lundi 30 décembre 2019

#lundi soleil
décembre 2019 : les lumières
lumières : Scweidagon, la plus belle pagode de Birmanie
Elena

vendredi 27 décembre 2019

VIENNE
Nous avons visité l’Allemagne et l’Autriche en camping-car et c’est Vienne que j’ai préféré.
Une ville ancienne, bien entretenue et propre, des avenues larges où on voit des calèches se promener comme dans l’ancien temps.
Le château de Schönbrunn trône comme au temps de Sissi, on l’imagine sur son cheval en se promenant dans le parc. L’intérieur est immense et raconte une longue histoire. Sous Marie Thérèse, Mozart était venu, il n’était qu’un enfant, il avait dit à Marie Antoinette (future reine) qu’il l’épouserait et elle accepta en riant. Tous ces souvenirs se voient sur les tableaux, l’atmosphère est celle où vécut François Joseph et on peut déjà imaginer la guerre qui se préparait.
Ensuite il faut aller boire un chocolat bien chaud avec des viennoiseries et la visite est presque complète. Il restera les musées pour la fois d’après !
Elena

lundi 23 décembre 2019

#lundi soleil
décembre 2019 : les lumières
lumières : sapin chez mon fils
Elena

vendredi 20 décembre 2019

LE PERE NOEL
Ma cousine Anne était venue chez grand-mère deux jours avant le réveillon et, elle repartirait avec ses parents. Nous dormions dans la même chambre, le soir nous parlions surtout du père Noël et des cadeaux qu’il nous apporterait.
Le soir du réveillon, Anne alla aux toilettes, je trouvai qu’elle était longue à revenir. Quand je la vis elle était bouleversée, elle s’assit et me dit tristement :
  • Ton père et grand-mère déménagent les cadeaux que le père Noël avait déjà apportés !
  • Comment le sais-tu ?
  • Ils ont des paquets dans les mains et se promènent dans le couloir.
  • Nous verrons demain matin, nous n’avons pas fait de grosses bêtises et il ne faut pas regarder sinon nous n’aurons rien a dit grand-mère.
Le sommeil fut peuplé de cauchemars, les cadeaux volatilisés et le réveil fut le bienvenu.
Doucement nous sommes allés dans la salle à manger et sous le sapin il y avait plein de paquets. Nous avions droit de prendre que ceux qui étaient écrits à notre nom et nous cherchions un moment puis Anne s’écria :
  • Tiens c’est pour toi en me tendant trois paquets !
  • Et moi j’ai vu les tiens.
Le père Noël était bien passé mais ce fut la dernière année où l’on y avait cru, nous avions 7 ans !
Elena


mardi 17 décembre 2019

Il était un sapin
Il était un petit sapin qui poussait tranquillement dans une jolie forêt, seuls les enfants l’avaient découvert et dansaient autour de lui en chantant des comptines. Ils le voyaient grandir, ils venaient la veille de Noël, tournaient autour de lui en lui chantant des chansons, le remerciant pour la joie qu’il leur apportait.
Un jour le bûcheron est arrivé jusqu’à lui, les enfants l’ont repoussé, disant « laissez-nous, notre sapin, vous avez tous les autres » Le bûcheron eut de la peine pour les enfants et ne le scia pas. Le sapin grandit, il devint puissant, superbe et les enfants grandirent. Les parents racontèrent à leurs enfants l’histoire du sapin, leurs enfants revenaient vers le sapin majestueux, ils dansaient autour de lui et lui chantaient des chants de Noël !
Notre sapin vécut deux générations, il était devenu la vedette de la forêt. Un jour la tempête fut plus forte que les autres fois, le sapin s’écroula. Les enfants sont venus lui faire leurs adieux, le bûcheron devait le découper, il servit pour chauffer les cheminées. Chaque enfant était sûr que c’était le grand sapin qui brûlait dans sa cheminée, il lui disait bonjour en faisant valser ses flammes. Il resta toujours célèbre dans la région et tous les enfants racontaient l’histoire du petit sapin devenu grand, mort par le vent.
Elena

lundi 16 décembre 2019

#lundi soleil
décembre 2019 : les lumières
lumières : carriole qui promène les touristes en Birmanie, celle-ci est décorative dans le jardin d'un hôtel,
Elena

