Pour sa fête la princesse Véra reçoit un colis que lui apporte sa
domestique. Elle ouvre et trouve un bracelet en argent avec 5 gros grenats
rouge et un petit vert entre, un mot l’accompagne, toujours le même homme qui
la poursuit et lui écrit depuis dix ans (2 ans avant son mariage) sauf que
mariée il n’envoie qu’une carte à Noël et pour sa fête. Il lui dit que ce
bracelet vient de sa grand-mère et même d’avant et qu’il aimerait qu’elle le
garde même si ce n’est pas correct et il signe comme toujours : G S J.
Elle ne l’a jamais vu mais lui la connaît par les fêtes de charité ou elle va
et une fois il l’a vu au cirque.
Agacée Véra demande à son mari d’aller voir la lettre et le cadeau dans
la chambre pendant qu’elle s’occupe de ses invités. Son frère Nicolas raconte
l’histoire de l’amoureux transi de Véra qu’elle ne connaît pas mais qui la
connaît bien et continue à la poursuivre, » il est télégraphiste ou
fonctionnaire » dit-il.
Le soir quand tous sont partis le mari et le frère décident qu’elle ne
peut garder un bracelet de cette valeur et décident de retrouver le
fonctionnaire. Après quelques jours ils trouvent un homme télégraphiste
habitant à 100 km et s’appelant Georges Stépanovitch Jorka, ils décident d’aller
le voir et le trouvent chez lui. C’est un grand homme de 30 ans qui ne nie pas
d’avoir écrit à la princesse Véra il se justifie par :
-
Je sais que je
ne suis pas digne de son rang mais je pense avoir le droit de l’aimer tant que
je ne fais rien de mal, j’avoue que pour le bracelet je n’aurai pas dû !
-
Nous vous
demandons de ne plus lui écrire, donnez-nous votre parole
-
Je veux lui
téléphoner et après je vous donnerai ma parole ou pas. Il va à côté téléphoner
à Véra qui refuse d'avoir d’autres lettres de lui, il revient et dit :
-
Je lui écrirai
une dernière fois puis vous n’entendrez plus parler de moi, j’irai vivre à
l’étranger et je serai injoignable.
Les deux hommes acceptent. Deux jours plus tard Véra voit dans le
journal qu’un certain Georges Stépanovitch Jorka s’est tiré une balle et en est
mort. Elle reçoit aussi une lettre de lui où il s’excuse des ennuis qu’il lui a
causé à cause du bracelet et des lettres, il dit qu’il est parti vivre dans un
autre pays et avoue qu’il n’a aimé qu’elle dans sa vie, il ajoute qu’il aime la
IXe symphonie de Beethoven. Des larmes coulent sur les yeux de Véra, elle
décide d’aller voir à quoi il ressemble, son mari avait dit qu’il l’avait trouvé
chaleureux, intelligent et triste.
Elle appelle son cocher et file chez G S J Elle le trouve dans son lit, son visage est beau et ses cheveux
cendrés bouclés lui donne un charme fou. Elle demande à rester seule avec lui
et pleure en pensant qu’elle est fautive.
En rentrant Véra joue la IXe symphonie de Beethoven et il lui vient à
l’idée que ce fut peut être lui son grand amour qu’elle a laissé passer et
qu’elle ne connaîtra plus l’amour, avec son mari ce sera dur de recoller les
morceaux et elle pleure sur son amour disparu.
Kouprine (traduction résumée)
un passage matinale pour te souhaiter une douce journée
RépondreSupprimerun peu de pluie cette nuit , mais toujours "chaud" pour la saison ... novembre fini avec une nature fleurie et des feuilles mortes ...
ça rend le decor un peu fantastique dans les parcs et jardins ....
bisous
quelle belle histoire ! un amour comme ça ne peut qu'émouvoir ! bonne fin de semaine chere Ln, bisous
RépondreSupprimerUne bien belle histoire ! Tu la racontes si bien !!
RépondreSupprimerBisous et bon jeudi Elena
On passe parfois, ainsi, à côté d'un heureux destin ! c'est la vie qui nous joue des tours.
RépondreSupprimerBien amicalement.
touchant
RépondreSupprimerle grand amour !
j'avais voulu jouer à ça
en ma ville d'oran...
JE N'ETAIS PAS CONVAINQUANT
Bonjour Elena,
RépondreSupprimerUne belle histoire d'un auteur que je ne connaissais pas.
Bon jeudi
Bisous
deux personnes qui auraient pu vivre un grand amour, deux routes qui se sont séparées...pas de carrefour
RépondreSupprimerpour le voyage en début Juin
Bonjour Elena,
RépondreSupprimerUn grand amour platonique, sans espoir, elle était princesse, sa vie, hèlas, ne lui appartenait pas !
Très belle fin de journée à toi.
Bisous
Prima
salut
RépondreSupprimerc'est une histoire triste
bonne journée
que d'amour platonique ont fini ainsi ...
RépondreSupprimerles amours russes finissent elles toujours tristement ?
RépondreSupprimerComment peut on raconter de telles bêtises ?
RépondreSupprimerCe résumé en est truffé et le pompon c'est la 9e symphonie de Beethoven en lieu et place de la 2ème sonate pour piano opus 2
À mourir ...de rire!