#lundi soleil
Novembre 2021 : pourpre
https://www.facebook.com/groups/LundiSoleil/
pourpre : cirque Bouglione
Elena
#lundi soleil
Novembre 2021 : pourpre
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pourpre : cirque Bouglione
Elena
CINEMA
et ECRIVAINS
Les
auteurs écrivent un livre selon leur entendement, les cinéastes arrangent le
livre à leur convenance et ce n'est plus pareil le livre ou le film,
Maintenant
si un film me plaît je lis le livre pour savoir à quelle sauce le cinéaste l'a
arrangée car c'est rare qu'il n'y ait pas du tout de différences,
Je
prends « Les filles du Docteur Marsh » dans le film la dernière fille
meurt et la seconde en fait un livre, tout comme elle épouse un professeur
qu'elle aurait connu en gardant des enfants à New York alors que dans le livre
personne ne meurt et la seconde fille épouse son ami d'enfance qui est aussi le
voisin,
Dans
« Le roi et moi » Il y a bien une légère dispute pour une maison
séparée pour Anna la gouvernante mais cela s'est arrangé et le vieux roi ne se
mêla pas de l'éducation que donna Anna à ses enfants, au bout d'un an elle
repartit en Angleterre où sa fille était en pension et profita de mettre son
fils au collège, elle écrivit au roi qu'elle ne reviendrait plus et c'est tout,
Ekke écrivit un livre où elle raconte la vie que mènent les gens au Siam et ses
quelques démêlés à la cour mais le livre n'a rien de passionnant !
Dans
« Autant en emporte le vent » Scarlett a eu 3 enfants, un avec chaque
mari mais dans le film elle n'en a qu'un comme ci les enfants n'étaient qu'un
détail !
Je
prends « Le Docteur Jivago » dans le film il a écrit un livre qui se
nomme « Lara » et il a une balalaïka qui lui vient de sa mère et
qu'il ne quitte pas, Dans le livre il n'a pas d'instrument de musique, il n'a
pas écrit de livre sur Lara et n'a pas d'enfants que Lara aurait cherché
partout,
Dans
« Le pianiste » le film oublie de souligner que sans l'aide du SS le
pianiste serait mort mais aussi beaucoup d'autres car il a aidé beaucoup de
personnes et fut tué avant que le pianiste ne puisse le sauver et c'est
pourtant un livre biographique,
Je
n'ai pas en tête tous les livres mais c'est gênant la différence entre livres
et films,
Elena
AUTOMNE
Orange,
rouge ou jaune
Tombent
les feuilles d’automne,
Dansent
au gré du vent
Volent, au firmament
Chutent
sur le sol gisant.
Orange,
rouge ou jaune
Couleurs
de l’automne,
Tentent
les poètes,
Les
peintres, les bohèmes,
Couleurs
chaudes
Ravivent
nos artistes.
Couleurs
de l’automne,
Soyez
les bienvenues,
J’oublie
ma tristesse
Voyant
les feuilles voler.
Elena
#lundi soleil
Novembre 2021 : pourpre
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pourpre : en Bretagne
Elena
Il avait 45 ans, Lisette n’en
avait que 13, il était un ami de la famille et comme tel, venait régulièrement
à la maison.
Lisette était habituée à le voir, il lui avait demandé de l’appeler
Jean, elle avait accepté sans gène. Elle savait qu’il travaillait à la banque,
un poste assez élevé, elle aimait le voir, il lui racontait ses voyages,
parfois il lui ramenait des fleurs ou des bonbons.
Sa mère disait toujours :
-
Jean, vous la
gâtez de trop ;
-
Mais non, elle
est charmante ! Il lui lançait une œillade, elle se sentait complice avec
lui.
Les jours passaient, Lisette n’avait guère de distractions
et s’ennuyait souvent dans le vieux Lyon. La venue de Jean était la bienvenue,
il racontait tellement de choses, il était si savant qu’elle recherchait sa présence.
Un jour sa mère s’absenta, elle lui dit :
-
Jean doit
passer, tu lui rendras son livre et ne le retiens pas.
