mercredi 22 octobre 2025

 

EFFROI

Maryse entendit un bruit, elle tâta le lit et s’aperçut que son mari s’était levé ; elle vit instinctivement qu’il était 2 h du matin. Le bruit s’intensifia et elle se leva brusquement :

-        Paul, que se passe-t-il ?

N’ayant pas de réponses elle alla à la cuisine. Paul s’y trouvait avec un couteau dans la main, il découpait la nappe tout en parlant. Il était effrayant, elle ne l’avait jamais vu ainsi, aussi elle recula en demandant :

-        Que fais-tu ?

Elle l’entendit marmonner des mots incompréhensibles, elle s’approcha de lui mais il se retourna tenant le couteau à viande tourné vers elle. Maryse fit quelques pas en arrière mais le regard de Paul la fit tressaillir et elle sortit en courant. Elle ne savait pas quoi faire et se posait une tonne de questions. Le plus urgent était de se protéger et elle s’enferma dans la chambre d’amis, elle se demanda si son mari était devenu fou ?

La fatigue fut plus forte que la peur et Maryse s’endormit, elle se réveilla qu’à 9 h du matin. Elle ouvrit doucement la porte et jeta un coup d’œil à la cuisine, il n’y avait personne, la nappe était bien découpée et le couteau à viande gisait sur le sol. Elle alla ouvrir doucement la porte de la chambre, Paul était absent ; en fouillant un peu elle comprit qu’il était parti travailler comme si rien ne s’était passé.

Elle hésita puis prit le téléphone :

-        Allo Paul ?

-        Bonjour ma chérie,

-        Pourquoi as-tu découpé la nappe avec le grand couteau ?

-        Je me suis posée la même question ce matin en voyant la nappe et le couteau et je me suis demandé ce que tu avais fait ?

-        Trouve-moi une meilleure explication quand tu rentreras dis Maryse en raccrochant.

Le soir, elle attendit Paul avec appréhension, ils étaient mariés que depuis un mois et elle ne le connaissait pas si bien que ça !

La porte s’ouvrit et il entra l’air contrit, il l’embrassa puis lui dit en s’asseyant :

-        J’étais somnambule, je croyais être guéri alors je ne t’ai rien dit mais je crois que ce n’est pas le cas.

-        non répondit Maryse, tu vas continuer à te soigner et je mettrai sous clefs tous objets tranchants.

Elle tomba dans ses bras en pleurant et lui raconta à quel point il lui avait fait peur, il lui caressa les cheveux en s’excusant :

-        Ne te lève plus si tu entends du bruit et je ferai tout pour guérir si c’est possible. 

Elena



4 commentaires:

  1. bonjour chere Ln, oui il a interet a se soigner ! il est limite dangereux ! heureusement la confiance règne, amities et bises

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  2. bonjour
    je ne pense pas que cela se soigne !!
    bisous

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