lundi 29 novembre 2021

 

#lundi soleil

Novembre 2021 : pourpre

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pourpre : cirque Bouglione

Elena





vendredi 26 novembre 2021

 

CINEMA et ECRIVAINS

Les auteurs écrivent un livre selon leur entendement, les cinéastes arrangent le livre à leur convenance et ce n'est plus pareil le livre ou le film,

Maintenant si un film me plaît je lis le livre pour savoir à quelle sauce le cinéaste l'a arrangée car c'est rare qu'il n'y ait pas du tout de différences,

Je prends « Les filles du Docteur Marsh » dans le film la dernière fille meurt et la seconde en fait un livre, tout comme elle épouse un professeur qu'elle aurait connu en gardant des enfants à New York alors que dans le livre personne ne meurt et la seconde fille épouse son ami d'enfance qui est aussi le voisin,

Dans « Le roi et moi » Il y a bien une légère dispute pour une maison séparée pour Anna la gouvernante mais cela s'est arrangé et le vieux roi ne se mêla pas de l'éducation que donna Anna à ses enfants, au bout d'un an elle repartit en Angleterre où sa fille était en pension et profita de mettre son fils au collège, elle écrivit au roi qu'elle ne reviendrait plus et c'est tout, Ekke écrivit un livre où elle raconte la vie que mènent les gens au Siam et ses quelques démêlés à la cour mais le livre n'a rien de passionnant !

Dans « Autant en emporte le vent » Scarlett a eu 3 enfants, un avec chaque mari mais dans le film elle n'en a qu'un comme ci les enfants n'étaient qu'un détail !

Je prends « Le Docteur Jivago » dans le film il a écrit un livre qui se nomme « Lara » et il a une balalaïka qui lui vient de sa mère et qu'il ne quitte pas, Dans le livre il n'a pas d'instrument de musique, il n'a pas écrit de livre sur Lara et n'a pas d'enfants que Lara aurait cherché partout,

Dans « Le pianiste » le film oublie de souligner que sans l'aide du SS le pianiste serait mort mais aussi beaucoup d'autres car il a aidé beaucoup de personnes et fut tué avant que le pianiste ne puisse le sauver et c'est pourtant un livre biographique,

Je n'ai pas en tête tous les livres mais c'est gênant la différence entre livres et films,

Elena



mercredi 24 novembre 2021

 

                                                                   AUTOMNE

 

Orange, rouge ou jaune

Tombent les feuilles d’automne,

Dansent au gré du vent

  Volent, au firmament

Chutent sur le sol gisant.

Orange, rouge ou jaune

Couleurs de l’automne,

Tentent les poètes,

Les peintres, les bohèmes,

Couleurs chaudes

Ravivent nos artistes.

Couleurs de l’automne,

Soyez les bienvenues,

J’oublie ma tristesse

Voyant les feuilles voler.

Elena



lundi 22 novembre 2021

 

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Novembre 2021 : pourpre

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pourpre : en Bretagne

Elena





vendredi 19 novembre 2021

 

UN AMI

Il avait 45 ans,  Lisette n’en avait que 13, il était un ami de la famille et comme tel, venait régulièrement à la maison.

Lisette était habituée à le voir, il lui avait demandé de l’appeler Jean, elle avait accepté sans gène. Elle savait qu’il travaillait à la banque, un poste assez élevé, elle aimait le voir, il lui racontait ses voyages, parfois il lui ramenait des fleurs ou des bonbons.

Sa mère disait toujours :

-        Jean, vous la gâtez de trop ;

-        Mais non, elle est charmante ! Il lui lançait une œillade, elle se sentait complice avec lui.

Les jours passaient, Lisette n’avait guère de distractions et s’ennuyait souvent dans le vieux Lyon. La venue de Jean était la bienvenue, il racontait tellement de choses, il était si savant qu’elle recherchait sa présence.

Un jour sa mère s’absenta, elle lui dit :

-        Jean doit passer, tu lui rendras son livre et ne le retiens pas.