Elle opina, au contraire elle avait bien l’intention de le retenir,
parler de tout avec lui, peut être jouer aux dames ou aux échecs. Elle alla se
recoiffer, mit un pull qui lui allait mieux à ses yeux verts et descendit pour
l’attendre, la sonnette retentit, il était là avec un sourire béat, elle lui
dit bonjour en disant :
-
Attendez-moi
dans le salon je vous ramène le livre que vous avez prêté à maman ;
-
Merci Lisette,
ta mère t’a dit quand elle reviendrait ?
-
Pas avant deux
heures, je pense, mais je peux vous faire un thé si vous voulez ?
-
Ce sera avec
plaisir.
Elle prépara le thé, mit le livre près de lui sur le divan, prépara les
biscuits, elle remarqua qu’il la suivait des yeux avec un regard qu’elle
n’avait jamais vu, elle en fut un peu gênée mais pensa qu’elle se trompait.
Il la regardait, la laissant tout préparer comme une vraie petite
maîtresse de maison, il pensa à son âge, se dit que dans certains pays les
femmes étaient déjà mariées et ne voulut pas gâcher le plaisir de ce qu’il
entrevoyait.
Lisette avait tout préparé et s’assit en face de lui, elle attendait à
ce qu’il lui raconte une anecdote ou un voyage mais il la regardait de plus en
plus intensément, elle se sentait gênée, il lui dit doucement :
-
Viens t’asseoir
près de moi.
Elle se laissa faire, il commença à lui parler de ses beaux yeux,
de sa bouche, de ses cheveux qu’il défaisait, elle n’était qu’un pantin qui ne
savait plus se défendre, à un moment elle eut froid, elle remarqua qu’il
l’avait déshabillée ; elle voulut bouger, se relever et partir mais une
force l’empêchait, elle ne savait pas ce qu’on faisait d’elle, elle sentit une
douleur, entendit des mots qu’elle n’avait encore jamais entendus, rougit et se
sentit sale. Quand elle put se détacher, il était habillé et souriant, il lui
dit :
-
Ce sera notre
petit secret, à bientôt Lisette et il partit.
Elle alla prendre une douche, elle comprit clairement ce qui s’était
passé, ne savait pas pourquoi elle n’avait pas su se défendre, sa vie était
fichue car sa mère ne la croirait pas, elle lui avait déjà fait remarquer
qu’elle était trop libre avec lui.
-
Je suis trop
libre, maintenant je suis souillée pensa-t-elle douloureusement.
Elle réussit à se taire devant sa mère, elle évita d’être présente
quand elle savait qu’il viendrait. Pourtant elle le rencontra dans le couloir,
il la prit dans ses bras en la serrant dans ses bras, elle hurla et sa
mère ouvrit la porte ; elle vit la scène et lui demanda de ne plus
revenir. Elle demanda à Lisette s’il s’était permis des privautés, elle avoua
tout, sa mère la berçait comme une petite fille en disant :
-
Nous irons chez
le gynécologue, c’est indispensable, il ne reviendra plus, ne t’inquiète pas,
un jour un homme honnête t’aimera, tu oublieras peut-être.
La consultation chez le gynécologue fut très pénible pour Lisette, sa
mère ne porta pas plainte pour ne pas la troubler plus avec cette histoire,
Lisette avait refusé d’être ennuyée par les policiers et la justice en général.
Quand elle fut aimée, adulte et mère à son tour, elle regretta de ne
pas l’avoir traduit en justice, elle aurait dû le faire pour les autres
enfants. Elle-même s’en était sortie, elle put même en parler à son conjoint
calmement mais d’autres ne le pourront jamais et leur vie sera finie à cause
des hommes comme lui.
Elena
A MON PERE (1970)
Donne-moi la main encore une fois,
Promenons-nous comme autrefois.
J’ai bien changé, mais ne dit rien,
Reviens m’aider, tout ira bien.
Raconte-moi encore une fois
Avec ardeur comme autrefois
L’histoire de Rome ou de Russie,
La vie des hommes ou des fourmis.
Mais peu importe le sujet
Avec toi, tout a de l’intérêt.
Avec le temps, c’est vrai
J’ai oublié, tu sais.
Tout est resté là-haut.
