vendredi 11 octobre 2024

 

LE ROBOT (science fiction)

En me réveillant j’appelai mon robot mais il n’est pas venu comme les autres jours. Je cliquai sur diverses clés mais toujours pas de robot ! Je commençai à m’effrayer, le robot était ma copie conforme et je ne voulais pas qu’il me mette dans l’embarras. On pouvait aussi me le voler pour les tâches ménagères et autres travaux, il fallait juste trouver les codes que j’avais inscris. Certaines personnes n’ayant pas les moyens empruntaient le robot d’une personne pour refaire l’appartement ou le ciment sur le muret.

Je m'en servais pour tout y compris brosser ma chienne, celle-ci reniflait mon double et grognait car elle n'avait pas d'odeur humaine.

Normalement le robot revenait toujours quand il entendait ma voix, je suppose qu’il s’était éloigné mais comment et pourquoi ? Je téléphonai à toutes mes connaissances mais personne ne m avait vue moi ou mon robot. Désespérée je sortis dans la rue et je commençai à aller de droite à gauche en cherchant mon double je finis sur un banc les larmes aux yeux. Je ne pourrai pas en acheter un autre cela valait le prix d’un petit pavillon plus l’entretien et les impôts sur lui.

Machinalement je passai devant le commissariat et là je rentrai en me disant qui sait ? J’expliquai mon cas et le commissaire me dit « allez voir derrière les barreaux » je le suivis et je trompais ma copie conforme assise la mine grise.

Je voulus savoir quel méfait mon robot avait fait et le lieutenant m’expliqua qu’il errait dans la rue des prostituées et il fut embarqué avec elles.

-       Mais comment il a pu s'éloigner ?

-       C'est un bug auquel nous sommes habitués, il a besoin d'une révision

Contente, après avoir payé une amende, je le remerciai et je rentrai avec mon bien, je téléphonai à un technicien pour qu’il lui fasse une révision et l’empêche de sortir n’importe où. Une fois tout réglé je prévins mes proches que je l’avais retrouvé et je pus me reposer et évacuer le stress de la journée.

Elena



 

mercredi 9 octobre 2024

 

LE DEMON (Lermontov)

C’est l’œuvre maîtresse de ce poète, écrite en 1841,  il y retouchait encore avant de mourir. On considère ce poème comme le chef d’œuvre de Lermontov et dont plusieurs écrivains s’en inspirèrent ensuite.

L’histoire est simple, toute la force est dans l’écriture et les émotions qu’il est difficile de ne pas ressentir.

Tamara, jolie géorgienne, se fait remarquer par le démon et depuis il ne peut plus vivre tellement il est amoureux d’elle. Il lui promet de s’amender, suivre la voie de Dieu mais la jeune fille ne le croit pas et s’enfuit dans un monastère. Il la poursuivra de son amour jurant de devenir bon et l’embrasse, là elle meurt enlevée par un ange et le démon n’a plus de raison de faire du bien, il erre malheureux pour redevenir ce qu’il était : un démon.

Le ton est juste on y croit, on aime le démon et on veut que Tamara cède, là est la force de l’écrivain.

Elena



lundi 7 octobre 2024

 


#lundi soleil

Octobre 2024 : gris

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#gris : table de Noël




vendredi 4 octobre 2024

 

CINQ MINUTES

Un éclair foudroyant déchira le ciel, les éclairs se succédèrent. Les gens tombaient foudroyés, les voitures brûlaient, les arbres s’écroulaient. Quelques personnes essayaient d’aider les plus touchés. Une journaliste redonnait du courage aux gens ayant tout perdu !

Dans ce chaos Marc décrivait tout ce qu’il voyait, son ordinateur ne fonctionnait plus, il prit un cahier et un crayon et continua à tout noter. Il était  venu à Paris pour suivre des cours de journalisme ; cette catastrophe était un grand scoop pour lui ; il en oubliait sa peur !

Le toit d’en face venait de s’écrouler, il voyait les tuiles tomber sur la foule massée en bas, il prit son appareil photo et mitrailla les éclairs, les ruines et la foule.

Personne ne savait comment tout avait commencé ! A la radio on parlait d’une collision entre navettes spatiales, d’autres disaient qu’ une bombe atomique avait explosé, personne ne savait d’où elle provenait. Marc penchait pour une catastrophe naturelle attendue depuis plusieurs années, elle serait due au réchauffement et à la pollution.

Une secousse ébranla le jeune homme, il se retrouva couché malgré lui. Marc ouvrit la porte, un spectacle terrifiant l’immobilisa : l’escalier s’effondrait pris dans les flammes. Il ne pouvait plus sortir ni sauter par la fenêtre, vivant au sixième étage. 

L’étudiant essaya son téléphone, les pompiers ne répondaient pas, il fit le quinze sans plus de succès. Il s’affola un peu, essaya d’appeler ses amis puis sa famille mais le téléphone restait obstinément silencieux.

Désespéré Marc s’allongea sur son lit attendant la fin du monde ou celle de Paris. Il revit sa vie en un éclair, il pensa à sa mère et ses sœurs ; une larme coula sur sa joue. Isabelle, sa fiancée, vivait près des siens, il se demanda si tout allait bien à Montluçon, pays d’où il venait. Il voyait des éclairs, ça lui rappela un feu d’artifice, ce furent ses derniers souvenirs. Un éclair enflamma la fenêtre et la chambre s’embrasa, Marc disparut avec les flammes. 

Il ne restait plus une seule maison debout, Paris s’était effondré le tout avait duré cinq minutes !

Elena



mercredi 2 octobre 2024

 

BELLE…

Tous les ans à Pâques, avec mon père, nous allions à l’église de Vanves. Je ne priais pas, je préférais observer autour de moi et c’est ainsi que vers 9 ou 10 ans j’ai remarqué une femme seule d’une beauté époustouflante. Elle ne parlait à personne, à minuit quand on s’embrassait pour fêter la résurrection du Christ, elle restait seule. Au fil des années je retrouvai la même femme dans la même église et la trouvai toujours très belle.

Il y eut une année où je n’allai pas à Vanves et l’année d’après quand je revis cette femme je suis restée sidérée, elle n’était plus jolie, elle avait vieilli et je fus déçue. C’est ainsi que je compris ce qu’était la vieillesse et la mélancolie me prit un peu en pensant qu’un jour ce sera pareil pour moi.

Heureusement avec le temps on s’habitue à la vieillesse et on ne souffre pas sauf peut être les acteurs qui se voient à l’écran du temps où ils étaient jeunes.

Je ne revis plus la femme que je trouvais belle car papa déménagea !

Elena