vendredi 31 décembre 2021

 TOUS MES VOEUX POUR 2022, Bonheur et santé !





vendredi 24 décembre 2021

 Joyeux Noël à tous !



lundi 20 décembre 2021

 

#lundi soleil

Décembre 2021 : arbres

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arbres : à l’entrée d’un temple birman

Elena





vendredi 17 décembre 2021

 

AILLEURS

Ils sont venus d’ailleurs ! Mais lequel ? Personne ne le sait. Ils ne parlent pas nos langues, ils ne comprennent pas nos gestes, ils ne nous ressemblent pas et pourtant… Ils nous ont trouvés, avant nous !

Ils sont arrivés sur des engins volants indescriptibles, causant un  effroi parmi la population. Les journalistes cachés derrière les caméras leurs demandèrent de quelle planète avaient-ils atterris chez nous ?

Ils ressemblaient à des humains monstrueux, un crâne énorme sur un corps de nain, des yeux mangeant la face. Un d’eux, drapé d’une matière végétale inconnue parla en levant les mains :

-        Hoh piditol kininwaxa diitooojo…

Aucun traducteur du monde ne put venir à la rescousse ! Un membre du gouvernement leur apporta à manger, ils firent une drôle de grimace et mirent la nourriture de côté.

Ils n’avaient pas de mauvaises intentions, ils levaient les deux bras à chaque fois qu’on s’adressait à eux, autre énigme de leur comportement.

Un médecin voulut prélever leur ADN espérant trouver la solution mais ils refusèrent de quitter leurs engins volants. Il y en avait au moins une quinzaine et dans chacun logeait une trentaine de personnes.

Ils effrayaient, on ne savait rien d’eux, ils savaient tout de nous. Ils nous avaient montré la carte où ils se trouvaient, ils comprenaient notre langage bien qu’ils ne sachent pas le parler.

Au bout d’une semaine, ils partirent sans que personne ne le remarque ! Les journalistes et la police firent des recherches, des astronautes partirent à leur recherche, ils étaient déjà loin !

Il y eut beaucoup de rumeurs, aucune ne fut retenue, personne n’a jamais su pourquoi ils étaient venus ni la raison de leur départ. Il nous faudra encore beaucoup d’années pour arriver à leur stade d’avancement pour la conquête de l’espace.

Elena 

 

mercredi 15 décembre 2021

 

LE BOULEAU ET LA BAIE

Un jour le bouleau et la baie blanche tombèrent amoureux. Le jeune arbre tentait de se pencher vers la baie, celle-ci s’étirait vers lui mais sans aucun succès. Les amoureux se disaient « je t’aime » avec les yeux ; l’effort de se pencher les affaiblissait tous les deux.

Leur amour était voué à la mort !

Le bouleau penchait et petit à petit se desséchait, la baie blanche à force de s’étirer se cassa et ses branches flétrirent à leur tour.

Un jour le bouleau fut déraciné et la baie arrachée, c’est ainsi que leur amour contrarié périt tristement !

Ce genre de conte les chanteurs et tziganes russes chantent avec une si forte détresse dans la voix que les  cœurs pleurent !

Elena



lundi 13 décembre 2021

 

#lundi soleil

Décembre 2021 : arbres

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arbres : bananier en Birmanie

Elena



vendredi 10 décembre 2021

 

NAISSANCE

L’enfant est né, un beau bébé bien portant, la mère le regarde tendrement, les larmes coulent sur ses joues.

Tout va bien – dis la sage femme – Vous n’avez aucune raison de vous inquiéter.

La mère lui jette un regard puis se détourne , tout en caressant son enfant, elle pleure doucement.

Marc entre et comprend de suite le tourment de sa femme. Il embrasse la mère et l’enfant, caresse la main du nouveau-né en disant – Tu étais le bienvenu, tu es mal tombé mais nous t ‘aimerons, tu ne dois pas payer pour notre peine.

La mère se tait, elle craint ses réactions, ses sentiments, ce ne sera pas facile mais il faut essayer, l’enfant n’y est pour rien.

