SOLJENITSYNE

Né en 1918 et mort en 2008, il a bien connu le XXe siècle. Il a une formation de mathématicien, il avait aussi fait des études musicales mais c’est l’écriture qui le fascine.

En 1945 il est arrêté pour avoir douté de la stratégie de Staline, il en profite pour écrire son premier roman : Une journée d’Ivan Denissovitch, livre où il raconte une journée au goulag.  Le livre a eu beaucoup de succès mais en 1964 il a des ennuis par l’union des écrivains à la suite de son appel à la résistance. Il est déchu de sa nationalité et part vivre à l’étranger. Il publie « Le premier Cercle » « Le pavillon des cancéreux » « L’archipel du goulag » Ce sont les livres que j’ai eu l’occasion de lire.

En 1977 ou 78 il vit aux USA et a envoyé un secrétaire en Europe pour choisir les mémoires les plus représentatives des émigrés russes, ma mère en fit partie et écrivit ses mémoires et surtout de sa famille qu’elle lui envoya. Comme c’est tombé quand elle a eu son cancer je l’écoutai mais je me désintéressai pour savoir quel sera le titre du livre où il publiera les mémoires.

Après 20 ans d’absence il rentre dans son pays et reçoit le prix d’état Russe donné par Poutine. Il avait déjà eu le prix Nobel en 1970 pour « La roue rouge ».

Il écrivit deux tomes sur les Juifs et les Russes ce qui n’avait pas plu aux Soviétiques et pourtant c’est un livre où il pense bien cerner le problème.

Et, avec ça je ne sais toujours pas dans quel livre il parles des immigrés russes. Il fait partie des grands écrivains russes du XXe siècle.

Elena 2014