vendredi 27 février 2015

Alexandre DUMAS fils (1824 – 1895)


Il est né comme enfant naturel et fut mis en pension. Alexandre Dumas avait eu une aventure avec sa mère, voisine de palier, et ne voulait pas le reconnaître. Dumas père et la mère vexée en fit autant. Quand le fils eut sept ans les parents se battirent pour le reconnaître. Le père avait d’autres enfants mais pas de fils alors il voulut le connaître, il n’était pas spécialement paternel mais son fils lui plut et il le vit de temps en temps en dehors de la pension.
Alexandre Dumas fils vécut plus souvent avec sa mère et en voulut beaucoup à son père ainsi que sa vie dissolue et ses nombreuses maîtresses que sa mère lui rapportait.
Adulte il écrivit « Le père prodigue » et aussi « le fils naturel » dans ses deux écrits il défend les enfants non reconnus et les pères abandonnant leur famille.
Son œuvre la plus connue est « La dame aux camélias » qu’il écrivit en s’inspirant de sa vie, il aima une jeune femme qui tomba tuberculeuse et refusa de le revoir et il en souffrit beaucoup. Ce livre se transforma en « Traviata » pour Verdi.
Il écrivit beaucoup d’œuvres sur les femmes, sans être féministe, mais il parlait du droit de vote pour elles.
Il se maria et eut une fille, il était important pour lui de ne pas mener une vie aussi dissolue que son père.
Il fut nommé à l’académie française et pas son père et il en fut très fier. Il fut ami avec Jules Verne qui lui dédia son livre « Michel Strogoff » et avec George Sand qu’il appelait « maman ». Il mourut à  71 ans

Elena 2015

jeudi 26 février 2015

ANECDOTE AU BLOC


J’ai un examen qui se fait au bloc opératoire, comme c’est la troisième fois qu’on me le fait j’y suis habituée. La dernière fois que j’y suis allée, tout s’est bien passé et je me suis retrouvée sur une civière à attendre au bloc mon tour. Il y avait d’un côté ceux qui étaient opérés pour les yeux, souvent cataracte, de mon côté mon examen. Nous avions un anesthésiste différent et un chirurgien différent aussi.
En face une dame pleurait car elle avait peur, trois personnes l’entouraient y compris l’anesthésiste pour la calmer, il n’est pas évident d’opérer les yeux si la personne pleure car c’est une anesthésie locale. L’anesthésiste, un vieux monsieur se mit à chanter et elle se mit à rire pour pleurer de plus belle.
On me rentre au bloc opératoire mon chirurgien me dit « bonjour » ainsi que l’anesthésiste qui est une femme d’un certain âge.
Le chirurgien est tourné d’un côté et commence à vanner l’anesthésiste sur sa surdité et à mimer d’une façon très drôle, elle râle puis se met à rire et à mon tour j’éclate de rire, elle me dit :
-        ce n’est pas courant qu’un patient rit quand j’ai la piqure d’anesthésie dans la main mais c’est très bon pour rester serein avant l’intervention.
-        Désolée, je ne voulais pas me moquer de vous,
-        Maintenant respirez bien, je vais me venger. Elle me piqua à ce moment.
-        Je ne dors pas répondis-je en souriant puis je suis tombée dans les bras de Morphée.
Elena 2015


mercredi 18 février 2015

PAUSE

Pause pour une semaine, j'ai de la famille puis des amis qui viennent. A bientôt !

mardi 17 février 2015

JOGGING


Comme tous les dimanches il courrait seul autour du lac, il aimait courir mais il aurait préféré courir avec sa femme Céline mais celle-ci préférait faire de la gymnastique.
Une idée lui transperça l ‘ esprit et il rentra tout joyeux.
-Tu as rencontré quelqu’un demanda Céline ?
- Oui, j’ai couru avec Sophie !
- Je ne vois pas qui c’est ?
- La sœur de la pharmacienne, Lucie avec qui tu es amie.
- Ah oui ! Elle a bien été Miss d’une ville ?
- Je l’ignore mais c’est une beauté, excuse-moi mais c’est vrai !
Après cette conversation Céline ne dit rien de la journée, elle boudait, et lui, bouillait de joie, il allait réussir son plan grâce à la jalousie de sa femme.
Le soir elle lui dit :
-        Si tu veux dimanche prochain je t’accompagnerai, cela me fera du bien de courir un peu.
-        Pas de problème, nous pouvons courir à trois !
-        Oh non ! Je veux bien courir avec toi mais nous n’avons pas besoin de Sophie, si je la vois je ne lui dirai même pas bonjour.
-        Comme tu veux ma chérie.
Il lui cacha sa joie et ne s’inquiéta pas pour Sophie, elle ne courait jamais, mais elle lui servit de prétexte pour arriver à ses fins.