Il y a une semaine ils enterraient leur premier enfant, victime d’un accident de voiture, personne n’a rien vu, personne n’a compris pourquoi il était sorti ? La voisine cria « reviens » mais la voiture l’avait déjà touché. L’hôpital et ce mot atroce « tout est fini » , elle avait pleuré toute la semaine. Hier les contractions l’avaient obligées à préparer les affaires du nouveau-né , il fallait se reprendre. Il était là, elle savait qu’elle ne l’aimait pas autant que l’aîné, elle espérait que tout s’arrangerait.

Marc, devinait les pensées de sa femme et plaignait déjà le petit homme qui portera une lourde charge, il se prit la tête dans les mains « personne ne pourra rien changer ».

Marc sortit, il haussa les épaules et marcha à grandes enjambées.

La mère essaya de donner le sein à l’enfant sans insister. Pourra-t-elle l’aimer autant que l’autre ? – Il ne le saura pas –pensa-t-elle en remettant le bébé dans son lit.

Elena



 

mercredi 8 décembre 2021

 

LE SAPIN

Les enfants attendaient tout excités.

Le sapin est arrivé, il tient droit.

Les décorations sont éparpillées,

Les enfants peuvent commencer à décorer.

Le chat regarde avec curiosité

Les boules qui tournent le narguant.

Pour les guirlandes les parents aident,

Il ne reste plus qu’ à l’allumer.

Les enfants voient les lampes briller,

Et la magie revient comme tous les ans.

Leur sapin est le plus beau, le mieux décoré

Et ils se félicitent entre eux !

La nuit papa Noël déposera les cadeaux,

Demain ils pourront se lever tôt pour

Tout déballer, vérifier si le père Noël

N’a rien oublié.

Quels beaux rêves ils vont faire cette nuit !

Elena



lundi 6 décembre 2021

 

#lundi soleil

Décembre 2021 : arbres

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arbres : tableau que j’ai peint des bouleaux

Elena





vendredi 3 décembre 2021

 

GUETTEURS D’OURS BLANCS

A Svalbard, au Nord de La Norvège, on cherche des guetteurs d’ours blancs. Le poste demande de prévenir les scientifiques dès qu’ils voient un ours blanc. C’est pour une durée de 3 semaines à partir de fin juin.

 Il faut dire que pour une population de 2400 habitants il y a 3000 ours arctiques et les rencontres sont assez fréquentes. A Ny-Alesand à Spitzberg, la ville est la plus septentrionale et on y trouve surtout des chercheurs, leur travail demande qu’ils sortent et leur demeure n’est jamais fermée à clef alors les ours rentrent comme ils veulent. Ils ferment que la nuit car le jour ils travaillent en commun.

Ils en ont assez de sortir avec un fusil mais c’est la seule façon de faire fuir un ours.

Quand j’y suis allée je me souviens qu’il y avait des hommes de bord de notre croisière qui nous suivaient de loin avec des fusils à la main. Pourtant les ours attaquent rarement l’homme, il faut vraiment qu’ils n’aient rien d’autre à manger, au contraire ils se sauvent quand les chiens aboient après eux : mais il y a des exceptions et là on en parle beaucoup.

On ne peut pas téléphoner d’un portable car on ne reçoit pas, cependant à Ny-Alesand internet est très rapide et cela permet aux hélicoptères de venir secourir en cas d’urgence médicale.

Elena



mercredi 1 décembre 2021

 

ADIEUX

Ils s’étaient dit adieu

La fin était prochaine.

Elle attendait son fils

Vivant là-bas au loin.

Ils attendaient sa fin,

Elle attendait Alain,

Les adieux étaient longs

Duraient jusqu’à sans fin.

Alain est arrivé

De son pays lointain,

Il embrassa sa mère

Ferma ses paupières,

Il était en retard,

Elle avait dit adieu !

