lundi 31 mars 2025

 

#lundi soleil

Mars 2025 : barques et bateaux

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#barques et bateaux ;  



vendredi 28 mars 2025

 

ANDREÏ ROUBLEV (XVe siècle)

Moine considéré comme un saint il peignait des icônes. Il y a un musée à Moscou où il a vécu en tant que moine et les murs sont peints par lui et ses élèves. On dit qu’il grimpait sur un arbre et ainsi il était plus inspiré pour peindre. Il est connu pour la Trinité et d’autres œuvres religieuses et quand on voit le musée il y a une telle clarté de ses peintures qu’on est ébloui !

Elena








mardi 25 mars 2025

 

DISTRAITE

Marie était distraite, elle essaya de se corriger mais le résultat n’était pas visible. Le matin elle souhaita un bon anniversaire à sa mère au téléphone, celle- ci lui répondit agacée :

-        Voyons ce n’est que le mois prochain !

-        Comme ça je te le souhaiterai deux fois maman !

C’était l’anniversaire d’un membre de la famille mais qui ? Pas ses fils ni son mari restaient les oncles et les tantes mais ce n’était pas grave si elle oubliait.

Marie fit ses courses en oubliant la moitié, elle était coutumière du fait. Pendant les courses elle récitait des tirades de théâtre et oubliait la liste des courses. Elle voulait être actrice dans un théâtre mais pour les auditions elle se trompait toujours de jour ou d’heure alors elle ne pouvait pas savoir si elle était douée ou pas.

L’après-midi, Marie partit travailler, elle était  à mi-temps en tant que secrétaire chez un employeur aussi distrait qu’elle, il oubliait de la payer à l’heure, elle oubliait de venir pour 14 heures et tous les deux en riaient.

Le soir Marie faisait travailler ses garçons, enfin s’ils demandaient, puis elle préparait le dîner pour toute la famille, souvent son mari rentrait à ce moment et le repas était brûlé. Elle avait tant de choses à dire à son époux si ce n’est le contraire.

Ce soir-là il avait des fleurs dans la main et un paquet enveloppé qu’il lui tendit :

-        Bon anniversaire ma chérie ;

-        Mais ce n’est pas mon anniversaire répondit-elle sûre d’elle !

-        Presque, cela fait quinze ans que nous sommes mariés !

Marie rougit, elle savait bien qu’il y avait un anniversaire aujourd’hui mais n’avait pas pensé à celui-là, elle balbutia :

-        J’ai aussi un cadeau pour toi mais c’est une surprise, il n’est pas prêt avant deux jours.

-        Cela n’a pas d’importance répondit son mari en souriant.

Marie remercia pour les fleurs et le parfum et alla dans la cuisine, elle devait faire un repas amélioré pour l’occasion et mettre une jolie robe. Elle prit une bouteille de champagne en soupirant :

-        Comme j’aimerai être comme les autres femmes et me souvenir de tout !

Elena



lundi 24 mars 2025

 

#lundi soleil

Mars 2025 : barques et bateaux

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#barques et bateaux ;  sur le Danube



vendredi 21 mars 2025

 

L’ETRANGER

Lorsqu’il est venu habiter la masure du père Vieney, il a juste dit « Je ne suis pas d’ici » depuis les gens l’appelaient « L’étranger » Il parlait très mal le français, parfois sa femme traduisait à sa place, elle était française. L’épouse faisait des ménages, leurs deux fillettes allaient à l’école puis à la garderie,  l’étranger faisait des petits travaux au noir, il n’avait pas encore l’autorisation de vivre en France.

Il était très bricoleur, savait poser le carrelage, monter un mur en ciment, connaissait la plomberie et l’été il débroussaillait les champs du village et des environs.

