Il
est venu de Kharbin avec le groupe de Wladimir, il avait été également
enseignant, avait aussi changé plusieurs fois de nationalité. Il avait eu plus
de chance, il avait épousé une chinoise et avait pu trouver du travail plus
facilement, après l’enseignement on l’autorisa à être vendeur avec son épouse.
Un fils naquit de leur union, quand le fils eut 8 ans, sa mère mourut d’un
cancer, et le père fut prié de choisir parmi un pays d’Europe ou d’Amérique, il
choisit la France et put emmener son fils avec lui.
Le
groupe comportait un garçon de 10 ans qui s’appelait Vassia, enfant très typé
ressemblant plus à la mère qu’au père.
Au
début la Directrice trouva un établissement pour Vassia qui pouvait étudier le
russe et le français, le gamin ne parlait que russe et chinois. Le fils vivait
dans l’établissement scolaire et revenait pour les vacances scolaires voir son
père.
Un
enfant s’élève avec de l’argent malheureusement et la Directrice proposa à
Alexis d’apprendre le métier de pope, il n’avait fait aucun effort pour
travailler : il était plutôt mou. C’est ainsi qu’il étudia le métier de
pope, il réussit l’examen, il travaillait dans différentes églises russes et
rentrait dès qu’il avait fini un remplacement. Il n’était pas vraiment croyant
et son camarade Wladimir le faisait enrager, il n’avait pas le choix.
La
vie coulait doucement et Vassia eut 18 ans, il voulait aller dans une école
supérieure, il n’en était pas question, la paye de son père ne le permettait
pas. Un jour la Directrice les fit venir, elle était triomphante, elle avait
réussi à obtenir une bourse pour le gamin, le père n’y avait même pas pensé.
Vassia fit des études supérieures et réussit à avoir son logement, un métier
intéressant et une épouse.
Alexis,
n’était pas très dégourdi, il n’aimait pas son travail, pas la vocation, il
n’allait pas toujours où il était envoyé, il n’avait presque pas de moyens mais
vivant dans une maison de retraite il ne se plaignait pas.
Son
fils finit par ne plus venir, la dernière fois qu’il le vit se fit pour le
mariage, il ne sut pas s’il était grand-père ? Il avait l’âge d’être
grand-père avec son fils, s’étant marié sur le tard.
La
vie continua, Wladimir partit ailleurs, Alexis s’ennuya mais ne le montra pas,
il vivotait avec l’espoir de revoir Vassia.
Le
vit-il, je ne sais pas, je l’ai perdu de
vue ?
Elena
Belle histoire ...si bien racontée ....je ne savais pas que Pope était un "métier" ! mais c'est vrai, tu parles aussi de vocation.
RépondreSupprimerBises et bon vendredi !
bonjour chere Ln, tres belle cette histoire, ces personnages ne me sont pas inconnus ! tout simplement parce que je viens de terminer ton livre
RépondreSupprimer"Irène", qui m'a beaucoup plu..Jeanine l'avait lu, et s'était un peu perdue dans les nombreux personnages, et elle n'avait pas fini "inferno", elle adorait lire, son dernier préféré Marc Levy, bonne santé à vous deux, bonne fin de semaine et grosses bises
changé souvent de nationalité ça doit étre dure au fond ... en fin de vie quand on repense a tout on doit ce dire qu'on a un peu perdu de son âme a chaque changement .....
RépondreSupprimersorry si mon comms n'est pas dans la bonne direction ...Picasso étant malade j'ai l'esprit triste ....
Une vie d'errance dont il n'était pas responsable ! L'ennui, c'est que nous n'avons qu'une seule vie.
RépondreSupprimerUne vie qui n'en est pas une ! Mais, pour avoir une vie qui en vaille la peine, il faut aussi le vouloir ! Et quand on est aboulique, ce n'est pas facile !
RépondreSupprimerJ'essaie de répondre aux visites mais je ne vais pas beaucoup sur les blogs ou alors je n'ose pas mettre seulement un petit coucou, MAIS JE PENSE QUE J'AI TORT;
RépondreSupprimerLe moral n'est pas terrible, mais cela viendra peut-être petit à petit.
attention, il ne faut pas raisonner à l'occidentale, c'est un prêtre, rien à voir avec nos sectes, ces gens sont des bouddhistes;
RépondreSupprimeret puis la fête religieuse, en réalité c'est une cérémonie qui leur apporte bonheur et sérénité,ce n'est pas un jeu;
belle journée;
ainsi va la vie
RépondreSupprimeron vit
on oublie
on oublie de vivre
et l'on devient poussière
cette ville de kharbin te tient à coeur !
une vie... des vies.. en péripéties....pas facile...pour des situations bizarres là c'est le cas...bonne soirée...bisesssssssss
RépondreSupprimerclaude
Bonsoir Elena,
RépondreSupprimerUn joli texte.
Eh oui des fois les vies se séparent.
Bonne soirée
Bisous
C'est sous des larmes de pluie que je viens lire dès poltron-minet ce si joli texte.
RépondreSupprimerBon week-end chère Eléna gros bisous
Espérons qu'ils se sont revus
RépondreSupprimeril est des destinées tellement tourmentées
qu'on se demande pourquoi on naît
qu'on souhaite une bonne issue...
Douce journée Elena
amicalement, Emma
Merci pour cette belle histoire.
RépondreSupprimerBon week-end
Bisoux
Il a récolté ce qu'il a semé... en fait il a très peu vécu avec son fils..
RépondreSupprimerJ'espère que tu vas bien Elena. Bisous et bon week-end
Bonsoir Elena,
RépondreSupprimerEtant déconnectée, mon com a disparu quand j'ai cliqué sur " Publier "...
je te disais que j'étais loin de penser que Pope était un métier, pour moi c'était un sacerdoce comme tout prêtre ?
Très beau week-end à toi.
Bisous.
Prima
petit coucou du samedi
RépondreSupprimerbelle soirée
ti bo du samedi
superbe récit, Elena;
RépondreSupprimerbon dimanche;
une vie qui lui était surement destiné**
RépondreSupprimerfiction ou réalité ??? en tout cas de plus en plus fréquent ces familles disloquées !!
RépondreSupprimerbonsoir Elena, nous sommes rentrés hier soir de voyage
bonsoir Elena ... je pense que parfois il y a des gens qui ont de drôles de destinées ... Question de choix, sans doute, mais comme savoir toutes les implications de nos décisions ??? difficile ...
RépondreSupprimerj'espère que tu as passé un bon week-end - bisous
Je ne suis plus très assidue sur mon blog, mais je vais essayer de revenir doucement pour continuer cet échange avec les personnes que je connais depuis si longtemps et qui sont si fidèle comme toi.
RépondreSupprimerJe viens souvent sur ton blog pour lire ce que tu nous offres - c'est tellement riche comme écriture - je n'arrive pas, par l'écrit, à te dire ce que je ressens, alors je n'ose pas écrire. C'est un peu idiot, mais en ce moment je me sens fragile et un peu désemparée, mais je suis suivie. Mes enfants ont voulu que je consulte leur médecin homéopathe - ce n'était pas évident au début du traitement - je me sentais encore plus perdue mais on dirait que je me sens mieux. MERCI pour cette fidélité qui me touche beaucoup. Merci pour tes écrits qui sont plein de sensibilité. Je t'embrasse affectueusement