vendredi 29 janvier 2016

ESSENINE


Venant de la campagne il l’aime et la décrit dans ses poèmes avec une extraordinaire beauté. Il part vivre dans la capitale où il mène une vie dissipée tout en écrivant beaucoup.
Quand le cafard le prend il écrit un très beau poème qui sera mis en chanson plus tard, il parle à sa mère qui l’attend, regrettant sa vie dissolue, lui promettant de revenir et lui demandant son pardon. Il la supplie de l’attendre et surtout ne pas lui faire de reproches quand il arrivera. Il voit son long châle sur ses épaules fatiguées se tendre et son cœur pleure en pensant à elle.
 Ce long poème est poignant et on sent toute la souffrance de l’écrivain.
Pris dans le tourbillon, Essenine craque et se suicide en 1925, il laisse une lettre écrit avec son sang. Il fait partie des grands poètes russes ayant connu la révolution.
J’aime quand il parle de ses sœurs, de la campagne et de sa mère, moins les années difficiles et pas du tout son enthousiasme révolutionnaire.
Extrait de « L’homme noir »
La lune est morte,
L’aube bleuit la fenêtre.
O nuit, Nuit, que m’as-tu donc conté ?
Je suis là, en haut-de-forme,
Et à part moi, personne,
je suis seul.
Et mon miroir est brisé. (L’Homme noir, extrait)


Elena 

mercredi 27 janvier 2016

LE STYLO


Ce matin l’inspecteur Morin était très ennuyé, non pas par son travail mais par la perte de son stylo. Il se revoyait, il y avait à peine un an, pour ses 40 ans son épouse lui avait offert un stylo de luxe, les enfants avaient insisté :
-         Papa tu as un stylo de marque, tu ne peux plus le perdre car maman l’a payé très cher.
Il était indifférent aux marques mais il avait compris tout l’amour que sa femme avait mit dans ce stylo, elle y avait même gravé ses initiales. Où pouvait-il être ? Il avait fouillé  son bureau, demandé à tous ceux qui étaient passés et même allé dans les bureaux voisins en vain.
Tout le monde connaissait son stylo et ils avaient vus les initiales gravées, donc il ne pouvait pas être volé, mais parfois il y avait de drôles d’affaires dans la police et son humeur s’assombrissait de plus en plus.
L’inspecteur Morin passa en revue toutes les personnes qui étaient venues dans son bureau depuis son arrivée puis il se rappela que le stylo avait pu disparaître la veille au soir car il ne pensait pas l’avait sorti chez lui, il se souvenait avoir écrit vers 16 heures la veille pour la dernière fois.
« C’est bien la peine de travailler dans la police et se faire voler comme un novice » pensa-t-il puis il changea d’avis, il l’avait peut être laissé chez lui. Il prit son portable :
-         Allo Valérie, excuse-moi de te déranger, tu n’es pas de clients au magasin en ce moment ?
-         Non, que se passe-t-il ?
-         As-tu vu mon stylo depuis hier soir, je l’ai mis dans une poche mais je ne sais plus laquelle ?
-         Maintenant il est dans mon sac, tu l’avais laissé sur la table ce matin et j’avais l’intention de te le rapporter ce midi.
-         Oh ! Je te remercie, il m’a beaucoup manqué.
-         A ce midi, si tu es absent je le donnerai à Jacques, il te le remettra, je dois te laisser.
-         D’accord, je t’embrasse.
L’inspecteur Morin se sentait soulagé et il ouvrit son premier dossier de la matinée et s’y plongea avec tout le professionnalisme qui le caractérisait.

Elena 

lundi 25 janvier 2016

#LUNDI AU SOLEIL

Bernie : http://www.bernieshoot.fr/






vendredi 22 janvier 2016

MARC TWAIN (1835 – 1910)


Ecrivain américain il a beaucoup voyagé durant son enfance. A 12 ans il travaille comme apprenti typographe après la mort de son père pour aider sa famille.
A 18 ans il part dans le sud, il tombe sur la guerre de sécession et prend parti pour les sudistes.

