vendredi 29 mars 2019

ELDAR RIAZANOV (1927 – 2015)
Réalisateur russe spécialisé dans les comédies, l’un des meilleurs réalisateurs russes du XXe siècle.
En 1956 il sort « La nuit du carnaval » et c’était osé car ça parle d’un directeur borné dans une entreprise culturelle et l’ironie ne manque pas avec des remarques très pertinentes pour l’époque. 50 ans plus tard il remet ça en sortant « La nuit du carnaval 50 ans plus tard » et là il se moque du régime actuel, le manque de culture, les mauvaises habitudes venues de l’occident comme la prostitution, chômage ou vol à main armée.
Il est surtout connu pour son film « L’ironie du sort » comédie typiquement russe ou un homme le soir de l’an se retrouve à Leningrad alors qu’il vit à Moscou dans une maison identique avec le même appartement et la même clef et toutes les situations cocasses que cela occasionne, cela en faisant remarquer que les gens se sentent plus sécurisés avec les mêmes immeubles.
Il y a aussi « Romance de bureau » où on rit du début à la fin avec des situations cocasses du début à la fin et sans faire de propagande ou de politique ce qui change des autres films. J’ai aussi adoré ‘Une gare pour deux » où par erreur un homme et une servante vont se retrouver deux jours ensemble par hasard et se chamailleront tout le temps pour finir par tomber amoureux le 3e jour.
Avec lui on ne se prend pas la tête, on se laisse aller et on rit des situations cocasses. Je lui rend hommage car il est parti il y a peu de temps et je viens juste de le savoir.
Il disait « La nature n’a pas de mauvais temps »
Elena

mercredi 27 mars 2019

LA VIOLETTE
C’était ta fleur préférée, j’étais bien loin de toi en pension, par une autre personne j’ai su que ta fin était très proche.
Nous étions le 24 mars, je suis allée me promener, j’ai vu les premières violettes et je les ai cueillies. En rentrant, je les ai mises dans une enveloppe accompagnée d’une longue lettre que je t’ai envoyée ; pour une fois j’osais te dire tout mon amour papa.
Plus tard, j’ai su que ma lettre est arrivée le matin où tu es mort, tu n’as pas vu mes violettes et je me sentis encore plus triste.
Ton départ je l’attendais depuis des mois, les violettes ne t’ont pas fait plaisir, elles sont venues trop tard ; moi aussi d’ailleurs, je suis rentrée trop tard je n’ai pas vu ton enterrement.
Une tante s’est permis de me demander, plus tard, « Aimais-tu ton père ?» Que répondre à une telle stupidité. Je ne dis rien, je partis les larmes aux yeux. Tu savais que je t’avais aimé, nous ne savions pas en parler mais nous savions le montrer.
Aujourd’hui j’ai vu la première violette, ce souvenir m’est revenu !
Elena

lundi 25 mars 2019

#lundi soleil
mars : ouvertures
ouvertures : entrée vers la pagode !
Elena 2019

vendredi 22 mars 2019

GALA de CHARITE
Régulièrement à Rangoun on fait un gala de charité, l'argent va pour les écoles des enfants birmans. Les organisateurs louent une grande salle de restaurant et des tables de 8 ou 10 personnes. Il est prévu un défilé de mode et des danses folkloriques des différents pays représentant dans la salle.
Pour arriver jusqu'à la table on a eu droit à plein de flashs, il faut dire que c'est le gratin qui vient et les photographes ne ratent pas.
On sait que les Russes et les Polonais ne s'aiment pas même pas du tout malgré ça à la table il y avait un riche Birman et de chaque côté de lui un ambassadeur russe et un ambassadeur polonais, ils se sont ignorés durant tout le repas et le riche birman souriait dès qu'on le regardait en s'ennuyant beaucoup car personne ne lui parlait.
J'ai réussi à parler à l'ambassadeur polonais car mon père était d'Ukraine et le sien aussi, je parlais par moments en russe, il comprenait mais répondait qu'en français me disant qu'il avait oublié le russe ce que j'en doutais fort mais l'ambassadeur russe nous regardait même s'il ne parlait pas. L'ambassadeur russe m'envoya 2 jeunes danseuses pour me tenir compagnie et c'était sympa car il ne m'avait pas plu !
Il y a eu beaucoup de « Ma chère... »  mais après tout c'étaient des gens nantis qui étaient invités (j'étais une exception) Je m'en suis amusée en faisant tout pour ne pas rire ouvertement. Le principal c'est que grâce à la somme finale il y aurait d'autres écoles et enfants scolarisés.
Je mets une photo du défilé de mode, une de l'ambassadeur polonais et une des danseuses russes.
Elena 2019