Elena

lundi 29 novembre 2021

 

#lundi soleil

Novembre 2021 : pourpre

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pourpre : cirque Bouglione

Elena





vendredi 26 novembre 2021

 

CINEMA et ECRIVAINS

Les auteurs écrivent un livre selon leur entendement, les cinéastes arrangent le livre à leur convenance et ce n'est plus pareil le livre ou le film,

Maintenant si un film me plaît je lis le livre pour savoir à quelle sauce le cinéaste l'a arrangée car c'est rare qu'il n'y ait pas du tout de différences,

Je prends « Les filles du Docteur Marsh » dans le film la dernière fille meurt et la seconde en fait un livre, tout comme elle épouse un professeur qu'elle aurait connu en gardant des enfants à New York alors que dans le livre personne ne meurt et la seconde fille épouse son ami d'enfance qui est aussi le voisin,

Dans « Le roi et moi » Il y a bien une légère dispute pour une maison séparée pour Anna la gouvernante mais cela s'est arrangé et le vieux roi ne se mêla pas de l'éducation que donna Anna à ses enfants, au bout d'un an elle repartit en Angleterre où sa fille était en pension et profita de mettre son fils au collège, elle écrivit au roi qu'elle ne reviendrait plus et c'est tout, Ekke écrivit un livre où elle raconte la vie que mènent les gens au Siam et ses quelques démêlés à la cour mais le livre n'a rien de passionnant !

Dans « Autant en emporte le vent » Scarlett a eu 3 enfants, un avec chaque mari mais dans le film elle n'en a qu'un comme ci les enfants n'étaient qu'un détail !

Je prends « Le Docteur Jivago » dans le film il a écrit un livre qui se nomme « Lara » et il a une balalaïka qui lui vient de sa mère et qu'il ne quitte pas, Dans le livre il n'a pas d'instrument de musique, il n'a pas écrit de livre sur Lara et n'a pas d'enfants que Lara aurait cherché partout,

Dans « Le pianiste » le film oublie de souligner que sans l'aide du SS le pianiste serait mort mais aussi beaucoup d'autres car il a aidé beaucoup de personnes et fut tué avant que le pianiste ne puisse le sauver et c'est pourtant un livre biographique,

Je n'ai pas en tête tous les livres mais c'est gênant la différence entre livres et films,

Elena



mercredi 24 novembre 2021

 

                                                                   AUTOMNE

 

Orange, rouge ou jaune

Tombent les feuilles d’automne,

Dansent au gré du vent

  Volent, au firmament

Chutent sur le sol gisant.

Orange, rouge ou jaune

Couleurs de l’automne,

Tentent les poètes,

Les peintres, les bohèmes,

Couleurs chaudes

Ravivent nos artistes.

Couleurs de l’automne,

Soyez les bienvenues,

J’oublie ma tristesse

Voyant les feuilles voler.

Elena



lundi 22 novembre 2021

 

#lundi soleil

Novembre 2021 : pourpre

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pourpre : en Bretagne

Elena





vendredi 19 novembre 2021

 

UN AMI

Il avait 45 ans,  Lisette n’en avait que 13, il était un ami de la famille et comme tel, venait régulièrement à la maison.

Lisette était habituée à le voir, il lui avait demandé de l’appeler Jean, elle avait accepté sans gène. Elle savait qu’il travaillait à la banque, un poste assez élevé, elle aimait le voir, il lui racontait ses voyages, parfois il lui ramenait des fleurs ou des bonbons.

Sa mère disait toujours :

-        Jean, vous la gâtez de trop ;

-        Mais non, elle est charmante ! Il lui lançait une œillade, elle se sentait complice avec lui.

Les jours passaient, Lisette n’avait guère de distractions et s’ennuyait souvent dans le vieux Lyon. La venue de Jean était la bienvenue, il racontait tellement de choses, il était si savant qu’elle recherchait sa présence.

Un jour sa mère s’absenta, elle lui dit :

-        Jean doit passer, tu lui rendras son livre et ne le retiens pas.

