vendredi 27 octobre 2017

PAUSE

Je fais une pause, période trop pénible.

mercredi 25 octobre 2017

BELLA


Nous avions entre 14 et 15 ans, Bella était la reine du groupe. A vrai dire j'ignore son prénom ou oublié, nous l'appelions toujours Bella. D'une beauté rare, elle était d'origine mi-espagnole, mi-française ; ses cheveux noirs lui descendaient à la taille et son sourire faisait fondre chacune de nous.
En internat, les amitiés jouent un rôle important et Bella menait tout le monde par le bout du nez, sans se fâcher avec un doigté et une perversité à tomber à la renverse.
La première fois je l'ai vu en arrivant, les parisiennes ils ne connaissaient pas,  j'étais la première.  Toutes elles venaient voir mes collants qui ne faisaient pas encore fureur en province. Bella me prit en sympathie , je remarquai à peine qu'elle avait lâché ses anciennes amies.
Il y a eu la fête de fin d'année et chacune de nous préparait un spectacle, danse,  chant, théâtre.  Je me souviens de Bella dansant sous une musique espagnole, je me disais qu'elle ferait souffrir les garçons plus tard, à moins qu'elle le faisait déjà, voluptueuse, elle dansait sensuellement le regard fier, elle eut un vif succès.
Enfin une nouvelle fille arriva pour clore notre groupe. Bella, toujours aussi charmante, nous délaissa pour la nouvelle. J'avais d'autres amies et son attitude me fit peu de peine, ma méfiance envers elle était déjà attisée.
Un jour Bella partit sans retour, personne ne sut la raison et là nous avons parlé entre nous. Elle avait emprunté des disques, des vêtements, livres et autres babioles à chacune de nous, elle avait tout emporté sans rien rendre à personne. Je revois son visage si pur et fier quand elle dansait et je me mis à rire sans pouvoir m'arrêter, rire nerveux comme je pouvais avoir parfois. Dans l'histoire je perdis un collant, un appareil photo et un peu d'argent que je n'avais jamais osé réclamer.
Ne pas se fier aux apparences, bon dicton mais tous nous faisons cette erreur !
Elena

lundi 23 octobre 2017

Lundi soleil

#Lundi : soleil
octobre : orange
orange : Poupées russes,
Elena 2017


mercredi 18 octobre 2017

AU FUTUROSCOPE


A 8 ans Marc était un petit garçon sensé et l’idée d’aller au Futuroscope le ravissait. Ses parents l’avaient emmené sur le petit bateau, il y avait beaucoup d’enfants, ils étaient montés sur une tour qui tournait en montant et en haut il avait vu un beau panorama. Maintenant ils faisaient la queue pour un film qui intéressait les parents.
Marc mit les lunettes, sa maman lui expliqua qu’il allait voir les choses en 3 dimensions elle précisa :
  • Tu verras les choses se rapprocher vers toi mais ce n’est pas vrai alors n’aie pas peur !
  • Maman, ça fait peur ?
  • Non, ils ne te toucheront pas.
Le film commença et Marc voyait un dragon s’approcher de lui, il ferma les yeux et serra ses poings pour ne pas crier. Il entrouvrit les yeux et vit une fillette avancer vers lui, il sourit et enleva les lunettes pour lui dire bonjour ; elle disparut aussitôt au loin. Alors Marc regardait discrètement avec puis sans lunettes et il vit que c’était différent, il n’eut plus peur quand les objets s’approchaient, il suffisait d’ôter les lunettes.
En sortant son papa lui demanda s’il avait aimé, il répondit :
  • C’est comme une loupe, on peut voir de près ou de loin !
Ses parents rirent et ils continuèrent la visite. Marc se sentait grand et n’avait plus peur !
Elena

lundi 16 octobre 2017

Lundi soleil

#Lundi : soleil
octobre : orange
orange : cow-boy sur fond orange
Elena 2017


vendredi 13 octobre 2017

Issac LEVITAN ( 1860-1900)



Peintre russe très pauvre, il réussit à intégrer une école de peinture grâce à son talent Il est surtout connu pour ses paysages Je mets les plus célèbres ainsi que son portrait :

Elena 2017





lundi 9 octobre 2017

lundi soleil

#Lundi : soleil
octobre : orange
orange : conte russe,
Elena 2017


vendredi 6 octobre 2017

VLADIMIR NOBOKOV


Né en 1899 à St Petersburg, il vécut 78 ans mais en tant que citoyen américain, parti pendant la révolution et ayant vécu en Europe mais surtout aux USA et écrit le plus en anglais.
Lors des JO de Sotchi il avait été question pour le gala de clôture de mélanger Nabokov avec Pouchkine, Tolstoï, Dostoïevski ou Akhmatova ou Tchekhov… Quand je l’ai su j’ai eu peur car déjà ils avaient mis Chagall qui était français d’origine russe alors qu’ils avaient Lévitan, Repine, Timkov et bien d’autres qui vécurent en Russie. De même Nabokov n’est guère représentatif de la littérature russe, il suffit de lire « Lolita » cela donne une idée sur le reste de sa littérature ou presque. Quand il est venu chez Pivot, non seulement il lui avait fallu connaître les questions pour pouvoir répondre, mais en plus il avait réclamé une théière mais elle était remplie de vodka et non de thé et à la fin de l’émission il ne savait plus ce qu’il disait au grand étonnement de ceux qui n’avaient pas compris pour le faux thé.
Je suis bien contente qu’il soit américain et je ne peux pas respecter un écrivain que je juge pédophile et incestueux également, c’est beaucoup pour un seul homme.
Elena


mercredi 4 octobre 2017

CARLO


Il était interprète italien mais venait souvent en France pour son travail et travaillait à la bibliothèque Nationale pour traduire certains articles.
Carlo était originaire de Florence et il adorait sa ville natale, il avait un appartement confortable, une épouse qui attendait ses retours et deux fils de 13 et 15 ans.
Dans son métier il avait rencontré beaucoup de gens différents mais le jour où il rencontra Fanny, sa vie bascula. Ils avaient les mêmes goûts, les mêmes idées et tant de chose en commun qu’un jour ils s’unirent oubliant qu’il n’était pas libre.
L’idylle dura durant des années, à chaque fois que Carlo allait à Paris mais aussi quand Fanny se retrouvait à Florence, elle était romancière et son livre parlait des peintres florentins.
Certaines idylles passent inaperçues et personne ne sut pour les amoureux, ils furent même assez heureux jusqu’au jour où Carlo n’eut plus à aller à Paris, son Directeur lui fit remarquer qu’il pouvait trouver tous les articles dont il avait besoin sur place et que s’il allait plus loin il ne serait pas payé ; de son côté Fanny eut à peu près la même discussion. Les amoureux ne pouvaient pas se payer le voyage, Carlo à cause de ses fils qui faisaient des études supérieures qui lui revenaient chers et Fanny qui devait s’occuper de sa mère malade de l’Alzheimer.
Petit à petit ils ne se virent plus que deux fois par an et un jour Carlo dit :
  • Je pense qu’il serait préférable qu’on ne se voie plus, ma femme peut l’apprendre, Florence est une ville où je suis connu et une âme charitable serait contente de me trahir.
Fanny ne dit rien et partit pour ne plus revenir, elle accepta le mariage avec François qui la relançait de puis trois ans. Elle n’oublia pas Carlo mais vécut heureuse avec François avec des périodes de nostalgie. Les amoureux ne se revirent plus jamais et le souvenir s’estompa.
Elena

lundi 2 octobre 2017

Lundi soleil

#Lundi : soleil
octobre : orange
orange : carte orange,
Elena 2017