Elle opina, au contraire elle avait bien l’intention de le retenir, parler de tout avec lui, peut être jouer aux dames ou aux échecs. Elle alla se recoiffer, mit un pull qui lui allait mieux à ses yeux verts et descendit pour l’attendre, la sonnette retentit, il était là avec un sourire béat, elle lui dit bonjour en disant :

-        Attendez-moi dans le salon je vous ramène le livre que vous avez prêté à maman ;

-        Merci Lisette, ta mère t’a dit quand elle reviendrait ?

-        Pas avant deux heures, je pense, mais je peux vous faire un thé si vous voulez ?

-        Ce sera avec plaisir.

Elle prépara le thé, mit le livre près de lui sur le divan, prépara les biscuits, elle remarqua qu’il la suivait des yeux avec un regard qu’elle n’avait jamais vu, elle en fut un peu gênée mais pensa qu’elle se trompait.

Il la regardait, la laissant tout préparer comme une vraie petite maîtresse de maison, il pensa à son âge, se dit que dans certains pays les femmes étaient déjà mariées et ne voulut pas gâcher le plaisir de ce qu’il entrevoyait.

Lisette avait tout préparé et s’assit en face de lui, elle attendait à ce qu’il lui raconte une anecdote ou un voyage mais il la regardait de plus en plus intensément, elle se sentait gênée, il lui dit doucement :

-        Viens t’asseoir près de moi.

Elle se laissa faire, il commença à lui parler de ses beaux yeux, de sa bouche, de ses cheveux qu’il défaisait, elle n’était qu’un pantin qui ne savait plus se défendre, à un moment elle eut froid, elle remarqua qu’il l’avait déshabillée ; elle voulut bouger, se relever et partir mais une force l’empêchait, elle ne savait pas ce qu’on faisait d’elle, elle sentit une douleur, entendit des mots qu’elle n’avait encore jamais entendus, rougit et se sentit sale. Quand elle put se détacher, il était habillé et souriant, il lui dit :

-        Ce sera notre petit secret, à bientôt Lisette et il partit.

Elle alla prendre une douche, elle comprit clairement ce qui s’était passé, ne savait pas pourquoi elle n’avait pas su se défendre, sa vie était fichue car sa mère ne la croirait pas, elle lui avait déjà fait remarquer qu’elle était trop libre avec lui.

-        Je suis trop libre, maintenant je suis souillée pensa-t-elle douloureusement.

Elle réussit à se taire devant sa mère, elle évita d’être présente quand elle savait qu’il viendrait. Pourtant elle le rencontra dans le couloir, il la prit dans ses bras en la serrant dans ses bras,  elle hurla et sa mère ouvrit la porte ; elle vit la scène et lui demanda de ne plus revenir. Elle demanda à Lisette s’il s’était permis des privautés, elle avoua tout, sa mère la berçait comme une petite fille en disant :

-        Nous irons chez le gynécologue, c’est indispensable, il ne reviendra plus, ne t’inquiète pas, un jour un homme honnête t’aimera, tu oublieras peut-être.

La consultation chez le gynécologue fut très pénible pour Lisette, sa mère ne porta pas plainte pour ne pas la troubler plus avec cette histoire, Lisette avait refusé d’être ennuyée par les policiers et la justice en général.

Quand elle fut aimée, adulte et mère à son tour, elle regretta de ne pas l’avoir traduit en justice, elle aurait dû le faire pour les autres enfants. Elle-même s’en était sortie, elle put même en parler à son conjoint calmement mais d’autres ne le pourront jamais et leur vie sera finie à cause des hommes comme lui.

Elena



 

mercredi 17 novembre 2021

 

A MON PERE     (1970)

Donne-moi la main encore une fois,

Promenons-nous comme autrefois.

J’ai bien changé, mais ne dit rien,

Reviens m’aider, tout ira bien.

Raconte-moi encore une fois

Avec ardeur comme autrefois

L’histoire de Rome ou de Russie,

La vie des hommes ou des fourmis.

Mais peu importe le sujet

Avec toi, tout a de l’intérêt.

Avec le temps, c’est vrai

J’ai oublié, tu sais.

Tout est resté là-haut.

Reviens vivant encore une fois,

Reste avec moi comme autrefois

Elena

lundi 15 novembre 2021

 

#lundi soleil

Novembre 2021 : pourpre

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pourpre : perroquet de Rocamadour

Elena





jeudi 11 novembre 2021

 

ALEXANDRE  SOUVOROV

Né en 1730 et mort en 1800, le général Souvorov fut considéré comme le plus grand stratégiste. Il fut d’une grande fidélité à l’impératrice Catherine la Grande qu’il appelait « petite mère » elle était une idole pour lui en tant qu’impératrice expérimentée.