Elena 

lundi 16 février 2015

DANSE


Je vous invite à danser
Venez faire la révérence,
Surtout entrez en cadence
Au pas de chat
Ou de polka.
Je vous invite à danser
En ronde bien fermée,
Ne laissez pas entrer
Ceux qui ne veulent
Pas danser.
Je vous invite à danser
Tournez sur vous-même,
Dansez les amis
Restons réunis.

Elena

vendredi 13 février 2015

KIEV (1979)

Quand j’y suis allée ce fut en mars 1979. Il faisait beau mais encore froid. J’ai beaucoup aimé la visite de la ville. Un jour je rencontrai une femme dans une église où je voulais prendre une photo, elle me proposa :
-        Voulez-vous venir chez moi, je vous donnerai des cartes postales, il est interdit de photographier !
-        Avec plaisir répondis-je.
La messe venait de se terminer et elle monta dans une voiture officielle, elle demanda au chauffeur de faire le tour de la ville puis de l’arrêter au syndicat. Je la regardai étonnée, elle m’explique :
- Je suis secrétaire principale du syndicat, il faut que je m’arrête pour prendre des papiers puis nous irons chez moi – Je viens de divorcer et l’appartement est presque vide mais j’ ai les cartes postales – Je vous demande de ne pas dire que vous m’avez vue à l’église. Je la rassurai, perplexe par le chauffeur !
Après avoir pris ses papiers, elle monta dans la voiture et demanda au chauffeur de la conduire chez elle en faisant le tour de la ville pour que je puisse admirer .
L’appartement était en plein centre, très cossu mais presque vide. Elle me fit asseoir, me proposa une tasse de thé que j’acceptai et alla chercher ses cartes postales :
-        Les voilà me dit-elle ! Je vous offre aussi ce tableau, il fut peint par un peintre de Kiev.
Je la remerciai, elle me parla de son divorce, me montra son père médaillé jusqu’à la taille. Je lui demandai si je pouvais le rencontrer pour discuter avec lui, j’étais très curieuse de savoir ce que pensait un communiste sincère car je n’avais rencontré que des communistes intéressés par les avantages d’être au parti comme les voyage, appartement et j’en passe…Elle me répondit qu’il ne voudra jamais me parler. Puis, je partis seule, elle avait renvoyé son chauffeur.
Lorsque je me trouvai devant la douane, on vit le tableau que je ne cachai même pas et alors ma valise fut déballée, on éplucha mon carnet d’adresses, j’eus une tonne de questions sur chaque personne de mon carnet par un commandant ! On me reprit le tableau et d’autres choses qui n’étaient pas emballées dans du papier cadeau spécial touristes. Je suis rentrée en France assez triste, j’appris plus tard que mes amis eurent tous des interrogatoires. Je n’ai jamais compris comment cette femme puissante au syndicat a pu faire une telle boulette et me donner un cadeau interdit, de plus j’avais son adresse donc elle a dû être ennuyée également mais je ne l’ai plus revue, elle ne répondit pas à mes lettres.
Elena



jeudi 12 février 2015

ERMITE


Il avait attendu que ses enfants deviennent adultes pour se retirer du monde. Il abandonna ses biens, sa maison (son épouse était morte), il partit vivre dans la forêt.
Une seule personne connaissait l’endroit où il vivait, c’était son fils, il venait une fois par mois lui apporter un peu de nourriture et voir s’il était en bonne santé.
L’ermite s’était fait l’ami des oiseaux et des petits animaux de la forêt, il ramassait des baies l’été, pêchait, parfois il mangeait de la viande. Il ne tirait pas, il se servait des prises des chasseurs en essayant d’être plus rapide que leurs chiens montant dans un arbre.
Il vécut heureux dans sa forêt, n’ayant aucun bien, un jour les Soviétiques le trouvèrent, il fut torturé, donna son nom qui appartenait à une vieille noblesse. Le lendemain il fut fusillé et son fils fut prévenu, lui-même étant prisonnier pour la même raison.
Le fils s’en sortit et raconta aux siens la vie de son père ermite.
Il était mon grand oncle et mon père ne le vit qu’une fois, ce fut dans la forêt, il fut très impressionné et sa mort l’attrista !

