de semaine bisous

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  4. bonjour
    on va dire que tu as fait un cauchemar !!!
    bisous

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  5. Heureusement tout cela n'est que le fruit de ton imagination mais un instant j'ai cru avoir raté une info :) Bravo pour ton récit si réaliste...mais j'espère que tout cela n'est bien qu'un rêve d'écrivain. Bisous

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  6. un récit fort réaliste, on s'y croirait, tu sais nous tenir en haleine, bravo à toi. bises.celine

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  7. On ne peut être sûrs que cela ne se produira pas !
    Bien écrit en tout cas.
    Bon week-end malgré toute cette angoisse.

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  8. Salut,
    C'est un beau récit et ca risque d'arriver qui sait ?

    Le temps est de nouveau à la pluie.

    Bon dimanche

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  9. Quel horreur se voir partir comme cela! Que c'est bien écrit par contre. Bisous Renée http://envie2.be/

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