vendredi 22 décembre 2017

Pause fêtes

Joyeux Noël à tous !
Je fais une pause pour les fêtes.

mercredi 20 décembre 2017

CADEAU


Petit Paul ne voulait pas dormir, il voulait guetter le père Noël mais malgré lui il s’endormit. Le matin il se réveilla de bonne heure et descendit dans la salle à manger, les cadeaux se trouvaient sous le sapin.
Sous son chausson il trouva un gros paquet, il l’ouvrit et resta stupéfait : c’était une cuvette plate et à côté il y avait du sable « A quoi cela pouvait bien servir ? » Perplexe il s’assit et attendit sa maman qui descendait les escaliers. Elle le regarda les yeux pétillants :
  • Il t’a bien gâté papa Noël !
  • Je ne trouve pas, je ne comprends pas à quoi ça sert.
  • Viens, ne fais pas de bruit je vais te montrer.
Ils remontèrent dans la chambre de maman et elle ouvrit doucement la porte, il vit un panier et dans celui-là dormait un joli chaton. Il courut le caresser, les yeux éblouis, son rêve s’était réalisé :
  • Il s’appellera mamour !
  • Comme tu veux, c’est ton chaton, maintenant viens qu’on s’en occupe, je vais t’apprendre pour que tu saches le faire seul après.
Ils sortirent avec le chaton, le petit garçon avait le cœur qui battait de joie !
Elena

lundi 18 décembre 2017

Lundi soleil

#Lundi : soleil
décembre : illuminations
illuminations : Paris by night il y a 2 ans en allant vers le marché de Noël,
Elena 2017


vendredi 15 décembre 2017

A ODESSA


Il y avait un groupe de Français qui vivait à Odessa, ils travaillaient sur le chantier naval. Certains y vivaient depuis 2 ou 3 années. Parmi eux il y avait l’ingénieur, j’appris qu’il avait divorcé et s’était remarié avec une jeunette de vingt ans laissant 3 enfants et sa femme. Les techniciens trouvaient cet acte stupide, ils étaient sûrs que la jeune soviétique ne l’avait épousé que pour partir en France dans six mois. Après elle trouvera facilement un homme plus jeune, l’ingénieur avait près de 55 ans.
Le groupe me fit connaître des endroits que les Odessites ne m’auraient pas montrés. Les quartiers où se trouvent des prostituées, elles étaient si discrètes que je n’aurai jamais deviné.
Une église catholique, assez rare à l’époque (1980) et des magasins où je pouvais trouver de tout à pas cher !
Certains vivaient là-bas depuis 5 ans, dont l’ingénieur. Ils rentraient en France tous les ans environ, certains craignaient pour leur mariage et l’idée de rentrer dans six mois définitivement les égayait.
Je les retrouvais soit le midi au restaurant de l’hôtel soit le soir quand j’étais libre et mes amis ne pouvaient pas venir me chercher. Cela me permit de moins m’ennuyer et aussi de visiter un navire !
L'opéra était la réplique en miniature de la Scala, le talent en moins.
Elena

mercredi 13 décembre 2017

Noël


Il y a 55 ans, 5 jours avant notre mariage, je fêtais Noël chez ma sœur et toi tu devais préparer un repas amélioré chez tes parents qui ne fêtaient pas Noël.
Ma sœur entendit la sonnette et descendit ouvrir, elle trouva un sac rempli de cadeaux : il y en avait pour elle , mon beau-frère, ma nièce et mes deux neveux ; mais le plus beau ce fut le mien c'était un poste de radio que tu avais fabriqué tout seul. Aussitôt ma sœur me dit « Va vite le chercher » mais tu avais disparu pour ne pas troubler la fête. Ce fut mon plus beau cadeau de Noël !

Elena 2017

lundi 11 décembre 2017

Lundi soleil

#Lundi : soleil
décembre :luminaires
luminaires: Gibert jeune à Paris,
Elena 2017


mercredi 6 décembre 2017

ACACIA BOULE


Dans mon jardin, à la campagne, pousse un acacia boule, c’est un arbre pas bien haut mais assez touffu. Nous avions eu un nid de mésanges mais il fut détruit par notre chat de l’époque.
Aujourd’hui nous n’avons plus d’animaux mais les chats des voisins viennent veiller sur l’arbre et pour cause, il y a une tourterelle qui couve des œufs. Elle n’a pas eu peur quand nous nous sommes approchés pour la regarder mais nous avons reculé assez rapidement pour ne pas la perturber. Entre temps sur notre terrain circulent trois chats de différents voisins et ils ne sont jamais bien loin. J’espère que la tourterelle aura ses petits et qu’ils auront eu le temps de s’envoler avant qu’un chat ne s’en mêle.
Elena

lundi 4 décembre 2017

Lundi soleil

#Lundi : soleil
décembre :luminaires
luminaires : pagode qu'on voyait sur le bateau à Amsterdam,
Elena 2017


vendredi 1 décembre 2017

ANDREÏ ROUBLEV (XVe siècle)


