PÖLE NORD (2011)
Nous avons fait une croisière jusqu’à Spitzberg, même plus loin,
jusqu’à ce que nous puissions voir la banquise. C’était en juillet, période des
nuits blanches, à mon grand étonnement cela ne m’a pas perturbé et je pouvais
me lever à deux heures du matin pour voir un magnifique glacier et me rendormir
aussitôt.
L’ile de l’ours est souvent dans le brouillard, l’hiver on y trouve des
ours et l’été surtout des oiseaux : la plus forte concentration de
Svalbard. Les oiseaux émigrent en France et sont tués par nos chasseurs.
Lofoten est une ville de pêcheurs, on voit sur la photo des filets de
pêche avec les poissons qui y sont durant des mois.
Nous sommes allés à Longyearbyen, capitale administrative de Svalbard.
La ville la plus septentrionale est Ny-Alesand, c’est une cité
scientifique mais on y trouve des enfants et des habitants toute l’année. Il
faisait 2 ° en juillet.
Lorsqu’on est descendu dans la baie de la Madeleine il y avait un
gardien qui y vivait et il avait toujours son fusil avec lui au cas où un ours
surgirait, cela arrive et même un homme d’équipage avait son fusil. Il y avait beaucoup de sternes, ils avaient
leurs nids à terre et si on s’approchait ils nous donnaient des coups de bec
sur la tête pour protéger leurs petits.
Nous avons assisté à une séance cinématographique sur les ours et le
film était amusant, on y voit un ours qui s’approche du poisson séché près
d’une habitation. Le fermier lâche ses deux chiens et l’ours se sauve alors que
les chiens aboient et le poursuivent.
Nous avons assisté au coucher du soleil au Cap Nord et nous avons fait
partie des dix % des privilégiés qui peuvent voir le spectacle car le ciel est
dégagé. En revenant par le car nous avons croisé des rennes qui paissaient
tranquillement comme nos vaches. Il y a eu une petite ville où nous avons vu
deux rennes se promener au centre sans que cela gène les habitants.
Nous avons eu droit à une houle un peu forte, tous les passagers se
terraient et nous étions seuls sur le pont. C’était une gymnastique pour se
tenir et pouvoir avancer, j’ai eu peur de photographier de peur de perdre mon
appareil mais quel beau souvenir une fois redescendu.
Ce fut les vacances les plus dépaysantes de ma vie, les plus
vivifiantes et les plus froides, j’y retournerai avec plaisir mais les prix
sont trop élevés. J’en garde un merveilleux souvenir et des centaines de photos
me rappellent ce pays !
Elena