LA JOIE CHEZ NOUS
Quand Nicole et
Jacques achetèrent une maison pour l’été, la mère demanda aux
enfants de choisir un nom. Ils étaient trois : Louis, Viviane
et Lisette qui était la plus jeune, elle dit :
- Je veux que ce soit « La joie chez nous »
- Bonne idée renchérit Louis l’aîné
Viviane n’avait
plus qu’à accepter, il est vrai que ce nom lui convenait aussi.
Les parents
firent graver le nom sur la pierre près du toit. Les enfants
pouvaient jouer sur 2500 m2, parmi ce terrain il y avait des
sentiers, des arbres, une mini-rivière. Ils avaient planté une
tente d’indien pour jouer, ils avaient eu une balançoire la
première année. Le matin, les enfants courraient dans le jardin,
Bobby les attendait, il sortait de sa niche et jouait avec les
enfants. Après la séance de câlins, ils allaient voir si les
fruits étaient enfin mûrs. Vers 9 heures, leur mère faisait sonner
une clochette, les enfants accouraient déjeuner. Il y avait la
brioche de la région avec de la confiture maison, du jus de fruit et
du chocolat.
Pendant les
vacances les enfants pouvaient se préparer plus tard, ils avaient
jusqu’à 10 h 30, cela leur permettait de se sentir plus libre que
durant leur scolarité.
La sieste n’était
pas obligatoire, ils pouvaient jouer ou lire. Vers 15 heures, par
temps chaud ils allaient se baigner au lac qui se trouvait à 10 km,
ils y allaient avec les parents en voiture. C’était un endroit
ombragé, les collines rendaient l’eau verte, en face un énorme
rocher permettait aux grands de sauter dans l’eau.
Une fois par
semaine, ils faisaient une sortie culturelle, elle était décidée à
l’unanimité, parfois ils allaient voir un spectacle, une autre
fois un musée ou une curiosité de la région.
Ainsi s’écoulait
le mois, le père partait travailler, leur mère restait un mois de
plus étant institutrice.
Leur père venait
un week-end sur deux. Fin août, ils cueillaient des mûres dans les
chemins avec leur mère, ils l’aidaient à préparer les
confitures.
Plus tard les
trois enfants regrettèrent la maison « La joie chez nous »
Les parents durent la vendre, ils avaient des larmes aux yeux,
leur enfance partait avec la maison.
Elena
C'est souvent notre enfance qui reste dans une maison quand on doit la quitter ...
RépondreSupprimerToujours une grande émotion quand je revois celle où j'ai grandi.
Bon mercredi avec le vent qui est revenu, limite tempétueux !
Résultats d'hier : tout est normal.
Bisoux, ma LNA ♥
C'est tellement triste de devoir se défaire d'une maison où on a tant partagé de joies en famille et parfois de peine aussi... Merci pour cette belle histoire, touchante et si proche de nous. Bisous et une douce journée
RépondreSupprimerbelle histoire, qui ressemble à celle de beaucoup d'entre nous, un jour nous partons, elle devient trop grande pour les parents, et ils finissent par vendre, notre enfance part avec elle, merci chere ln, bonne journée, bisous
RépondreSupprimerSalut
RépondreSupprimerC'est une belle histoire et une bonne période pour les enfants.
On comprend leur chagrin à la vente de la maison.
Bonne journée
bonjour
RépondreSupprimerautrefois la maison familiale restait dans la famille, ce n'est plus le cas, les bons moments partent avec sauf dans les mémoires !!
bisous
Hello,
RépondreSupprimerToujours triste de se défaire d'une maison de famille. On y laisse tant de souvenirs... !
Bon mercredi
Bisous
ah oui c'est dur de se séparer d'une maison de famille, mais parfois pas le choix.
RépondreSupprimerUne maison attachante remplie de jolis souvenirs
RépondreSupprimerDouce journée ELENA
Bisous
timilo
Un bien précieux qu'une belle enfance dans un bel endroit !
RépondreSupprimerAmitiés, Elena.
oui j'ai connu le cas et dur , bises ELENA
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