jeudi 27 novembre 2014

LE BRACELET DE GRENAT d’Après Alexandre Kouprine


Pour sa fête la princesse Véra reçoit un colis que lui apporte sa domestique. Elle ouvre et trouve un bracelet en argent avec 5 gros grenats rouge et un petit vert entre, un mot l’accompagne, toujours le même homme qui la poursuit et lui écrit depuis dix ans (2 ans avant son mariage) sauf que mariée il n’envoie qu’une carte à Noël et pour sa fête. Il lui dit que ce bracelet vient de sa grand-mère et même d’avant et qu’il aimerait qu’elle le garde même si ce n’est pas correct et il signe comme toujours : G S J. Elle ne l’a jamais vu mais lui la connaît par les fêtes de charité ou elle va et une fois il l’a vu au cirque.
Agacée Véra demande à son mari d’aller voir la lettre et le cadeau dans la chambre pendant qu’elle s’occupe de ses invités. Son frère Nicolas raconte l’histoire de l’amoureux transi de Véra qu’elle ne connaît pas mais qui la connaît bien et continue à la poursuivre, » il est télégraphiste ou fonctionnaire » dit-il.
Le soir quand tous sont partis le mari et le frère décident qu’elle ne peut garder un bracelet de cette valeur et décident de retrouver le fonctionnaire. Après quelques jours ils trouvent un homme télégraphiste habitant à 100 km et s’appelant Georges Stépanovitch Jorka, ils décident d’aller le voir et le trouvent chez lui. C’est un grand homme de 30 ans qui ne nie pas d’avoir écrit à la princesse Véra il se justifie par :
-        Je sais que je ne suis pas digne de son rang mais je pense avoir le droit de l’aimer tant que je ne fais rien de mal, j’avoue que pour le bracelet je n’aurai pas dû !
-        Nous vous demandons de ne plus lui écrire, donnez-nous votre parole
-        Je veux lui téléphoner et après je vous donnerai ma parole ou pas. Il va à côté téléphoner à Véra qui refuse d'avoir d’autres lettres de lui, il revient et dit :
-        Je lui écrirai une dernière fois puis vous n’entendrez plus parler de moi, j’irai vivre à l’étranger et je serai injoignable.
Les deux hommes acceptent. Deux jours plus tard Véra voit dans le journal qu’un certain Georges Stépanovitch Jorka s’est tiré une balle et en est mort. Elle reçoit aussi une lettre de lui où il s’excuse des ennuis qu’il lui a causé à cause du bracelet et des lettres, il dit qu’il est parti vivre dans un autre pays et avoue qu’il n’a aimé qu’elle dans sa vie, il ajoute qu’il aime la IXe symphonie de Beethoven. Des larmes coulent sur les yeux de Véra, elle décide d’aller voir à quoi il ressemble, son mari avait dit qu’il l’avait trouvé chaleureux, intelligent et triste.
Elle appelle son cocher et file chez G S J  Elle le trouve dans son lit, son visage est beau et ses cheveux cendrés bouclés lui donne un charme fou. Elle demande à rester seule avec lui et pleure en pensant qu’elle est fautive.
En rentrant Véra joue la IXe symphonie de Beethoven et il lui vient à l’idée que ce fut peut être lui son grand amour qu’elle a laissé passer et qu’elle ne connaîtra plus l’amour, avec son mari ce sera dur de recoller les morceaux et elle pleure sur son amour disparu.
Kouprine (traduction résumée)



12 commentaires:

  1. un passage matinale pour te souhaiter une douce journée

    un peu de pluie cette nuit , mais toujours "chaud" pour la saison ... novembre fini avec une nature fleurie et des feuilles mortes ...

    ça rend le decor un peu fantastique dans les parcs et jardins ....

    bisous

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  2. quelle belle histoire ! un amour comme ça ne peut qu'émouvoir ! bonne fin de semaine chere Ln, bisous

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  3. Une bien belle histoire ! Tu la racontes si bien !!
    Bisous et bon jeudi Elena

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  4. On passe parfois, ainsi, à côté d'un heureux destin ! c'est la vie qui nous joue des tours.
    Bien amicalement.

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  5. touchant
    le grand amour !
    j'avais voulu jouer à ça
    en ma ville d'oran...
    JE N'ETAIS PAS CONVAINQUANT

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  6. Bonjour Elena,
    Une belle histoire d'un auteur que je ne connaissais pas.
    Bon jeudi
    Bisous

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  7. deux personnes qui auraient pu vivre un grand amour, deux routes qui se sont séparées...pas de carrefour
    pour le voyage en début Juin

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  8. Bonjour Elena,
    Un grand amour platonique, sans espoir, elle était princesse, sa vie, hèlas, ne lui appartenait pas !
    Très belle fin de journée à toi.
    Bisous
    Prima

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  9. salut
    c'est une histoire triste
    bonne journée

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  10. que d'amour platonique ont fini ainsi ...

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  11. les amours russes finissent elles toujours tristement ?

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  12. Comment peut on raconter de telles bêtises ?
    Ce résumé en est truffé et le pompon c'est la 9e symphonie de Beethoven en lieu et place de la 2ème sonate pour piano opus 2
    À mourir ...de rire!

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