mercredi 29 mai 2019

Petite pause, ma petite nièce et sa fille viennent aujourd'hui et repartent dimanche alors je vous dis à lundi !

lundi 27 mai 2019

#lundi soleil
mai : pna 2019onts
ponts :Amsterdam !
Elena

jeudi 23 mai 2019

KRILOV (1769-1844) et La FONTAINE (1621-1695)
Enfant ma grand-mère nous apprenait les fables de Krilov en été. Beaucoup d’entres elles étaient des traductions de celles de La Fontaine mais je ne le savais pas. En entrant à l’école quand j’appris » Le corbeau et le renard » je dis à ma maîtresse que ce n’est pas La Fontaine qui l’a écrit mais Krilov, je la lui récitais même en russe. Elle fut obligée d’écrire un mot à ma grand-mère qui m’expliqua le soir que Krilov avait traduit La Fontaine et j’étais fort déçue.
J’ai retrouvé une petite fable de Krilov que je mets ci-dessous et il en écrivit plusieurs qui sont bien de lui aussi.
« Le sac
Relégué dans le coin d’une antichambre obscure,
Un sac vide et poudreux tristement languissait ;
Le dernier des valets qui près de lui passait
Sur ses fils éraillés nettoyait ses chaussures.
Un beau jour, relevant ce sac tombé si bas,
La main d’un financier vint l’emplir de ducats. »
Krilov

L’HOMME ET SON OMBRE.

Un plaisant, pour saisir son ombre,
Se donnait un jour grand tracas ;
Il fait un pas, deux pas, trois pas,
Elle en fait aussi pareil nombre.
Il court et l’ombre court encor,
Sans jamais céder ni se rendre :
On dirait vraiment un trésor
Qui ne veut pas se laisser prendre !
Notre original, un beau jour,
Mieux avisé, court en arrière,
Et c’était l’ombre, alors moins fière,
Qui poursuivait l’homme à son tour !

Ô femmes ! Parmi vous plus d’une…
Eh bien quoi ? Qu’allez-vous penser ?
Je ne veux pas vous dénoncer ;
Parlons plutôt… De la Fortune :
La quinteuse a des fruits si doux,
Que chacun veut mordre à sa grappe ;
Courez après : elle s’échappe ;
Tournez le dos : elle est chez vous !
Krilov

Elena

mercredi 22 mai 2019

GENTLEMAN
André m’avait frappé dans mon enfance pour son extrême courtoisie. Il l‘employait envers toutes les femmes mais la sienne en particulier. Je me souviens comme il se levait précipitamment pour présenter une chaise à sa femme ou pour lui allumer une cigarette, il avait toujours un briquet alors qu’il ne fumait pas. Il était habitué à faire le baisemain à toutes les femmes qui venaient et dès que je devins jeune fille je passai par là.
Jamais je n’ai entendu André hausser le ton sur son épouse et je le considérai comme un parfait gentleman.
Quand il se retrouva veuf, ses filles s’éloignèrent de lui, il était meilleur époux que père et en payait les conséquences. Il se remaria 2 ans plus tard, il perdit ses filles mais retrouva le bonheur de gâter sa femme !
Elena

lundi 20 mai 2019

#lundi soleil
mai : ponts
ponts : La Rochelle !
Elena 2019

vendredi 17 mai 2019

Alexandre OSSTROVSKY (1823 – 1886)
Il est le premier dramaturge Russe. Parti de rien il écrira sur les marchands, milieu dans lequel il grandit.
Son premier succès sort avec « L’orage » je mets un extrait :
"Kabanov
Mais, maman, nous prions Dieu pour vous nuit et jour qu'Il vous donne santé et bonheur en toute chose et réussite dans vos affaires.
Kabanova
Allons, ça suffit, arrête s'il te plaît. Peut-être bien que tu aimais ta mère, en effet, tant que tu étais célibataire. Qu'as-tu besoin de moi maintenant que tu as une jeune femme.
Kabanov
L'un n'empêche pas l'autre, maman : ma femme c'est une chose, le respect que j'ai pour ma mère en est une autre.
Kabanova
Alors tu préfères ta mère à ta femme ? Jamais de la vie je le croirai.
Kabanov
Enfin, pourquoi devrais-je te préférer ? Je vous aime toutes les deux.
Kabanova
Oui, oui, c'est ça, passe-moi de la pommade ! Je le vois bien assez, que je vous encombre la vie.
Kabanov
Pensez ce que vous voulez, libre à vous, c'est votre droit ; seulement je ne sais pas ce que j'ai fait au bon Dieu pour être incapable de vous donner la moindre satisfaction.
Kabanova
Pourquoi prends-tu ces airs de victime ! Ça ressemble à quoi, ces pleurnicheries ? Le beau mari que tu fais là ! Regarde-moi un peu ! Crois-tu que ta femme te craindra, après ça ?
Kabanov 
Mais pourquoi faut-il qu'elle me craigne ? Tout ce que je demande, c'est qu'elle m'aime.
Kabanova
Que dis-tu ? Pourquoi faut-il qu'elle te craigne ? Pourquoi faut-il qu'elle te craigne ? Non mais tu perds la tête ou quoi ? Si elle ne te craint pas, moi elle me craindra encore moins. Quel ordre est-ce que ça nous promet dans la maison ?"
Ensuite suivit « La forêt » et Sniegourochka que Tchaïkovski mit en musique et d’autres…
Je met une citation de lui :
Elena