Le couple avait arrangé la masure, colmaté les trous et vivait assez bien. A mon tour je lui avais demandé des travaux dans le grenier, arranger une pièce supplémentaire. Il venait le matin, rentrait manger chez lui et revenait l’après-midi, le soir sa femme venait le chercher avec les enfants en voiture, il n’avait pas de permis. Les enfants attendaient dans la voiture poliment, je les ai  fait entrer et jouer dans le jardin, ils étaient polis et gentils. Un jour nous avons discuté pendant qu’il travaillait, il m’a dit qu’il était grec d’un côté et polonais de l’autre, avec une goutte de sang juif et une goutte venant d’Ukraine. Il m’avoua ne parler que le grec et le français. En Grèce il travaillait dans un cirque. Je voulais savoir pourquoi il n’était pas resté, il a ri en disant :

-        Je suis l’étranger, trop de sang mêlé dans les veines

Sa réponse me laissa perplexe, j’avais remarqué qu’il portait l’alliance à droite, comme les Grecs, je ne comprenais pas pourquoi il avait quitté son pays ? Il m’intriguait, je décidai de demander à son épouse, il arrivait qu’elle reste avec moi le temps qu’il finisse son travail. C’est ainsi qu’elle m’apprit qu’en Grèce on le considérait comme un étranger, son père venait d’Ukraine et parlait mal le grec, il aurait mieux valu le contraire. Par contre, elle ne me dit pas pourquoi il avait quitté le cirque ni son pays d’origine, il était né en Grèce.

Nous les voyons dans différents villages avoisinants travailler à l’extérieur, son épouse venir le chercher et les enfants toujours tranquilles.

L’étranger vivait dans la masure de Vianey depuis un an déjà, je le voyais en passant en voiture, lorsque j’allais faire des courses. Les enfants jouaient avec d’autres enfants, ils semblaient s’être adaptés au village.

Dans l’ensemble, les gens étaient contents de ses services, ils payaient moins chers, l’homme travaillait bien, on n’avait rien à lui reprocher.

Le travail au noir pose toujours un problème : il rend jaloux ceux qui travaillent en payant des impôts, en gagnant moins sans prendre de risques.

Je l’avais conseillé à ma voisine de droite, une vieille dame veuve, elle avait besoin de refaire son sol. L’étranger était accompagné par sa femme, elle était repartie et le soir elle l’attendait devant la porte. Parfois elle venait avant ou plus tard, selon l’heure où elle finissait ses ménages. Son travail était régulier, elle ne travaillait pas au noir. Bonne précaution, ayant deux enfants, elle ne voulait pas prendre de risques.

C’est chez ma voisine que j’ai su qu’elle l’avait rencontré au cirque, il n’exerçait plus mais ça lui manquait et dès qu’il y avait un cirque dans un village il essayait d’y aller, parfois il leur donnait un coup de main tellement il était heureux de se retrouver parmi eux. Je la questionnai, j’ai su qu’elle l’avait vu marcher sur la tête, faire des sauts un peu spéciaux… A ce moment il était venu et elle s’est tue immédiatement. Il ne dit rien, j’ai eu l’impression que cela ne lui plaisait pas de trop.

L’étranger avait fait des efforts pour comprendre et se faire comprendre, il connaissait bien l’anglais mais dans les villages français peu de gens parlent anglais, parfois un enfant traduisait.

Un jour sa fille aînée, était restée avec moi, nous avions promené mes chiens ensemble, elle me dit :

-        Mon père n’a pas de patrie

-        Il est grec pourtant

-        Je sais, mais je ne suis pas sûre qu’il se sente grec, il dit qu’il est partout « Etranger » Il aimerait que nous restions françaises, c’est trop dur !

Etonnée, je lui demandai ce qui était dur pour son père ? Elle me regarda et dit :

-        Vivre et ne pas faire partie du pays, ne pas comprendre, se sentir humilié, voir la pitié…

Je ne savais plus quoi répondre, comment changer cet état d’esprit, je ne savais pas s’il avait cette impression ou si les autres le lui faisaient sentir ?

En revenant de promenade, son père lui fit remarquer qu’il est tard, ils partirent aussitôt, sa femme conduisait. Je la sentis ennuyée, elle n’aurait pas dû laisser sa fille venir avec moi. Cette impression se confirma la fois suivante, quand je proposai à la petite de m’accompagner, sa mère refusa prétextant qu’elle allait étudier dans la voiture,  je n’insistai pas.

L’étranger vécut 18 mois tranquille, dans un village voisin. Il travaillait, parlait peu, attendait sa femme pour rentrer chez lui.

Tous étaient discrets dans l’ensemble et le peu que j’appris les autres ne le savaient pas.