Moine considéré comme un saint il peignait des icônes. Il y a un musée à Moscou où il a vécu en tant que moine et les murs sont peints par lui et ses élèves. On dit qu’il grimpait sur un arbre et ainsi il était plus inspiré pour peindre. Il est connu pour la Trinité et d’autres œuvres religieuses et quand on voit le musée il y a une telle clarté de ses peintures qu’on est ébloui !
Elena



mercredi 29 novembre 2017

ANNETTE


Elle avait 50 ans et n’avait jamais vécu en ménage, on la considérait comme une vieille fille, pourtant elle était encore fraîche avec ses bonnes joues et son regard pétillant et pas une ride !
Annette vivait dans la ferme familiale avec sa mère veuve. Elles avaient de quoi faire et le vétérinaire passait souvent pour la naissance des veaux, mais pas seulement … Il aimait la vivacité d’Annette, sa gaieté, en sa compagnie il se sentait rajeunir et oubliait son divorce pénible. Il allait sur 56 ans et ne savait pas si sa demande en mariage serait bien prise alors il en parlerait à la mère et verrait sa réaction.
Après avoir mis bas la vache, Alain le vétérinaire accepta une tasse de café proposé par la mère pendant qu’Annette rangeait tout. Il en profita pour lui décrire ses sentiments pour Annette, la vieille rit et lui dit :
  • C’est pas à moi qu’il faut le dire mais à ma fille !
  • Vous avez raison, je me sens un peu intimidé….
  • Mais non, faites simple !
C’est ainsi que trente minutes plus tard il se déclarait auprès d’Annette. Elle eut un beau sourire doux mais répondit :
  • Je ne suis pas sûre que je sache m’habituer à vivre avec un homme !
  • Mais je vous laisserai votre liberté la rassura Alain,
  • Alors faisons un essai et nous verrons si ce n’est pas trop tard.
Le vétérinaire déménagea chez Annette car la maison était grande et elle voulait continuer à s’occuper des animaux. Le couple fit des concessions mais cela ne leur fut pas difficile et au bout d’un an ils se marièrent et continuèrent à vivre avec la vieille mère qui avait un gendre bricoleur et elle appréciait sa compagnie.
Ils finirent par adopter un petit garçon de 3 ans et la vie coula douce pour eux !
Elena

lundi 27 novembre 2017

lundi soleil

#Lundi : soleil
novembre : noir
noir :Les cratères de la lune pris par mon fils,
Elena 2017


vendredi 24 novembre 2017

LEON TOLSTOI


Un écrivain complexe et aussi un des plus connus parmi les écrivains russes grâce à ses romans comme Guerre et paix, Anna Karénine, les cosaques…
Il prêche pour la non violence et son côté mystique détaché du matérialisme et surtout non violent inspirèrent Gandhi, Romain Rolland et Martin Luther King.
Sa période d’écriture fut aussi différente selon son âge. Malgré tout, il laissa sa femme presque tout gérer et quand un journaliste lui demande « Combien avez-vous d’enfants ? Il se retourna vers sa femme et c’est elle qui répondit, nous en avons treize »
Il ne fut ni un très bon mari ni un bon père. Il voulut donner ses terres à ses serfs qui venaient d’être libérés par un décret du tsar mais ceux-ci se méfièrent et refusèrent ce qui l’affecta beaucoup.
Il écrivit « Ma confession » et d’autres livres mystiques en prenant de l’âge. Mais cela ne lui suffit pas et il décida de partir sur les grands chemins, laissant femme et enfants atteint d’une pneumonie il n’alla pas bien loin et fut ramené chez lui où il refusa de parler à sa femme qui ne le comprit pas ni ses enfants. Il mourut dans la plus grande solitude après avoir connu la gloire.
Citations :
Les familles heureuses se ressemblent toutes ; 
Les familles malheureuses sont malheureuses chacune à leur façon.
Extrait : Anna Karénine (1873-1877)
Le fleuve le plus abondant ne peut ajouter une goutte d'eau à un vase déjà plein.
Extrait : Le salut est en vous, III - 1893.
Rien ne vaut une douce maman.
Extrait : Anna Karénine - 1873-1877.
L'épouse, c'est pour le bon conseil,
La belle-mère, c'est pour le bon accueil,
Mais rien ne vaut une douce maman.
Extrait : Anna Karénine - 1873-1877.
Qui a de l'argent met dans sa poche qui n'en a pas.
Extrait : Ma confession - 1879-1882.
La vérité doit s'imposer sans violence.
Extrait : Guerre et paix - 1864-1869.
L'amour divin est immuable.
Extrait : Guerre et paix - 1864-1869.

