mercredi 5 novembre 2025

 

DEUX OURSONS (histoire vraie)

Youri vécut à Tiksi plusieurs années puis il retourna vivre à Khabarovsk, toujours la Sibérie, mais avec un climat plus supportable.

Un jour un chasseur arriva avec deux oursons polaires qu’il déposa en disant :

-        La mère est morte, je vous les laisse ne pouvant pas les emmener chez moi.

Les habitants s’habituèrent très vite aux oursons et les laissèrent se promener librement en ville, chacun donnait quelque chose à manger. Les oursons se sentaient partout chez eux et les bienvenus, ils grandirent heureux.

Youri souriait en parlant des oursons tout comme il aurait parlé de son chien qui ne le quittait jamais.

Pourtant, la belle vie des oursons s’acheva lorsqu’ils atteignirent leurs tailles d’adulte. Un jour un camion vint les chercher pour les emmener dans un zoo, il était impossible de les relâcher dans la nature car ils n’étaient pas habitués ni à chasser ni à pêcher et c’était trop risqué de les laisser en ville.

Les habitants se rassemblèrent, chacun donna une dernière friandise aux ours, certains pleuraient et ils les virent partir dans le camion grillagé.

Depuis ils refusèrent qu’on leur laisse d’autres oursons.

Ce fut le meilleur souvenir de Youri de cette région car le froid était trop dur à supporter et il rejoignit sa famille à Khabarovsk.

Elena



6 commentaires:

  1. Se sont-ils rappelés ensuite de la gentillesse des hommes...de toute manière ils n'auraient pas survécus seuls à la mort de leur mère alors ces villageois ont bien fait de s'en occuper même si cela n'a pas été possible pour eux de les garder, une fois devenus adultes. Jolie histoire. Bisous et un bon mercredi

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    1. Oui, c'est une belle histoire véridique ! Bisous

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  2. Ma passion des animaux m' a amené à ce genre d' erreur !
    Un animal sauvage reste un animal sauvage qui n' a pas sa place parmi les hommes, et j' ai pris la même décision, plus jamais !
    Passe une bonne journée
    amitié

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  3. bonjour
    c'est vrai qu'en voulant les protéger, les nourrir on les coupe de leur instinct de survie, de leur vie tout simplement. On devient égoïste
    bisous

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    1. Dans un cirque je ne pense pas qu'ils auraient été plus heureux mais je n'ai pas de solution ! Bisous

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