mardi 29 décembre 2015
mercredi 23 décembre 2015
MARCHE DE NOËL A PARIS
Nous sommes allés à Paris par le train puis le pétro (25 km de chez
nous) et nous sommes arrivés, sous la pluie, à l’arc de triomphe. De là nous
avons descendu l’avenue des Champs Elysées jusqu’à tomber sur le marché de
Noël. La pluie a diminué et nous avons mangé des marrons chauds. J’ai
photographié les illuminations comme j’ai pu mais avec le monde qui se
bousculait ce n’était pas facile.
Nous sommes rentrés tranquillement vers 20 h après une balade d’1 h 30,
nous étions fatigués mais contents.
Je vous mets quelques photos et vous souhaite à tous un joyeux
Noël !
lundi 21 décembre 2015
LYNAE
Ma petite fille a eu un chiot de deux mois environ qui s’appelle Lynaé,
on pense que c’est un Spitz mais comme c’est une chienne qu’elle a trouvé dans
un refuge on ne sait pas de trop.
Toute contente ma petite fille est venue nous voir avec son chiot qui
est tout adorable, je l’ai mis sur le canapé et le chiot s’est collé à moi puis
s’est endormi pendant que ma petite fille prenait un café. C’est fou comme un
jeune chien peut avoir un regard confiant vis-à-vis des humains et on ne
comprend même pas comment il a pu se retrouver à la SPA ?
Nous avons passé plus d’une heure ensemble et j’ai eu un vrai coup de
foudre pour cette petite bête si confiante !
Elena 2015
jeudi 17 décembre 2015
LES MÉTÉORES
En allant en Grèce nous avons commencé par aller au sud, dans un
restaurant un couple nous demanda si on avait vu les Météores :
-
Non, c’est tout
en haut !
-
Il faut
absolument que vous y alliez au retour cela vaut vraiment le détour.
Nous n’étions pas pressé et au retour nous sommes allés dans un camping
touchant les météores. Le gérant du camping nous offrit une petite icône et
nous demanda si on allait visiter les météores ?
-
Oui, bien sûr
dis-je,
-
Alors il faudra
que vous portiez une jupe longue, un chemisier qui cache vos bras et sans
décolleté et si vous avez un foulard avant d’entrer mettez le sinon vous
risquez de ne pas rentrer.
Ayant retenu son discours que j’avais prévu, car on en parlait dans le
guide du routard le lendemain j’étais prête et nous sommes partis nous garer en
camping-car. Il y en a cinq et je choisis le météore avec le moins d’escaliers
pour aller visiter. J’appris que les moines ne bougeaient pas de leur rocher
dans le temps et qu’une corde et un panier leur apportait les provisions nécessaires.
Aujourd’hui avec les escaliers ils descendent si besoin.
Les paysages sont somptueux et je mets deux photos prises lors de notre
voyage.
Elena 2015
lundi 14 décembre 2015
AMOUR DÉFENDU
Elle avait épousé un pasteur, il causait
bien, pouvait être tendre quand elle pleurait. Il lui fit huit enfants, elle
n’éprouva aucun plaisir à faire son
devoir conjugal. Elle crut que c ‘était le lot des femmes mais dans les
livres elle avait pu voir ce qu’était la sensualité. Elle ne savait pas si elle
était frigide ou s’il fallait mettre son mari en cause.
Le pasteur mourut, elle avait à peine 45
ans. Sa vie était-elle finie ? L’aîné de ses enfants avait 26 ans et le
plus jeune 1 an, trois vivaient encore à la maison.
Son fils aîné devint pasteur, quand un
gentleman lui fit la cour, le fils mit fin en rétorquant :
-
Une femme de
pasteur ne se remarie pas, elle doit vivre dans le souvenir du défunt !
Depuis elle s’occupa de ses enfants et détourna
ses regards des hommes, pourtant elle était encore belle. La vie ne fut ni
triste ni gaie, elle la suivait se laissant porter par la morale rigide de son
fils.
Elle tomba amoureuse de son médecin,
celui-ci était veuf. Elle se donna à lui
et sut ce qu’aimer voulait dire. Plus rien ne pouvait l’empêcher de vivre avec
lui, le fils refusa de revoir sa mère ainsi qu’une de ses sœurs. Elle vécut sur
le tard un amour complet, sensuel et tendre à la fois !
Elena
jeudi 10 décembre 2015
ANTARCTIQUE (animaux)
En Antarctique la chenille tisse son cocon
pendant 14 ans environ, l’hiver elle est congelée et au printemps elle revit.
Une fois papillon il peut vivre quelques jours à quelques semaines selon
l’espèce.
L’albatros est un très grand oiseau dont
les ailes déployées mesurent plus de 3 mètres. Il vit en couple pendant près de
50 ans sans changer de partenaire.
Les manchots sont très adroits dans l’eau
et les prédateurs n’essaient pas de les attraper, uniquement sur terre, sauf
s’ils sont affaiblis. Le mâle couve les œufs pendant que la femelle va chercher
des aliments dans la mer, c’est elle qui nourrira ses petits.
Les orques se déplacent par 5 ou 6 cela
leur permet d’avoir une stratégie de chasse, ils sont très habiles pour faire
tomber les phoques et les poursuivre ensuite. Ils mangent aussi les manchots
qui sont jeunes et ne nagent pas encore bien ou qui se tiennent trop près de
l’eau, ils sont très habiles !
Enfin les loups blancs sont les plus grands
loups de la planète, ils chassent à plusieurs et n’hésitent pas à nager pour
attraper un petit manchot inexpérimenté.
Elena
lundi 7 décembre 2015
CADEAU
Petit Paul ne voulait pas dormir, il
voulait guetter le père Noël mais malgré lui il s’endormit. Le matin il se
réveilla de bonne heure et descendit dans la salle à manger, les cadeaux se
trouvaient sous le sapin.