vendredi 13 décembre 2019

EMILY SHANKS ( 1857 – 1936)
Elle est une peintre anglo-russe, première femme devenue membre des Ambulants (mouvement réaliste).
Elle peint surtout des personnages,
Emily est née à Moscou et elle étudie la peinture, sculpture et architecture, elle obtient même une médaille d’argent.
De 1891 à 1915 elle expose au sein de la société des Ambulants.
Au début de la 1ère guerre mondiale sa famille et elle vont vivre à Londres où elle termine sa vie.
Voici quelques tableaux de sa galerie :
Elena 2019

mercredi 11 décembre 2019

TANIA et MICHEL
Le couple m’avait connu enfant puis ils étaient allés vivre en Russie. Quand je les ai vu c’était à Moscou où Tania travaillait à l’agence Tass et Michel en tant qu’interprète.
Ils m’avaient invité avec ma fille en même temps que mon correspondant (Micha) qui vivait dans une ville interdite aux étrangers, alors il venait me voir car je n’ai jamais pu aller chez lui. Divorcé il vivait chez sa mère qui était une très brave femme.
Avec ma fille nous sommes arrivés alors que Micha était déjà là. Je fus heureuse de voir tout le monde et nous passâmes à table, le dîner fut fameux et j’appris plein de choses sur la Russie. Après dîner Michel est allé chercher sa guitare et nous joua des morceaux de Boulat Okoundjava et Vissotsky, il chantait en même temps et nous étions sous le charme. Vers minuit Micha me raccompagna, avec ma fille, à l’hôtel puis alla dormir chez un de ses amis.
Une année je revis Michel seul chez ma sœur où il joua aussi de la guitare, il venait à tour de rôle avec sa femme car ils ne les laissaient pas partir ensemble de peur qu’ils ne reviennent pas.
Je les retrouvai ou je les avais pas téléphone à chacun de mes passages, j’avais confiance en eux et à chaque problème que je pouvais avoir en Russie je savais que je pouvais compter sur eux. Michel est mort et je n’ai plus de nouvelles de Tania, je ne vais plus à Moscou mais j’espère qu’elle vit heureuse !
Elena

lundi 9 décembre 2019

#lundi soleil
décembre 2019 : les lumières
lumières : mariage de ma petite-fille
Elena

vendredi 6 décembre 2019

DOMINGO

Véronique était une femme effacée, elle ne travaillait pas, elle avait élevé 4 enfants. Quand ses enfants furent adolescents elle se sentit plus libre et se consacra à des cassettes d’art lyrique. C’est ainsi que son mari lui offrit Carmen, joué et chanté par Placido Domingo et Julia Migenez. Son mari, travaillait à la bourse, rien d’autre ne l’intéressait sauf parfois le football, Véronique profitait des instants où elle était seule, pour regarder le film. C’est ainsi qu’elle tomba follement amoureuse de Placido Domingo, plus elle voyait le film et plus elle s’imaginait être à la place de Carmen, elle entendait les déclarations d’amour de sa part.
Véronique se découvrait une âme romantique, elle n’avait connu que labeur, devoir conjugal, tristesse, enfin elle découvrait l’amour ; platonique mais c’était un sentiment qu’elle ne connaissait pas encore.
En 1990 parut la cassette vidéo des 3 ténors, Véronique économisa pour se l’acheter, aussitôt elle le regarda. Il lui semblait que Placido chantait pour elle, il la regardait, lui disant des belles paroles qu’elle n’avait jamais entendues, pas même durant ses fiançailles assez banales.
Puis parut les 3 ténors en 1994,  Véronique l’acheta dès qu’il sortit, elle devenait passionnée, elle rougissait comme une jeune fille. Son mari lui fit un brin de cour la trouvant plus jolie mais il sentit vite sa réticence, il pensa qu’elle le trompait et demanda à un détective de la surveiller. Il apprit qu’elle restait seule à la maison et parfois s’achetait un DVD mais toujours de l’opéra, il sourit et oublia son épouse pour des choses moins futiles. Entre temps Véronique collectionnait tous les opéras tournés par Domingo, elle acheta le DVD des 3 ténors à Paris, elle fut un peu déçue, trouva qu’il avait vieilli, elle se rappela qu’elle aussi avait vieilli, s’ils devaient vieillir ensemble, elle devait l’accepter.
La vie continua ainsi jusqu’au jour où les enfants alertèrent leur père que leur mère n’était pas bien, elle passait la journée devant l’écran à regarder les opéras et soupirait en disant « Placido, tu seras mien un jour » Elle n’écoutait plus ses enfants, vivait dans un monde qui n’appartenait qu’à elle entre Paillasse, Carmen, les ténors et d’autres, sa collection était énorme maintenant.
Inquiet son mari fit venir le médecin qui conseilla le psychiatre, elle y alla sans trop savoir ce qu’elle faisait, parla de sa passion. Le psychiatre ne put rien pour elle, au bout d’un an il dit à son mari qu’elle ne guérirait pas en prononçant des noms savants qu’il ne comprit pas. Il voulut savoir ce qu’il devait faire. Le psychiatre lui dit :
  • Il est trop tard, elle n’est pas dangereuse, elle évolue dans un monde imaginaire. Laissez-la !
Le mari continua à travailler, encore plus, pour oublier sa femme défaillante, Véronique attendait que Placido Domingo vienne la chercher pour l’emporter dans un autre monde.
Les enfants partirent petit à petit, ils venaient très peu, leur mère n’était plus disponible pour eux. Un jour Véronique partit, elle avait entendu dire que Placido vivait seul aux USA, elle ne savait si c’était vrai ou pas, mais elle pensa que c’était le signe tant attendu, elle partit le rejoindre, il la reconnaîtrait même sans l ‘avoir jamais vu, elle en était certaine !
Elena

