GENDARMES de SARDAIGNE
Nous étions deux couples en Sardaigne, en camping-car. Nous traversions
une petite ville, il y avait la fête et
les rues étaient étroites, c’était difficile de passer, les gens s’arrêtaient
pour parler entre eux. Une dame tout en noir assez âgée discutait en
stationnant en double file, mon mari klaxonna, elle opina de la tête et au lieu
de reculer nous rentra dedans en voulant manœuvrer. Notre camping-car fut à
peine touché mais sa voiture fut abîmée, il n’y avait que des italiens,
certains nous disputaient en montrant la voiture de la pauvre vieille dame. Nos
amis trouvèrent des gendarmes, un parlait un peu français et l’autre un peu
anglais, avec ça nous devions nous débrouiller pour le constat. Pendant qu’on
s’occupait du constat, nos amis de voyage se mirent à mitrailler de photos la
voiture de la dame et la rayure de notre camping-car puis ils photographièrent
les gendarmes sous toutes les coutures y compris leur voiture. Je ne savais pas
où me mettre, les gendarmes les ont vu mais n’ont rien dit, ils étaient d’une
politesse et d’une patience d’ange. Tout le monde râlait, les gens voulaient
nous mettre tout sur le dos, ils examinaient les faits en gardant leur sang
froid. Ils m’ont impressionnée dans le bon sens. Nous avons dormi une journée
dans un camping à côté pour réparer un phare, le surlendemain nous devions
partir, je devais acheter quelques courses, les autres m’attendaient sur un
parking en hauteur. J’avais retenu que nous étions garés en hauteur et qu’il y
avait des arbres pour grimper sur le chemin qui menait au parking.
Je fis mes courses, j’achetai aussi quelques souvenirs en m’éloignant,
quand je voulus revenir je m’aperçus que tous les chemins qui montaient étaient
garnis d’arbres et se ressemblaient, je les grimpai un par un puis redescendais
sans trouver le parking. J’appelai une femme en lui demandant la gendarmerie
car j’étais perdue, à ce moment les policiers de la veille passaient, ils
s’arrêtèrent, j’expliquai mon cas désespéré, j’avais presque les larmes aux
yeux. Ils me dirent d’attendre, j’entendais les gens autour de moi raconter ma
triste histoire et je n’étais pas loin d’éclater en sanglots. Je vis le
camping-car de mon mari qui suivait les gendarmes dans une rue interdite,
inutile de dire que je n’attendis pas et montai vite fait. Les gendarmes sont
arrivés au moment où il voulait repartir au camping et lui demandèrent s’il
avait perdu sa femme, il fit «oui » Tout finit bien et je garde un bon
souvenir des gendarmes en Sardaigne.
Elena
Je trouve que les policiers et les gendarmes que j' ai côtoyé dans ma jeunesse, étaient plus sympathiques et rendant service que ceux d' aujourd'hui !
RépondreSupprimerEn te lisant, je me suis souvenu de la panique éprouvée en voulant retrouver ma voiture garée dans un parking de la Grande Motte, ne m' étant pas rendu compte que tous les immeubles se ressemblaient !
Bonne journée
amitié
Comme toi j'ai souvent cherché ma voiture avant les gps sur le portable ! Bonne journée
Supprimerbonjour
RépondreSupprimerune fois aussi nous nous sommes perdus sur l'île de Malte mais grâce à mes photos on a trouvé la rue où nous étions garés !!
bisous
Je ne prenais jamais de photos du parking et ce n'est pas malin de ma part !
SupprimerDes gendarmes sympa, il y en a aussi chez nous. Facile de s égarer dans les villes qu on ne connaît pas. Bises. Celine
RépondreSupprimerHeureusement qu'on a aussi des gendarmes sympa ! Bise
Supprimerbonjour Ln, pas toujours facile quand on se trouve à l'etranger, avec un probleme sur les bras, heureusement vous avez eu affaire à des "gendarmes" sympas, ça existe, chez nous, bien sur ! amities et bises
RépondreSupprimerHe bien sacré histoire mais des policiers sympas. Bises bonne journée
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