« J’aime terriblement les instincts ; Seuls les instincts provoquent des gestes instructifs et expressifs. Seuls les instincts donnent la force. Tout le monde parle de force, mais rare sont ceux qui comprennent ce que ce mot veut dire. La force humaine n’est rien. La force est dans la nature, et chez l’homme, elle apparaît sous forme d’instinct. Un homme sans instinct est faible, insignifiant.
Extrait des « carnets » d’Osstrovski »

mercredi 15 mai 2019

Deux jours de repos pour partir m'installer dans ma maison de campagne pour l'été !

lundi 13 mai 2019

#lundi soleil
mai : ponts
ponts : Amarapura le pont le plus célèbre de Birmanie !
Elena 2019

vendredi 10 mai 2019

Marie Duplessis

Alexandre Dumas fils tomba amoureux d’une très jolie courtisane, Marie Duplessis. Elle avait toujours un camélia sur elle, quand il la quitta, il écrivit un livre romancé « La dame aux camélias » En réalité, elle s’était battue pour réussir à tenir un grand salon et inviter les célébrités, elle se cultiva, Elle avait de l’esprit et plaisait aux hommes.
Dumas ne put garder sa liaison avec elle car elle était trop dépensière et n’avait pas l’intention de restreindre son mode de vie, il lui écrivit :
  • Ma bourse ne peut vous suivre, je vous quitte…
Elle n’accepta aucun sacrifice sur son mode de vie, elle épousa un riche noble anglais qu’elle quitta rapidement pour Liszt, avec qui elle ne resta pas très longtemps.
En mourant, Marie n’avait plus d’argent ni d’amis et son enterrement fut assez triste. Elle avait juste vingt-trois ans !
Dumas qui n’avait pas assisté à l’enterrement écrivit son roman en l’embellissant en mémoire de l’amour qu’il lui avait porté.
Verdi lut le livre, enthousiasmé il voulut écrire un opéra qui fut « La Traviata »
Elena

mercredi 8 mai 2019

DEUX AMOURS
Claude était marié à Marie qu’il adorait mais, cela ne l’empêchait pas de la tromper avec Suzanne qu’il aimait beaucoup. A vrai dire il aimait les deux femmes autant et ne pouvait choisir entre les deux.
La vie aurait pu continuer ainsi paisiblement, seulement Madame Vignon surprit Claude avec Suzanne s’embrassant, non comme un frère et une sœur et elle courut prévenir Marie. La colère puis les larmes attristèrent Claude, il savait qu’il ne pouvait pas plus la quitter que sa maîtresse et il laissa faire le sort.
Marie partit chez ses parents pour essayer de l’oublier, il s’aperçut qu’il n’avait plus envie de fréquenter Suzanne, elle l’agaçait et sa femme lui manquait. Il rompit puis alla chercher son épouse lui promettant qu’elle serait son unique amour !
Quelques temps plus tard, il rencontra Maryse et sut qu’il ne pourrait se passer d’elle, le cercle infernal reprit !
Elena