Elle opina, au contraire elle avait bien l’intention de le retenir, parler de tout avec lui, peut être jouer aux dames ou aux échecs. Elle alla se recoiffer, mit un pull qui lui allait mieux à ses yeux verts et descendit pour l’attendre, la sonnette retentit, il était là avec un sourire béat, elle lui dit bonjour en disant :

-        Attendez-moi dans le salon je vous ramène le livre que vous avez prêté à maman ;

-        Merci Lisette, ta mère t’a dit quand elle reviendrait ?

-        Pas avant deux heures, je pense, mais je peux vous faire un thé si vous voulez ?

-        Ce sera avec plaisir.

Elle prépara le thé, mit le livre près de lui sur le divan, prépara les biscuits, elle remarqua qu’il la suivait des yeux avec un regard qu’elle n’avait jamais vu, elle en fut un peu gênée mais pensa qu’elle se trompait.

Il la regardait, la laissant tout préparer comme une vraie petite maîtresse de maison, il pensa à son âge, se dit que dans certains pays les femmes étaient déjà mariées et ne voulut pas gâcher le plaisir de ce qu’il entrevoyait.

Lisette avait tout préparé et s’assit en face de lui, elle attendait à ce qu’il lui raconte une anecdote ou un voyage mais il la regardait de plus en plus intensément, elle se sentait gênée, il lui dit doucement :

-        Viens t’asseoir près de moi.

Elle se laissa faire, il commença à lui parler de ses beaux yeux, de sa bouche, de ses cheveux qu’il défaisait, elle n’était qu’un pantin qui ne savait plus se défendre, à un moment elle eut froid, elle remarqua qu’il l’avait déshabillée ; elle voulut bouger, se relever et partir mais une force l’empêchait, elle ne savait pas ce qu’on faisait d’elle, elle sentit une douleur, entendit des mots qu’elle n’avait encore jamais entendus, rougit et se sentit sale. Quand elle put se détacher, il était habillé et souriant, il lui dit :

-        Ce sera notre petit secret, à bientôt Lisette et il partit.

Elle alla prendre une douche, elle comprit clairement ce qui s’était passé, ne savait pas pourquoi elle n’avait pas su se défendre, sa vie était fichue car sa mère ne la croirait pas, elle lui avait déjà fait remarquer qu’elle était trop libre avec lui.

-        Je suis trop libre, maintenant je suis souillée pensa-t-elle douloureusement.

Elle réussit à se taire devant sa mère, elle évita d’être présente quand elle savait qu’il viendrait. Pourtant elle le rencontra dans le couloir, il la prit dans ses bras en la serrant dans ses bras,  elle hurla et sa mère ouvrit la porte ; elle vit la scène et lui demanda de ne plus revenir. Elle demanda à Lisette s’il s’était permis des privautés, elle avoua tout, sa mère la berçait comme une petite fille en disant :

-        Nous irons chez le gynécologue, c’est indispensable, il ne reviendra plus, ne t’inquiète pas, un jour un homme honnête t’aimera, tu oublieras peut-être.

La consultation chez le gynécologue fut très pénible pour Lisette, sa mère ne porta pas plainte pour ne pas la troubler plus avec cette histoire, Lisette avait refusé d’être ennuyée par les policiers et la justice en général.

Quand elle fut aimée, adulte et mère à son tour, elle regretta de ne pas l’avoir traduit en justice, elle aurait dû le faire pour les autres enfants. Elle-même s’en était sortie, elle put même en parler à son conjoint calmement mais d’autres ne le pourront jamais et leur vie sera finie à cause des hommes comme lui.

Elena



 

mercredi 17 novembre 2021

 

A MON PERE     (1970)

Donne-moi la main encore une fois,

Promenons-nous comme autrefois.

J’ai bien changé, mais ne dit rien,

Reviens m’aider, tout ira bien.

Raconte-moi encore une fois

Avec ardeur comme autrefois

L’histoire de Rome ou de Russie,

La vie des hommes ou des fourmis.

Mais peu importe le sujet

Avec toi, tout a de l’intérêt.

Avec le temps, c’est vrai

J’ai oublié, tu sais.

Tout est resté là-haut.