mercredi 20 mars 2019

HIRONDELLE


Je me reposais dans la chambre, la fenêtre ouverte, il faisait déjà chaud, une hirondelle est entrée, elle apportait de la paille et commença à faire son nid. Je la regardais fascinée sans pouvoir bouger. Au bout d’un moment elle est repartie chercher d’autres brindilles, je regardai le nid, il était à moitié fait.
Je ne pouvais pas la laisser continuer, la chambre allait servir aux petits-enfants, ils n’allaient pas dormir la fenêtre ouverte pour que l’hirondelle vienne voir ses petits, de même je vis parterre ses crottes, pas possible que les petits vivent au milieu des crottes.
Tristement, je défis le nid, je fermai la fenêtre, je vis l’hirondelle tenant des brindilles dans le bec me regarder étonnée, je me sentis honteuse mais je n’avais pas le choix et surtout pas d’autres pièces pour mes petits-enfants qui allaient arriver.
Aujourd’hui les hirondelles font des nids dans notre hangar, j’aime m’y attarder, voir les petits quand ils volent au début. Oiseau du printemps que j’aime beaucoup !
Elena


lundi 18 mars 2019

#lundi soleil
mars : ouvertures
ouvertures :mon poêle à la campagne !
Elena 2019

vendredi 15 mars 2019


NAYPYDAW
La capitale de la Birmanie est Naypydaw, je n’y suis pas allée car il n’y a rien à voir. C'est à Rangoun qu'n vit !
En effet, on y trouve le gouvernement et c’est à peu près tout, il est difficile de trouver un taxi tellement la ville est vide. Ma fille y est allée, elle a visité la pagode qui est la copie de celle de Rangoun et elle a visité un musée. Elle m’a dit qu’elle se sentait mal à l’aise car peu de circulation, peu de magasins, peu de tout comme une ville inhabitée. Il y a aussi les militaires. J’ignore la raison de cette situation mais les gouvernants ne connaissent pas la vie de leurs habitants enfermés dans cette ville grandiose mais vide !
Elena 2019

mercredi 13 mars 2019

LA JOIE CHEZ NOUS

Quand Nicole et Jacques achetèrent une maison pour l’été, la mère demanda aux enfants de choisir un nom. Ils étaient trois : Louis, Viviane et Lisette qui était la plus jeune, elle dit :
  • Je veux que ce soit « La joie chez nous »
  • Bonne idée renchérit Louis l’aîné
Viviane n’avait plus qu’à accepter, il est vrai que ce nom lui convenait aussi.
Les parents firent graver le nom sur la pierre près du toit. Les enfants pouvaient jouer sur 2500 m2, parmi ce terrain il y avait des sentiers, des arbres, une mini-rivière. Ils avaient planté une tente d’indien pour jouer, ils avaient eu une balançoire la première année. Le matin, les enfants courraient dans le jardin, Bobby les attendait, il sortait de sa niche et jouait avec les enfants. Après la séance de câlins, ils allaient voir si les fruits étaient enfin mûrs. Vers 9 heures, leur mère faisait sonner une clochette, les enfants accouraient déjeuner. Il y avait la brioche de la région avec de la confiture maison, du jus de fruit et du chocolat.
Pendant les vacances les enfants pouvaient se préparer plus tard, ils avaient jusqu’à 10 h 30, cela leur permettait de se sentir plus libre que durant leur scolarité.
La sieste n’était pas obligatoire, ils pouvaient jouer ou lire. Vers 15 heures, par temps chaud ils allaient se baigner au lac qui se trouvait à 10 km, ils y allaient avec les parents en voiture. C’était un endroit ombragé, les collines rendaient l’eau verte, en face un énorme rocher permettait aux grands de sauter dans l’eau.
Une fois par semaine, ils faisaient une sortie culturelle, elle était décidée à l’unanimité, parfois ils allaient voir un spectacle, une autre fois un musée ou une curiosité de la région.
Ainsi s’écoulait le mois, le père partait travailler, leur mère restait un mois de plus étant institutrice.
Leur père venait un week-end sur deux. Fin août, ils cueillaient des mûres dans les chemins avec leur mère, ils l’aidaient à préparer les confitures.
Plus tard les trois enfants regrettèrent la maison « La joie chez nous » Les parents durent la vendre, ils avaient des larmes aux yeux, leur enfance partait avec la maison.
Elena