Elena

mercredi 22 novembre 2017

EN 2055


Ils se tenaient tous devant des cars, d’un haut parleur on entendit une voix :
  • Les hommes et les femmes nommés monteront dans le car qui va à Paris, les autres attendront leurs noms. Les hommes et les femmes ayant le N° 1 devront s’asseoir côte à côte, les deux etc.…
Fleur se demanda à quoi ressemblerait son futur mari, elle était assise et surveillait les hommes qui montaient. Tous paraissaient moins de 45 ans, les nouveaux traitements faisaient qu’ils n’y avaient plus de personnes âgées. Bien sûr, des gens mourraient, étaient malades mais leur apparence restait toujours jeune, ce qui fait qu’on ne savait pas si on allait tomber sur un homme réellement d’une quarantaine d’années ou de 60 ans ou plus. Dans le car ils avaient tous 65 ans et plus, ils étaient tous des retraités envoyés à différents endroits.
La nouvelle loi ne voulait plus voir de célibataires, la vie en commun était obligatoire pour s’entraider dans la vieillesse. Les couples homosexuels étaient dirigés vers d’autres cars.
Un bel homme brun vint s’asseoir près de fleur, il l’examina avec curiosité. Les couples étaient choisis par ordinateur d’après des données sur chaque personne :
  • Essayons de savoir ce que nous avons de commun, voulez-vous ?
  • J’aime Paris et je suppose que vous aussi sinon nous ne serions pas dans ce car dit Fleur. Ils rirent et elle put voir qu’il avait de belles dents.
  • Je m’appelle Olivier et je suis esthète et vous ?
  • Fleur et, j’aime aussi les belles choses comme l’art, la littérature, la musique, le théâtre. …
  • Ne cherchez pas plus loin vous avez trouvé tout ce qui nous réunissait !
  • Où habiterons-nous ?
  • Près du musée Rodin d’après mes informations, c’est un coin tranquille et pas loin des quartiers animés.
  • Avez-vous des enfants, moi j’ai un fils qui vit dans le Sud, il est de mon premier mari décédé il y a cinq ans.
  • Je suis divorcé et j’ai également un fils mais on ne se voit que 2 ou 3 fois par an mais on s’aime beaucoup.
  • Comme moi, répondit Fleur !
Quand le car arriva à Paris ils se connaissaient aussi bien que s’ils avaient vécu ensemble durant dix ans. Ils prirent leurs bagages, les meubles étaient déjà dans l’appartement qui leur était réservé et ils prirent un taxi pour rentrer. Le lieu leur sembla familier et ils ne furent pas dépaysés. Quelques jours plus tard ils savaient qu’ils étaient faits pour vivre ensemble et peu importait leur âge réel. Au bout de 18 mois ils divorcèrent car ils n’avaient pas un caractère complémentaire mais réagissaient de la même manière.
Elena 2017



lundi 20 novembre 2017

Lundi soleil

#Lundi : soleil
novembre : noir
noir :Nuit sur la Côte d'Azur,
Elena 2017

vendredi 17 novembre 2017

LES STRAUSS


La famille Strauss fut loin d’être unie comme on pourrait le croire et pourtant elle donna beaucoup de musiciens talentueux.
Johann Strauss père fut compositeur et chef d’orchestre à la cour, il joua dans divers pays et fut connu de son vivant, ses valses enchantaient le public. Il défendit à ses enfants de jouer et sa femme divorça, ainsi son fils Johann II fut également compositeur et musicien et il composa « Le beau Danube bleu » ainsi que l’opérette « La chauve souris » Le père était jaloux du succès de son fils et leurs relations ne s’améliorèrent qu’à la fin de sa vie.
Le frère Joseph composa des valses et quelques polkas mais il mourut tôt et ne fut pas très célèbre. L’autre frère Eduard composa beaucoup de valses et polkas et joua dans l’orchestre des Strauss. Son fils Johann Strauss III pris le relais. Si l’entente ne fut pas parfaite le talent des Strauss était bien réel et il continue à nous enchanter !
C’est une famille qui eut beaucoup de descendants musiciens après Bach.
Elena

