Un écrivain classique russe (1870-1938) Il est qualifié de Kipling. Il est
aventurier, guérisseur, mécanicien, aviateur, militaire et autres métiers, il
écrit souvent ce qu’il vit ou ce qu’il a vu ou entendu car il n’a pas
d’imagination mais sa vie est si riche qu’il a de quoi exploiter pour ses
nouvelles. Les plus connus sont « Le duel, Moloch, le bracelet de grenats,
Oléssia… »
Le duel est un des plus importants, c’est une chronique d’une garnison
russe en 1904 et les officiers et autres sont très critiqués pour leurs
débauches et leur brutalité avec les soldats. Quand au duel il a lieu les 2
dernières pages car les femmes des officiers jouent aussi un rôle pas très beau,
dans le duel la femme aimée par l’officier offensé obtient la parole de ne pas
tuer son mari même si elle ne l’aime pas comme elle dit. C’est assez noir mais
si c’est réaliste c’est moche la vie des garnisons ou il n’y a qu’un ou deux
officiers normaux : c’est à dire ne tuant pas les soldats et n’étant pas
ivre tous les soirs dans les maisons closes.
Il a vécu à Paris après la
révolution mais il est mort à St Petersburg
après avoir mené une vie de débauche entre les bars et maisons
closes malgré une femme et une fille, ça lui permettra d’écrire « La fosse
aux filles ».
J’ai envie de parler de Oléssia
que j’ai beaucoup aimé en le lisant. C’est un bourgeois qui va vivre un an à la
campagne pour son travail mais surtout pour voir comment est la vie au nord du
Caucase. Il s’y ennuie ferme et n’apprécie pas les gens sauf un homme avec qui
il chasse. Il rencontre dans les bois une jeune sorcière, elle vit avec sa
grand-mère et toutes les deux évitent les paysans qui se méfient d’elles. Il
tombe amoureux d’elle, non seulement à cause de sa beauté mais aussi car elle
est intelligente et comprend beaucoup de chose, ils sont très proches et il
veut même l’épouser, avant de rentrer à Petersburg, mais Oléssia est plus
réaliste et refuse
-
Je ne sais ni
lire, ni écrire je n’ai pas les manières des villes et sans ma forêt je serai
perdue, et puis j’ai ma grand-mère !
-
Je t’apprendrai
à lire et à écrire, nous prendrons grand-mère avec nous et tu seras heureuse
car nous serons ensemble…
-
Tu as été
heureux avec moi, tu n’as pas eu à être jaloux, nous nous sommes aimés alors
quand tu partiras tu ne penseras à moi qu’avec joie.
-
Mais je ne veux
pas te quitter, je veux que tu viennes avec moi… Elle souriait en se taisant.
Malgré toutes ses supplications elle refuse sachant que le mariage se
fait à l’église. Pour lui faire plaisir elle va voir comment est faite une
église, en sortant elle est agressée très violemment par le peuple. Le jeune
homme la retrouve très malade et elle lui avoue qu’elle le savait en se faisant
les cartes. Elle lui dit adieu mais il pense revenir le lendemain. Elle se sauve
avec sa grand-mère de peur des paysans qui pourraient revenir leur faire du
mal. Ne la trouvant pas, il retourne à son destin.
C’est écrit d’une façon très émouvante et non un résumé comme j’ai
fait.
Ma nouvelle préférée est « Le bracelet de grenat » je l’ai
traduit et l’ai mis hier, j’aime l’originalité de cette nouvelle.
Elena 2014