vendredi 28 février 2014

PIERRE de RONSARD

PIERRE de RONSARD

Grand poète du XVIe siècle il fut aussi un clerc tonsuré et un politicien.

J’ai retenu son amour platonique avec Cassandre qui dura jusqu’à sa mort puisqu’ils s’envoyaient des lettres. Elle était la seule femme qu’il aurait aimé épouser s’il n’avait pas été clerc. Comme ce fut platonique avec Cassandre il eut beaucoup d’autres aventures qui lui permirent d’écrire de jolis poèmes. Hélène resta aussi platonique, l’amour était à sens unique, les vers sont magiques tout autant que « mignonne allons voir la rose… »

Ronsard mena une vie bien remplie mais la nostalgie de Cassandre le poursuivit jusqu’à la fin de sa vie et il ne l’oublia jamais. Leur amour platonique dura pendant quarante ans avec des périodes de bouderies et de réconciliation. Ils se voyaient parfois mais toujours d’une façon platonique. Une longue correspondance est restée derrière eux !

Elena 2014

jeudi 27 février 2014

IL NEIGE


Dans mon village il ne neige jamais ou alors elle ne reste pas. Un jour j’étais venue quelques jours en hiver avec une de mes petites filles de 5 ans. Nous revenions des courses quand la neige se mit à tomber, aussitôt nous sommes ressorties pour acheter une pellicule photo (je n’avais pas encore d’appareil numérique). La petite a posé près d’un petit tas de neige, elle réussit à faire une boule de neige et me la lança pendant que je la photographiais. Ce fut une journée joyeuse et nous avons joué dans la neige. Exceptionnellement, il y en a eu suffisamment pour empêcher les voitures de rouler. Notre voie unique n’est pas assez importante pour qu’un camion passe saler !
Les habitants firent des luges et nous sommes tous allés sur la côte,  les enfants jouaient à la luge, ils étaient d’autant plus heureux que cela arrive tous les quinze ans environ.
Ma petite fille joua avec les autres et se fit des petites copines.
Le surlendemain nous sommes rentrées dans la région parisienne, les parents demandèrent à la petite :
-         Tu vas regretter d’être partie, nous avons eu plein de neige et il en reste encore !
-         Moi aussi, j’ai fait de la luge répondit la petite en riant !
Les parents furent étonnés quand je leur donnai la photo de notre terrain enneigé. Depuis cela n’arriva plus, il faut dire que ça fait moins de quinze ans !

Elena 

mardi 25 février 2014

AUX PORTES DE LA DETRESSE


Aux portes de la détresse
Il n’y a plus de caresses,
Il n’y a plus de tendresse.
Il y a l’étau qui sert
Les portes de l’angoisse.
Il y a les larmes qui tombent
Dans un torrent de glace.
Il y a le cœur qui fond
Sans laisser de traces.
Aux portes de la détresse
Il y a les âmes qui passent.
Elena



lundi 24 février 2014

RUSSIE – UKRAINE


Pendant des siècles l’Ukraine ne se distinguait pas de la Russie à part des indépendantistes cosaques qui voulaient l’indépendance. Les cosaques étaient au départ des mercenaires et des parias mais peu à peu ils s’organisèrent en un groupe guerrier revendiquant l’Ukraine.
Sous Catherine la Grande le pays fut réuni et à part quelques indépendantistes l’Ukraine était considérée comme la Russie, on donnait un passeport russe et non ukrainien ce qui fut le cas de ma famille du côté paternel quand ils voulurent s’exiler en France. Elle fut indépendante environ un an mais avec la révolution une partie fit partie de l’ URSS et les autres se battirent avec les allemands, quelques uns s’exilèrent avec le passeport russe. Il faut dire qu’il n’y avait qu’une langue, l’ukrainien n’était pas parlé au XIXe siècle et beaucoup ne la connaissaient même pas. La culture est la même et il y a sûrement moins de différences entre un Russe et un Ukrainien qu’entre un Breton et un Corse.
Maintenant je peux comprendre qu’ils veulent devenir indépendants soit des Russes soit des Européens et je respecte leur position. J’ai juste voulu remettre les choses en place du point de vue historique.