lundi 6 mai 2019

#lundi soleil
mai : ponts
ponts : Gibraltar !
Elena 2019

vendredi 3 mai 2019

JEU  FUTURISTE


Depuis deux ans je vis sur l’île, si seulement je savais où elle se situe ? Je ne vois pas de bateaux, et les rares avions ne me voient pas.
Michel est parti, il m’a laissé seule. Il cherche comment revenir à la civilisation, je doute qu’il trouve le moyen de fuir cette maudite île, à moins de construire une barque… Mais avec quoi ? L’île est déserte même pas un arbre !
Je cherche des yeux les oiseaux, ils sont tous partis,  émigration du début de l’hiver. Les quelques baies existantes ne donnent plus de fruits, heureusement qu’il reste la pêche, pas facile de ramener des poissons à la main, la mer devient froide, il faut avoir très faim pour s’y mettre encore. Ensuite  il faut vite s’habiller, nous n’avons pas de chauffage.
Il serait plus simple d’énumérer ce qu’il nous reste : quelques citernes d’eau, un paquet de sucre, un petit pot de nescafé et notre cabane, nous ne l’avons pas détruit pour chauffer, elle nous protégera plus longtemps qu’un feu de bois.
Nous n’avons aucun meuble, si un lit en fer, aucun moyen de communiquer avec les autres… Pourquoi suis-je ici ?

Je me revois, avant notre départ, Michel m’avait poussé à accepter ce jeu, il disait
-         tu verras nous vivons en couple depuis 4 ans, aucun nuage entre nous, il est normal qu’on gagne. Il suffira d’être patient. Comme il se trompait, je l’ai cru, je l’ai suivi.
La chaîne 9A (Radio planétaire, dépendante de la télé) proposait un jeu, il suffisait de partir sur une île inconnue, nous ne devions pas connaître la destination, et là nous devions y rester 3 ou 4 mois maximum, le dernier gagnant était resté 4 mois et 10 jours . Les organisateurs nous laissaient une cabane, quelques provisions,  pour un mois environ, de l’eau en assez grande quantité , ensuite à nous de nous débrouiller. Ce jeu était destiné aux couples mariés ou pas, le couple le plus résistant gagnait une somme rocambolesque, elle nous permettrait d’avoir notre maison, faire un voyage et vivre un an sans travailler.
Nous sommes partis une vingtaine de couples, chacun de nous étaient dispatchés sur des îles différentes. La règle nous interdisait tout objet pour se repérer. Nous avions avec nous un sac contenant des vêtements, le nécessaire de toilette sauf ciseaux ou rasoir (pas d’objets coupants), nous n’avions pas de montres, bref juste quelques livres.  Il était impossible de savoir où nous allions, chaque couple était dans une cabine séparée, impossible de se parler, il faisait nuit, des volets fermaient les hublots, les verrous empêchaient l’ouverture.
Michel avait compté dix jours de traversée et moi neuf, première petite divergence.

Quand le bateau s’arrêta pour la quinzième fois, une personne entra et nous fit descendre. Nous nous sommes retrouvés sur un île grande de quelques kilomètres à vue d’œil. La personne nous montra le cabanon, sans un  mot elle repartit sur le bateau, j’essayai de poser quelques questions en vain.  Michel me tira gentiment en me montrant la vue splendide sur les fleurs sauvages, les baies, les rochers. Il s’en dégageait un côté sauvage et pittoresque. Nous étions frappés, il n’y avait pas d’arbres, juste des buissons, cela donnait du charme à notre île. Dans le cabanon nous trouvions de quoi manger pour un mois et plus d’après nos estimations, une boîte d’allumettes, ensuite il fallait apprendre à faire du feu ... L’eau ne manquait pas et cela nous a tout de suite rassuré – Nous pourrons vivre d’amour et d’eau fraîche dit Michel.
Dans un coin il y avait un lit en fer et à côté une boîte bizarre, je la tournai dans tous les sens –Lâche-là me lança Michel en colère, je la laissai tomber – C’est un désastre cria Michel affolé. Je le regardai sans comprendre ?
- C’est la boîte qui nous permettait de les rappeler pour revenir, comment fera-t-on maintenant dit-il – Il y a bien un autre moyen pour les joindre demandais-je ?- Non, justement pas, il réfléchit et continua – Ils nous ont parlé de cette boîte, ils avaient dit qu’ensuite le seul moyen de revenir serait d’être très malade, ils avaient un appareil qui permettait de savoir à distance si l’un de nous devenait très malade. Je me tais le cœur gros. Par ma faute notre arrivée a très mal débuté.