mercredi 15 novembre 2017

CAMPING SAUVAGE


Nous étions dans un camp russe, j’avais 13 ans et les aînés (13 – 14 ans) partaient trois jours en montagne en camping sauvage. Nous avions deux tentes de 5 personnes chacune. Une fois montées à l’endroit où nous devions camper, une voiture du camp nous apporta la nourriture et repartit.
Nous avons escaladé une montagne, admiré le paysage, aux alentours de Grenoble, cueillies des fleurs et trouvé les garçons installés un peu plus loin.
Dans la soirée, nous avons préparé un dîner frugal, à tour de rôle nous faisions la vaisselle au ruisseau qui coulait près de la tente, nous nous y lavions également et nous allions dans le bois pour faire nos besoins.
Nous avions pris le minimum d’objets et le lendemain matin nous faisions la lessive de notre linge, nous l’avons mis à sécher sur un fil entre deux arbres. Après un coup de balai, nous sommes parties pour une grande promenade en montagne, le midi nous avons mangé des sandwiches et des fruits. Les paysages étaient fabuleux et nous les admirions, nous n’avions que des appareils photos noir et blanc à cette époque, je n’en avais pas mais sans regret.
Le plus dur était de se laver le matin ou le soir dans la rivière presque gelée, pour la vaisselle ce n’était pas facile de laver à l’eau très froide, pour économiser nous mangions à deux dans la même assiette, il n’y avait que les couverts à laver pour toutes.
Le soir nous avons rejoint les garçons, nous avons échangé nos opinions sur les randonnées, ils avaient vu d’autres endroits que nous. Nous avons parlé de la nature, des fleurs que nous ne connaissions pas et ramenions pour trouver le nom au camp.
Après notre soirée enrichissante, nous avons passé notre dernière nuit. Le lendemain nous avons tout replié, une camionnette est venue chercher nos tentes et ceux des garçons, nous sommes redescendus au camp où nous avons été reçus avec joie, chacun voulait savoir ce que nous avons vu et si notre expérience était satisfaisante.
Après, d’autres partaient quelques jours aussi, mais nous étions fiers d’avoir été les pionniers y compris les garçons.
Elena

lundi 13 novembre 2017

lundi doleil

#Lundi : soleil
novembre : noir
noir : ma grand-mère maternelle,
Elena 2017

samedi 4 novembre 2017

mon mari est décédé

Mon mari repose en paix je reviens dès que ça va mieux.

vendredi 27 octobre 2017

PAUSE

Je fais une pause, période trop pénible.

mercredi 25 octobre 2017

BELLA


Nous avions entre 14 et 15 ans, Bella était la reine du groupe. A vrai dire j'ignore son prénom ou oublié, nous l'appelions toujours Bella. D'une beauté rare, elle était d'origine mi-espagnole, mi-française ; ses cheveux noirs lui descendaient à la taille et son sourire faisait fondre chacune de nous.
En internat, les amitiés jouent un rôle important et Bella menait tout le monde par le bout du nez, sans se fâcher avec un doigté et une perversité à tomber à la renverse.
La première fois je l'ai vu en arrivant, les parisiennes ils ne connaissaient pas,  j'étais la première.  Toutes elles venaient voir mes collants qui ne faisaient pas encore fureur en province. Bella me prit en sympathie , je remarquai à peine qu'elle avait lâché ses anciennes amies.
Il y a eu la fête de fin d'année et chacune de nous préparait un spectacle, danse,  chant, théâtre.  Je me souviens de Bella dansant sous une musique espagnole, je me disais qu'elle ferait souffrir les garçons plus tard, à moins qu'elle le faisait déjà, voluptueuse, elle dansait sensuellement le regard fier, elle eut un vif succès.
Enfin une nouvelle fille arriva pour clore notre groupe. Bella, toujours aussi charmante, nous délaissa pour la nouvelle. J'avais d'autres amies et son attitude me fit peu de peine, ma méfiance envers elle était déjà attisée.
Un jour Bella partit sans retour, personne ne sut la raison et là nous avons parlé entre nous. Elle avait emprunté des disques, des vêtements, livres et autres babioles à chacune de nous, elle avait tout emporté sans rien rendre à personne. Je revois son visage si pur et fier quand elle dansait et je me mis à rire sans pouvoir m'arrêter, rire nerveux comme je pouvais avoir parfois. Dans l'histoire je perdis un collant, un appareil photo et un peu d'argent que je n'avais jamais osé réclamer.
Ne pas se fier aux apparences, bon dicton mais tous nous faisons cette erreur !
Elena