Elena 2014

vendredi 21 février 2014

ALEXANDRE SOUVOROV


Né en 1730 et mort en 1800, le général Souvorov fut considéré comme le plus grand stratégiste. Il fut d’une grande fidélité à l’impératrice Catherine la Grande qu’il appelait « petite mère » elle était une idole pour lui en tant qu’impératrice expérimentée.
Souvorov ne connut aucune défaite dans sa vie militaire et peu d’hommes peuvent se vanter d’un tel exploit. Il vivait avec ses soldats, dormait avec eux, montait le premier à la charge. Sa psychologie des hommes en faisait un grand militaire et il se servait de toutes les astuces pour arriver à ses fins soit la victoire. Par exemple, un jour que les soldats refusaient de se battre contre les turcs trop nombreux, il creusa un trou, se coucha dedans et demanda qu’on l’enterre car il ne pourrait plus se montrer aux yeux de sa tsarine et il montrait le portrait de Catherine qu’il portait toujours sur lui. De même il se servait de Dieu pour inciter les hommes à l’obéissance sachant à quel point les hommes étaient pieux. Il lui est arrivé de demander à ses hommes de se mettre à sa place et de lui donner un ordre et à chaque fois les hommes pensaient comme lui tellement ils étaient imprégnés par ses idées militaires.
Sous Catherine il reçut un tas de médailles et monta jusqu’au grade de Maréchal. Après la mort de la tsarine son fils Paul Ier lui demanda de porter l’uniforme autrichien. Il obéit au nouveau tsar malgré les ordres de plus en plus compliqués et, malgré aucune défaite, il fut mis en disgrâce et rentra chez lui, il faut dire qu’il était jalousé car très aimé par ses hommes.
Il était très riche car Catherine II l’avait gâté et il n’était pas très dépensier mais il gâtait sa femme et ses enfants. Ses vêtements d’apparat il ne les mettait que pour aller voir sa souveraine et rarement au champ de bataille.
Après sa mort il y eut l’ordre de Souvorov et il fut regretté par tous les soldats avec qui il vécut comme un égal, mangeant et dormant à terre avec eux et s’habillant comme eux. Il écrivit, pendant sa retraite, un livre sur la stratégie militaire qui servit jusqu’au XXe siècle aux officiers de tous les pays.

Elena 2014

jeudi 20 février 2014

DEUX SOEURS


Il y avait deux sœurs
Qui se sont aimées,
Se sont séparées
Puis réconciliées.
Il y avait deux sœurs
Qui se sont quittées,
Sans aucun regret
Sans pouvoir s’aimer.
Il y avait deux sœurs
Qui se sont aimées,
Sans savoir s’aider
Il y avait deux sœurs
Qui se sont perdues,
Ce fut à jamais.
Elena



mardi 18 février 2014

LILI MARLEEN


C’est une chanson d’amour entre un soldat allemand et une jeune fille en Allemagne pendant la guerre de 14 – 18. L’histoire n’eut aucun succès mais en 1937 Norbert Schultze reprend les paroles et compose une chanson pour Lale Andersen qui la chante en 1938 et en fait un succès. C’était inattendu et en même temps la chanson fut si réclamée par les soldats que Lale Andersen fut assignée à résidence par la gestapo et obligée d’aller chanter dans divers camps et pays.
Elle se permit de gifler l’adjoint de Goebbels qui s’ était permis d’être trop entreprenant et à la suite de cet incident elle fut arrêtée de chant pendant dix mois. Mais les soldats s’étaient habitués à entendre tous les soirs à la même heure Lale Andersen chanter Lili Marleen, la chanson les stimulaient, permettait de tenir alors une révolte se fit et Hitler dut rendre la liberté à la chanteuse pour la plus grande joie des soldats allemands mais pas seulement, la chanson avait été traduite en anglais et les autres soldats l’écoutaient  également. Lale Andersen continua à chanter d’autres chansons et vécut jusqu’en 1972.
Après la guerre Marlène Dietrich la remania et la chanta en anglais aux USA.