mercredi 4 décembre 2019

IL NEIGE

Dans mon village il ne neige jamais ou alors elle ne reste pas. Un jour j’étais venue quelques jours en hiver avec une de mes petites filles de 5 ans. Nous revenions des courses quand la neige se mit à tomber, aussitôt nous sommes ressorties pour acheter une pellicule photo (je n’avais pas encore d’appareil numérique). La petite a posé près d’un petit tas de neige, elle réussit à faire une boule de neige et me la lança pendant que je la photographiais. Ce fut une journée joyeuse et nous avons joué dans la neige. Exceptionnellement, il y en a eu suffisamment pour empêcher les voitures de rouler. Notre voie unique n’est pas assez importante pour qu’un camion passe saler !
Les habitants firent des luges et nous sommes tous allés sur la côte, les enfants jouaient à la luge, ils étaient d’autant plus heureux que cela arrive tous les quinze ans environ.
Ma petite fille joua avec les autres et se fit des petites copines.
Le surlendemain nous sommes rentrées dans la région parisienne, les parents demandèrent à la petite :
  • Tu vas regretter d’être partie, nous avons eu plein de neige et il en reste encore !
  • Moi aussi, j’ai fait de la luge répondit la petite en riant !
Les parents furent étonnés quand je leur donnai la photo de notre terrain enneigé. Depuis cela n’arriva plus, il faut dire que ça fait moins de quinze ans !
Elena

lundi 2 décembre 2019

#lundi soleil
décembre 2019 : les lumières
lumières : décoration de Noël près de Niort
Elena

vendredi 29 novembre 2019

ALEXANDRE SOUVOROV
Né en 1730 et mort en 1800, le général Souvorov fut considéré comme le plus grand stratégiste. Il fut d’une grande fidélité à l’impératrice Catherine la Grande qu’il appelait « petite mère » elle était une idole pour lui en tant qu’impératrice expérimentée.
Souvorov ne connut aucune défaite dans sa vie militaire et peu d’hommes peuvent se vanter d’un tel exploit. Il vivait avec ses soldats, dormait avec eux, montait le premier à la charge. Sa psychologie des hommes en faisait un grand militaire et il se servait de toutes les astuces pour arriver à ses fins soit la victoire. Par exemple, un jour que les soldats refusaient de se battre contre les turcs trop nombreux, il creusa un trou, se coucha dedans et demanda qu’on l’enterre car il ne pourrait plus se montrer aux yeux de sa tsarine et il montrait le portrait de Catherine qu’il portait toujours sur lui. De même il se servait de Dieu pour inciter les hommes à l’obéissance sachant à quel point les hommes étaient pieux. Il lui est arrivé de demander à ses hommes de se mettre à sa place et de lui donner un ordre et à chaque fois les hommes pensaient comme lui tellement ils étaient imprégnés par ses idées militaires.
Sous Catherine il reçut un tas de médailles et monta jusqu’au grade de Maréchal. Après la mort de la tsarine son fils Paul Ier lui demanda de porter l’uniforme autrichien. Il obéit au nouveau tsar malgré les ordres de plus en plus compliqués et, malgré aucune défaite, il fut mis en disgrâce et rentra chez lui, il faut dire qu’il était jalousé car très aimé par ses hommes.
Il était très riche car Catherine II l’avait gâté et il n’était pas très dépensier mais il gâtait sa femme et ses enfants. Ses vêtements d’apparat il ne les mettait que pour aller voir sa souveraine et rarement au champ de bataille.
Après sa mort il y eut l’ordre de Souvorov et il fut regretté par tous les soldats avec qui il vécut comme un égal, mangeant et dormant à terre avec eux et s’habillant comme eux. Il écrivit, pendant sa retraite, un livre sur la stratégie militaire qui servit jusqu’au XXe siècle aux officiers de tous les pays.
Elena