Reviens vivant encore une fois,

Reste avec moi comme autrefois

Elena

lundi 15 novembre 2021

 

#lundi soleil

Novembre 2021 : pourpre

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pourpre : perroquet de Rocamadour

Elena





jeudi 11 novembre 2021

 

ALEXANDRE  SOUVOROV

Né en 1730 et mort en 1800, le général Souvorov fut considéré comme le plus grand stratégiste. Il fut d’une grande fidélité à l’impératrice Catherine la Grande qu’il appelait « petite mère » elle était une idole pour lui en tant qu’impératrice expérimentée.

Souvorov ne connut aucune défaite dans sa vie militaire et peu d’hommes peuvent se vanter d’un tel exploit. Il vivait avec ses soldats, dormait avec eux, montait le premier à la charge. Sa psychologie des hommes en faisait un grand militaire et il se servait de toutes les astuces pour arriver à ses fins soit la victoire. Par exemple, un jour que les soldats refusaient de se battre contre les turcs trop nombreux, il creusa un trou, se coucha dedans et demanda qu’on l’enterre car il ne pourrait plus se montrer aux yeux de sa tsarine et il montrait le portrait de Catherine qu’il portait toujours sur lui. De même il se servait de Dieu pour inciter les hommes à l’obéissance sachant à quel point les hommes étaient pieux. Il lui est arrivé de demander à ses hommes de se mettre à sa place et de lui donner un ordre et à chaque fois les hommes pensaient comme lui tellement ils étaient imprégnés par ses idées militaires.

Sous Catherine il reçut un tas de médailles et monta jusqu’au grade de Maréchal. Après la mort de la tsarine son fils Paul Ier lui demanda de porter l’uniforme autrichien. Il obéit au nouveau tsar malgré les ordres de plus en plus compliqués et, malgré aucune défaite, il fut mis en disgrâce et rentra chez lui, il faut dire qu’il était jalousé car très aimé par ses hommes.

Il était très riche car Catherine II l’avait gâté et il n’était pas très dépensier mais il gâtait sa femme et ses enfants. Ses vêtements d’apparat il ne les mettait que pour aller voir sa souveraine et rarement au champ de bataille.

Après sa mort il y eut l’ordre de Souvorov et il fut regretté par tous les soldats avec qui il vécut comme un égal, mangeant et dormant à terre avec eux et s’habillant comme eux. Il écrivit, pendant sa retraite, un livre sur la stratégie militaire qui servit jusqu’au XXe siècle aux officiers de tous les pays.

Elena



mercredi 10 novembre 2021

 

JEANNE

Elle avait travaillé en usine jusqu’à 65 ans, il fallait aussi préparer à manger pour son mari et ses 3 enfants. Le week-end Jeanne rangeait, repassait, faisait les courses, elle n’avait pas une minute à elle !

Pour la retraite son mari voulut vivre à la campagne, il avait une maison qui lui venait de ses parents, dans le Berry dans un village perdu. Jeanne n’avait aucune envie de s’exiler là-bas mais son mari eut le dernier mot et elle accepta sans rien dire.

Arrivés dans le Berry, elle aida à emménager les meubles, la vaisselle et le reste…

Au moment du repas son mari demanda :

-        As-tu fait à manger Jeanne, as-tu assez de courses ?

-        Je ne ferai plus la cuisine, je prends ma retraite et si tu as faim tu prends la voiture, tu sais bien que je ne sais pas conduire…

Pierre resta ébahi, il ne savait ni que dire, ni que faire mais la faim le tiraillait et il partit faire les courses ; en rentrant il lui demanda comment on cuit les pâtes, elle lui expliqua volontiers.

Depuis ce jour Jeanne ne fit plus jamais la cuisine et les enfants puis les petits enfants devaient se débrouiller avec ce qu’il y avait, c’est à dire des conserves ou faire des courses.