Reviens vivant encore une fois,
Reste avec moi comme autrefois
Elena
#lundi soleil
Novembre 2021 : pourpre
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pourpre : perroquet de Rocamadour
Elena
ALEXANDRE SOUVOROV
Né en 1730 et mort en 1800, le général Souvorov fut considéré comme le
plus grand stratégiste. Il fut d’une grande fidélité à l’impératrice Catherine
la Grande qu’il appelait « petite mère » elle était une idole pour
lui en tant qu’impératrice expérimentée.
Souvorov ne connut aucune défaite dans sa vie militaire et peu d’hommes
peuvent se vanter d’un tel exploit. Il vivait avec ses soldats, dormait avec
eux, montait le premier à la charge. Sa psychologie des hommes en faisait un
grand militaire et il se servait de toutes les astuces pour arriver à ses fins
soit la victoire. Par exemple, un jour que les soldats refusaient de se battre
contre les turcs trop nombreux, il creusa un trou, se coucha dedans et demanda
qu’on l’enterre car il ne pourrait plus se montrer aux yeux de sa tsarine et il
montrait le portrait de Catherine qu’il portait toujours sur lui. De même il se
servait de Dieu pour inciter les hommes à l’obéissance sachant à quel
point les hommes étaient pieux. Il lui est arrivé de demander à ses hommes de
se mettre à sa place et de lui donner un ordre et à chaque fois les hommes
pensaient comme lui tellement ils étaient imprégnés par ses idées militaires.
Sous Catherine il reçut un tas de médailles et monta jusqu’au grade de
Maréchal. Après la mort de la tsarine son fils Paul Ier lui demanda de porter
l’uniforme autrichien. Il obéit au nouveau tsar malgré les ordres de plus en
plus compliqués et, malgré aucune défaite, il fut mis en disgrâce et rentra
chez lui, il faut dire qu’il était jalousé car très aimé par ses hommes.
Il était très riche car Catherine II l’avait gâté et il n’était pas
très dépensier mais il gâtait sa femme et ses enfants. Ses vêtements d’apparat
il ne les mettait que pour aller voir sa souveraine et rarement au champ de
bataille.
Après sa mort il y eut l’ordre de Souvorov et il fut regretté par tous
les soldats avec qui il vécut comme un égal, mangeant et dormant à terre avec
eux et s’habillant comme eux. Il écrivit, pendant sa retraite, un livre sur la
stratégie militaire qui servit jusqu’au XXe siècle aux officiers de tous les
pays.
Elena
JEANNE
Elle avait travaillé en usine jusqu’à 65 ans, il fallait aussi préparer
à manger pour son mari et ses 3 enfants. Le week-end Jeanne rangeait,
repassait, faisait les courses, elle n’avait pas une minute à elle !
Pour la retraite son mari voulut vivre à la campagne, il avait une
maison qui lui venait de ses parents, dans le Berry dans un village perdu.
Jeanne n’avait aucune envie de s’exiler là-bas mais son mari eut le dernier mot
et elle accepta sans rien dire.
Arrivés dans le Berry, elle aida à emménager les meubles, la
vaisselle et le reste…
Au moment du repas son mari demanda :
-
As-tu fait à
manger Jeanne, as-tu assez de courses ?
-
Je ne ferai plus
la cuisine, je prends ma retraite et si tu as faim tu prends la voiture, tu
sais bien que je ne sais pas conduire…
Pierre resta ébahi, il ne savait ni que dire, ni que faire mais la faim
le tiraillait et il partit faire les courses ; en rentrant il lui demanda
comment on cuit les pâtes, elle lui expliqua volontiers.
Depuis ce jour Jeanne ne fit plus jamais la cuisine et les enfants puis
les petits enfants devaient se débrouiller avec ce qu’il y avait, c’est à dire
des conserves ou faire des courses.
Jeanne ne travaillait pas dans le jardin non plus, elle acceptait
juste de recoudre un bouton. Elle consacrait son temps à la peinture et les
paysages étaient merveilleux dans les environs. Jamais on ne la vit aussi
heureuse, son entourage accepta le fait qu’elle prenait sa retraite et ne lui
demanda plus rien !
Elena
#lundi soleil
Novembre 2021 : pourpre
https://www.facebook.com/groups/LundiSoleil/
pourpre : ma création cadre, en graphisme
Elena
ANNIVERSAIRE DE MARIAGE
-
Sais-tu quel
jour nous sommes demanda Béatrice à Marc ?
