Née en 1892,
elle vécut 48 ans. Elle fait partie des plus grandes poétesses
ambulantes russes. Dans sa jeunesse elle voyagea en Europe avec sa
famille car sa mère était malade et devait changer d’air. Elle
resta en France pour étudier la littérature, elle n’aimait pas
les poètes russes vivant en France. Elle se marie avec un russe et
retourne dans son pays. Elle a eu 2 filles, quand son mari décide
d’entrer dans l’armée blanche, elle reste seule pendant la
révolution, elle traduit des poèmes, les siens se vendent peu mais
la famine est là et elle laisse sa fille aînée dans un orphelinat
en espérant qu’elle aura de quoi manger mais elle meurt de faim.
Très dur moment pour elle.
Elle arrive à
retourner en Europe avec son autre fille et retrouve son mari, ils
ont un fils. Elle traduit Pouchkine en français et en allemand. Elle
a une longue correspondance avec Boris Pasternak, elle aimerait qu’il
vienne mais il résiste il ne veut pas quitter son pays.
Sa fille veut
rentrer en Russie et son mari qui était devenu espion pour les
Soviétiques rentre aussi, ils partent, elle ne veut pas rester seule
malgré ses amis et retourne dans son pays où elle écrit des poèmes
aussi tortueux qu’elle.
Staline n’aime
pas les Russes qui reviennent de l’étranger, il s’en méfie et
elle se retrouve dans une ville dans la région Tatare, elle tourne
en rond puis finit par se pendre en 1941. Elle laisse derrière elle
de très beaux poèmes même si certains sont compliqués. Elle sera
réhabilitée en 1955.
« Je
connais la vérité — abandonnez toutes les autres vérités !
Il n'y a plus besoin pour personne sur terre de lutter.
Regardez — c'est le soir, regardez, il fait presque nuit :
de quoi parlez-vous, de poètes, d'amants, de généraux ?
Le vent s'est calmé, la terre est humide de rosée,
la tempête d'étoiles dans le ciel va s'arrêter.
Et bientôt chacun d'entre nous va dormir sous la terre, nous
qui n'avons jamais laissé les autres dormir dessus. »
Il n'y a plus besoin pour personne sur terre de lutter.
Regardez — c'est le soir, regardez, il fait presque nuit :
de quoi parlez-vous, de poètes, d'amants, de généraux ?
Le vent s'est calmé, la terre est humide de rosée,
la tempête d'étoiles dans le ciel va s'arrêter.
Et bientôt chacun d'entre nous va dormir sous la terre, nous
qui n'avons jamais laissé les autres dormir dessus. »
Elena
Je ne connaissais cette poétesse .. Sa poésie est attachante
RépondreSupprimerBon et doux weekend ELENA
Bisous
timilo
Un peu triste tout ça, et cependant si bien écrit !
RépondreSupprimerBelle journée d'automne Elena avec
bises
un regard tourmenté, étonné à la fois,, beau très beau visage,,, les russes me fascinent décidément ! leur âme pointe au bout de la plume....
RépondreSupprimermerci de nous présenter cette poetesse que je ne connaissais pas
RépondreSupprimerbelle journée,, Elena
désolé chère Ln, je ne connaissais pas, vie bien tourmentée, il faut dire que l'époque l'était beaucoup pour les russes ! merci de nous l'avoir fait connaitre, bonne santé à vous deux, amities et bises
RépondreSupprimerJe ne la connaissais pas, merci pour sa présentation.
RépondreSupprimerBonne fin de semaine et bon week-end Elena
Bisous
Une vraie poétesse avec une vie triste qui l'amena prématurément à la mort !
RépondreSupprimerSalut
RépondreSupprimerC'est dommage qu'une aussi grande poétesse termine de cette façon.
Bon week-end
bonsoir,
RépondreSupprimerj'aime beaucoup l'extrait que tu as choisi, bien réel !!!
là où nous sommes on entend parler russe !!
Elle avait vraiment l'esprit torturé, comme beaucoup de poètes ...
RépondreSupprimerBon week end, toujours dans la douceur (pour le temps, hein !)
Bisoux, elena
Une triste fin pour une aussi talentueuse poétesse.L'extrait que tu as choisi est magnifique. Quel dommage que tant d'artistes aient dût quitter leur pays dans ces conditions terribles. Bisous et à bientôt
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