Jeanne ne travaillait pas dans le jardin non plus, elle acceptait juste de recoudre un bouton. Elle consacrait son temps à la peinture et les paysages étaient merveilleux dans les environs. Jamais on ne la vit aussi heureuse, son entourage accepta le fait qu’elle prenait sa retraite et ne lui demanda plus rien !

Elena

 

lundi 8 novembre 2021

 

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Novembre 2021 : pourpre

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pourpre : ma création cadre, en graphisme

Elena





vendredi 5 novembre 2021

 

ANNIVERSAIRE DE MARIAGE

-        Sais-tu quel jour nous sommes demanda Béatrice à Marc ?

-        Vendredi, pourquoi ?

-        Nous sommes vendredi 22 avril !

-        Mince, notre anniversaire de mariage ! Marc se sentait fautif et n’avait aucune raison valable à donner à part qu’il avait eu beaucoup de travail. Il dit piteusement :

-        Et, si on le fêtait dimanche ?

Béatrice lui tendit un paquet :

-        C’est pour toi, je ne veux pas fêter notre anniversaire un autre jour.

-        Je reviens répondit Marc.

Il sortit en se creusant la tête, il ne savait pas quoi acheter mais à la dernière minute il se rappela qu’elle lui avait parlé d’un livre qu’elle trouvait trop cher pour se l’acheter. Il alla à la librairie et demanda le livre en question. Il en restait cinq exemplaires, il en prit un et passa chez la fleuriste où il prit des roses.

En rentrant, Marc vit que la table était mise, Béatrice avait mis son cadeau à sa place près de son assiette et préparait des toasts.

-        Pour me faire pardonner dit-il en lui tendant les roses. Elle sourit réconciliée !

Il posa son cadeau près de son assiette, elle s’exclama :

-        Tu t’es souvenu du livre, j’étais sûre que tu m’avais fait enrager, jamais tu n’aurais pu oublier notre anniversaire !

Il sourit sans rien dire, comment lui avouer qu’il avait bel et bien oublié mais tout était arrangé maintenant.

Elena



mercredi 3 novembre 2021

 

DIALOGUE de SOURDS

Porthos est un Léonberg de 80 kg ? Il laisse entrer et sortir les gens et n’a jamais mordu personne, c’est un bon pépère mais qui peut impressionner par son aspect.

Notre sonnette ne fonctionnait plus et le livreur de gaz voulait entrer pour faire le plein dans la citerne. Quand je suis entrée dans la cuisine, j’ai vu Porthos assis un peu éloigné pour laisser passer le livreur et le livreur lui parler. J’en ai fait un dialogue !

 

Le livreur : Va prévenir tes maîtres que je veux les voir ou aboie !

Porthos : Mais tu peux entrer, le portail s’ouvre tout seul et ma maîtresse ne mord pas ! 

Le livreur : Vu ta tête je ne me risquerai pas à entrer, avec tes crocs et ton poids, tu ne feras qu’une bouchée de moi.

Porthos : Je suis un Léonberg, je ne suis pas un chien de garde, entre et ne fais pas d’histoires ! 

Le livreur : Allez soit un gentil chien et va chercher tes maîtres s’il te plaît, tu ne sais pas aboyer ? Tiens je te lance un bâton, cours prévenir que je suis là !

Porthos : Tu me parles comme à un débile, je suis un des chiens les plus intelligents ! Je ne bouge pas, et tu passes ici à droite. Ma maîtresse te verra dès que tu rentreras.

Le livreur : Ecoute, je ne te demande pas grand chose, juste d’aller chercher ta maîtresse ou d’aboyer pour qu’elle vienne.

Porthos : je n’aboie jamais, tu ne crois pas que je vais commencer pour toi, je ne te connais pas assez. J’aboie pour dire « bonjour » aux amis qui viennent à la maison mais toi tu es un étranger.

Le livreur : Il y a quelqu’un… je viens vous livrer le gaz, votre sonnette ne fonctionne plus ! 

Porthos :   Elle n’est pas sourde ma maîtresse, inutile de crier ! 

Le livreur : Je peux entrer madame, il ne mord pas votre molosse ? 

