vendredi 7 novembre 2025

 

EN  2055 (fiction)

Ils se tenaient tous devant des cars, d’un haut parleur on entendit une voix :

-        Les hommes et les femmes nommés monteront dans le car qui va à Paris, les autres attendront leurs noms. Les hommes et les femmes ayant le N° 1 devront s’asseoir côte à côte, les deux etc.…

Fleur se demanda à quoi ressemblerait son futur mari, elle était assise et surveillait les hommes qui montaient. Tous paraissaient moins de 45 ans, les nouveaux traitements faisaient qu’ils n’y avaient plus de personnes âgées. Bien sûr, des gens mourraient, étaient malades mais leur apparence restait toujours jeune, ce qui fait qu’on ne savait pas si on allait tomber sur un homme réellement d’une quarantaine d’années ou de 60 ans ou plus.  Dans le car ils avaient tous 65 ans et plus, ils étaient tous des retraités envoyés à différents endroits.

La nouvelle loi ne voulait plus voir de célibataires, la vie en commun était obligatoire pour s’entraider dans la vieillesse. Les couples homosexuels étaient dirigés vers d’autres cars.

Un bel homme brun vint s’asseoir près de fleur, il l’examina avec curiosité. Les couples étaient choisis par ordinateur d’après des données sur chaque personne :

-        Essayons de savoir ce que nous avons de commun,  voulez-vous ?

-        J’aime Paris et je suppose que vous aussi sinon nous ne serions pas dans ce car dit Fleur. Ils rirent et elle put voir qu’il avait de belles dents.

-        Je m’appelle Olivier et je suis esthète et vous ?

-        Fleur et,  j’aime aussi les belles choses comme l’art, la littérature, la musique, le théâtre. …

-        Ne cherchez pas plus loin vous avez trouvé tout ce qui nous réunissait !

-        Où habiterons-nous ?

-        Près du musée Rodin d’après mes informations, c’est un coin tranquille et pas loin des quartiers animés.

-        Avez-vous des enfants, moi j’ai un fils qui  vit dans le Sud, il est de mon premier mari décédé il y a cinq ans.

-        Je suis divorcé et j’ai également un fils mais on ne se voit que 2 ou 3 fois par an mais on s’aime beaucoup.

-        Comme moi, répondit Fleur !

Quand le car arriva à Paris ils se connaissaient aussi bien que s’ils avaient vécu ensemble durant dix ans. Ils prirent leurs bagages, les meubles étaient déjà dans l’appartement qui leur était réservé et ils prirent un taxi pour rentrer. Le lieu leur sembla familier et ils ne furent pas dépaysés. Quelques jours plus tard  ils savaient qu’ils étaient faits pour vivre ensemble et peu importait leur âge réel. Au bout de 18 mois ils divorcèrent car ils n’avaient pas un caractère complémentaire mais réagissaient de la même manière.

Elena


 

 

8 commentaires:

  1. Est ce vraiment de la dystopie ?
    Pas sur quand on entend parler d' euthanasie, et de bus réservés aux femmes !
    Passe une bonne journée
    amitié

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  2. ah si c'était aussi simple !!
    bisous

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    1. Ce ne serait pas une bonne idée ! Bisous

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  3. belle histoire chere ln, je m'en souviens a !! nouvelle vie pourquoi pas, pour moi je pense qu'on ne me trouvera pas une compagne a 98ans tout recommencer ça semble difficile !! amitgies etg bises

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    1. elle aurait le même âge que toi dans ma fiction ! Porte toi bien, bisous

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  4. Bonjour Elena, un récit d'anticipation qui laisse pantois...

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