Elena 2014

lundi 17 février 2014

DEUX AMOURS


Claude était marié à Marie qu’il adorait mais, cela ne l’empêchait pas de la tromper avec Suzanne qu’il aimait beaucoup. A vrai dire il aimait les deux femmes autant et ne pouvait choisir entre les deux.
La vie aurait pu continuer ainsi paisiblement, seulement Madame Vignon surprit Claude avec Suzanne s’embrassant, non comme un frère et une sœur et elle courut prévenir Marie. La colère puis les larmes attristèrent Claude, il savait qu’il ne pouvait pas plus la quitter que sa maîtresse et il laissa faire le sort.
Marie partit chez ses parents pour essayer de l’oublier, il s’aperçut qu’il n’avait plus envie de fréquenter Suzanne, elle l’agaçait et sa femme lui manquait. Il rompit puis alla chercher son épouse lui promettant qu’elle serait son unique amour !
Quelques temps plus tard, il rencontra Maryse et sut qu’il ne pourrait se passer d’elle, le cercle infernal reprit !

Elena 

vendredi 14 février 2014

SAINT VALENTIN


Gisèle avait horreur des roses, elle ne pouvait pas comprendre d’où venait son aversion mais elle ne supportait pas de voir ces fleurs chez elle.  Philippe et elle étaient ensemble depuis dix mois et dans deux jours il y aura la St Valentin, Gisèle espérait de tout cœur qu’il ne lui offre pas de roses d’autant plus que s’il le faisait elle ne pourrait pas le jeter car ils vivaient ensemble et dans un mois ils seraient mariés. Elle se mit à cauchemarder en pensant à Philippe lui apportant des roses à son anniversaire, à Noël, pour le mariage puis pour la fête des mères quand elle sera mère, elle cria très fort « NON ! »
Il ne fallait pas qu’il pense aux roses surtout pas mais comment lui dire sans le vexer ?
Le 14 février était vite arrivé et Gisèle attendait son fiancé qui ne devait pas tarder à rentrer. Elle lui avait acheté une jolie cravate qui irait avec son costume. Enfin la porte s’ouvrit,  elle ferma les yeux et les ouvrit quand il dit « Bonne fête ma chérie » elle regarda ses mains : il tenait une rose de la main droite et un bouquet d’œillet rouge de l’autre. Elle soupira d’aise mais fut intriguée pour la rose,  en l’embrassant elle lui demanda pourquoi deux bouquets ?
-         Tes parents m’ont prévenu que tu n’aimais pas les roses alors je ne t’en achèterai jamais et il rit très fort !

Elena 2014

jeudi 13 février 2014

LA FOIRE DE PARIS


Petite j’habitais en face de la Foire de Paris et mes camarades et moi avions des billets gratuits chez les commerçants du coin. Quand nous y allions, nous étions très fiers de découvrir tous les rayons mais nous aimions surtout aller là où on recevait des cadeaux gratuits. C’est ainsi que nous avions des casquettes, des buvards, des crayons et d’autres choses que j’ai oublié…
Parfois nous faisions un tour de manège gratuitement et nous revenions les pieds en compote car il y avait de quoi voir ! En rentrant nous faisions les fanfarons devant nos parents et la maîtresse le lendemain à l’école et elle interrogeait un de nous pour savoir ce que nous avions vu.
Un jour une fumée âcre nous pris les narines, nous sortîmes de la maison et là on vit le feu à la Foire de Paris. Plus tard on sut que ce fut les tapis qui s’enflammèrent mais nous n’avions pas de détails. Nous avons failli partir avec les objets qu’on tenait le plus tellement le feu était violent. Heureusement les pompiers réussirent à l’éteindre et notre maison en colocation resta intacte.