Sous son chausson il trouva un gros paquet,
il l’ouvrit et resta stupéfait : c’était une cuvette plate et à côté il y
avait du sable « A quoi cela pouvait bien servir ? » Perplexe il
s’assit et attendit sa maman qui descendait les escaliers. Elle le regarda les
yeux pétillants :
-
Il t’a bien gâté
papa Noël !
-
Je ne trouve
pas, je ne comprends pas à quoi ça sert.
-
Viens, ne fais
pas de bruit je vais te montrer.
Ils remontèrent dans la chambre de maman et
elle ouvrit doucement la porte, il vit un panier et dans celui-là dormait un
joli chaton. Il courut le caresser, les yeux éblouis, son rêve s’était
réalisé :
-
Il s’appellera
mamour !
-
Comme tu veux,
c’est ton chaton, maintenant viens qu’on s’en occupe, je vais t’apprendre pour
que tu saches le faire seul après.
Ils sortirent avec le chaton, le petit
garçon avait le cœur qui battait de joie !
Elena
vendredi 4 décembre 2015
NICOLAS ROERICH (1874 – 1947)
Il fut un peintre Russe, un voyageur, un philosophe, écrivain. Il reçut
le prix Nobel de la paix en 1929. Il vécut longtemps en Inde et s’intéressa
beaucoup aux sociétés théosophiques dont il fit partie. Il vécut en France et aussi
aux Etats-Unis.
On trouve la majorité de ses peintures à la galerie Tretiakov à Moscou.
Elena 2015
jeudi 3 décembre 2015
ALI BABA et les 40 voleurs
On jouait Ali Baba et les 40 voleurs à Paris à 2 stations de métro de
chez nous, je demandai à mon père s’il voulait venir avec moi, il me
répondit :
-
Tu as 15 ans tu
peux y aller seule, voilà pour la place
et rentre aussitôt après.
-
Merci papa.
Je trouvai facilement le cinéma et je pris mon billet puis je fis la
queue comme les autres. Ce qui me frappa en rentrant c’est que tous parlaient
arabe et je me sentis un peu seule brusquement. L’ouvreuse me plaça à côté d’un
couple avec des enfants et je me sentis rassurée. Le film était en français et
il me plut beaucoup, de temps en temps j’entendais des commentaires en arabe
mais cela ne me gênait pas du tout. Pour la première fois les arabes qui
étaient dans cette salle se comportaient bien avec moi, ils ne me disaient pas
des mots salaces comme dans la rue et je me sentis en confiance parmi eux.
En revenant à la maison je racontai à mon père que j’étais sans doute
la seule française au cinéma et il fut assez étonné puis il regarda la carte et
me dit :
-
C’est un
quartier arabe, en principe tu es venue chez eux et ils t’ont respectée.
C’était aussi ainsi que j’avais ressenti les choses.
Elena
mardi 1 décembre 2015
IL N’Y A QU’UNE VIE
Il n’y a qu’une vie pour la créer
Ou la détruire.
Il n’y a qu’une vie pour le bonheur
Ou le malheur.
Il n’y a qu’une vie pour aimer
Ou bien haïr.
Il n’y a qu’une vie pour mélanger
Rires et ennuis.
Il n’y a qu’une vie pour tout ranger
Et enfin vivre !
Elena
lundi 30 novembre 2015
BELLE…
Tous les ans à Pâques, avec mon père, nous allions à l’église de
Vanves. Je ne priais pas, je préférais observer autour de moi et c’est ainsi
que vers 9 ou 10 ans j’ai remarqué une femme seule d’une beauté époustouflante.
Elle ne parlait à personne, à minuit quand on s’embrassait pour fêter la
résurrection du Christ, elle restait seule. Au fil des années je retrouvai la
même femme dans la même église et la trouvai toujours très belle.
Il y eut une année où je n’allai pas à Vanves et l’année d’après quand
je revis cette femme je suis restée sidérée, elle n’était plus jolie, elle
avait vieilli et je fus déçue. C’est ainsi que je compris ce qu’était la
vieillesse et la mélancolie me prit un peu en pensant qu’un jour ce sera pareil
pour moi.
Heureusement avec le temps on s’habitue à la vieillesse et on ne
souffre pas sauf peut être les acteurs qui se voient à l’écran du temps où ils
étaient jeunes.
Je ne revis plus la femme que je trouvais belle car papa
déménagea !
Elena 2015
jeudi 26 novembre 2015
LE REVENANT
Albertine avait deux fils jumeaux, Julien et Albert, tous deux
partirent à la guerre de 1940. Julien mourut en héros et pour Albert elle reçut
une lettre disant qu’il était disparu.
-
Disparu ce n’est
pas mort disait Albertine avec espoir à chaque fois qu’on lui demandait des
nouvelles.
-
Ne te fais pas
trop d’illusions répondait Benoît son mari !
Le temps passa et Albert ne revenait pas mais sa mère était convaincue
qu’il avait été fait prisonnier et qu’il reviendrait prochainement.
Martine la fille aînée avait retrouvé son fiancé et voulait un beau
mariage avec une robe blanche mais sa mère disait :
-
Tu attendras
qu’Albert revienne, on ne peut pas faire un mariage sans lui !
-
Et s’il ne
revient pas ripostait sa fille,
-
Ce n’est pas
possible, je sens qu’il reviendra.
L’aînée se maria civilement et n’eut pas sa robe blanche, avec son mari
ils partirent dans une autre ville et Martine venait peu voir ses parents, elle
n’avait pas pardonné pour le mariage.
Un jour une lettre arriva disant qu’on pouvait considérer Albert comme
mort puisqu’on ne voyait plus où il pouvait être et beaucoup avaient sautés sur
une mine près du lieu de sa garnison. Le père pleura mais la mère refusa d’y
croire :
-
Il n’est pas
mort, je le sens, une mère sait quand son enfant est mort.