La dame : Il est impressionnant mais il n’a jamais fait de mal, n’ayez pas peur, il ne bougera pas 

Porthos : Entre donc, je ne vais pas te dire bonjour, tu es trop stupide ! 

La dame : Je vous laisse avec mon chien, il ne vous touchera pas ! 

L’homme : Je n’aime pas trop les gros chiens, ils me font peur.

La dame : Allez viens Porthos ! 

Porthos : Je rentre pour toi ma maîtresse mais avoue qu’il est sot de me craindre, je ne mords pas en digne Léo alors que d’autres chiquent parfois ! 

Elena

 


 

 

lundi 1 novembre 2021

 

#lundi soleil

Novembre 2021 : pourpre

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pourpre : la Scala à Milan

Elena





vendredi 29 octobre 2021

 

FROID

Il avait été prince dans son pays, l’émigration l’a chamboulé, il faisait partie de ceux qui n’ont pas su se remettre. Il a essayé des métiers, chaque fois il quittait pour aller ailleurs, il termina sous les ponts de Paris. Il mendiait comme d’autres près de lui, cela faisait déjà plusieurs années. Il avait oublié où se trouvaient sa femme et ses enfants, il ne pensait plus, il s’abrutissait avec du vin.

Ce jour-là le froid était vif et il n’était pas très couvert, il toussait sans savoir comment se réchauffer. C’est là qu’il vit avec stupeur sa cousine, il ne l’avait pas vu depuis leur jeunesse, elle était reconnaissable, très typée : long nez, lunettes épaisses,  le même regard perspicace. Elle passait près de lui sans le reconnaître alors n’y tenant plus il cria presque :

-        Véra, je suis Alexandre K… Tu te souviens ? Elle s’arrêta et le regarda longuement puis elle hocha la tête.

-        Oui, je te reconnais ! Viens je vais voir si un manteau de mon mari pourrait t’aller !

Heureux il la suivit, lui raconta ses malheurs, elle compatit mais pas de trop ayant souffert aussi. Elle était une battante et la destruction de son cousin l’avait affectée sérieusement. Elle le fit entrer, lui donna à manger et trouva un manteau qu’elle pouvait lui donner, elle fouilla s’il n’y avait pas d’autres choses, trouva aussi deux chemises et des chaussettes. Elle lui fit un paquet et lui donna. Il la regarda intensément et osa :

-        Peux-tu me prêter un peu d’argent stp ?

-        Pour acheter du vin ?

Il rougit et ne dit rien. Elle partagea sa nourriture avec lui et lui demanda de ne plus remettre les pieds chez elle.

Il repartit avec ses paquets, au bout d’une rue il reconnut un mendiant, il lui proposa une chemise contre une bouteille de vin, le mendiant accepta et Alexandre retourna à sa place, heureux d’avoir rencontré sa cousine.

Elena

mercredi 27 octobre 2021

 

ANIMAUX

Cachez-vous animaux de la forêt,

Et vous les oiseaux enchanteurs

Ne volez pas. Aujourd’hui, rôde la mort.

Les chasseurs sont sortis,

Ils sont partis avec leurs chiens,

Vers la forêt, au son du cor,

Ils veulent la mort, le sang,

Vous tuer, habitants de la forêt.

Cachez-vous bien, la mort rôde,

Vous serez traqués toute la journée !

Pour eux c’est jour de sport,

On tue comme on court,

On joue comme on tue.

Adieu lapin de garenne,

Tu n’as rien vu venir !

Elena

lundi 25 octobre 2021

 

#lundi soleil

Octobre 2021 ; statue

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statue :  devant le palais de Pierre le Grand

Elena





vendredi 22 octobre 2021

 

MAISON DE REPOS

Je descends les escaliers du métro en courant et brusquement  je roule par terre et me retrouve avec une fracture du calcanéum. Le médecin m’a plâtré la jambe puis envoyé en maison de repos à Bandol.