mercredi 27 novembre 2019

OURSA

Ben et Betina vivaient à Ny Alesand trois à quatre mois de l’année, ils travaillaient dans le village scientifique. Le reste de l’année ils retournaient à Tromso sur leur propre voilier qu’ils avaient mis des années pour l’arranger à leur goût.
Comme la plupart des habitants de Spitzberg ils avaient une arme car les ours polaires étaient aussi nombreux que les habitants de cette petite ville.
Régulièrement ils allaient pêcher en mer pour se détendre en plein air, surtout l’été malgré la température qui n’excédait pas 5°. Ils aimaient voir le soleil de minuit qu’on voyait rarement à cause des brouillards fréquents.
Lorsqu’il faisait beau l’Arctique était d’un bleu argenté dû aux glaciers environnants et le soleil ajoutait une féerie ! Ben et Betina n’auraient pas pu vivre loin de la mer mais ils étaient heureux de rentrer à Tromso à la fin de la saison.
Ils avaient préparé leur voilier, fait leurs adieux à l’équipe scientifique et mirent les voiles. La mer était bleue et ils étaient heureux de partir par une belle journée ensoleillée mais fraîche.
En cours de route, ils virent un banc de baleines à bosses, elles étaient encore loin mais leur embarcation ne tiendrait pas à l’attaque. Ben téléphona au port pour prévenir qu’ils étaient en danger. Ils mirent le moteur à fond et abaissèrent les voiles, les baleines ne les suivaient pas, ils se sentirent soulagés, il faut dire qu’ils n’en rencontraient pas souvent et en général cela se passait bien.
A mi-chemin Betina s’écria :
- Regarde on dirait un ours qui nage vers nous !
- Oui, tu as raison répondit Ben en regardant avec ses jumelles – Il y a même le petit assis sur le rocher là-bas !
- Il ne faudrait pas que la maman ourse nous renverse remarqua Bettina !
Ben réfléchit puis sourit, il savait que les ours n’étaient pas toujours adroits pour attraper du poisson, il allait lui en donner ainsi elle n’aura aucune envie de renverser son voilier.
Il remplit une passoire avec des poissons crus qu’ils avaient pêchés le matin, puis Ben tendit un poisson en faisant signe à l’ourse. Etant un animal très curieux elle vit le poisson et s’approcha prudemment puis elle sauta et attrapa le poisson qu’elle avala ; Ben lui en tendit un autre et elle fit pareil. La passoire se trouva vite vide et ben murmura :
  • j’espère que tu en as assez car je n’ai plus rien à te donner, ce sera pour la prochaine fois !
Betina surveillait, elle avait mis le fusil pas loin au cas où son mari risquait un accident, elle fut soulagée de voir l’animal s’éloigner.
  • Regarde sa tâche sur la tête, ce n’est pas fréquent,
  • Tu as raison acquiesça Ben.
Ils rentrèrent sans d’autres incidents, juste un peu de tangage mais ils y étaient habitués.