Albertine était trop têtue pour qu’on la contrarie sur ce sujet et on
laissa passer le temps. Martine venait présenter ses enfants, sa mère serrait
le bébé dans son bras et disait :
-
Dire qu’il
aurait pu être celui d’Albert !
-
Maman c’est le
mien et je suis ta fille.
Sa mère s’éloignait et martine n’avait plus envie de venir voir sa
mère, elle voyait son père à part.
Le temps passa et Albertine espérait toujours de voir revenir son fils,
elle ne pouvait imaginer le contraire. En travaillant à la ferme elle
murmurait :
-
je sais bien que
tu es toujours prisonnier ou sur la route du retour, n’oublie pas que je
t’attends mon Albert et je vieillis, ne tarde pas trop.
Et les jours passèrent sans atteindre la mère qui espérait toujours que
le retour était possible.
Dix ans passèrent, les parents vieillirent et Albertine apprit qu’elle
avait un cancer du sein mais qu’on l’avait détecté trop tard, le médecin lui
donnait six mois à vivre environ.
Benoît souffrait et savait que tant qu’elle ne verrait pas son fils sa femme
ne pourrait mourir tranquille. Il en parla avec sa fille qui lui conseilla
d’aller voir sosie parmi les acteurs, il pourrait faire illusion quelques
heures.
En ville le père trouva les sosies et un quadragénaire pouvait faire
l’affaire, il suffisait de l’arranger un peu et lui expliquer ce qu’on
attendait de lui.
Le surlendemain Albertine resta couchée, la douleur était trop forte,
elle regardait la fenêtre quand soudain elle s’écria :
-
Benoît regarde
c’est Albert, je viens de le voir à la fenêtre. Ouvre vite la porte, je savais
qu’il reviendrait.
-
Tu délires ma
pauvre femme. Mais il avait comprit et ouvrit la porte.
L’homme entra et alla embrasser la vieille femme, elle recula un peu,
le fixa puis cria :
-
Ce n’est pas
lui, allez-vous-en !
Epuisée par l’émotion elle ferma les yeux pour ne plus les rouvrir.
Une lettre arriva d’Allemagne disant qu’Albert venait de mourir, il s’était
marié avec une Allemande, il avait eu un fils nommé Benoît et que sa femme
Marlène viendrait présenter le petit.
Elena 2015
lundi 23 novembre 2015
LE LAC
A 100 mètres de chez nous il y a deux lacs : un grand et un
plus petit. Dans le grand il y a surtout les pêcheurs qui pêchent et dans
l’autre on voit toute sorte d’oiseaux qui font un bruit d’enfer mais ils sont
tellement agréables à voir.
Nous faisons le tour du petit ou du grand lac cela dépend de notre
humeur. Là j’ai surtout mis les oiseaux dont les cygnes que j’aime admirer.
Ainsi nous sommes un peu à la campagne à St Michel sur Orge !
Elena 2015
vendredi 20 novembre 2015
PEUR
Combien ont eu peur de perdre leurs amis, famille, connaissances… Mon
fils a cherché son ami qui devait être au Bataclan plusieurs jours, il a eu la
chance d’être en vie.
Mes deux enfants étaient à Paris le vendredi soir et je les appelai à
tour de rôle pour savoir si tout allait bien ? Ma fille et son mari sont
revenus aussitôt ayant appris les nouvelles et j’attendis le coup de fil de
fiston pour me prévenir qu’il était en route et ne craignait plus rien.
Le lendemain je passais ma journée à téléphoner à toute la famille
vivant Paris puis les amis et je pus respirer quand je sus que tous avaient
échappés au pire. Mais il restait tous les inconnus qui sont morts et n’ont pas
pu se réfugier et mon cœur pleura pour eux, c’était trop injuste de mourir jeune
à cause de fous embrigadés dans une religion qu'ils rendent terroristes. L'Islam par lui-même ne l'est pas.
Les informations à la télévision faisaient froid dans le dos et c’était
difficile de vivre normalement comme si rien ne s’était passé, je ne le pouvais
pas !
Aujourd’hui je souhaite que ça ne recommence pas et que la sécurité
sera assez efficace.
Elena 2015
mardi 17 novembre 2015
CATASTROPHE sur PARIS
Je suis tout coeur avec tous ceux qui ont perdu un proche dans cette horrible catastrophe.
vendredi 13 novembre 2015
GORKI
Il fait partie des écrivains soviétique
mais il est considéré comme un classique dans la littérature russe. Il y a peu
d’écrivains soviétiques connus à part les poètes comme Akhmatova, Essenine,
Maïakovski …
Il y a eu Cholokhov qui a eu le prix Nobel
pour « Le Don paisible » mais on lui a attribué un nègre pour l’avoir
écrit et d’ailleurs on s’ennuie à mourir en lisant ce livre, j’ai du me forcer
pour ne pas le reposer sur l’étagère.
Gorki est connu pour « les bas
fonds » et aussi « La mère » L’un me rappelle les écrits de
Dostoïevski mais « la mère » est un petit chef d’œuvre.
Il a réussi, en évitant de parler de
communisme à raconter l’histoire d’une femme ignare s’intéresser à la politique
grâce à son fils et surtout par inquiétude pour lui, et petit à petit elle
acquière une conscience politique qui la rend efficace et perspicace.
Il l’écrivit lors de son séjour aux USA et ce
fut une grande réussite.
Elena
lundi 9 novembre 2015
ACCIDENT
Jacques allait voler, il en était heureux comme un enfant. Il allait
monter en montgolfière avec un couple, son épouse avait refusé, elle avait le
mal de l’air.