lundi 23 octobre 2017

Lundi soleil

#Lundi : soleil
octobre : orange
orange : Poupées russes,
Elena 2017


mercredi 18 octobre 2017

AU FUTUROSCOPE


A 8 ans Marc était un petit garçon sensé et l’idée d’aller au Futuroscope le ravissait. Ses parents l’avaient emmené sur le petit bateau, il y avait beaucoup d’enfants, ils étaient montés sur une tour qui tournait en montant et en haut il avait vu un beau panorama. Maintenant ils faisaient la queue pour un film qui intéressait les parents.
Marc mit les lunettes, sa maman lui expliqua qu’il allait voir les choses en 3 dimensions elle précisa :
  • Tu verras les choses se rapprocher vers toi mais ce n’est pas vrai alors n’aie pas peur !
  • Maman, ça fait peur ?
  • Non, ils ne te toucheront pas.
Le film commença et Marc voyait un dragon s’approcher de lui, il ferma les yeux et serra ses poings pour ne pas crier. Il entrouvrit les yeux et vit une fillette avancer vers lui, il sourit et enleva les lunettes pour lui dire bonjour ; elle disparut aussitôt au loin. Alors Marc regardait discrètement avec puis sans lunettes et il vit que c’était différent, il n’eut plus peur quand les objets s’approchaient, il suffisait d’ôter les lunettes.
En sortant son papa lui demanda s’il avait aimé, il répondit :
  • C’est comme une loupe, on peut voir de près ou de loin !
Ses parents rirent et ils continuèrent la visite. Marc se sentait grand et n’avait plus peur !
Elena

lundi 16 octobre 2017

Lundi soleil

#Lundi : soleil
octobre : orange
orange : cow-boy sur fond orange
Elena 2017


vendredi 13 octobre 2017

Issac LEVITAN ( 1860-1900)



Peintre russe très pauvre, il réussit à intégrer une école de peinture grâce à son talent Il est surtout connu pour ses paysages Je mets les plus célèbres ainsi que son portrait :

Elena 2017





lundi 9 octobre 2017

lundi soleil

#Lundi : soleil
octobre : orange
orange : conte russe,
Elena 2017


vendredi 6 octobre 2017

VLADIMIR NOBOKOV


Né en 1899 à St Petersburg, il vécut 78 ans mais en tant que citoyen américain, parti pendant la révolution et ayant vécu en Europe mais surtout aux USA et écrit le plus en anglais.
Lors des JO de Sotchi il avait été question pour le gala de clôture de mélanger Nabokov avec Pouchkine, Tolstoï, Dostoïevski ou Akhmatova ou Tchekhov… Quand je l’ai su j’ai eu peur car déjà ils avaient mis Chagall qui était français d’origine russe alors qu’ils avaient Lévitan, Repine, Timkov et bien d’autres qui vécurent en Russie. De même Nabokov n’est guère représentatif de la littérature russe, il suffit de lire « Lolita » cela donne une idée sur le reste de sa littérature ou presque. Quand il est venu chez Pivot, non seulement il lui avait fallu connaître les questions pour pouvoir répondre, mais en plus il avait réclamé une théière mais elle était remplie de vodka et non de thé et à la fin de l’émission il ne savait plus ce qu’il disait au grand étonnement de ceux qui n’avaient pas compris pour le faux thé.
Je suis bien contente qu’il soit américain et je ne peux pas respecter un écrivain que je juge pédophile et incestueux également, c’est beaucoup pour un seul homme.
Elena


mercredi 4 octobre 2017

CARLO


Il était interprète italien mais venait souvent en France pour son travail et travaillait à la bibliothèque Nationale pour traduire certains articles.
Carlo était originaire de Florence et il adorait sa ville natale, il avait un appartement confortable, une épouse qui attendait ses retours et deux fils de 13 et 15 ans.
Dans son métier il avait rencontré beaucoup de gens différents mais le jour où il rencontra Fanny, sa vie bascula. Ils avaient les mêmes goûts, les mêmes idées et tant de chose en commun qu’un jour ils s’unirent oubliant qu’il n’était pas libre.
L’idylle dura durant des années, à chaque fois que Carlo allait à Paris mais aussi quand Fanny se retrouvait à Florence, elle était romancière et son livre parlait des peintres florentins.
Certaines idylles passent inaperçues et personne ne sut pour les amoureux, ils furent même assez heureux jusqu’au jour où Carlo n’eut plus à aller à Paris, son Directeur lui fit remarquer qu’il pouvait trouver tous les articles dont il avait besoin sur place et que s’il allait plus loin il ne serait pas payé ; de son côté Fanny eut à peu près la même discussion. Les amoureux ne pouvaient pas se payer le voyage, Carlo à cause de ses fils qui faisaient des études supérieures qui lui revenaient chers et Fanny qui devait s’occuper de sa mère malade de l’Alzheimer.
Petit à petit ils ne se virent plus que deux fois par an et un jour Carlo dit :
  • Je pense qu’il serait préférable qu’on ne se voie plus, ma femme peut l’apprendre, Florence est une ville où je suis connu et une âme charitable serait contente de me trahir.
Fanny ne dit rien et partit pour ne plus revenir, elle accepta le mariage avec François qui la relançait de puis trois ans. Elle n’oublia pas Carlo mais vécut heureuse avec François avec des périodes de nostalgie. Les amoureux ne se revirent plus jamais et le souvenir s’estompa.
Elena

lundi 2 octobre 2017

Lundi soleil

#Lundi : soleil
octobre : orange
orange : carte orange,
Elena 2017


jeudi 28 septembre 2017

pause

Petite pause le temps de retourner pour l'hiver en région parisienne et préparer ce qu'on emmène. A bientôt.