Quand ils repartirent au printemps, la mer était belle, en approchant de l’île aux ours ils virent beaucoup d’oiseaux s’envoler, c’était toujours un spectacle magnifique et Ben aimait les filmer ; c’est à ce moment qu’il vit un ours nager vers lui. Il remarqua une tâche sur le front et il s’écria :
  • Regarde Betina c’est notre ourse, essaie de voir s’il nous reste du poisson cru !
  • Ok ! Je vois son bébé pas loin il a grandi en six mois.
Ben tendit un poisson à l’ourse qui l’attrapa puis elle mit ses pattes sur le bastingage et ouvrit la gueule en attendant le prochain. Pendant que son mari nourrissait l’ourse Bettina filmait la scène. L’animal n’était pas agressif bien au contraire elle prenait le poisson délicatement et quand Ben dit :
  • Il n’y en a plus regarde !
L’ourse mit son nez dans la passoire et partit doucement rejoindre son petit. 
  • Nous pourrions lui donner un nom proposa Betina,
  • Si on doit la voir à chaque voyage tu as raison répondit son mari en riant, que penses-tu de Oursa ?
  • Pourquoi pas.
Ils pêchèrent à nouveau et quelle ne fut pas leur surprise de retrouver Oursa qui les attendait le museau ouvert avec un grognement de bienvenue.
  • Mais tu vas nous manger toute notre pêche et nous n’aurons plus rien rit Ben,
  • Il lui lança sa pêche dans la gueule en douceur pendant qu’Oursa se tenait au bord sans faire chavirer le voilier.
Ainsi ils se retrouvèrent à Ny Alesand où ils racontèrent leur rencontre, personne ne fut vraiment étonné, ils leurs arrivaient qu’au milieu de leur conférence qu’un ours entre puis ressorte surtout si on tirait en l’air ; l’habitude est de ne pas fermer les portes à clef car les gens peuvent ainsi aller librement sans être obligé de sonner ou ouvrir une clé.
La saison scientifique se passa bien, la pêche fut bonne le dimanche et le couple se préparait à repartir.
Il y avait un peu de houle mais ça ne les inquiétait pas, avec les voiles ils iraient plus vite. Soudain ils aperçurent un autre bateau, il était à moteur. Ils ne le connaissaient pas et se demandait d’où il pouvait bien venir, ils firent un signe pour dire bonjour et au même moment ils entendirent des coups de fusils. Sidérés Ben et Betina reconnurent Oursa qui nageait vers eux, son ourson derrière elle et le bateau devant eux tirait sur elle !
Une mare de sang entoura la mer, on voyait la pauvre bête essayer de les rejoindre, Ben hurlait « Ne tirez plus, elle est inoffensive » mais les coups continuaient et la mer devenait de plus en plus rouge. Oursa était morte, elle avait coulé tandis que l’ourson avait également reçu une balle et essayait de rejoindre la rive.
Ben téléphona aussitôt pour prévenir ce qui était arrivé en donnant le numéro du bateau. Il n’y avait plus rien à faire et il ne voulait pas parler à l’homme qui lui faisait de grands signes tout content d’avoir tué un ours. En l’entendant il comprit qu’il n’était pas norvégien mais d’un pays qu’il ne connaissait pas, il fut soulagé que ce ne fut pas un des leurs qui tua Oursa sans raison mais il maudit l’étranger qui tira sans raison apparente à part la peur.
Ils surent que c’était un Irlandais qui était venu visiter Svalbard en campant et il avait demandé le droit d’un port d’arme, on le lui avait accordé en précisant qu’il ne fallait tirer qu’en cas de danger et si on ne pouvait plus faire autrement. Pour l’ourson il fut soigné et mis dans une réserve le temps qu’il retrouve sa santé.
Ils n’eurent plus l’occasion d’apprivoiser d’ours au cours de leur voyage mais parfois ils regardaient le film qu’ils avaient pris et ils avaient le cœur gros. Il faut dire que des ours ils en voyaient mais ils ne s’approchaient pas, Oursa avait été la plus téméraire.
Elena