Souvorov ne connut aucune défaite dans sa vie militaire et peu d’hommes peuvent se vanter d’un tel exploit. Il vivait avec ses soldats, dormait avec eux, montait le premier à la charge. Sa psychologie des hommes en faisait un grand militaire et il se servait de toutes les astuces pour arriver à ses fins soit la victoire. Par exemple, un jour que les soldats refusaient de se battre contre les turcs trop nombreux, il creusa un trou, se coucha dedans et demanda qu’on l’enterre car il ne pourrait plus se montrer aux yeux de sa tsarine et il montrait le portrait de Catherine qu’il portait toujours sur lui. De même il se servait de Dieu pour inciter les hommes à l’obéissance sachant à quel point les hommes étaient pieux. Il lui est arrivé de demander à ses hommes de se mettre à sa place et de lui donner un ordre et à chaque fois les hommes pensaient comme lui tellement ils étaient imprégnés par ses idées militaires.

Sous Catherine il reçut un tas de médailles et monta jusqu’au grade de Maréchal. Après la mort de la tsarine son fils Paul Ier lui demanda de porter l’uniforme autrichien. Il obéit au nouveau tsar malgré les ordres de plus en plus compliqués et, malgré aucune défaite, il fut mis en disgrâce et rentra chez lui, il faut dire qu’il était jalousé car très aimé par ses hommes.

Il était très riche car Catherine II l’avait gâté et il n’était pas très dépensier mais il gâtait sa femme et ses enfants. Ses vêtements d’apparat il ne les mettait que pour aller voir sa souveraine et rarement au champ de bataille.

Après sa mort il y eut l’ordre de Souvorov et il fut regretté par tous les soldats avec qui il vécut comme un égal, mangeant et dormant à terre avec eux et s’habillant comme eux. Il écrivit, pendant sa retraite, un livre sur la stratégie militaire qui servit jusqu’au XXe siècle aux officiers de tous les pays.

Elena



mercredi 10 novembre 2021

 

JEANNE

Elle avait travaillé en usine jusqu’à 65 ans, il fallait aussi préparer à manger pour son mari et ses 3 enfants. Le week-end Jeanne rangeait, repassait, faisait les courses, elle n’avait pas une minute à elle !

Pour la retraite son mari voulut vivre à la campagne, il avait une maison qui lui venait de ses parents, dans le Berry dans un village perdu. Jeanne n’avait aucune envie de s’exiler là-bas mais son mari eut le dernier mot et elle accepta sans rien dire.

Arrivés dans le Berry, elle aida à emménager les meubles, la vaisselle et le reste…

Au moment du repas son mari demanda :

-        As-tu fait à manger Jeanne, as-tu assez de courses ?

-        Je ne ferai plus la cuisine, je prends ma retraite et si tu as faim tu prends la voiture, tu sais bien que je ne sais pas conduire…

Pierre resta ébahi, il ne savait ni que dire, ni que faire mais la faim le tiraillait et il partit faire les courses ; en rentrant il lui demanda comment on cuit les pâtes, elle lui expliqua volontiers.

Depuis ce jour Jeanne ne fit plus jamais la cuisine et les enfants puis les petits enfants devaient se débrouiller avec ce qu’il y avait, c’est à dire des conserves ou faire des courses.

Jeanne ne travaillait pas dans le jardin non plus, elle acceptait juste de recoudre un bouton. Elle consacrait son temps à la peinture et les paysages étaient merveilleux dans les environs. Jamais on ne la vit aussi heureuse, son entourage accepta le fait qu’elle prenait sa retraite et ne lui demanda plus rien !

Elena

 

lundi 8 novembre 2021

 

#lundi soleil

Novembre 2021 : pourpre

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pourpre : ma création cadre, en graphisme

Elena





vendredi 5 novembre 2021

 

ANNIVERSAIRE DE MARIAGE

-        Sais-tu quel jour nous sommes demanda Béatrice à Marc ?