Elena 2014

mardi 11 février 2014

ROUGE ou BLANC



Bouquet rouge ou bouquet blanc
Je ne sais lequel choisir ?
L’un, me parle de mariage,
De raison et d’amour sage.
L’autre, me parle de passion,
D’évasion et de voyages.
Bouquet rouge ou bouquet blanc
Il me faut pourtant choisir,
Amour sage ou illusions ?
Je vous laisse tous deux en gage,
Je pars seule, et sans bagages.

Elena 

vendredi 7 février 2014

PAUSE

PAUSE quelques jours. A bientôt

jeudi 6 février 2014

CHANT NOCTURNE


Nous marchions sur une route étroite, après avoir raté le car, c’était la pleine lune.
Soudain tu chantas et je restais stupéfaite par ta voix ensorcelante. Nous étions amis depuis notre enfance mais à ce moment j’           ai cru entendre un étranger. Je te suivais traînant un peu, la route me semblait longue. Sans même me voir tu continuais ton répertoire. J’ai reconnu les plus grands chanteurs russes de l’époque ainsi que des chants tziganes. Je continuai le chemin obnubilée par ta voix.
En haut de la côte tu me dis :
-         Nous sommes arrivés, en face tu vois l’hôtel, toi au 1er et moi au 5e ! Tu ris et je me sentis soulagée.
-         Merci, la route fut moins dure !
-         Sais-tu que nous avons marché sept kms pour rentrer !
J’ai compris pourquoi tu avais chanté, tu m’as aidé à faire ce long parcours sachant qu’il n’y avait plus aucun transport après notre soirée à l’opéra !

Elena 

mardi 4 février 2014

LE STYLO


Ce matin l’inspecteur Morin était très ennuyé, non pas par son travail mais par la perte de son stylo. Il se revoyait, il y avait à peine un an, pour ses 40 ans son épouse lui avait offert un stylo de luxe, les enfants avaient insisté :
-         Papa tu as un stylo de marque, tu ne peux plus le perdre car maman l’a payé très cher.
Il était indifférent aux marques mais il avait compris tout l’amour que sa femme avait mit dans ce stylo, elle y avait même gravé ses initiales. Où pouvait-il être ? Il avait fouillé  son bureau, demandé à tous ceux qui étaient passés et même allé dans les bureaux voisins en vain.
Tout le monde connaissait son stylo et ils avaient vus les initiales gravées, donc il ne pouvait pas être volé, mais parfois il y avait de drôles d’affaires dans la police et son humeur s’assombrissait de plus en plus.
L’inspecteur Morin passa en revue toutes les personnes qui étaient venues dans son bureau depuis son arrivée puis il se rappela que le stylo avait pu disparaître la veille au soir car il ne pensait pas l’avait sorti chez lui, il se souvenait avoir écrit vers 16 heures la veille pour la dernière fois.
« C’est bien la peine de travailler dans la police et se faire voler comme un novice » pensa-t-il puis il changea d’avis, il l’avait peut être laissé chez lui. Il prit son portable :
-         Allo Valérie, excuse-moi de te déranger, tu n’es pas de clients au magasin en ce moment ?
-         Non, que se passe-t-il ?
-         As-tu vu mon stylo depuis hier soir, je l’ai mis dans une poche mais je ne sais plus laquelle ?
-         Maintenant il est dans mon sac, tu l’avais laissé sur la table ce matin et j’avais l’intention de te le rapporter ce midi.
-         Oh ! Je te remercie, il m’a beaucoup manqué.
-         A ce midi, si tu es absent je le donnerai à Jacques, il te le remettra, je dois te laisser.
-         D’accord, je t’embrasse.
L’inspecteur Morin se sentait soulagé et il ouvrit son premier dossier de la matinée et s’y plongea avec tout le professionnalisme qui le caractérisait.

Elena 2014

lundi 3 février 2014

AMOUR NON AVEUGLE


L’amour n’est pas aveugle
Il suffit d’observer,
Les défauts nous amusent
Avant de nous agacer.
L’amour n’est pas aveugle
Mais on refuse de le voir.
On veut son conte de fée,
Un jour tout apparaît.
L’amour n’est pas aveugle
C’est nous qui le voulons.

Elena