mercredi 30 octobre 2019

NOUS VOLONS (fiction)
Depuis 2956 nous pouvons voler grâce à des ailes électroniques. A l’époque tout le monde ou presque fut enthousiasmé par l’invention mais aujourd’hui il y a autant d’accidents que de voitures autrefois. Ne voyant pas sur les côtés à cause des ailes nous accrochons souvent une autre personne et ce sont des cris et des disputes. Le règlement est très sévère, si on ne suit pas les règles de l’air on ne peut plus voler et alors c’est la catastrophe car les voitures sont supprimées ainsi que les transports urbains ; tout passe par l’air à part nos jambes qui doivent faire des kilomètres si on n’a plus nos points de l’air. Il reste le métro mais il est tellement plein à cause de tout ceux qui n’ont plus de points qu’on se serre à étouffer.
Les jours où il y a peu de circulation on peut voir le soleil mais en temps normal le ciel est une fourmilière car il y a aussi des taxis volants et les avions comme naguère,
Pendant que je parlais je n’ai pas vu l’abruti me rentrer dedans, je crois que mon bras a pris un coup, je n’ai plus qu’à descendre me faire soigner.
Heureusement qu'il y a encore des voitures et camions électriques juste pour nous faire vivre avec nos pilules alimentaires !
Elena 2019

lundi 28 octobre 2019

#lundi soleil
octobre 2019 : rouge
rouge : nous sommes en montgolfière à Bagan (Birmanie)
Elena

vendredi 25 octobre 2019

ROSTROPOVITCH Mstislav (1927 – 2007)
Il est un grand violoncelliste russe, élève de Prokofiev. Il a marqué la seconde partie du XXe siècle. Il fut un défenseur de la liberté et c’est lui qui joua près du mur de Berlin pendant sa chute.
Ce fut un grand virtuose et il fut membre d’honneur du club de Budapest.
Je vous mets le lien  devant le mur de Berlin:
Elena 2019

mercredi 23 octobre 2019

LA MOTHE
A la Mothe il y a une trentaine d’habitants, c’est un petit village de Vendée. Il se trouve en hauteur avec un bois qui s’ouvre à la fin du village. On y trouve le haut et le bas et le lavoir sépare les deux «La  Mothe » La doyenne a 76 ans, elle dirige tout, sa maison est la première en venant de la route ; elle voit passer tout le monde et sait tout, impossible de lui cacher quoi que ce soit. Puis vient Denise qui a toujours habité là depuis 75 ans, elle est veuve avec 6 enfants et 15 petits-enfants, elle a trop à faire pour cancaner. Toute sa vie elle a dû travailler dur pour aider son mari aux champs et s’occuper de ses six enfants ; maintenant elle respire un peu quand elle ne garde pas ses petits-enfants, ce qui est rare. Arlette aussi est du pays mais elle a épousé un Toulousain et n’est revenue au pays qu’à la mort de son époux. Les autres habitants sont des étrangers, certains sont nés à 5 ou 10 km d’ici mais ils ne sont pas du pays et d’autres sont venus de plus loin en retraite. Une fois par an tous sont invités pour la galette des rois chez un habitant et l’année d’après chez un autre et Simone n’oublie de rappeler qu’il ne reste plus que 3 personnes nées au village.
Les gens du bas parlent entre eux et les gens du haut en font autant, il y a bien un kilomètre ou deux entre les deux, car le village est très étendu.
En cas de coup dur les gens s’entraident mais en dehors ils cancanent ; heureusement que certains ne côtoient personne, ils sont neutres et se contentent de dire « bonjour » Ces gens là Simone ne les aime pas, elle ne sait rien d’eux mais ils ne sont pas honnêtes à son avis. Tous se retrouvent au marché le dimanche et les jours d’élections contents de vivre à La Mothe !
Elena

lundi 21 octobre 2019

#lundi soleil
octobre 2019 : rouge
rouge :Nathalie, mon arrière-petite-fille
Elena

vendredi 18 octobre 2019

IVAN AÏVAZOVSKY (1817 – 1900)
Peintre ruse d’origine arménienne. Il est surtout connu pour ses peintures de marine. Il a marqué l’histoire du romantisme mais aussi du réalisme.
Je vous mets mes toiles préférées et les plus connues.
Elena 2019

mercredi 16 octobre 2019

BOSCO
Il est à moitié Berger Allemand, il a 8 ans et il est un grand chien joueur mais obéissant. Sa maîtresse vient de mourir à l’hôpital et il est seul depuis dix jours, heureusement que la femme de ménage habite tout près et vient le nourrir tous les jours.
Il voit le fils de sa maîtresse prendre ses affaires, son cœur bat plus fort, on emballe tout et il se retrouve dans une camionnette, Bosco a peur et il n’aime pas ça. Comment sa maîtresse le retrouvera s’il part, il gémit mais personne ne lui répond, le moteur empêche de l’entendre. Il est arrivé dans une autre maison, il ne connaît pas ! Son nouveau maître le caresse et lui montre un sommier pour qu’il puisse dormir, ensuite il
lui donne à manger. Bosco a le cœur gros mais il connaît le fils de sa maîtresse et il mange puis il s’endort en pensant à sa maîtresse qui viendra le chercher un jour comme elle a toujours fait !
Elena