-        Vendredi, pourquoi ?

-        Nous sommes vendredi 22 avril !

-        Mince, notre anniversaire de mariage ! Marc se sentait fautif et n’avait aucune raison valable à donner à part qu’il avait eu beaucoup de travail. Il dit piteusement :

-        Et, si on le fêtait dimanche ?

Béatrice lui tendit un paquet :

-        C’est pour toi, je ne veux pas fêter notre anniversaire un autre jour.

-        Je reviens répondit Marc.

Il sortit en se creusant la tête, il ne savait pas quoi acheter mais à la dernière minute il se rappela qu’elle lui avait parlé d’un livre qu’elle trouvait trop cher pour se l’acheter. Il alla à la librairie et demanda le livre en question. Il en restait cinq exemplaires, il en prit un et passa chez la fleuriste où il prit des roses.

En rentrant, Marc vit que la table était mise, Béatrice avait mis son cadeau à sa place près de son assiette et préparait des toasts.

-        Pour me faire pardonner dit-il en lui tendant les roses. Elle sourit réconciliée !

Il posa son cadeau près de son assiette, elle s’exclama :

-        Tu t’es souvenu du livre, j’étais sûre que tu m’avais fait enrager, jamais tu n’aurais pu oublier notre anniversaire !

Il sourit sans rien dire, comment lui avouer qu’il avait bel et bien oublié mais tout était arrangé maintenant.

Elena



mercredi 3 novembre 2021

 

DIALOGUE de SOURDS

Porthos est un Léonberg de 80 kg ? Il laisse entrer et sortir les gens et n’a jamais mordu personne, c’est un bon pépère mais qui peut impressionner par son aspect.

Notre sonnette ne fonctionnait plus et le livreur de gaz voulait entrer pour faire le plein dans la citerne. Quand je suis entrée dans la cuisine, j’ai vu Porthos assis un peu éloigné pour laisser passer le livreur et le livreur lui parler. J’en ai fait un dialogue !

 

Le livreur : Va prévenir tes maîtres que je veux les voir ou aboie !

Porthos : Mais tu peux entrer, le portail s’ouvre tout seul et ma maîtresse ne mord pas ! 

Le livreur : Vu ta tête je ne me risquerai pas à entrer, avec tes crocs et ton poids, tu ne feras qu’une bouchée de moi.

Porthos : Je suis un Léonberg, je ne suis pas un chien de garde, entre et ne fais pas d’histoires ! 

Le livreur : Allez soit un gentil chien et va chercher tes maîtres s’il te plaît, tu ne sais pas aboyer ? Tiens je te lance un bâton, cours prévenir que je suis là !

Porthos : Tu me parles comme à un débile, je suis un des chiens les plus intelligents ! Je ne bouge pas, et tu passes ici à droite. Ma maîtresse te verra dès que tu rentreras.

Le livreur : Ecoute, je ne te demande pas grand chose, juste d’aller chercher ta maîtresse ou d’aboyer pour qu’elle vienne.

Porthos : je n’aboie jamais, tu ne crois pas que je vais commencer pour toi, je ne te connais pas assez. J’aboie pour dire « bonjour » aux amis qui viennent à la maison mais toi tu es un étranger.

Le livreur : Il y a quelqu’un… je viens vous livrer le gaz, votre sonnette ne fonctionne plus ! 

Porthos :   Elle n’est pas sourde ma maîtresse, inutile de crier ! 

Le livreur : Je peux entrer madame, il ne mord pas votre molosse ? 

La dame : Il est impressionnant mais il n’a jamais fait de mal, n’ayez pas peur, il ne bougera pas 

Porthos : Entre donc, je ne vais pas te dire bonjour, tu es trop stupide ! 

La dame : Je vous laisse avec mon chien, il ne vous touchera pas ! 

L’homme : Je n’aime pas trop les gros chiens, ils me font peur.

La dame : Allez viens Porthos ! 

Porthos : Je rentre pour toi ma maîtresse mais avoue qu’il est sot de me craindre, je ne mords pas en digne Léo alors que d’autres chiquent parfois ! 

Elena

 


 

 

lundi 1 novembre 2021

 

#lundi soleil

Novembre 2021 : pourpre

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pourpre : la Scala à Milan

Elena