A la fin de la guerre il passe de la sécession sudiste à l’unionisme du nord.

Mon premier livre de lui fut « Le prince et le pauvre » Il m’avait frappé et je trouvais terrible qu’on puisse ne pas retrouver son identité car on a un sosie.

Puis, mon père m’a lu « Les aventures de Tom Sawyer » que j’ai écouté sans perdre une miette et nous avons enchaîné la suite avec « Les aventures de Huckleberry Finn » Je me souviens avoir lu à part « Un Yankee à la cour du roi Arthur » et j’en oublie peut être ?

J’ai aimé ses livres du moins ceux que j’ai lu.

Citations :

“On ne se débarrasse pas d’une habitude en la flanquant par la fenêtre ; il faut lui faire descendre l’escalier marche par marche.”

“La bonne éducation consiste à cacher tout le bien que nous pensons de nous-mêmes et le peu de bien que nous pensons des autres.”

Elena 2016


 



mardi 19 janvier 2016

DEUX OURSONS (histoire vraie)


Youri vécut à Tiksi plusieurs années puis il retourna vivre à Khabarovsk, toujours la Sibérie, mais avec un climat plus supportable.
Un jour un chasseur arriva avec deux oursons polaires qu’il déposa en disant :
-         La mère est morte, je vous les laisse ne pouvant pas les emmener chez moi.
Les habitants s’habituèrent très vite aux oursons et les laissèrent se promener librement en ville, chacun donnait quelque chose à manger. Les oursons se sentaient partout chez eux et les bienvenus, ils grandirent heureux.
Youri souriait en parlant des oursons tout comme il aurait parlé de son chien qui ne le quittait jamais.
Pourtant, la belle vie des oursons s’acheva lorsqu’ils atteignirent leurs tailles d’adulte. Un jour un camion vint les chercher pour les emmener dans un zoo, il était impossible de les relâcher dans la nature car ils n’étaient pas habitués ni à chasser ni à pêcher et c’était trop risqué de les laisser en ville.
Les habitants se rassemblèrent, chacun donna une dernière friandise aux ours, certains pleuraient et ils les virent partir dans le camion grillagé.
Depuis ils refusèrent qu’on leur laisse d’autres oursons.
Ce fut le meilleur souvenir de Youri de cette région car le froid était trop dur à supporter et il rejoignit sa famille à Khabarovsk.

Elena 

lundi 18 janvier 2016

Lundi blanc

#Lundi au soleil :


Bernie :

vendredi 15 janvier 2016

WALTER SCOTT (1771 – 1832)


Poète et écrivain écossais Scott a marqué son temps. Je connais peu ses poésies mais j’ai lu plusieurs de ses livres surtout historiques comme « Ivanhoé », « La dame blanche » qui serait plus une légende. Je me souviens avoir lu « Le pirate » et certains contes de mon hôte mais je ne sais plus lesquels, car à l’époque c’est mon père qui me le lisait le soir.
Nous avons commencé à lire « La prison d’Edimbourg » cela me passionnait (je devais avoir dix ans) mais au milieu du livre mon père m’a dit :
-         Je n’en peux plus, tout est embrouillé, je te laisse le finir seule car moi j’en ai assez lu.
-         Je le finirai papa.
Et, je l’ai fini et ça me plaisait toujours malgré les passages tortueux, les personnages glauques mais l’intrigue à l’époque m’avait plu.
Il a étudié le droit et remis le kilt en pratique car il avait été interdit de le porter.
je plains l’ etre qui en lui seul s’ absorbe ;
la vie ne peut point en faire une gloire ;
par une double mort il quittera le globe ;
retrouvant le néant dépourvu d’ espoir ,
sans une larme , sans honneur et sans joie..
Publié dans poemes par darkangelusmag

Je voulais lui rendre hommage car c’est le plus grand écrivain écossais.

