vendredi 22 octobre 2021

 

MAISON DE REPOS

Je descends les escaliers du métro en courant et brusquement  je roule par terre et me retrouve avec une fracture du calcanéum. Le médecin m’a plâtré la jambe puis envoyé en maison de repos à Bandol.

En arrivant l’infirmière me donna des médicaments et une feuille à remplir, j’avais des cannes anglaises et 7 de tension max alors je lui dis :

-        Je ne peux pas porter quoi que ce soit pour le moment sans faire tomber,

-        Il faudra vous débrouiller, ici ce n’est pas un hôpital !

Après ce gracieux échange, je clopinai jusqu’à ma chambre N° 5. Nous étions 3 par chambre et mes voisines étaient charmantes. Il y avait Marie qui avait le pied dans le plâtre, à qui je fis un dessin sur le plâtre dans la journée. Et, il y avait Gisèle à qui on avait enlevé un plâtre du bras et qui devait bientôt repartit chez elle. Je leur racontai pour l’infirmière et elles me dirent :

-        Avec nous elle fut pareille, n’y fais pas attention,  nous t’aiderons.

Au bout de 2 semaines je maniais parfaitement mes cannes anglaises et je me promenai avec mes copines de chambre en ville ou sur les îles en prenant la navette.

Gisèle partit, je fus un peu triste,  elle fut vite remplacée par Janine. Nous la trouvions serviable et agréable et dans l’ensemble il y avait une très bonne ambiance.

Un jour j’étais dans le jardin avec Marie et d’autres copines et nous étions gaies car nous dessinions d’autres dessins à une copine qui venait d’arriver avec un plâtre à la jambe, Janine était partie le week-end chez elle car elle n’habitait pas loin. Puis, je rentrai dans la chambre avec Marie et j’ouvris l’armoire et elle se trouvait vide !

-        Tu es venue après le départ de Janine me demanda Marie ?

-        Non, je suppose que toi non plus ! Il faut aller voir la Directrice.

Nous sommes parties prévenir la Directrice qui constata que l’armoire était vidée. Elle parut ennuyée mais nous dit qu’elle ne pouvait pas dénoncer qui que ce soit même si elle pensait que Janine était sûrement suspecte et la seule chose qu’elle pouvait faire c’était de refuser qu’elle revienne.

Après son départ nous sommes allées téléphoner à nos maris respectifs en expliquant que nous n’avions plus que du linge à nous mettre et notre maillot de bain qui ne fut pas volé. Le mari de Marie habitait à 200 km et il vint lui apporter des vêtements le week-end suivant, le mien habitait à 800 km et il vint aussi le week-end pour m’acheter une nouvelle garde-robe, plus réduite que ce que j’avais mais cela me permit de m’habiller jusqu’à mon départ (3 semaines plus tard).

En dehors de cet incident j’ai gardé un bon souvenir de Bandol et même de la maison de repos.

Elena



8 commentaires:

  1. En effet c'est bien triste de faire confiance à quelqu'un qui par derrière se montre capable de voler ses copines de chambrée...Mais comme tu le dis il ne faut pas se laisser non plus sombrer, ce ne sont que des biens matériels...bisous et une douce fin de semaine

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  2. he bien voilà une personne drôlement indélicate et je trouve la réaction de la responsable bien bien légère. Bisous doux début de weekend

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  3. Salut,

    Je passe en vitesse car la Tiotte et moi sommes malade.

    IL fait beau pourtant alors BON WEED-END

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  4. On est souvent surpris par la réactions de notre entourage, mais que faire ..
    Joliment écrit ELENA
    Bisous
    timilo

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  5. bonjour chere Ln, un accident qui t'amène à frequenter des gens sympas, et d'autres indelicats, se retrouver presque nue, n'a rien de tres agréable ! bon weekend amities et bises

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  6. Salut,

    On a beau temps mais comme j'ai une espèce de grippe je reste au chaud.

    Je vous souhaite une bonne semaine.

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  7. On trouve toujours des gens sympa et j'espère que tu vas bien aujourd'hui
    bien à toi amitiés

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