Ils étaient installés et la montgolfière prenait de l’altitude, le
pilote leur expliquait qu’ils allaient monter au-dessus des rochers pour atterrir dans un champ en face, il
comptait une heure de vol. Jacques prenait des photos, il était heureux par
cette vue splendide et la sensation de voler !
Soudain le pilote cria :
-
Baissez-vous,
nous risquons de toucher un rocher.
Jacques obéit, il sentit une secousse assez forte et attendit. Au bout
d’un moment il regarda vers le moniteur, il avait la main en sang, l’homme
qui était avec lui le remplaçait pour mettre les gaz et une flamme s’allumait
permettant à la montgolfière de monter.
Pendant ce temps sa femme essayait de faire un pansement avec un
mouchoir.
Jacques proposa son aide, il fallait prévenir en bas l’équipier, il le fit aussitôt. Le
moniteur reprit le contrôle de la montgolfière, il fallait qu’il atterrisse
lui-même, il fallait de l’expérience pour cela.
Le moniteur fit une légère grimace et leur demanda de s’accroupir, il
allait atterrir et la nacelle avait un
petit trou.
Ils ne bougeaient plus, Jacques sentit un choc assez rude au sol, puis
la montgolfière se releva et rebondit encore deux fois avant de se stabiliser.
Enfin, elle s’arrêta et tout le monde descendit. La femme s’était fait une
entorse, son mari souffrait du dos, il avait reçu un bon coup contre le rocher.
Jacques eut de la chance il en sortit indemne, il savait qu’il ne retenterait
plus l’expérience. Sa femme l’attendait, elle était blanche comme un linge et
fut soulagée de le voir en forme.
Elena
vendredi 6 novembre 2015
MARCHAK (1887 – 1964)
Écrivain russe soviétique il
composa surtout des vers pour enfants et j’appris à lire en le lisant comme
beaucoup d’enfants apprenant le russe.
Il a écrit également pour les
adultes mais c’est sa littérature pour enfants qui est la plus importante.
Pas facile à trouver des
traductions alors j’ai mis ce que j’ai trouvé de lui comme traduction :
Les ours blancs
Chez nous, les ours du nord,
On a installé dans la cage un océan
Il n'est pas profond et très petit
Mais, en revanche, il n'y a pas de récifs sous-marins.
L'eau est fraîche et renouvelée
Elle est changée par les gardiens
Mon frère et moi nageons ensemble
Et nous parlons de ci et de ça.
Nous nageons du mur jusqu'au mur
Soit sur le dos, soit sur le côté.
Tiens ta droite, mon cher,
Ne me bouscule pas avec ta patte !
Mais c'est dommage que les gardiens
Ne veuillent pas laisser venir chez nous le morse.
Même si je ne le connais pas personnellement
Je serais heureux de me bagarrer avec un pays !
Marchak
Elena 2015
lundi 2 novembre 2015
VACANCES A SION
Pour nos premières vacances, en dehors de la famille, nous sommes allés
à Sion en Vendée. Nous n’avions pas de voiture mais une fille de trois ans,
nous avions pris le train puis le taxi jusqu’au camping, là il fallait monter
une tente assez grande, nous n’avons pas pu nous exercer beaucoup et ce fut
vraiment un travail titanesque, il pleuvait et un voisin vint nous proposer de
garder notre fille.
Inutile de dire qu’on ne prend pas de table ni de chaises
par le train, nous avons mis des cageots, demandés à des commerçants.
Nous dormions sur des matelas pneumatiques, tout aurait été parfait si
je n’avais pas oublié de prendre un pull pour mon époux, ce fut une dépense
lourde pour notre budget.
Les voisins avaient une fille de 3 ans et les petites jouaient
ensemble, un jour notre fille tomba malade, le docteur vint jusqu’au camping
mais pour les médicaments il fallait aller assez loin et nos voisins nous
emmenèrent en voiture.
C’est ainsi que nous sommes devenus amis, il y avait aussi un autre
couple qui s’unit à notre groupe.
Nous formions une équipe très gaie, il y avait cinq enfants, trois
garçons et deux filles du même âge. Maurice et Liliane qui étaient les parents
de Brigitte et nous avaient aidés. Et, Georges et Evelyne qui avaient les
garçons, ils avaient travaillé un peu dans un cirque et faisaient des
arabesques sur le sable ce qui faisait un attroupement autour de nous.
Nous nagions ensemble, nous jouions sur la plage au ballon,
marchions le long de la berge, nous
aimions aller voir le trou d’enfer. L’eau de l’océan faisait d’énormes vagues
par un trou formé par les rochers.
Le soir nous aimions nous promener dans la ville, il y avait les
manèges pour les enfants, c’était un tour sauf s’ils attrapaient la queue d’une
peluche ; ma fille était très forte à ce jeu. Nous aimions faire une
partie de baby-foot, boire un café, discuter ensemble.
Il y a eu le cirque à Sion et un de nos amis connaissait le groupe,
nous sommes allés à la représentation, ensuite nous les avons invités dans notre
tente qui était la plus grande et nous avons fait une soirée crêpes à douze
dans la tente, elle était ouverte quand même !
Il y a eu un peu de plaintes de la part d’autres voisins mais cela ne
se reproduisit plus.
Vers la fin nous restions silencieux sur la plage en faisant des
projets pour les vacances de l’an prochain, nous voulions tellement nous
retrouver.
Nous nous sommes revus un jour avec Maurice et sa femme ainsi qu’avec Georges et Evelyne, ce n’était plus pareil, et rien ne
remplaça nos premières vacances !
Elena
mardi 27 octobre 2015
LA CHINOISE
Il avait étudié l’informatique à l’université et elle l’électronique
dans la même FAC. Il était Français, elle était Chinoise mère d’une fillette
d’un an et divorcée. Ils se sont aimés, ils ont passé tous deux le Doctorat
l’un en informatique et l’autre dans l’électronique. Il trouva du travail en
Normandie dans l’université où il étudiait et elle, un poste à Paris.
