mercredi 12 février 2025

 

LES INSTITUTEURS des années 60

Avec les élèves, je tenais à ce qu’il n’y ait pas de redoublement, j’avais du mal avec le petit Paul, il avait du mal à comprendre, je l’aidais en dehors des cours mais en vain, il ne progressait pas et j’étais déçu de ne pas trouver la bonne méthode avec lui. J’en parlai à Solange, elle me conseilla :

-        Essaie de voir ce qui l’intéresse dans la vie ;

-        Et après ?

-        S’il est manuel, il suffira qu’il ait son certificat d’études ;

-        Je vais essayer de savoir, tu as raison tout le monde ne peut pas être avocat.

J’essayai le lendemain de le prendre à part et lui demandai quel métier il voulait exercer, il me regarda les yeux pétillant et répondit « clown monsieur » Je souris et lui demandai ce qu’il savait faire. Il me fit des grimaces tellement drôles que j’éclatai de rire alors il se mit à imiter Charlot et je lui dis :

-        Tu seras un excellent clown, essaie au moins d’avoir ton certificat

-        Oui monsieur.

J’avais trouvé pour Paul et je me sentis soulagé, je savais que Solange serait une compagne idéale, nous avions les mêmes idées.

Elena



5 commentaires:

  1. Cela change de tous les petits garçons qui veulent être pompiers.

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  2. C'est une vocation comme une autre. Il faut de tout pour faire un monde. Bisous et un bon mercredi

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  3. bonjour
    dans les hôpitaux, des clowns visitent les enfants malades et cela leur fait du bien le temps de leur passage
    bisous

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  4. quelle belle histoire, clown pourquoi pas ! c'est sympa un clown ! je te rassure chere Ln j'ai mes enfants a la maison, pas trop de loisirs ! bonne soiree grosses bises

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