Un jour, l’étranger travaillait sur un toit, il remettait les tuiles de la mère Damien, le vent les avaient fait tomber, son maçon était débordé par des dégâts plus importants, elle avait trouvé plus simple de demander à l’étranger. Cet argent permettait à l’étranger d’économiser pour arranger la masure, il comptait l’acheter et l’arranger en jolie maison pour sa famille.

Le lendemain je vis les gendarmes rôder dans le village, ils posaient plein de questions sur l’étranger, du genre

-        As-t-il travaillé chez vous, que savez-vous de lui, d’où venait-il et j’en passe…

Comme les autres je dis le strict nécessaire. J’allais voir ma voisine, elle pensait qu’il avait été dénoncé pour son travail au noir, sans doute un maçon qui avait été remplacé par lui.

Quelques jours passèrent, on ne vit plus l’étranger, la masure était fermée. Etonnée, je me renseignai auprès des voisins du village ils dirent que les gendarmes sont venus le chercher, la femme et les filles sont retournées dans la famille de l’épouse. Je demandai pourquoi on l’avait arrêté ?

-        Il était poursuivi comme trafiquant de drogue, dirent certains

-        Il avait volé les Bertrant, son prix était plus cher que prévu dit un autre

-        Il n’avait pas dit qu’il n’avait pas la carte de séjour, on ne l’aurait pas pris dit encore une personne.

L’étranger n’a plus reparu, les travaux faits ne semblaient plus aussi bien, les prix n’étaient pas intéressants puisque sa femme venait le chercher et il partait souvent avant l’heure.

Je ne me plaignais pas, tout avait été bien fait, ma voisine trouva son sol mal fait et fit venir son maçon.

Tour à fait par hasard, je tombai sur sa femme, je lui demandai comment allait son époux, elle me répondit :

-        il a quitté la France

-        Comment, et vous ?

-        Il n’avait pas la permission de vivre en France, c’est pour ça qu’il vivait à la campagne, il a été dénoncé pour avoir travaillé au noir. Les gendarmes sont venus le chercher et l’ont ramené en Grèce.

-        Et vous, vous n’avez pas pu le suivre ?

-        Non, je suis française, il m’a écrit qu’il va essayer d’avoir un visa pour venir, je n’y crois pas de trop. Pour la drogue c’est vrai mais il a payé, il est allé en prison, depuis jamais il n’y a touché. Je me demande comment ils ont pu savoir ?

Elle pleurait disant qu’elle l’avait prévenu que les gens n’aiment pas les gens d’ailleurs. Elle s’était réfugiée chez ses parents car on attaquait ses filles, disant que son père travaillait mal, qu’il était un escroc, qu’il ferait de la prison…

Maintenant je dois oublier, mes filles aussi tout en souhaitant le retrouver un jour, j’ai envoyé une lettre en Grèce, après je n’ai plus continué, s’il se cache, je ne veux plus qu’on le dénonce, surtout pas par moi.

L’étranger n’est plus revenu, l’épouse vécut chez ses parents, elle éleva seule ses enfants, il ne lui donna plus signe de vie, pourtant, un jour elle disparut à son tour...

Elena

mercredi 19 mars 2025

 

L’ECUREUIL 2012

Le matin en nous promenant nous voyons un écureuil, sont-ils nombreux ? Je n’en sais rien, souvent il traverse le chemin et se cache dans le blé ou le maïs. Il y a aussi les arbres qui bordent le chemin, l’écureuil n’a pas de mal à y monter. Jamais Arvie ne m’a tiré vers l’animal, elle n’a même pas essayé de courir derrière lui alors que mes autres chiens l’auraient fait. C’est ainsi que nous voyons passer parfois un lièvre, un faisan ou un écureuil.

Demain je retournerai sur le chemin sans faire de bruit avec l’espoir de revoir l’écureuil qui vit dans les parages. J’essayerai de le photographier, sans même le déranger.

Elena 2012



lundi 17 mars 2025

 

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Mars 2025 : barques et bateaux

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#barques et bateaux ;  en Thaïlande




vendredi 14 mars 2025

 

Emile VERHAEREN (1855-1916)

Poète belge symboliste, lyrique et anarchiste, il pratique le vers libre.

Il publia « Les Flamandes » réaliste, naturaliste, consacré à son pays.