L’un habitait la Normandie et l’autre en banlieue parisienne et le
week-end il venait le plus souvent la rejoindre. Au début elle avait sa mère
qui vivait avec elle et l’aidait à s’occuper de la fillette mais un jour elle
voulut rentrer en Chine auprès de son mari et la fille dut trouver une personne
pour garder la petite.
Trois ans plus tard le couple ne se retrouvait que le week-end car elle
n’avait pas de vacances scolaires, elle travaillait comme ingénieur et
chercheuse, les difficultés commencèrent à peser sur le couple.
Ils cherchèrent une solution valable pour les deux, elle fit des
demandes de travail en Normandie, ils cherchèrent un logement à mi-chemin mais
elle ne trouva rien dans la Manche et le logement ils abandonnèrent car trop
fatigants avec une enfant de 4 ans.
Ils ont fini par décider qu’elle resterait en banlieue et il la
rejoindrait les week-ends et vacances scolaires tandis qu’elle ferait venir sa
mère 6 mois pour garder la petite ce qui lui permettrait de respirer et
continuer à chercher aux alentours du domicile de son fiancé.
Le couple tiendra-t-il ainsi ? Je le saurai avec le temps.
Elena 2015
vendredi 23 octobre 2015
A ODESSA le groupe Français
Il y avait un groupe de Français qui vivait
à Odessa, ils travaillaient sur le chantier naval. Certains y vivaient depuis 2
ou 3 années. Parmi eux il y avait l’ingénieur, j’appris qu’il avait divorcé et
s’était remarié avec une jeunette de vingt ans laissant 3 enfants et sa femme.
Les techniciens trouvaient cet acte stupide, ils étaient sûrs que la jeune
soviétique ne l’avait épousé que pour partir en France dans six mois. Après
elle trouvera facilement un homme plus jeune, l’ingénieur avait près de 55 ans.
Le groupe me fit connaître des endroits que
les Odessites ne m’auraient pas montrés. Les quartiers où se trouvent des
prostituées, elles étaient si discrètes que je n’aurai jamais deviné.
Une église catholique, assez rare à l’époque (1980)
et des magasins où je pouvais trouver de tout à pas cher !
Certains vivaient là-bas depuis 5 ans, dont
l’ingénieur. Ils rentraient en France tous les ans environ, certains
craignaient pour leur mariage et l’idée de rentrer dans six mois définitivement
les égayait.
Je les retrouvais soit le midi au
restaurant de l’hôtel soit le soir quand j’étais libre et mes amis ne pouvaient
pas venir me chercher. Cela me permit de moins m’ennuyer et aussi de visiter un
navire !
Elena
mardi 20 octobre 2015
IL ETAIT BEAU (fiction)
Il était beau, il le savait,
Il nous séduisait
Tour à tour.
Il était pauvre, nous étions riches
Nous lui prêtions,
Ce que nous avions.
Il était seul, nous étions sœurs,
Il nous trompa
L’une après l’autre.
Il s’enrichit, et il partit,
Il nous laissa
Toutes deux meurtries.
Elena 2015
lundi 19 octobre 2015
CHANTS COSAQUES
Les chants cosaques sortent de l’ordinaire, que ce soit du côté russe
ou d’Ukraine.
Je n’ai jamais entendu chanter comme eux au rythme impétueux et d’une voix particulière
surtout pour les femmes mais j’aime beaucoup, les voix montent très haut. Ils sont aussi connu que
les tziganes et valent leurs notoriétés.
Je vous donne un lien youtube pour avoir une idée , je conseille
la première chanson, elle est typique du style des chœurs cosaques :
https://www.youtube.com/watch?v=SpQGmp8P7Ow
Elena 2015
vendredi 16 octobre 2015
LISZT (1811 – 1886)
Il est le plus grand virtuose de son époque. Il a commencé à jouer du
piano très tôt avec son père puis après sa mort il continua poussé par sa mère.
Il épousa Marie d’Agoult dont il eut 3 enfants ce qui l’empêcha de
rentrer dans les ordres mais sa foi était si forte qu’il finit par devenir
prêtre. Entre temps il joua dans toute l’Europe, rencontra les plus grands
musiciens et vécut une vie sentimentale tumultueuse.
Il se sentait hongrois, étant né là-bas, mais sa mère était allemande
et son père autrichien. Sa musique fut influencée par les trois bien qu’il ne
savait pas prononcer une phrase en hongrois correctement.
Tout le monde s’accorde pour le considérer comme le meilleur pianiste
et surtout le plus compliqué pour jouer et aujourd’hui il est très difficile de
retrouver son jeu et l’imiter correctement. Liszt avait une main plus grande ce
qui était sa technicité et il avait une supériorité musicale sur le plan
intellectuel ce qui fait que les deux réunis il n’est pas possible de le remplacer,
juste l’imiter.
Elena 2015
jeudi 15 octobre 2015
CHOUPETTE
C’est la chienne de ma fille, elle n’a pas encore un an et elle est
vivante, fofolle et très câline. Quand on arrive elle veut nous dire bonjour
mais avec un peu de brusquerie. Notre arrière petite fille qui va sur ses 4 ans
en a un peu peur car Choupette est aimante mais ne se rend pas compte de sa
force. Heureusement qu’il y le chat Zébulon qui est jeune comme elle et que
tous les deux ils courent dans toute la maison en renversant tout sur leur passage.
Maintenant ils ne peuvent jouer que dans le jardin car ma fille en a eu marre
de voir des objets cassés. Tous les soirs ma fille fait une longue
promenade avec Choupette et il y a deux jardins avec un chien où Choupette a
sympathisé avec les chiens mais dans d’autres ça aboie et elle a peur et se
blottit contre sa maîtresse.