mercredi 27 septembre 2017

LES PETITES FILLES MODELES


Tout comme chez la comtesse de Ségur, Henriette et Marie ne se disputaient jamais et étaient sages en toute occasion. Leurs mamans les nommaient « les petites filles modèles » Elles allaient à la même école, vivaient à deux maisons l’une de l’autre, étaient filles uniques et ne se quittaient presque pas.
Pour leurs 15 ans on fêta leurs anniversaires chez Henriette et on ralluma les bougies pour que Marie puisse souffler aussi, toutes les deux avaient eu le même cadeau : un portable sauf que celui de Marie était plus sophistiqué, c’était un Iphone tandis que les parents d’Henriette étaient plus pauvres et avaient acheté un portable simple sans internet. Les fillettes n’étaient pas jalouses, elles acceptaient la différence de leurs parents sur le plan financier.
C’est ce jour qu’elles purent faire leur première boum dans le hangar et elles avaient invitées beaucoup d’amis du lycée. Ils se retrouvèrent plus d’une vingtaine et l’ambiance était parfaite !
Nicolas invita Marie à danser, il avait 17 ans et plaisait beaucoup aux filles, Henriette fit la moue et accepta de danser avec Thierry, un garçon beaucoup moins beau et plus mauvais danseur.
Le lendemain Marie revit Nicolas mais ne dit rien à Henriette, elle voyait moins son amie et plus son copain Don Juan.
De son côté Henriette accepta de revoir Thierry et s’aperçut qu’il était intelligent et très cultivé, il ne manquait pas d’humour également. Leur amitié s’approfondissait mais elle n’en parlait pas à son amie non plus.
Les mois passèrent, l’année suivante les amies se voyaient de moins en moins jusqu’au jour où Marie appela son amie bouleversée :
  • Peux-tu venir me voir stp ?
  • Oui, bien sûr !
Henriette avait entendu son amie pleurer et elle accourut de suite. Marie lui raconta pour Nicolas et finit :
  • Je l’ai surpris avec Françoise et il a ri quand il m’a vu !
  • Ce n’est pas un garçon sérieux, tu le savais pourtant. Mais son amie était inconsolable.
A 18 ans les deux amies fêtèrent ensemble leur anniversaire et Thierry était présent, il était devenu le fiancé d’Henriette. Marie l’acceptait bien et avait de la sympathie pour lui, de son côté elle sortait avec un autre garçon beau comme Apollon !
La vie continua, Marie se maria à 20 ans et Henriette trouva le bonheur à 30 ans avec un homme beau mais qui avait déjà souffert et qui voulait une vie stable. Plus rien ne troubla leur amitié et à la naissance de leurs filles elles savaient qu’elles seraient amies pour la vie.
Elena

lundi 25 septembre 2017

lundi soleil

#septembre : soleil
septembre : rentrée
Rentrée : la danse des crayons,
Elena 2017


vendredi 22 septembre 2017

MARINA TSVETAÏEVA


Née en 1892, elle vécut 48 ans. Elle fait partie des plus grandes poétesses ambulantes russes. Dans sa jeunesse elle voyagea en Europe avec sa famille car sa mère était malade et devait changer d’air. Elle resta en France pour étudier la littérature, elle n’aimait pas les poètes russes vivant en France. Elle se marie avec un russe et retourne dans son pays. Elle a eu 2 filles, quand son mari décide d’entrer dans l’armée blanche, elle reste seule pendant la révolution, elle traduit des poèmes, les siens se vendent peu mais la famine est là et elle laisse sa fille aînée dans un orphelinat en espérant qu’elle aura de quoi manger mais elle meurt de faim. Très dur moment pour elle.
Elle arrive à retourner en Europe avec son autre fille et retrouve son mari, ils ont un fils. Elle traduit Pouchkine en français et en allemand. Elle a une longue correspondance avec Boris Pasternak, elle aimerait qu’il vienne mais il résiste il ne veut pas quitter son pays.
Sa fille veut rentrer en Russie et son mari qui était devenu espion pour les Soviétiques rentre aussi, ils partent, elle ne veut pas rester seule malgré ses amis et retourne dans son pays où elle écrit des poèmes aussi tortueux qu’elle.
Staline n’aime pas les Russes qui reviennent de l’étranger, il s’en méfie et elle se retrouve dans une ville dans la région Tatare, elle tourne en rond puis finit par se pendre en 1941. Elle laisse derrière elle de très beaux poèmes même si certains sont compliqués. Elle sera réhabilitée en 1955.
« Je connais la vérité — abandonnez toutes les autres vérités !
Il n'y a plus besoin pour personne sur terre de lutter.
Regardez — c'est le soir, regardez, il fait presque nuit :
de quoi parlez-vous, de poètes, d'amants, de généraux ?
Le vent s'est calmé, la terre est humide de rosée,
la tempête d'étoiles dans le ciel va s'arrêter.
Et bientôt chacun d'entre nous va dormir sous la terre, nous
qui n'avons jamais laissé les autres dormir dessus. »