Il épouse Marthe Massin qui l’inspira pour la trilogie « Les heures claires, les heures de l’après-midi et les heures du soir »

Il écrivit des poèmes futuristes, se retrouvait dans des cercles de poètes. Il fréquentait toute la famille royale.

Il mourut accidentellement poussé vers un train qui partait.

Elena

AVEC MES SENS, AVEC MON CŒUR…

 

Avec mes sens, avec mon coeur et mon cerveau,
Avec mon être entier tendu comme un flambeau
Vers ta bonté et vers ta charité
Sans cesse inassouvies,
Je t'aime et te louange et je te remercie
D'être venue, un jour, si simplement,
Par les chemins du dévouement,
Prendre, en tes mains bienfaisantes, ma vie.

Depuis ce jour,
Je sais, oh ! quel amour
Candide et clair ainsi que la rosée 
Tombe de toi sur mon âme tranquillisée.

Je me sens tien, par tous les liens brûlants 
Qui rattachent à leur brasier les flammes ;
Toute ma chair, toute mon âme 
Monte vers toi, d'un inlassable élan ; 
Je ne cesse de longuement me souvenir
De ta ferveur profonde et de ton charme,
Si bien que, tout à coup, je sens mes yeux s'emplir,
Délicieusement, d'inoubliables larmes.

Et je m'en viens vers toi, heureux et recueilli, 
Avec le désir fier d'être à jamais celui 
Qui t'est et te sera la plus sûre des joies.
Toute notre tendresse autour de nous flamboie ;
Tout écho de mon être à ton appel répond ; 
L'heure est unique et d'extase solennisée
Et mes doigts sont tremblants, rien qu'à frôler ton front, 4




mercredi 12 mars 2025

 

LE PETIT PHILOSOPHE de poche

Il me fut offert par ma mère pour mes 15 ans et j’aimais en lire des extraits, je ne m’en lassais pas. Il me suivit dans tous mes déménagements.

Il y a peu de temps je me demandai où se trouvait mon »petit philosophe de poche » j’ignore le nom de l’auteur et je ne me souvenais plus si je l’avais classé par ordre alphabétique ou grosseur du livre. Il faut dire que vu le nombre de mes livres j’ai fini par entasser selon la grandeur du livre car mes étagères ne sont pas toutes de la même hauteur.

C’est ainsi que j’ai commencé à ranger ma bibliothèque qui en avait bien besoin, j’en profitai pour mettre mes livres de poche dans un carton tout en cherchant le petit philosophe mais je ne le trouvais pas.

Cette fois je triai tout par ordre alphabétique en mettant de côté les livres trop abîmés ou trop grands…

A la fin de la journée j’avais des livres étalés tout au long de ma table et je décidais de donner certains livres à une maison de retraite. Une fois tout rangé, je me mis à trier un par un les livres de poches qui allaient dans les cartons et toujours pas mon petit philosophe. Je rangeai tout sur mes étagères et là je le vis à sa couleur marron, il était coincé à terre et pour le ravoir il fallait démonter les étagères. Il n’en était pas question, je me consolai en sachant qu’il n’était pas perdu et qu’un jour je le retrouverai peut être…

Elena



lundi 10 mars 2025


 

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Mars 2025 : barques et bateaux

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vendredi 7 mars 2025

 

LE 8 MARS (en Russie)

Nous sommes le 8 mars 1980, je suis chez une vieille dame, mon amie, elle me dit :

-        Cache-toi dans ma chambre, mon neveu doit passer m’offrir des fleurs et s’il te voit, il se sauvera.

-        Pourquoi se sauvera-t-il ?

-        Il est au parti et se méfie des étrangers.

Je me cache et j’attends mon amie Léna qui doit venir me chercher, nous devons sortir en femmes comme la plupart des femmes russes.

Ce jour-là, les hommes s’occupent des enfants, de la cuisine, ils se sentent obligés d’offrir des fleurs aux femmes de leurs familles. Les métros sont bondés de femmes, elles sortent ensemble, au cinéma, au théâtre, d’autres chez une amie, les conjoints ne sont pas invités.

Léna est venue me chercher, je ne savais pas où on irait, elle avait un fiancé mais il n’était pas avec elle, il devait se consoler auprès d’autres amis masculins.