lundi 11 mars 2019

#lundi soleil
mars : ouvertures
ouvertures : tour qui fait bar et permet de voir Rangoun (Birmanie) de tous les côtés,
Elena 2019

vendredi 8 mars 2019

AIMEE

Elle venait de fêter les noces d’or, ils n’avaient pas d’enfants mais beaucoup d’amis et de la famille, nièces, cousines…
La fête fut somptueuse, Aimée était heureuse, son mari restait égal à lui-même, calme et pondéré. Une fois les invités partis, il lui dit :
  • Je suis épuisé, bonne nuit chérie ;
Elle l’embrassa et s’endormit, ils n’étaient plus tout jeunes, elle pouvait comprendre son attitude.
Le lendemain matin, elle se réveilla et ne trouva pas son compagnon, elle alla à la cuisine où elle trouva une enveloppe, elle l’ouvrit et resta stupéfaite, il écrivait qu’il partait pour toujours, il voulait être libre et profiter de ces dernières années de vieillesse.
Elle resta là le mot dans les mains ne comprenant pas ce qui avait pu se passer, une fois la stupeur un peu passée, elle essaya de s’organiser. Elle remarqua qu’il ne lui avait laissé aucun papier ni même d’argent.
Ils avaient un magasin d’antiquaire au nom du mari, elle ne pouvait plus s’en occuper, la retraite était minime, elle n’avait rien fait pour prouver qu’elle travaillait avec son mari. Elle vit un notaire, ensuite un avocat, ce fut en vain, elle se retrouvait à 71 ans sans rien, à part l’appartement qu’il lui avait laissé, il était au nom des deux, elle pouvait le garder.
La famille se mobilisa ainsi que les amis, dès qu’une famille avait besoin de faire garder les enfants, elle s’adressait à elle, Aimée était contente de rendre service et l’argent qu’on lui donnait lui permettait de se nourrir et payer un minimum.
Elle finit dans la misère, avec l’âge elle ne pouvait plus garder les enfants. Personne n’a jamais su ce qu’est devenus son époux, malgré les recherches qu’elle avait fait au début, elle ne sut pas quand il mourut ni si elle vécut plus longtemps ou moins que lui.
Elena

Bonne fête à toutes les femmes !

mercredi 6 mars 2019

8 MARS


Parfois mon mari m’offrit des fleurs pour le 8 mars et s’il oubliait et que je le lui faisais remarquer il répondait :
Chérie c’est toute l’année ta fête !
Alors le meilleur souvenir du 8 mars je l’ai eu en Russie. Là-bas les hommes gardaient les enfants pendants que les femmes sortaient entre elles. Je me souviens d’une année où j’étais avec une copine, elle m’emmena chez elle pour prendre des affaires avant que nous sortions au cinéma. Je revois sa mère s’affairant devant la glace avant de partir, son père devant la télévision avec en plus le journal dans la main, il essaya de me parler mais ma copine le remit vite en place :
  • Aujourd’hui reste devant la télé et ne nous gène pas papa !
Nous partîmes au centre de Moscou et dans le métro il y avait surtout des femmes ou des hommes avec des fleurs, la tradition voulait que l’homme offre des fleurs à toutes les femmes de sa famille le 8 mars.
A l’hôtel je reçus aussi des fleurs, en revenant du cinéma. Le lendemain la vie reprit son cours et les hommes leurs droits habituels, je ne veux pas insinuer que tous étaient macho, juste certains, comme partout !
Elena

lundi 4 mars 2019

#lundi soleil
mars : ouvertures
ouvertures : mon arrière petit-fils regardant son papa travailler !
Elena 2019

vendredi 1 mars 2019


LES PEINTRES MODERNES EN BIRMANIE
Nous avons fait connaissance de peintres modernes birmans, ils nous ont invité à voir leur exposition. Il y a encore beaucoup de chemin à faire pour qu’ils deviennent modernes comme nous mais je mets quelques photos de leurs œuvres. Ils sont tous de bonne volonté et veulent avancer alors je leur souhaite bonne chance !
Elena 2019