Elena 2016

jeudi 14 janvier 2016

CHEZ LE DOCTEUR


-         Alors ne vous inquiétez pas vous n’avez pas le cancer !
-         Et à part ça docteur ?
-         Là regardez c’est complètement usé, ici non plus ce n’est pas en bon état et là…
-         Et pour la douleur ?
-         Ah oui ! Je vais vous donner un médicament contre la douleur et vous revenez dans trois ans, on recommencera les examens.
-         Merci docteur mais que pensez-vous de… ?
-         Je vous donne un compte-rendu, vous verrez votre médecin généraliste dans un mois.
-         Au revoir Madame
-         Au revoir Docteur !

Elena 

mercredi 13 janvier 2016

MA VIE TANGUE


Depuis des mois ma vie tangue,
Je ne sais où j’en suis.
J’ai mes tâches journalières
Qui m’aident à me reprendre.
Pourtant je sens que ma vie tangue,
Je n’ai plus de repères.
Je cache mes sentiments,
Pour vivre le moment présent.
La nuit je me réveille,
Tout tangue autour de moi.
Je reprends mon courage,
Il fera jour demain !

Elena 2016

lundi 11 janvier 2016

#Lundi au soleil

Lundi blanc :

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vendredi 8 janvier 2016

DAPHNE DU MAURIER (1907 – 1989)


Elle est surtout connue pour ses romans policiers ou à suspense. Dans ma jeunesse je fus imprégnée par l’atmosphère qu’elle donnait à ses romans, je me souviens de la peur que j’éprouvais en lisant « L’auberge de la Jamaïque » Livre noir avec personnages sordides mais si captivant qu’on ne peut le quitter avant la fin.
J’aime beaucoup aussi « Rebecca » ce livre m’a captivé jusqu’au bout tout en me donnant des frissons. Je l’ai vu en film et j’ai aussi aimé le film mais le livre est plus prenant encore.
Elle a écrit « Rebecca » en Egypte, où elle était avec son mari et ses deux filles mais le succès vint à son retour en Grande Bretagne.
Il y a eu aussi « Ma cousine Rachel » qui donne des frissons et du suspense.
Elle s’est beaucoup inspirée des Cornouailles où elle a vécu.

Elena 2015

jeudi 7 janvier 2016

LES CYGNES


Ils sont monogames en général et vivent en couple jusqu’à la mort de l’un d’eux. Le mâle aide la femelle pour la pondaison puis pour la nourriture des petits, si la femelle a un accident c’est le mâle qui s’occupe de la portée jusqu’à l’âge adulte soit 3 ans. Le cygne se sent responsable de ses petits mais aussi des canards qui vivent avec eux ou poules d’eau, ils sont gardien du plan d’eau où ils vivent et si une personne ou un chien veut faire du mal à un canard le mâle intervient aussitôt et il est costaud. En temps normal le cygne est un oiseau pacifique qui fait son nid près de la mare et il vaut mieux ne pas s’en approcher.
Quand on s’approche pour donner du pain aux oiseaux ils viennent près de nous et laissent manger les autres tout en se servant également, ce ne sont pas les cygnes les plus agressifs quand je leur apporte des miettes de pain.
Nous avons pris une photo d’un couple de cygnes entourés de canards.

Elena 2015

lundi 4 janvier 2016

Lundi blanc...


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ELSA


Tu as souffert pour le poète
Tu l’aimais tant,
Vous aviez tant de choses à dire.
Il a choisi Lilli, ta sœur,
Tu n’as rien dit
Mais ton cœur a saigné.
Tu t’es mariée à Aragon,
Tu l’as aimé,
Mais il était trop beau,
Fidèle il ne l’a pas été.
Tu as souffert, tu l’as montré,
Tu as su l’accepter tel qu’il est.
Ta vie fut bien remplie,
Tristesse et joie tout s’emmêla,
Ta vie, tu l’as choisie
Ton âme s’est aigrie.  
 J’ai lu tous tes romans
Et pas ceux d’Aragon !

Elena