Il avait étudié l’informatique à l’université et elle l’électronique
dans la même FAC. Il était Français, elle était Chinoise mère d’une fillette
d’un an et divorcée. Ils se sont aimés, ils ont passé tous deux le Doctorat
l’un en informatique et l’autre dans l’électronique. Il trouva du travail en
Normandie dans l’université où il étudiait et elle, un poste à Paris.
L’un habitait la Normandie et l’autre en banlieue parisienne et le
week-end il venait le plus souvent la rejoindre. Au début elle avait sa mère
qui vivait avec elle et l’aidait à s’occuper de la fillette mais un jour elle
voulut rentrer en Chine auprès de son mari et la fille dut trouver une personne
pour garder la petite.
Trois ans plus tard le couple ne se retrouvait que le week-end car elle
n’avait pas de vacances scolaires, elle travaillait comme ingénieur et
chercheuse, les difficultés commencèrent à peser sur le couple.
Ils cherchèrent une solution valable pour les deux, elle fit des
demandes de travail en Normandie, ils cherchèrent un logement à mi-chemin mais
elle ne trouva rien dans la Manche et le logement ils abandonnèrent car trop
fatigants avec une enfant de 4 ans.
Ils ont fini par décider qu’elle resterait en banlieue et il la
rejoindrait les week-ends et vacances scolaires tandis qu’elle ferait venir sa
mère 6 mois pour garder la petite ce qui lui permettrait de respirer et
continuer à chercher aux alentours du domicile de son fiancé.
Le couple tiendra-t-il ainsi ? Je le saurai avec le temps.
Elena 2015
femme au foyer, bichonnant la maison ? mon chéri, je t'attendais, tu rentres bien tard... je t'ai gardé bien chaud ton plat de lentilles;;; oh, ma chérie, et en plus tu t'es fait belle...ETEUCETERRARA
RépondreSupprimerpas facile les distances , la vie est jamais simple ....
RépondreSupprimercoucou avec encore du soleil ici ce matin , il fait doux pour une fin octobre ....
j'en profite pour le boulot dehors et j'ai toujours les chiens ...
on a deja beaucoup d'enfants qui passent le soir pour avoir des bonbons pour halloween ... quand je donne des pommes certains refusent , faut des "vrais" bonbons!
bisous et douce journée
a demain
Bonjour Elena,
RépondreSupprimerPas toujours évident ces distances et séparations.
Bon mardi
Bisous
Bonjour, difficile à imaginer l'issue mais je pense que cela risque de s'étioler, la distance est un facteur destructeur
RépondreSupprimerbonne soirée
Difficile souvent de tout concilier, le travail et la famille !
RépondreSupprimerSouhaitons-leur bonne chance à ce couple.
Amitié
Salut
RépondreSupprimerPourquoi ce couple ne marcherait pas?
L'amour est grand.
Bonne journée
Cela fonctionne pour certains couples.
RépondreSupprimerCela fonctionne pour certains couples.
RépondreSupprimerpas evident comme situation, on pourrait penser que ce sera mission impossible, mais de tels couples existent et tiennent , souhaitons leur bonne chance ; bonne journee chere Ln, bises
RépondreSupprimerComme tu dis, avec le temps ...une grosse louche d'amour et un brin de confiance.......
RépondreSupprimerBelle journée Elena
bisous
Bonsoir Elena,
RépondreSupprimerElle n'est pas toujours facile la vie pour les jeunes aujourd'hui, il faut parfois accepter des séparations plus ou moins longues en fonction du travail, et faire garder un enfant a aussi un prix... Je leur souhaite toutefois bonne chance.
Bonne soirée à toi.
Bisous.
Prima
Un petit bonjour en passant Elena.
RépondreSupprimerBisous
Bonjour Elena,
RépondreSupprimerJ'espère que tout va au mieux pour vous.
Bonne fin de semaine et bon week-end
Bisous
je te souhaite un doux we
RépondreSupprimeron a du soleil , il fait 18° ! c'est rare ici a cette date
bisous
Vieille ferme à la Toussaint
La ferme aux longs murs blancs, sous les grands arbres jaunes,
Regarde, avec les yeux de ses carreaux éteints,
Tomber très lentement, en ce jour de Toussaint,
Les feuillages fanés des frênes et des aunes.
Elle songe et resonge à ceux qui sont ailleurs,
Et qui, de père en fils, longuement s'éreintèrent,
Du pied bêchant le sol, des mains fouillant la terre,
A secouer la plaine à grands coups de labeur.
Puis elle songe encor qu'elle est finie et seule,
Et que ses murs épais et lourds, mais crevassés,
Laissent filtrer la pluie et les brouillards tassés,
Même jusqu'au foyer où s'abrite l'aïeule.
Elle regarde aux horizons bouder les bourgs ;
Des nuages compacts plombent le ciel de Flandre ;
Et tristement, et lourdement se font entendre,
Là-bas, des bonds de glas sautant de tour en tour.
Et quand la chute en or des feuillage effleure,
Larmes ! ses murs flétris et ses pignons usés,
La ferme croit sentir ses lointains trépassés
Qui doucement se rapprochent d'elle, à cette heure,
Et pleurent.