dimanche 13 octobre 2019

#lundi soleil
octobre 2019 : rouge
rouge : Poe, notre guide en Birmanie
Elena


vendredi 11 octobre 2019

ESSENINE
Venant de la campagne il l’aime et la décrit dans ses poèmes avec une extraordinaire beauté. Il part vivre dans la capitale où il mène une vie dissipée tout en écrivant beaucoup.
Quand le cafard le prend il écrit un très beau poème qui sera mis en chanson plus tard, il parle à sa mère qui l’attend, regrettant sa vie dissolue, lui promettant de revenir et lui demandant son pardon. Il la supplie de l’attendre et surtout ne pas lui faire de reproches quand il arrivera. Il voit son long châle sur ses épaules fatiguées se tendre et son cœur pleure en pensant à elle.
Ce long poème est poignant et on sent toute la souffrance de l’écrivain.
Pris dans le tourbillon, Essenine craque et se suicide en 1925, il laisse une lettre écrit avec son sang. Il fait partie des grands poètes russes ayant connu la révolution.
J’aime quand il parle de ses sœurs, de la campagne et de sa mère, moins les années difficiles et pas du tout son enthousiasme révolutionnaire.
Je met une poésie de lui
Elena

Sur le lac s'est tissé la pourpre du couchant.
Les tétras dans les bois sanglotent en tintant.
Quelque part dans un tronc c'est un loriot qui pleure.
Moi seul ne pleure pas : il fait clair dans mon coeur.
Je sais que tu viendras par le sentier ce soir,
Dans les meules fraîches nous irons nous asseoir.
Je t'embrasserai et te froisserai comme une fleur.
Méprisant les ragots car grisé de bonheur.
Et ton voile de soie tombé sous mes caresses,
Tu vas dans les buissons partager mon ivresse.
Les tétras peuvent bien tinter en sanglotant,
Joyeuse est la tristesse pourpre du couchant.

mercredi 9 octobre 2019

BUSINESS
La Russie faisait partie des pays qui lisaient le plus, ils avaient des écrivains et des poètes. Ils manquaient de liberté mais pas de culture !
Aujourd’hui, ils ont pris exemple sur l’Occident. Ils ont surtout copié le pire, c’est devenu le pays le plus businessman d’Europe mais aussi le moins cultivé. La nouvelle génération ne lit plus et il n’y a pour ainsi dire plus d’écrivains !
De même c’était un pays où les vols n’existaient pour ainsi dire pas et prendre le métro à minuit n’effrayait aucune femme.
Comme il est difficile de garder ce qu’on a de mieux et prendre chez les autres que le meilleur.
Elena

lundi 7 octobre 2019

#lundi soleil
octobre 2019 : rouge
rouge : la mariée était en blanc le matin et traditionnel chinois le soir (épouse de mon petit-fils)
Elena

vendredi 4 octobre 2019

CLAUDIO ABBADO

Quand on annonça sa mort, le 20 janvier 2014, France Musique en parla beaucoup et je me suis intéressée à lui, surtout parce que ce grand chef d’orchestre dirigeait sans partitions, il connaissait tous les opéras et concerts par chœur même les plus longs.
Il sut qu’il voulait devenir musicien après avoir entendu Musset à l’âge de 7 ans, ses parents l’avaient emmené à un concert.
Il débuta à l’opéra de Vienne et chanta dans les chœurs avec Zubin Mehta, un autre grand chef d’orchestre qui dirigea les trois ténors.
A 35 ans Abbado dirigea l’orchestre de la Scala, il avait une préférence pour Rossini et Verdi et avait plus de mal avec Mozart.
Il joua parallèlement pour les orphelinats, les hôpitaux et les prisonniers. Ses parents protégèrent les juifs et les communistes en les cachant pendant la dernière guerre mondiale et il fut un homme de gauche sans appartenir à un parti.
Abbado fut nommé Directeur de l’opéra de Vienne où il dirigea les opéras allemands dont Wagner qu’il apprit à apprécier la musique.
Quand le cancer l’atteignit il dirigea l’orchestre philarmonique de Lucerne. Sur ARTE il y a eu un concert de lui en 2012 et je l’ai regardé. Ce qui m’a frappé d’abord c’est de ne pas voir de partition devant lui puis son visage austère pendant qu’il dirigeait, il fermait les yeux en les rouvrant brusquement, ses doigts jouaient un ballet tellement ses mains étaient agiles. Il m’a subjuguée, à la fin du concert il serra la main des musiciens avec un grand sourire qui le rendit très humain et se courba plusieurs fois devant le public, il avait une attitude humble qui n’avait plus rien à voir quand il dirigeait. Ce grand homme est mort à 80 ans.
Elena

mercredi 2 octobre 2019

AMOUR D’ENFANT
Corinne et François se tenaient par la main, les enfants de 8 ans attendaient sur le quai l’arrivée de leur maman respective. Ils étaient près de la monitrice et se parlaient tout bas :
  • Demande à ta mère si tu peux venir chez moi ?
  • Pas facile Corinne, nous sommes en banlieue, ça fera trop loin !
  • Alors si on ne peut pas on se retrouvera l’an prochain et on s’écrit.
  • Promis et plus tard on se mariera.
Corinne rougit de plaisir, à ce moment elle attendit sa mère, elle la prit dans ses bras la couvrant de baisers. La fillette se sentit gênée, elle présenta François à sa maman :
  • Je pourrai aller le voir, c’est mon meilleur ami ?
  • S’il habite près de chez nous sinon ce ne sera pas possible.
A ce moment le garçon embrassait sa mère, il lui demanda la même chose et la réponse fut identique. Les deux mères se regardèrent et sourirent !
Qu’il fit mal ce sourire aux enfants, tout espoir de se voir avait disparu, il ne restait plus qu’à espérer de se retrouver l’année prochaine. Ils se dirent au revoir, cachant leurs larmes, et chacun retourna chez lui !
Elena