lundi 25 novembre 2019

#lundi soleil
novembre 2019 : oiseaux
oiseaux : le lac Inle (Birmanie)
Elena

vendredi 22 novembre 2019

KIEV

Quand j’y suis allée ce fut en mars 1980. Il faisait beau mais encore froid. J’ai beaucoup aimé la visite de la ville. Un jour je rencontrai une femme dans une église où je voulais prendre une photo, elle me proposa :
  • Voulez-vous venir chez moi, je vous donnerai des cartes postales, il est interdit de photographier !
  • Avec plaisir répondis-je.
La messe venait de se terminer et elle monta dans une voiture officielle, elle demanda au chauffeur de faire le tour de la ville puis de l’arrêter au syndicat. Je la regardai étonnée, elle m’explique :
- Je suis secrétaire principale du syndicat, il faut que je m’arrête pour prendre des papier puis nous irons chez moi – Je viens de divorcer et l’appartement est presque vide mais j’ ai les cartes postales – Je vous demande de ne pas dire que vous m’avez vue à l’église. Je la rassurai, perplexe par le chauffeur !
Après avoir pris ses papiers, elle monta dans la voiture et demanda au chauffeur de la conduire chez elle.
L’appartement était en plein centre, très cossu mais presque vide. Elle me fit asseoir, me proposa une tasse de thé que j’acceptai et alla chercher ses cartes postales :
  • Les voilà me dit-elle ! Je vous offre aussi ce tableau, il fut peint par un peintre de Kiev.
Je la remerciai, elle me parla de son divorce, me montra son père médaillé jusqu’à la taille puis, je partis seule, elle avait renvoyé son chauffeur.
Lorsque je me trouvai devant la douane, on vit le tableau que je ne cachai même pas et alors ma valise fut déballée, on éplucha mon carnet d’adresses, j’eus une tonne de questions sur chaque personne de mon carnet par un commandant ! On me reprit le tableau et d’autres choses qui n’étaient pas emballées dans du papier cadeau pour touristes. Je suis rentrée en France assez triste, j’appris plus tard que mes amis eurent tous des interrogatoires. Je n’ai jamais compris comment cette femme puissante au syndicat a pu faire une telle boulette et me donner un cadeau interdit, de plus j’avais son adresse donc elle a dû être ennuyée également mais je ne l’ai plus revue, elle ne répondit pas à mes lettres.
Elena

mercredi 20 novembre 2019

LE CHEMIN DES AMOUREUX
C’était un petit village cerné par plusieurs routes, seul un petit chemin menait vers le bois. La plupart des amoureux aimaient emprunter ce chemin, ils rencontraient parfois un chasseur ou le garde champêtre mais ils étaient seuls au monde et peu importe les gens qu’ils croisaient.
Roseline marchait rapidement, elle devait retrouver Roger, leur amour durait depuis neuf mois et bientôt ils devaient se marier. Elle le cherchait partout un peu inquiète, il était toujours si ponctuel d’habitude.
Elle entendit son nom et se retourna, Roger venait un bouquet de marguerites à la main, son cœur se serra « Comme je l’aime » Pensa-t-elle !
Ils se donnèrent la main et poursuivirent le chemin en faisant des projets d’avenir, le temps était au bonheur, les soucis étaient encore très loin !
Elena

lundi 18 novembre 2019

#lundi soleil
novembre 2019 : oiseaux
oiseaux : un touriste apprivoise un faucon au Pic du Midi
Elena

vendredi 15 novembre 2019

  • Dmitri LEVITSKI (1735 -1822)
  • Peintre ukrainien surtout portraitiste. Fils d’un pope il réussit à rentrer dans les Beaux Arts de Saint Pétersbourg . Il peignit les grands personnages de son époque.
  • Je vous mets son auto-portrait, Catherine la Grande et d’autres tableaux connus.
  • Elena 2019

mercredi 13 novembre 2019

EDUCATION CANINE
Quand j’ai eu Porthos, mon léonberg de 2 ans ½, pesant 80 kg et tirant la laisse dès qu’il voyait un chat ou un autre chien, on m’a conseillé de l’éduquer. Aussitôt je l’ai inscrit aux cours d’éducation où on voyait surtout des chiots.
Je suis arrivée avec Porthos pour la première leçon et je suis tombée sur un homme costaud qui criait sur les chiens, il me dit :
  • Je vais le dresser, attendez sur le côté.
Sans rien dire je me suis un peu éloignée et je le vis faire suivre mon chien devant les autres en lui donnant des coups de laisse à chaque fois qu’il tournait la tête et en lui criant dessus. Affolée je me suis approchée et je l’appelai, il se tourna vers moi mécontent :
  • je préfère tenir mon chien moi-même insistais-je.
  • Alors tenez-le bien !
Porthos tremblait dès que le moniteur s’approchait de nous, à un moment donné il fallait passer devant un morceau de viande sans que le chien y touche, le moniteur reprit la laisse de Porthos sans me demander mon avis et bien sûr la tentation fut grande de vouloir essayer d’attraper la viande alors il le dérouilla et je me mis à crier. Je pris mon chien en colère :
  • Vous attendez qu’il vous morde ?
  • S’il essaye de me toucher je le tue, j’ai une carabine toujours à mes côtés. Il faut le casser sinon il deviendra un chien dangereux !
  • Et bien vos méthodes ne me conviennent pas, je l’éduquerai moi-même et je partis.
Porthos me fit la tête en voiture et j’étais au bord des larmes mais en revenant je me suis inscrite sur un forum de chiens qui me conseilla de le promener avec un licol pour chiens et depuis je n’ai plus eu aucun ennui. Je regrette que certains éducateurs exercent la méthode forte pour éduquer un chien au risque d’en faire une lavette sans caractère. Alors que douceur et fermeté est la solution pour la majorité des cas !
Ceci dit je suis allée sur un forum de chiens et un éducateur m'a conseillé un licol pour chiens, c'est pareil que pour les chevaux, ne pas confondre avec muselière.
Elena