Elena 

mardi 10 février 2015

LE BROUILLARD


Cela faisait presque une heure qu’elle cherchait sa route dans le brouillard. Elle savait que son amie habitait une maison à 5 minutes du village mais encore devait-elle trouver ce village et son GPS était en panne. Il faisait nuit, son amie l’attendait avec son mari et ses enfants, ils devaient s’inquiéter et le pire : elle avait oublié son portable à la dernière minute. Elle se sentait oppressée d’autant plus qu’elle n’avait jamais eu le sens de l’orientation, de jour elle avait parcouru ce trajet beaucoup de fois mais là elle était perdue sans cartes et sans maison où demander son chemin, les chemins se croisaient et se décroisaient et elle roulait dans un labyrinthe la peur au ventre.
Soudain elle vit une lumière, c’était un vélo qui passait près d’elle, elle le klaxonna et accéléra pour se trouver près du cycliste.  Elle vit un jeune homme qui la regarda étonné :
-        Excusez-moi, je cherche le hameau de La Barre, je n’arrive pas à m’y retrouver avec ce brouillard.
-        Mais vous y êtes, quelle maison ?
-        Celle des Marinier.
-        Alors, vous sortez du hameau et juste à droite à cent mètres vous la verrez à  votre gauche,
-        Merci beaucoup !
Elle se remit en route en roulant lentement, elle ne reconnaissait pas vraiment le village mais elle n’avait aucune raison de ne pas croire le jeune homme essayait-elle de se rassurer. Elle prit comme il a dit à droite et vit à cent mètres ou moins une grande bâtisse qu’elle reconnut aussitôt : c’était la maison de son amie. Elle roula rassurée et
entra à l’intérieur, la porte était ouverte sûrement pour elle. Elle entendit la porte de la maison et son amie sortit en courant en se jetant dans ses bras :
-        Tu ne sais pas la peur que tu nous as faite avec ton retard, j’ai même téléphoné à ton mari qui est inquiet aussi.
-        Moi aussi j’ai eu peur car avec se brouillard je ne reconnaissais rien !
-        C’est fini, tu n’as plus qu’à prévenir ton mari que tu dormiras chez nous, nous ne te laisserons pas repartir par ce temps et il est presque guéri et peut passer la nuit sans toi.
-        Merci, j’avoue que j’avais peur de revenir !
Heureusement que la soirée se passa bien et le mari grippé allait mieux et dormit plus rassuré sachant sa femme chez son amie que sur les routes avec son sens de l’orientation totalement nul.
Elena 2015




lundi 9 février 2015

LE TANGO ARGENTIN


A Cadix, sous le tango argentin
Les couples se mouvaient
Sous nos regards sidérés.
Les hommes tenaient les femmes
En macho espagnols,
Elles suivaient l’air sauvage,
Tournant, virevoltant.
Sous le tango argentin
Nous voyions les couples
Admirant leurs fières allures.
Ils tournaient, glissaient
Le regard si altier,
Qu’on se sentait conquis.
Je pense au tango argentin,
J’aimerai retourner à Cadix !
Elena 2015



vendredi 6 février 2015

NU PARMI LES LOUPS


C’est un livre biographique conté par Bruno Apitz, il fut au KPD (PC allemand) il fut prisonnier politique huit ans au camp de concentration de Buchenwald.
Pendant cette période un enfant de trois ans débarque d’une valise d’un passeur dans le camp, les prisonniers gardent l’enfant parmi eux tout en sachant le danger qu’il représente pour eux. Le petit garçon apprend à se taire, à se cacher sous le lit, dans la valise, dans l’armoire ou dans la porcherie. Tout le mouvement de la résistance est en danger par cet enfant et de vives discussions divisent le camp mais ils continuent à protéger le petit garçon. Deux des prisonniers sont torturés pour savoir où se trouve l’enfant mais ils ne parlent pas, un autre est tué par la gestapo et il restera également silencieux. Ce cauchemar durera trois mois !
Kluting, chef du camp veut tuer tous les prisonniers quand il apprend pour le débarquement mais les prisonniers au courant de l’avance du débarquement se munissent des armes qu’ils ont fait eux-mêmes et se libèrent ainsi que les deux prisonniers qui avaient protégés l’enfant qui sort de la clandestinité après trois longs mois !
Bruno Apitz écrivit le livre en 1958, il fut traduit dans de nombreuses langues et fut primé. Il était prisonnier parmi les prisonniers politiques et il raconta ce qu’il vit, aidé des Polonais, Russes et autre prisonniers politiques.