Elle m’emmena chez elle, je vis sa mère prête à sortir, elle s’était endimanchée, le père regardait la télévision, il aurait bien parlé avec moi mais mon amie l’arrêta :

-        Papa nous sommes le 8 mars, ne l’oublie pas !

Cela m’amusa beaucoup ! Une fois prête, nous sommes allées prendre le métro, il y avait surtout des femmes. Mon amie m’emmena voir un film qui s’appelait « Moscou ne croit pas aux larmes » J’ai beaucoup aimé, l’humour du film me fit oublier les  quelques moments de propagande ; il eut un Oscar je crois.

En sortant Léna m’emmena chez son amie Luda, il y avait une dizaine de femmes déjà et mon étonnement les fit rire !

J’avais craint de m’ennuyer, mais pas du tout, elles racontaient des anecdotes sur leur travail,  sur leurs vies conjugales ou familiales. J’appris plein de choses sur leur façon de vivre la vie au jour le jour, le système D aussi. Il faut dire qu’à cette époque il n’y avait pas de kleenex ni de papier toilette, les produits pour la vaisselle étaient un luxe, le coton était rare, la liste est longue… Pourtant elles se débrouillaient, le papier journal remplaçait le papier toilette, les vieux tissus remplaçaient le coton, la vaisselle se lavait au savon de Marseille.

Nous sommes rentrées assez tard, il n’y avait que des femmes dans le métro, c'était bizarre et amusant.

Depuis, je pense à cette journée le 8 mars, il faut dire qu’en France, les hommes oublient souvent de nous la souhaiter !

Elena



mercredi 5 mars 2025

 

LE FOU RIRE

 

Ils se sont regardés machinalement, lui lisait un journal et elle un roman qui devait la passionner. Tous deux étaient assis sur le même banc au parc Monceau car il y avait trop de monde pour avoir un banc pour soi seul. Au deuxième regard il se passa quelque chose comme une alchimie entre eux alors il parla en premier :

-        Vous habitez dans le quartier ?

-        On peut dire ça comme ça !

-        C’est-à-dire insista-t-il ?

Elle le regarda fixement hésitant sur sa réponse ; il n’est pas mal pensa-t-elle, elle lui répondit :

-        Je garde une vieille dame et entre temps je vais à l’université.

-        Vous arrivez à faire les deux, c’est super ! Mais qu’elle matière vous étudiez à l’université ?

-        L’informatique, et vous que faites-vous ?

-        Je suis psychologue… Excusez-moi pour ces questions ce n’est pas dans mes habitudes de questionner des gens dans un parc, il rougit légèrement et ça l’attendrit’

-        Ne vous excusez pas, en informatique je suis aussi obligée de poser des tas de questions.. 

-        Mais elles ne sont pas personnelles et il rit, puis il lui tendit la main :

-        Je m’appelle Jean et vous ?

-        Lucie, et elle lui tendit la main à son tour. Ils se regardèrent et se mirent à rire.

Jean se reprit le premier, un enfant venait de renverser du sable sur ses pieds, il essuya ses chaussures avec un mouchoir en papier et remarqua que Lucie riait de plus belle. Alors, un fou rire les prit tous les deux et ils ne pouvaient plus s’arrêter. Une maman leur demanda de se calmer car son bébé dormait dans la poussette et ça les fit rire encore plus. Enfin Lucie se calma et dit :

-        Il faut que je rentre je dois garder la vieille dame

-        Et qui la gardait en ce moment ?

-        Elle peut rester seule  mais il faut que je rentre avant 18 heures je lui ai promis.

-        Vous allez de quel côté demanda Jean ?

-        Rue de Courcelles,

-        Et moi rue de Monceau, c’est si près qu’on pourra se revoir souvent ?

-        Je dois déjà étudier, je n’ai que le samedi après-midi de libre comme aujourd’hui,

-        Très bien on se retrouve samedi prochain ?

-        Très bien au même endroit. Ils se tenaient si maladroits que le fou rire les reprit et quand ils se calmèrent Jean proposa de raccompagner Lucie et elle accepta. Ils partirent en riant et la route leur semble encore plus courte. Puis ils décidèrent de se revoir dans quelques jours un peu moins longtemps que prévu et ce fut encore une explosion de rire, c’est ainsi qu’ils se quittèrent !

Elena

 


lundi 3 mars 2025

 

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Mars 2025 : barques et bateaux

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