Une fois installé, tâche très simple avec un grand sac en toile, nous faisons le tour du propriétaire. Je remarque qu’il y a surtout des pierres et quelques vipères, le manque d’arbres m’inquiète un peu, je n’en parle pas à Michel,  j’avais déjà fait assez de bêtises. Les fleurs étaient vraiment splendides, je regrettai l’interdiction de prendre sa caméra ni appareil photo.  Les framboisiers étaient les bienvenus, au moins nous ne risquions pas le scorbut, d’autres baies se trouvaient sur l’île.
-Viens nager me cria Michel en se déshabillant. Je courus dans l’eau et nageait avec un  immense plaisir – Regarde les poissons Michel, tu pourras pêcher dis-je en riant.
Après notre bain, nous avions fait l’amour, nous recommencions notre lune de miel.
Le lendemain, nous avons commencé à nous exercer à faire du feu avec deux pierres, au bout de deux jours Michel avait réussi à faire des étincelles, le manque d’arbres nous empêchait d’avoir des branches, nous pouvions juste allumer les quelques buissons séchés au soleil puis gardés dans le cabanon comme provision.
Le manque de bois fut notre premier gros souci, d’autres suivirent…

Les pluies commencèrent, nous n’avions rien pour chauffer, il ne faisait pas froid, se promener toujours mouillés nous rendait de moins bonne humeur. Michel s’exerça à la pêche, nous n’avions ni fil ni appât, il fallait attraper les poissons à la main, cela demandait une très forte adresse de sa part. Pendant ce temps, je cueillais les fruits, les plantes et herbes qui nous servaient de salade, nous les mastiquions longuement. L’idée venait de Michel, comme nous n’avions aucun moyen de partir sauf si on décelait une maladie conséquente par ordinateur, il fallait tester les herbes, en s’empoisonnant on tomberait malade et les secours viendraient nous chercher.
C’est ainsi que Michel s’intoxiqua deux fois avec certaines plantes, il resta malade un temps assez long, je ne le quittai pas, il vomissait, je pense qu’il avait une forte température puis il se remit de lui-même. A partir de ce jour notre inquiétude augmenta. Fallait-il mourir pour qu’on vienne nous chercher ?

Nous comptions, les jours, mois puis années avec les pierres, il n’en manquait pas sur l’île de la mort, comme nous l’avions appelé au bout de quelques mois. Pendant les essais de Michel avec les plantes toxiques, ne sachant pas pêcher, j’appris à taper sur les serpents pour les tuer , cuire et les manger. Je me munissais de pierres et je les lançais sur le serpent, ensuite j’en prenais une plus grosse et je l’achevais. Nous avions de la viande pour quelques jours, c’était mieux que rien. Michel avait ramené des rats ou autres bêtes du même genre. Les ennuis commencèrent vraiment au début de l’hiver, les fruits ne poussaient plus, les plantes mangeables non plus ; il nous restait la pêche, la chasse aux rats ou vipères.
Nous avions commencé à nous tourmenter sérieusement sur notre avenir, les disputes aussi faisaient partie de notre quotidien :
-         Comment veux-tu construire un bateau sans bois disait Michel – Faisons un feu ripostais-je, on nous verra d’un avion – Gourde, Robinson Crusoé c’est un roman pas la réalité rétorquait Michel. Je me retenais pour ne pas pleurer, je ne voyais pas comment on allait s’en sortir.

Nous avons tenu deux ans, j’ignore combien je pèse mais sûrement 1/3 de moins qu’en venant, idem pour mon compagnon. Que pouvait-il faire ? Il y a dix jours notre dispute fut plus forte que les autres et il partit en disant – Je m’enfuirai, tu verras, peut-être sans toi… Puis je n’ai plus eu de nouvelles, j’ai fait toute l’île dans tous les sens en l’appelant sans résultats. Déjà  deux ans et 10 jours,  il y a de quoi être inquiète , seule c’est  devenu intenable. La fatigue, le froid et la faim m’empêchent de réfléchir clairement.
J’entend un avion, le premier depuis des mois, je regarde stupéfaite, il s’approche et va se poser sur l’île. Avec mes dernières forces je cours vers lui. Une équipe de secours descend en me demandant – Où se trouve le malade ? Ahurie je ne répond pas, un déclic et je crie – Michel, c’est sûrement lui, je ne l’ai pas trouvé, j’ignore où il est.
L’équipe part d’un pas vif et je la suis avec mes dernières forces. Nous le trouvons entre deux pierres évanoui.
Une heure plus tard nous montons dans l’avion, Michel avait repris des couleurs, il me sourit – Je l’ai fait exprès, tu sais les plantes qui m’ont rendu malade, j’en ai repris et tu vois ça marche chuchote-t-il. Fatigué il s’endort appuyé contre moi.

