vendredi 6 juin 2025

 

GENDARMES de SARDAIGNE

Nous étions deux couples en Sardaigne, en camping-car. Nous traversions une petite ville,  il y avait la fête et les rues étaient étroites, c’était difficile de passer, les gens s’arrêtaient pour parler entre eux. Une dame tout en noir assez âgée discutait en stationnant en double file, mon mari klaxonna, elle opina de la tête et au lieu de reculer nous rentra dedans en voulant manœuvrer. Notre camping-car fut à peine touché mais sa voiture fut abîmée, il n’y avait que des italiens, certains nous disputaient en montrant la voiture de la pauvre vieille dame. Nos amis trouvèrent des gendarmes, un parlait un peu français et l’autre un peu anglais, avec ça nous devions nous débrouiller pour le constat. Pendant qu’on s’occupait du constat, nos amis de voyage se mirent à mitrailler de photos la voiture de la dame et la rayure de notre camping-car puis ils photographièrent les gendarmes sous toutes les coutures y compris leur voiture. Je ne savais pas où me mettre, les gendarmes les ont vu mais n’ont rien dit, ils étaient d’une politesse et d’une patience d’ange. Tout le monde râlait, les gens voulaient nous mettre tout sur le dos, ils examinaient les faits en gardant leur sang froid. Ils m’ont impressionnée dans le bon sens. Nous avons dormi une journée dans un camping à côté pour réparer un phare, le surlendemain nous devions partir, je devais acheter quelques courses, les autres m’attendaient sur un parking en hauteur. J’avais retenu que nous étions garés en hauteur et qu’il y avait des arbres pour grimper sur le chemin qui menait au parking.

Je fis mes courses, j’achetai aussi quelques souvenirs en m’éloignant, quand je voulus revenir je m’aperçus que tous les chemins qui montaient étaient garnis d’arbres et se ressemblaient, je les grimpai un par un puis redescendais sans trouver le parking. J’appelai une femme en lui demandant la gendarmerie car j’étais perdue, à ce moment les policiers de la veille passaient, ils s’arrêtèrent, j’expliquai mon cas désespéré, j’avais presque les larmes aux yeux. Ils me dirent d’attendre, j’entendais les gens autour de moi raconter ma triste histoire et je n’étais pas loin d’éclater en sanglots. Je vis le camping-car de mon mari qui suivait les gendarmes dans une rue interdite, inutile de dire que je n’attendis pas et montai vite fait. Les gendarmes sont arrivés au moment où il voulait repartir au camping et lui demandèrent s’il avait perdu sa femme, il fit «oui » Tout finit bien et je garde un bon souvenir des gendarmes en Sardaigne.

Elena



8 commentaires:

  1. Je trouve que les policiers et les gendarmes que j' ai côtoyé dans ma jeunesse, étaient plus sympathiques et rendant service que ceux d' aujourd'hui !
    En te lisant, je me suis souvenu de la panique éprouvée en voulant retrouver ma voiture garée dans un parking de la Grande Motte, ne m' étant pas rendu compte que tous les immeubles se ressemblaient !
    Bonne journée
    amitié

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    1. Comme toi j'ai souvent cherché ma voiture avant les gps sur le portable ! Bonne journée

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  2. bonjour
    une fois aussi nous nous sommes perdus sur l'île de Malte mais grâce à mes photos on a trouvé la rue où nous étions garés !!
    bisous

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    1. Je ne prenais jamais de photos du parking et ce n'est pas malin de ma part !

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  3. Des gendarmes sympa, il y en a aussi chez nous. Facile de s égarer dans les villes qu on ne connaît pas. Bises. Celine

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    1. Heureusement qu'on a aussi des gendarmes sympa ! Bise

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  4. bonjour Ln, pas toujours facile quand on se trouve à l'etranger, avec un probleme sur les bras, heureusement vous avez eu affaire à des "gendarmes" sympas, ça existe, chez nous, bien sur ! amities et bises

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  5. He bien sacré histoire mais des policiers sympas. Bises bonne journée

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