En arrivant l’infirmière me donna des médicaments et une feuille à remplir, j’avais des cannes anglaises et 7 de tension max alors je lui dis :

-        Je ne peux pas porter quoi que ce soit pour le moment sans faire tomber,

-        Il faudra vous débrouiller, ici ce n’est pas un hôpital !

Après ce gracieux échange, je clopinai jusqu’à ma chambre N° 5. Nous étions 3 par chambre et mes voisines étaient charmantes. Il y avait Marie qui avait le pied dans le plâtre, à qui je fis un dessin sur le plâtre dans la journée. Et, il y avait Gisèle à qui on avait enlevé un plâtre du bras et qui devait bientôt repartit chez elle. Je leur racontai pour l’infirmière et elles me dirent :

-        Avec nous elle fut pareille, n’y fais pas attention,  nous t’aiderons.

Au bout de 2 semaines je maniais parfaitement mes cannes anglaises et je me promenai avec mes copines de chambre en ville ou sur les îles en prenant la navette.

Gisèle partit, je fus un peu triste,  elle fut vite remplacée par Janine. Nous la trouvions serviable et agréable et dans l’ensemble il y avait une très bonne ambiance.

Un jour j’étais dans le jardin avec Marie et d’autres copines et nous étions gaies car nous dessinions d’autres dessins à une copine qui venait d’arriver avec un plâtre à la jambe, Janine était partie le week-end chez elle car elle n’habitait pas loin. Puis, je rentrai dans la chambre avec Marie et j’ouvris l’armoire et elle se trouvait vide !

-        Tu es venue après le départ de Janine me demanda Marie ?

-        Non, je suppose que toi non plus ! Il faut aller voir la Directrice.

Nous sommes parties prévenir la Directrice qui constata que l’armoire était vidée. Elle parut ennuyée mais nous dit qu’elle ne pouvait pas dénoncer qui que ce soit même si elle pensait que Janine était sûrement suspecte et la seule chose qu’elle pouvait faire c’était de refuser qu’elle revienne.

Après son départ nous sommes allées téléphoner à nos maris respectifs en expliquant que nous n’avions plus que du linge à nous mettre et notre maillot de bain qui ne fut pas volé. Le mari de Marie habitait à 200 km et il vint lui apporter des vêtements le week-end suivant, le mien habitait à 800 km et il vint aussi le week-end pour m’acheter une nouvelle garde-robe, plus réduite que ce que j’avais mais cela me permit de m’habiller jusqu’à mon départ (3 semaines plus tard).

En dehors de cet incident j’ai gardé un bon souvenir de Bandol et même de la maison de repos.

Elena



mercredi 20 octobre 2021

 

EQUITATION

 

Je n’avais jamais fait d’équitation, nous étions au bord d’un lac, il y avait différentes activités dont une promenade à cheval de 30 mn ou 1 h. Mon mari me demanda si je voulais en faire, je dis « oui » par curiosité, il me prit 1 h !

Au début le cheval marche au pas, c’est bien agréable, dès qu’il part au trot c’est intenable, il faut apprendre à sauter comme lui, suivre le même mouvement mais cela ne s’apprend pas en 5 secondes ni 5 minutes, je commençais à souffrir. Le propriétaire fit partir les chevaux au galop et là c’est un vrai délice, je sautais en même temps que le cheval,  je ne souffrais pas, j’avais l’impression de voler ! Mais le cheval fatigue et se remet au trot, il n’y a plus qu’à essayer d’écouter les conseils du propriétaire, pas très évidents puisqu’ils étaient deux pour une dizaine de personnes.

Je regrettais d’avoir pris une heure mais j’ai supporté en serrant les dents. Au retour je marchais les jambes arquées par la douleur, je saignais.

Le côté positif, j’ai eu envie d’apprendre et je suis allée au manège avec une copine, cela n’a pas duré très longtemps pour diverses raisons mais j’en gardai un bon souvenir !

Elena



lundi 18 octobre 2021

 

#lundi soleil

Octobre 2021 ; statue

http://www.bernieshoot.fr/

https://www.facebook.com/groups/LundiSoleil/

statue :  la petite sirène à Yalta

Elena