Porthos attendant que je lui donne une cerise et nageant avec son licol !

lundi 11 novembre 2019

#lundi soleil
novembre 2019 : oiseaux
oiseaux : La Rochelle : ma petite-fille et le cygne
Elena

vendredi 8 novembre 2019

FEDOR DOSTOÏEVSKY (1821 – 1881)
Ecrivain russe très enfermé sur lui-même, agnostique et socialiste sans être au parti. Il est pris avec d’autres dans une réunion et se retrouve 4 ans au bagne à OMSK en Sibérie.
Il en profite pour raconter la misère, la vie des petites gens qu’il a vu quand on l’a libéré et qu’il a vécu en Sibérie.
Au retour il devient monarchiste, croyant et très russophile. Tous ses livres sont exagérés tant pour les bons qui deviennent saints ou les méchants qui sont des diables ou presque. Il a eu beaucoup de succès malgré son exagération car il a su entrer dans l’âme des gens.
Épileptique et joueur il n’était pas très cordial mais eut deux épouses malgré son tempérament très sombre.
« Le joueur » raconte sa vie quand il jouait tout comme il écrivit un livre sur le bagne. Les plus connus furent « Les frères Karamazov » Dans ce livre il y met tout son mysticisme « Crime et châtiment » « les Démons » et j’ai bien aimé « L’idiot » car l’idiot se trouve un homme très intelligent mais naïf et le roman est très bien construit. J’aime aussi « Journal d’un écrivain » qui est autobiographique.
Il n’est pas mon écrivain préféré mais je ne pouvais pas le laisser dans l’ombre.
Elena
citations de Dostoïevsky :
  • Plus j'aime l'humanité en général, moins j'aime les gens en particulier, comme individus.
  • On compare parfois la cruauté de l'homme à celle des fauves, c'est faire injure à ces derniers.
  • Mettre à mort un meurtrier est une punition sans commune mesure avec le crime qu'il a commis,

mercredi 6 novembre 2019

EXTRA LUCIDE (fiction)
Je suis née avec un don ou un handicap selon les moments ; je m’explique je ressens tout ce que l’on pense de moi (pas des autres). Exemple, quand je suis née je pleurais dans les bras de papa car il aurait préféré un garçon et je l’ai sûrement ressenti alors difficile de me mentir.
Quand j’ai rencontré Chris j’en suis tombée amoureuse tout en sachant que pour lui c’était juste une aventure et j’ai refusé de sortir avec lui.
Michel me proposa le cinéma et j’acceptai car je sentais de bonnes ondes et c’est ainsi que nous avons rencontré un type qui cherchait à violer une femme près du cinéma Michel se dépêcha de libérer la femme, elle était un peu choquée mais refusa qu’on la ramène.
Je le racontai à mes parents qui félicitèrent mon ami car ce n’est pas si courant.
Quand je présentai Michel à mes parents mon père fut assez froid et j’attendis avec impatience un moment où on se trouverait tous les deux pour savoir ce qu’il en pensait.
Le soir je pus enfin demander à mon père ce qu’il pensait de Michel ?
  • Il me rappelle un voleur que l’on recherche (mon père est inspecteur)
  • Et tu crois que c’est lui ?
  • D’après le portrait robot oui !
Je me tus car je ne pouvais pas lire les pensées des autres uniquement si cela me concernait.
Avec Michel nous ressortîmes et je suis certaine qu’il m’aime mais comment savoir s’il est honnête ou pas ?
Deux semaines après mon père m’appela et me dit :
  • c’est un sosie on a retrouvé le vrai voleur, tu peux sortir avec lui sans crainte !
  • Oh je suis soulagée !
Le soir même je racontai tout à Michel et il éclata de rire, je fis comme lui et ça nous fit du bien.
C’est ainsi que j’épousai Michel neuf mois plus tard dans la grande joie de tous les miens qui apprirent à le connaître et l’apprécier.
Elena 2019