-
Vendredi,
pourquoi ?
-
Nous sommes
vendredi 22 avril !
-
Mince, notre
anniversaire de mariage ! Marc se sentait fautif et n’avait aucune raison
valable à donner à part qu’il avait eu beaucoup de travail. Il dit
piteusement :
-
Et, si on le
fêtait dimanche ?
Béatrice lui tendit un paquet :
-
C’est pour toi,
je ne veux pas fêter notre anniversaire un autre jour.
-
Je reviens
répondit Marc.
Il sortit en se creusant la tête, il ne
savait pas quoi acheter mais à la dernière minute il se rappela qu’elle lui
avait parlé d’un livre qu’elle trouvait trop cher pour se l’acheter. Il alla à
la librairie et demanda le livre en question. Il en restait cinq exemplaires,
il en prit un et passa chez la fleuriste où il prit des roses.
En rentrant, Marc vit que la table était
mise, Béatrice avait mis son cadeau à sa place près de son assiette et
préparait des toasts.
-
Pour me faire
pardonner dit-il en lui tendant les roses. Elle sourit réconciliée !
Il posa son cadeau près de son assiette,
elle s’exclama :
-
Tu t’es souvenu
du livre, j’étais sûre que tu m’avais fait enrager, jamais tu n’aurais pu
oublier notre anniversaire !
Il sourit sans rien dire, comment lui
avouer qu’il avait bel et bien oublié mais tout était arrangé maintenant.
Elena
Porthos est un
Léonberg de 80 kg ? Il laisse entrer et sortir les gens et n’a jamais
mordu personne, c’est un bon pépère mais qui peut impressionner par son aspect.
Notre sonnette ne
fonctionnait plus et le livreur de gaz voulait entrer pour faire le plein dans
la citerne. Quand je suis entrée dans la cuisine, j’ai vu Porthos assis un peu
éloigné pour laisser passer le livreur et le livreur lui parler. J’en ai fait
un dialogue !
Le livreur : Va prévenir tes maîtres que je veux les
voir ou aboie !
Porthos : Mais tu peux entrer, le portail s’ouvre tout seul
et ma maîtresse ne mord pas !
Le livreur : Vu ta tête je ne me risquerai pas à entrer,
avec tes crocs et ton poids, tu ne feras qu’une bouchée de moi.
Porthos : Je suis un Léonberg, je ne suis pas un chien de
garde, entre et ne fais pas d’histoires !
Le livreur : Allez soit un gentil chien et va chercher
tes maîtres s’il te plaît, tu ne sais pas aboyer ? Tiens je te lance
un bâton, cours prévenir que je suis là !
Porthos : Tu me parles comme à un débile, je suis un
des chiens les plus intelligents ! Je ne bouge pas, et tu passes ici à
droite. Ma maîtresse te verra dès que tu rentreras.
Le livreur : Ecoute, je ne te demande pas grand chose,
juste d’aller chercher ta maîtresse ou d’aboyer pour qu’elle vienne.
Porthos : je n’aboie jamais, tu ne crois pas que je vais
commencer pour toi, je ne te connais pas assez. J’aboie pour dire
« bonjour » aux amis qui viennent à la maison mais toi tu es un
étranger.
Le livreur : Il y a quelqu’un… je viens vous livrer le gaz,
votre sonnette ne fonctionne plus !
Porthos : Elle
n’est pas sourde ma maîtresse, inutile de crier !
Le livreur : Je peux entrer madame, il ne mord pas votre
molosse ?
La dame : Il est impressionnant mais il n’a jamais fait de
mal, n’ayez pas peur, il ne bougera pas
Porthos : Entre donc, je ne vais pas te dire bonjour, tu es
trop stupide !
La dame : Je vous laisse avec mon chien, il ne vous
touchera pas !
L’homme : Je n’aime pas trop les gros chiens, ils me
font peur.
La dame : Allez viens Porthos !
Porthos : Je rentre pour toi ma maîtresse mais avoue
qu’il est sot de me craindre, je ne mords pas en digne Léo alors que d’autres
chiquent parfois !
Elena
#lundi soleil
Novembre 2021 : pourpre
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pourpre : la Scala à Milan
Elena