En avion le trajet me paraît assez court, personne ne nous  dit où était située l’île d’où nous venons. Ils acceptent uniquement de nous nourrir , donner à boire, surveiller le pouls de Michel.
Au retour, nous nous sommes retrouvés dans la même salle qu’au départ, la direction de la chaîne nous félicita, donna le chèque, et nous renvoya chez nous après des vagues félicitations. Une personne héla un taxi pour nous, et maintenant il fallait qu’on se débrouille. Michel est trop fatigué et je le laisse se remettre, je réfléchis à ce qui vient de se passer – Pourquoi ils n’ont rien répondu, ignorant mes questions ? Ils ne voulaient pas notre mort me demandais-je un peu effrayée.
Premier but, nous soigner, après comprendre ce qui s’est passé.

Le médecin vient de partir, je commence à me sentir un peu mieux, Michel revient aussi à la surface, il peut parler plus longtemps. Il m’ explique qu’il a fait exprès de se fâcher pour pouvoir exécuter son plan, il savait que je ne le laisserai pas faire.
Maintenant que fait-on ? Pense-t-il tout haut – Je crois qu’il faut revoir les organisateurs du jeu , ils doivent savoir pourquoi personne ne s’est inquiété de nous durant si longtemps dis-je- Mes parents font le tour du monde, ils n’ont pas pensé qu’on risquait quoi que ce soit et les tiens … Je me tus, ils étaient fâchés depuis plus de trois ans. Oui… fit Michel il faut essayer d’éclaircir les choses, trop de ténèbres dans cette affaire.

La chaîne 9A n’était pas au courant de notre départ depuis 2ans, la robotique s’occupe de tout, dès qu’un couple veut revenir il suffit d’appuyer sur le bouton de la boîte et nous sommes prévenus, vous avez cassé la boîte, il était impossible de venir vous chercher dit la responsable – Pas possible que personne ne se soit aperçu de notre longue absence ? rétorque Michel – Vous êtes des milliers à suivre différents jeux, nous ne pouvons pas surveiller chacun de vous, l’ordinateur s’occupe de tout, nous ne sommes que cinq personnes pour tout organiser finit par dire la responsable, comment voulez-vous qu’on voit tout ? J’explose – Alors, on ne fait pas de jeux aussi dangereux si on ne peut pas assumer les imprévus criais-je ! Elle hausse les épaules et quitta la salle.
Michel me prend  le bras et m’emmène à la maison, il téléphone à son avocat, un ami d’enfance, celui-ci lui répond qu’il ne gagnerait pas le procès contre la production, il le lui déconseille fort d’autant plus qu’on a touché une belle somme en tant que gagnants.
Tu te souviens nos parents disaient, dans les années 2008 "ces jeux dans les îles finiront mal", nous ne les avons pas crus fit Michel – Tu as raison, les miens prédisaient qu’il y aurait obligatoirement des accidents sans la surveillance de l’homme sur la robotique, dire que nous avons perdu deux ans et personne ne nous les rendra même pas l’argent qu’ils nous ont donné, ces deux ans de notre jeunesse pourrons-nous les retrouver dis-je en soupirant ?
Michel haussa les épaules et m’embrassa tendrement, il n’avait pas la réponse. Il fallait réapprendre à vivre dans un monde déshumanisé.
 Elena



mercredi 1 mai 2019

BALADE
Il faisait beau sans que ce soit la canicule, les fleurs s’ouvraient autour de nous. Nous étions seules sur le chemin, Arvie et moi, je me mis à chanter et Arvie à gambader. Le soleil brillait sans trop chauffer, nous étions vraiment bien !
Cette promenade quotidienne nous la faisons avec bonheur, nous sommes liées, deux vraies complices et le bonheur nous irradie.
Je n’aimerai pas quitter notre campagne, chaque chemin je l’ai fait avec un de mes chiens, tous les endroits me rappellent des souvenirs, le plus souvent ce sont des moments de bonheur !
Avec un livre j’ai appris à reconnaître les fleurs sauvages : elles sont mes préférées, nous revenons par notre chemin toutes gaies, heureuses de ce moment privilégié.
Elena 2013