Ma fille a un grand jardin où choupette peut jouer et courir, abîmer
les fleurs et les framboisiers mais dehors c’est son terrain et elle ne dit
rien et en plus Choupette peut entrer dans une pièce où ma fille met les machines
à laver, repassage et le tapis de Choupette avec ses jouets.
Une fois par semaine elle voit une éducatrice où elle doit apprendre
les bonnes manières canines.
Vive et gaie Choupette est une chienne heureuse et le montre !
Elena 2015
vendredi 9 octobre 2015
DÉCEMBRISTES
En 1825 il y avait « L’union du Nord « tenu par le prince
Troubetzkoï et « La société du midi » Les décembristes voulaient
abolir la servitude, il y avait encore des serfs dans toutes les grandes
familles et créer une république (la plupart revenait de France après la
bataille avec Napoléon) ou la monarchie constitutionnelle.
Troubetzkoï avait écrit le manifeste pour le peuple russe qu’il devait
remettre au sénat le 14 décembre lors de l’investiture du tsar Nicolas, son
frère Constantin ne voulant pas régner. Ils firent croire au peuple que Nicolas
voulait la place de Constantin et en criant « Vive la constitution »
le peuple croyait crier vive la femme de Constantin.
Il y avait environ 3000 insurgés le 14 décembre, ils se trouvaient dans
un coin de la place, Troubetzkoï n’a pas donné le manifeste au sénat et s’est
absenté et Volkonski prit sa place de mauvaise grâce. Les gardes fusillèrent
des manifestants, et firent des prisonniers. Il y a eu 5 pendus en 2 fois car
la corde avait cassé. D’autres firent la prison un certain temps, et 121
déportés en Sibérie avec assignation à vie.
11 femmes partirent rejoindre leurs époux en abandonnant leurs enfants
n’ayant pas le droit de les prendre avec elles. La première fut Mme Troubetzkoï
et la seconde Mme Volkonski, certaines étaient d’origine française comme Mme
Troubetzkoï et Annenkov.
Elles construisirent des maisons près de la prison, elles eurent aussi
des enfants et petit à petit la vie des décembristes s’assouplit en devenant
une vie de famille, conférences, concert etc… Les prisonniers apprirent aux
bouriates à lire et à écrire et on trouve deux superbes maisons à Irkoutsk des
Troubetzko¨et Volkonski.
En 1856 il y a l’amnistie pour les décembristes avec le nouveau tsar
Alexandre II mais il ne restait plus que 19 hommes vivants qui rentrèrent.
Elena
mardi 6 octobre 2015
LE FEU
Quand ma mère venait elle dormait dans la pièce du milieu. Un matin mes
parents me réveillèrent, il y avait un incendie à la Foire de Paris. Nous
étions en face de la porte et voyions les flammes, c’étaient les tapis qui
s’embrasaient. Papa proposa que maman rentre et nous on partirait pour la
journée chez Nat. Il avait acheté France soir car c’était le seul quotidien à
donner des nouvelles du soir. On parlait du feu à la Foire de Paris et des
tapis brûlés. C’est ainsi qu’on a su pour les tapis ; ils disaient aussi
que le feu a pu être maîtrisé par les pompiers. Nous sommes rentrés à la
maison, rassurés de n’avoir pas tout perdu dans les flammes.
Petit mon père faillit brûler avec une bougie de sapin de Noël et
grand-mère le mit sous sa longue jupe pour éteindre le feu.
Ensuite, il brûla dans le tank et depuis il craignait le feu. Il
vérifiait tous les soirs si la cuisinière était bien éteinte, il me l’allumait
le matin pour que j’aie chaud en me levant, je la rallumais en rentrant de
l’école.
Il n’y a pas eu d’autres feux à la Foire de Paris mais papa était aux
aguets.
Elena 2015
vendredi 2 octobre 2015
CHOPIN
2010, année de Chopin, France musique en a parlé
beaucoup.
Sa vie est connue que se soit avec George
Sand ou ses amours malheureux !
Ce qui m’a surtout intéressé ce fut : comment
il est devenu connu ?
Il voulait juste jouer du piano, les autres
instruments ne l’intéressaient pas ; et l’on peut comprendre la raison.
Il avait une technique très avancée pour le
piano, ses doigts avaient une posture déformante, il jouait sur les blanches
avec les trois derniers doigts et avec les deux premiers sur les touches
noires, technique très compliquée à réaliser ! Par contre le son qu’il
obtenait devenait merveilleux, les autres ne savaient pas le reproduire !
Jusqu’au bout, il créa des nouvelles techniques pour piano et travailla
beaucoup. Il fut heureux en France même si la Pologne lui manquait. Par contre
il ne connaissait pas le folklore polonais. Il était aussi d’origine française
par son père.
Après sa rupture avec Sand, il a dit
« 8 ans c’est beaucoup pour avoir une vie rangée » Il mourut peu de
temps après d’une tuberculose en restant toujours dandy !
Elena
mardi 29 septembre 2015
LA VILLAGEOISE ET LA PARISIENNE
La parisienne demande :
-
Comment
avez-vous vécu l’occupation ?
-
Dame cela n’a
rien changé pour nous, on avait toujours autant de travail
-
Mais vous les
voyiez les Allemands ?
-
Oui, ils
venaient dans la région mais ils ne nous dérangeaient pas,
-
Vous acceptiez
le gouvernement de Vichy ?
-
Cela n’avait
aucune différence pour nous, on travaillait toujours.
-
Et la résistance
vous connaissiez ?
-
Après la guerre
quand tout le monde en parlait.
-
Comment
avez-vous réagi à la libération ?
-
Pour nous
c’était pareil, cela ne changeait rien, nous avions toujours autant de travail.
Découragée la Parisienne ne posa plus de
questions, elle en savait déjà de trop !