Elena


mercredi 20 septembre 2017

ÎLE DE LA TENTATION


Ils sont jeunes, ils s’aiment depuis deux ans, mais ils ont besoin d’éprouver leur amour en allant jouer à « L’île de la tentation »
Lorsqu’il voit des créatures de rêve prêtes à se donner il hésite un peu mais la tentation est la plus forte.
Quand elle apprend qu’il n’est pas resté fidèle, elle pleure puis se console dans les bras d’un tentateur, après tout il a commencé le premier.
Venez découvrir l’île de la tentation, au milieu d’un paysage féerique les couples se brisent, d’autres se créent au gré des présentateurs, pour amuser le public friand des ragots.
Qu’importe les couples brisés, ils étaient assez stupides de croire que leur amour pourrait tenir dans un tel lieu ? Avaient-ils oublié qu’Adam et Eve n’avaient pas résisté avant eux !
Bravo animateurs, continuez à casser les couples avec vos jeux stupides, le voyeurisme paye bien !
Elena

lundi 18 septembre 2017

septembre soleil

#septembre : soleil
septembre : rentrée
Rentrée : une classe,
Elena 2017


vendredi 15 septembre 2017

SIMON



Je retrouvai une amie d’enfance, je ne l’avais pas vu depuis des années, elle m’invita dans un cabaret tzigane, assez médiocre mais elle connaissait les chanteurs et musiciens et ne payait pas. J’acceptai, je n’y allai pas souvent, je dirai très rarement.
Je servais de chauffeur, Les amis de mon amie Anna, nous installèrent à une table où se trouvait un vieux monsieur, ils nous présentèrent à Simon. J’avais entendu avant qu’il était millionnaire, vendait du tissu et dépensait tout son argent dans des cabarets ou autres foutaises du même style, pourtant il avait une femme et des enfants.
Durant le repas il parla avec nous, je m’aperçus qu’il était très cultivé et parlait parfaitement le russe alors qu’il était d’origine polonaise ! Il connaissait les écrivains, le pays, il avait un esprit fin et je pris beaucoup de plaisir à notre conversation.
Malheureusement au fur et à mesure qu’il buvait de la vodka ses propos étaient de moins en moins clairs. Il nous proposa d’aller à « L’étoile de Moscou » Le plus grand cabaret de Paris, le plus cher aussi. Mon amie accepta et je suivis, l’excuse était simple : j’étais son chauffeur, elle n’avais pas le permis et je lui avais promis de la ramener chez elle.
L’Etoile de Moscou est un grand cabaret, il est réputé par la qualité des chanteurs, danseurs et même par sa cuisine. Il est hors de prix et jamais je n’y serai allée si on ne m’y avait invité.
Simon payait à tout le monde les boissons, les repas, sans compter ! J’étais au jus de fruit, je crois que c’était encore plus cher mais la façon dont il dépensait, je n’avais aucun remord.
Il y avait une chanteuse qui était sa maîtresse, elle vint à la table un moment puis retourna chanter. Je regardais les chants et danses, Anna me fit remarquer qu’il était complètement défoncé, Simon ne tenait plus du tout et une personne proposa de le ramener chez lui.
Je dis à Anna que je voulais partir également, nous suivîmes peu de temps après.
Il se passa plusieurs semaines, un jour je rencontrai Simon un après-midi dans un café à la Bastille, il buvait un café et me fit signe d’approcher. Il me demanda si je pus rentrer de l’étoile de Moscou, je ris et lui dit que je ne buvais pas, il resta stupéfait et me dit :
  • C’est très rare parmi les gens qui vont au cabaret
  • Possible lui dis-je en riant !
Il était parfaitement à jeun et nous sommes restés 15 mn environ à discuter jusqu’à ce qu’arriva un homme d’affaire et il me dit qu’il était occupé.
Le soir je téléphonai à mon amie, elle m’avoua que Simon ne buvait jamais le jour mais se soûlait tous les soirs. Cela dura plusieurs années, un jour Anna me téléphona pour me dire que Simon était mort, il n’avait que 62 ans, je pensais « Quel gâchis ! »
Elena 2017