Elena 2015

jeudi 5 février 2015

TAYA


Elle fut ma chienne la plus obéissante, la plus joueuse mais aussi la plus peureuse. Cela ne l’empêchait pas de grogner sur notre Patou et après sur notre Léo de 80 kg mais, avec nous, elle était très docile.
Ce trait de caractère m’aida à plusieurs reprises. Le jour où j’ai voulu visiter un château abandonné près de Valence ; c’était un endroit mal famé et mon mari m’a dit « Je reste dans le camping-car » alors je mis Taya en laisse ce que je faisais rarement et je sortis pour longer un chemin malfamé. Un homme en haillons avait sorti son portable pour et téléphonait (c’était le début des portables). Une voiture de police s’est arrêtée près de moi et je demandai si j’avais le droit de visiter ils ont dit « oui » tout en me suivant à la trace, j’avoue que je ne me suis pas attardée et le fait d’avoir Taya avec moi me donnait du courage.
Quand j’avais mes 5 petits-enfants, Taya courait vers le 1er enfant et revenait vers moi, elle comptait à sa façon si le troupeau était là.
Je me souviens d’un jour où je me suis éloignée dans le bois, j’avais Joulka ma Patou qui n’obéissait pas beaucoup et Taya, elles jouaient gaiement quand une voiture s’est arrêtée au croisement des chemins et un homme est sorti. Il s’avança vers moi et instinctivement j’appelai mes chiennes, Taya vint vers moi et Joulkia s’approcha par curiosité mais ne se laissa pas rattacher. L’homme me demanda :
-        Vos chiens sont-ils dangereux car d’habitude ils ne m’aiment pas ?
-        Non, à moins qu’ils sentent que vous me voulez du mal et je souris.
Il s’approcha de ma Patou qui recula un peu et je fis asseoir Taya en la tenant bien pour qu’il aie peur au cas où ses intentions n’étaient pas bonnes. Il se retourna et repartit et je me sentis soulagée.
Un peu méfiante mais sans être dangereuse elle prévenait toujours quand une personne voulait rentrer ou s’approchait trop près de notre hangar ou maison.
Elle ne plaisait pas comme ma Patou ou mon Léonberg ni ma dernière Chienne des Marennes et Abruzzes.
Je me suis fait plaisir, j’ai voulu parler de Taya alors que j’ai beaucoup parlé des autres chiens.
Elena 2015



mardi 3 février 2015

LES HEROS


Elle aimait les hommes héroïques, les autres ne l’intéressaient pas. Son romantisme était si fort que dès que le héros redevenait un homme normal elle ne le supportait pas et le quittait pour un autre héros.
Ses livres ne parlaient que d’hommes exceptionnels et, elle s’entourait uniquement de personnes hors du commun !
Elle vécut ainsi toute sa vie, quittant ses amis devenus ordinaires, pareil pour les hommes. Pourtant elle savait qu’un homme merveilleux pouvait devenir normal à un moment donné et ne pouvait se comporter comme un héros à vie !
Elle eut la chance de connaître beaucoup de gens intéressants, en commençant par elle-même ayant plusieurs dons. Les hommes lui pardonnèrent en pensant « Elle se conduit comme une gamine » Il suffisait de voir ses lectures pour comprendre qu’ils avaient raison.
Elle vécut heureuse malgré quelques déboires et mourut contente d’elle sans se préoccuper si les siens furent heureux. Elle donnait beaucoup d’elle quand elle aimait et oubliait dès qu’elle était déçue.
Elle partit en paix avec sa conscience, ce qui rassura ses enfants plus terre à terre qu’elle !

Elena 

lundi 2 février 2015

Espagne (1936)


Gouvernement fasciste
Contre les républicains,
Anarchiste et communistes.
Tous se battaient contre les fascistes,
Mais furent obligés de reculer.
Arrivés au Pays Basque,
Malmenés, blessés,
Ils se retrouvèrent en France.
Et là ils trouvèrent
Des camps de concentration,
Des travaux obligatoires,
Certains restèrent en France.
Leur guerre continua et de quatre
Passa à huit ans sinon plus !
Beaucoup moururent,
Les rescapés ne surent pas
Comment revivre à nouveau.
Beaucoup sombrèrent,
Peu retournèrent
Dans leur pays.
Peintres et écrivains
Pensèrent à eux,
Mais la plupart n’étaient plus là 
Victime d’une guerre sans pitié.
Elena 2015