Elena 2015
vendredi 25 septembre 2015
BLOK
BLOK
L’inconnue
Le soir, un
vent fiévreux et lourd oppresse
Parmi la rue où sont les restaurants,
Alors que juin à des clameurs d’ivresse
Mêle son âme aux souffles altérants.
À peine si quelques voix d’enfants crient.
À peine si l’on voit se détacher
Loin, sur l’ennui morne des closeries,
L’enseigne au croissant d’or d’un boulanger.
Et chaque soir par delà les barrières,
Entre les verts talus de gazon ras,
Les fins roués aux expertes manières
S’en vont, chacun une fille à son bras.
Parmi l’étang le jeu des rames sonne,
Parfois un cri de femme retentit –
Et dans le ciel, qui de rien ne s’étonne,
La lune au croissant blême s’arrondit.
Ainsi le soir, tout au fond de mon verre
Tel un ami fidèle me sourit ;
Et je le vois dans la liqueur amère
Se fondre avec mon visage attendri.
Quelques servants, près des tables voisines,
Errent d’un pas somnambulique et las ;
Des hommes saouls aux prunelles sanguines
Clament en chœur : in vino veritas.
Et chaque soir je revois m’apparaître,
— Ou bien d’un songe seul suis-je leurré ? —
Un corps de femme, au vague des fenêtres,
Svelte, et de soie et de velours paré.
Spectre frôlant les tables par rangées,
Que toujours seule ainsi l’on aperçoit,
Et de parfums et de brouillards chargée
Auprès d’une fenêtre elle s’assoit.
L’on sent peser un monde de ténèbres
Parmi sa robe aux frôlis lents et doux ;
Son grand chapeau s’orne en plumes funèbres,
Ses frêles mains sont lourdes de bijoux.
Telle elle semble à mon âme hantée.
Sous sa voilette, alors plongeant mes yeux,
Je vois s’ouvrir une rive enchantée,
À des lointains purs et mystérieux.
Les sens brûlés d’incorruptible flamme,
Des plus obscurs secrets je suis témoin ;
Tous les replis ténébreux de mon âme
Sont transpercés par l’âpre éclair du vin.
Je crois alors sentir dans ma cervelle
Les grands, les noirs plumages osciller ;
Je vois ses yeux dont bleuit la prunelle
Comme des lis, à l’horizon, briller…
Ainsi je porte un trésor, dont sans cesse
La clé magique obéit sous ma main…
Tu disais vrai, monstre à face d’ivresse :
La Vérité pour moi gît dans le vin.
Parmi la rue où sont les restaurants,
Alors que juin à des clameurs d’ivresse
Mêle son âme aux souffles altérants.
À peine si quelques voix d’enfants crient.
À peine si l’on voit se détacher
Loin, sur l’ennui morne des closeries,
L’enseigne au croissant d’or d’un boulanger.
Et chaque soir par delà les barrières,
Entre les verts talus de gazon ras,
Les fins roués aux expertes manières
S’en vont, chacun une fille à son bras.
Parmi l’étang le jeu des rames sonne,
Parfois un cri de femme retentit –
Et dans le ciel, qui de rien ne s’étonne,
La lune au croissant blême s’arrondit.
Ainsi le soir, tout au fond de mon verre
Tel un ami fidèle me sourit ;
Et je le vois dans la liqueur amère
Se fondre avec mon visage attendri.
Quelques servants, près des tables voisines,
Errent d’un pas somnambulique et las ;
Des hommes saouls aux prunelles sanguines
Clament en chœur : in vino veritas.
Et chaque soir je revois m’apparaître,
— Ou bien d’un songe seul suis-je leurré ? —
Un corps de femme, au vague des fenêtres,
Svelte, et de soie et de velours paré.
Spectre frôlant les tables par rangées,
Que toujours seule ainsi l’on aperçoit,
Et de parfums et de brouillards chargée
Auprès d’une fenêtre elle s’assoit.
L’on sent peser un monde de ténèbres
Parmi sa robe aux frôlis lents et doux ;
Son grand chapeau s’orne en plumes funèbres,
Ses frêles mains sont lourdes de bijoux.
Telle elle semble à mon âme hantée.
Sous sa voilette, alors plongeant mes yeux,
Je vois s’ouvrir une rive enchantée,
À des lointains purs et mystérieux.
Les sens brûlés d’incorruptible flamme,
Des plus obscurs secrets je suis témoin ;
Tous les replis ténébreux de mon âme
Sont transpercés par l’âpre éclair du vin.
Je crois alors sentir dans ma cervelle
Les grands, les noirs plumages osciller ;
Je vois ses yeux dont bleuit la prunelle
Comme des lis, à l’horizon, briller…
Ainsi je porte un trésor, dont sans cesse
La clé magique obéit sous ma main…
Tu disais vrai, monstre à face d’ivresse :
La Vérité pour moi gît dans le vin.
Blok
Ce fut son poème le plus connu mais
d’autres ont suivi. Il fut un grand poète du XXe siècle. Né en 1880 il est mort à 40 ans, l’alcool
mais surtout les prostituées et les maladies vénériennes. Il aimait son épouse
mais avait besoin des prostituées pour se sentir bien. Il fut reconnu comme un
grand poète symboliste russe.
Elena 2015
mardi 22 septembre 2015
LE PORTE-MONNAIE
Caroline avait tout juste 20 ans et elle venait à Paris pour la
première fois. On l’avait prévenue qu’il y avait beaucoup de pickpocket et
qu’elle devait se méfier de tout le monde en prenant le métro ou le RER.
Ce lundi, elle devait rendre visite à sa tante malade et elle avait
noté les stations de métro qu’elle devrait prendre ainsi que les changements.