dimanche 3 novembre 2019

#lundi soleil
novembre 2019 : oiseaux
oiseaux : danse des mouettes en Charente-maritime
Elena

vendredi 1 novembre 2019

ANDREÏ ROUBLEV (entre 1360 et1370 mort 1428)
L’iconographe le plus connu de Russie Quand j’ai visité le monastère où il a peint, le guide nous a montré un arbre en disant qu’il peignait en haut de l’arbre et ses élèves en bas. On sait aussi qu’il est né d’une famille noble.
On dit qu’il serait mort lors d’une tempête et qu’il fut canonisé.
Je mets son portrait et les œuvres les plus connues comme l’icône de la Trinité.
Elena 2019

mercredi 30 octobre 2019

NOUS VOLONS (fiction)
Depuis 2956 nous pouvons voler grâce à des ailes électroniques. A l’époque tout le monde ou presque fut enthousiasmé par l’invention mais aujourd’hui il y a autant d’accidents que de voitures autrefois. Ne voyant pas sur les côtés à cause des ailes nous accrochons souvent une autre personne et ce sont des cris et des disputes. Le règlement est très sévère, si on ne suit pas les règles de l’air on ne peut plus voler et alors c’est la catastrophe car les voitures sont supprimées ainsi que les transports urbains ; tout passe par l’air à part nos jambes qui doivent faire des kilomètres si on n’a plus nos points de l’air. Il reste le métro mais il est tellement plein à cause de tout ceux qui n’ont plus de points qu’on se serre à étouffer.
Les jours où il y a peu de circulation on peut voir le soleil mais en temps normal le ciel est une fourmilière car il y a aussi des taxis volants et les avions comme naguère,
Pendant que je parlais je n’ai pas vu l’abruti me rentrer dedans, je crois que mon bras a pris un coup, je n’ai plus qu’à descendre me faire soigner.
Heureusement qu'il y a encore des voitures et camions électriques juste pour nous faire vivre avec nos pilules alimentaires !
Elena 2019

lundi 28 octobre 2019

#lundi soleil
octobre 2019 : rouge
rouge : nous sommes en montgolfière à Bagan (Birmanie)
Elena

vendredi 25 octobre 2019

ROSTROPOVITCH Mstislav (1927 – 2007)
Il est un grand violoncelliste russe, élève de Prokofiev. Il a marqué la seconde partie du XXe siècle. Il fut un défenseur de la liberté et c’est lui qui joua près du mur de Berlin pendant sa chute.
Ce fut un grand virtuose et il fut membre d’honneur du club de Budapest.
Je vous mets le lien  devant le mur de Berlin:
Elena 2019

mercredi 23 octobre 2019

LA MOTHE
A la Mothe il y a une trentaine d’habitants, c’est un petit village de Vendée. Il se trouve en hauteur avec un bois qui s’ouvre à la fin du village. On y trouve le haut et le bas et le lavoir sépare les deux «La  Mothe » La doyenne a 76 ans, elle dirige tout, sa maison est la première en venant de la route ; elle voit passer tout le monde et sait tout, impossible de lui cacher quoi que ce soit. Puis vient Denise qui a toujours habité là depuis 75 ans, elle est veuve avec 6 enfants et 15 petits-enfants, elle a trop à faire pour cancaner. Toute sa vie elle a dû travailler dur pour aider son mari aux champs et s’occuper de ses six enfants ; maintenant elle respire un peu quand elle ne garde pas ses petits-enfants, ce qui est rare. Arlette aussi est du pays mais elle a épousé un Toulousain et n’est revenue au pays qu’à la mort de son époux. Les autres habitants sont des étrangers, certains sont nés à 5 ou 10 km d’ici mais ils ne sont pas du pays et d’autres sont venus de plus loin en retraite. Une fois par an tous sont invités pour la galette des rois chez un habitant et l’année d’après chez un autre et Simone n’oublie de rappeler qu’il ne reste plus que 3 personnes nées au village.
Les gens du bas parlent entre eux et les gens du haut en font autant, il y a bien un kilomètre ou deux entre les deux, car le village est très étendu.
En cas de coup dur les gens s’entraident mais en dehors ils cancanent ; heureusement que certains ne côtoient personne, ils sont neutres et se contentent de dire « bonjour » Ces gens là Simone ne les aime pas, elle ne sait rien d’eux mais ils ne sont pas honnêtes à son avis. Tous se retrouvent au marché le dimanche et les jours d’élections contents de vivre à La Mothe !
Elena