mercredi 13 septembre 2017

COUPLE MIXTE


Il est français, elle est Chinoise et sa fille Chinoise également de son premier mari. Ils s’installent ensemble depuis plusieurs années, la petite a cinq ans et l’appelle par son prénom en précisant qu’il vit avec sa maman. Le couple va se pacser car le mariage est trop compliqué pour les papiers tout comme l’adoption de la petite dont le père n’en voulait pas mais qui ne facilitera pas l’adoption vivant en Chine. Cette année le couple va partir ensemble en Chine ainsi le fiancé connaîtra le milieu de sa compagne. Il étudie aussi le chinois depuis deux ans et la petite qui est bilingue l’aide à le parler correctement.
Pas facile pour un couple mixte de s’intégrer dans un pays, le voisinage ou au travail cela pose parfois des problèmes tout comme les amis chinois auraient préféré qu’elle choisisse un des leurs et ça crée un froid. Petit à petit cela s’arrange entre le couple qui a réussi à sauter tous les obstacles y compris ceux de la famille, il reste à voir la famille chinoise et cela a beaucoup d’importance pour la jeune femme.
Je leur souhaite de durer le plus longtemps possible.
Elena 2017

lundi 11 septembre 2017

lundi soleil

#septembre : soleil
septembre : rentrée
Rentrée des oiseaux dans les pays chauds,
Elena 2017


vendredi 8 septembre 2017

LA PRINCESSE DE KAPURTHALA


Anita Delgado , danseuse andalouse a 17 ans quand le maharajah de Kapurthala la remarque et décide de l’épouser. En 1908 ils se marient et partent pour l’Inde, elle est sa 5e épouse.
Elle vit avec son mari dans le palais, voyage avec lui et le couple est très amoureux. Anita lui donne un fils et c’est la consécration. Puis avec le temps le maharajah se lasse un peu d’elle et voit d’autres femmes, il la trompe aussi avec des femmes européennes lors de leurs séjours à l’étranger et Anita l’accepte mal. La solitude s’installe dans son cœur et elle tombe amoureuse de Kara, fils du maharajah, ils deviennent amants en France mais rentrés en Inde le fils a honte et devient méfiant L ‘amour est plus fort et ils ont des relations continues. Elle devient enceinte et sa servante le dit à son mari qui ne met plus les pieds dans son appartement, il découvre pour son fils qu’il renvoie ailleurs et oblige Anita à se faire avorter, elle est enceinte de 3 mois. Puis il l’expulse de son pays et elle se retrouve en Espagne. Elle a vécu un peu plus de 18 ans en Inde !
Elle a beaucoup d’argent et avec le temps le maharajah accepte de la voir dans les pays d’Europe et cela lui permet de voir son fils Ajit, quand il fait ses études en France elle le verra régulièrement. Puis son amant vient parfois, Kara garde des relations amoureuses avec elle lors de ses voyages, cela ne l’empêche pas d’être marié et père de famille.
Anita s’ennuie de l’Inde et voudrait y retourner mais on lui refuse toujours son visa et elle comprend que même si son ex mari accepte de la voir à l’étranger il ne veut plus d’elle à Kapurthala. Elle meurt en 1962 à Madrid dans les bras de son fils, elle fut enterrée à Malaga car elle fut refusée à la capitale.
Elena

mercredi 6 septembre 2017

LA PROSTITUEE


Elle avait une trentaine d’années, elle allait prendre un pot rue Daru, en face de la cathédrale Russe à Paris. Il m’arrivait également de prendre un pot avec un gâteau russe fait maison. Un jour elle se trouva à la même table que moi par manque de place, c’est ainsi que je sus qu’elle était d’origine russe et qu’elle s’appelait Natacha.
J’étais avec ma fille qui devait avoir environ cinq ans, elle la regarda et dit tristement :
  • j’ai aussi une petite fille un peu plus grande que la votre je pense
  • Ah oui, elle a quel âge ?
  • Huit ans et elle s’appelle Marie, malheureusement je la vois tous les trois mois environ.
Je fronçai les sourcils d’étonnement et c’est là qu’elle me raconta qu’elle se retrouva seule avec sa fille et qu’avec son métier elle ne pouvait pas garder sa fille, elle ajouta :
  • Je la vois peu car à chaque fois j’ai envie de pleurer et ma fille de même, il faut aussi que j’invente des histoires pour lui dire pourquoi je ne peux la garder !
Natacha demanda une autre vodka et m’offrit un autre thé, j’essayai de la consoler, de voir si elle pouvait faire autre chose mais j’ai eu l’impression que c’était trop tard et qu’elle ne voulait plus travailler pour des clopinettes.
Quand je la quittai je me sentis triste, je serrai bien fort la main de ma fille et le courage et la force m’est revenue. Je ne l’ai plus revue mais c’était rare que j’aille rue Daru, c’était trop loin de chez moi.
Elena

lundi 4 septembre 2017

lundi soleil

#septembre : soleil
septembre : rentrée
Bus scolaire.
Elena 2017