Elle prit son billet de train en payant comptant puis s’éloigna de la caisse et
c’est là qu’elle vit un jeune homme louche habillé d’une manière décontractée
et les cheveux relevés en queue de cheval, aussitôt elle se méfia d’autant
qu’il s’approchait d’elle en criant « Mademoiselle… » Caroline se mit
à marcher vite mais comme il la poursuivait en l’appelant « Mademoiselle attendez… »
Elle eut peur et se mit à courir jusqu’au moment où elle trébucha et s’étala
par terre.
Le jeune homme louche l’aida à se relever puis lui tendit son porte
feuille en disant d’un air moqueur :
-
Vous l’avez
laissé tomber en prenant votre porte-monnaie !
-
Merci, je suis
confuse répondit-elle en rougissant.
-
Ce n’est pas mon
jour de vol répondit le jeune homme en riant et il s’éloigna.
Caroline continua son chemin, dans la rue, une fillette l’accosta pour
lui demander 5 € pour prendre son train,
elle avait un gentil sourire et Caroline ouvrit son porte-monnaie c’est
là que la gamine vola un billet de dix € qui dépassait et se sauva.
A qui se fier se demanda Caroline avant de rentrer chez sa tante ?
Elena 2015
vendredi 18 septembre 2015
COULEUR
J’étais tout en sueur
Dans un lit tout blanc,
Il y avait des fleurs
Et des hommes en blanc.
Lentement je me tournai et là, une lueur,
J’ai vu une couleur
Qui m’a éblouie !
Elle a disparu,
C’était un éclat
Trop flou pour revoir.
Depuis j’ai cherché
Parmi toutes les fleurs
Cette fameuse couleur
Qui m’a éblouie.
Je n’ai pas trouvé
Elle vient de trop loin
Mais dans ma mémoire
Elle brille certains soirs !
Elena
mardi 15 septembre 2015
SOUVENIRS
Voici mon dernier livre « SOUVENIRS »
Il retrace mon enfance et s’arrête à mon mariage. J’ai déjà mis des
extraits sur le blog.
LES BLOCAGES DE MAMAN
Ma mère avait souvent des blocages, surtout quand elle ne voulait pas
faire une chose. A commencer par le fait qu’on ne parlait pas d’accouchement ou
de la perte de virginité. Maman était du signe vierge et elle décida de nous
faire croire qu’elle était vierge malgré nos naissances ; c’était un peu
gros et nous la taquinions sur sa virginité comme Marie. Elle ne me prévint pas
pour les règles, heureusement que ma sœur m’en avait parlé. Je ne vis jamais
maman sans sa robe.
Quand un sujet la gênait maman disait :
-
poussin tu ne
parles plus de ça sinon je ne répondrai plus.
Si j’insistais, elle pleurait. Elle n’avoua jamais qu’elle descendait
de Gengis Khan et je l’appris après sa mort.
Maman me fit croire que ses frères et sa sœur étaient blonds mais quand
je vis les photos d’eux adultes ils étaient bien bruns.
Aux échecs maman refusait de jouer si je lui prenais sa dame, elle
disait :
-
tu as gagné,
faisons une autre partie !
Il y avait aussi les médicaments : elle refusait de prendre les
pilules si elles étaient roses, c’était au médecin de changer l’ordonnance car
elles ne les prenaient sous aucun prétexte.
Je n’avais pas d’arguments pour les idées fixes de ma mère, il y en
avait une liste, parfois avec ma sœur nous en riions !
vendredi 11 septembre 2015
LES FRELONS
Quand nous sommes venus, la dernière fois, dans le Poitou notre voisin
nous a dit :
-
Au-dessus de
votre cheminée il y a plein de guêpes qui volent,
-
On pourrait
faire un feu répondit mon mari,
-
Bonne idée cela
les enfumerait.
Mon mari fit un feu dans la cheminée et les guêpes arrivèrent dans la
salle à manger par les ouvertures de la cheminée qui n’est pas calfeutrée.
J’ouvris la fenêtre et je me mis à les chasser dehors, comme il y en
avait de plus en plus j’ai téléphoné aux pompiers :
-
Bon Monsieur,
nous avons plein de guêpes, elles arrivent de la cheminée et depuis que mon
mari a fait un feu il y en a encore plus,
-
Eteignez le feu
tout de suite c’était à ne pas faire puis faites venir un service spécialisé.
Entre-temps le voisin est venu affolé :
-
il y en a
partout, elles sont affolées et ma femme et mes filles aussi,
-
nous allons
faire venir un service spécial…
-
Tenez j’ai une
adresse, je les ai appelé pour nous débarrasser des souris.
Mon mari a téléphoné et le spécialiste a promis de venir le lendemain à
18heures.
Le lendemain, il est venu à l’heure, il a regardé les bestioles mortes
et nous a dit :
-
ce ne sont pas
des guêpes mais des frelons et ils sont dangereux !
Ensuite il nous a demandé d’aller dans une autre pièce fermée, il
prévint les voisins pour qu’ils ferment leurs fenêtres et il monta en haut de
la cheminée, habillé en scaphandrier. Au bout d’une heure environ il revint et
nous dit :
-
c’est fini, il
reste des frelons morts dans la salle à manger malgré le papier que j’ai mis
pour tout fermer mais il n’y a plus de risques.
Cela nous a coûté 180 € alors que dans le temps les pompiers le
faisaient pour moins cher mais on n’avait pas le choix et le travail fut bien
executé.
Elena 2015
mardi 8 septembre 2015
DEPART
Bonjour,
nous repartons dans l'Essonne et j'ignore quand je pourrai écrire sur les blogs. J’essaierai de venir régulièrement mais ça ne dépend pas de moi.
A plus tard
nous repartons dans l'Essonne et j'ignore quand je pourrai écrire sur les blogs. J’essaierai de venir régulièrement mais ça ne dépend pas de moi.
A plus tard
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