LE CROQUE MORT
Le corbillard avançait lentement, les croques morts avaient la tête de
circonstance. Marcel songeait à quand viendrait son tour, c’était son dernier
jour de travail, demain il serait à la retraite. Mais il n’avait ni femme, ni
enfants, un neveu quelque part qu’il ne voyait plus et en voyant la longue file
qui suivait le corbillard il avait le cafard en pensant qu’il n’y aurait
personne derrière lui quand son temps serait venu…
La foule se dispersait les collègues osaient sourire tandis que Marcel
faisait toujours sa tête d’enterrement :
-
C’est fini,
remets-toi lui dit René
-
J’ai pas le
moral,
-
Tu ne
connaissais pas le mort pourtant !
-
Cela n’a rien à
voir,
-
Alors qu’est ce
qui te travaille ?
-
Je pensais à ma
mort, je serai seul et personne n’accompagnera ma tombe.
-
Mais non nous
serons tous là plaisanta René !
-
Tu me promets,
-
Bien sûr si je
peux marcher !
Marcel ne calcula pas que ses collègues n’avaient pas plus de 3 à 5 ans
de moins que lui, il se sentit rassuré et il termina le travail avec les autres
puis rentra paisiblement dans son petit appartement où l’attendant Minette sa
vieille chatte, seul être qu’il adorait.
Elena
D'y penser bien souvent fait travailler nos méninges sans nous rassurer
RépondreSupprimerDouce journée ELENA
Bisous
timilo
belle histoire, merci chere Ln, pas toujours facile de bien vivre sa vieillesse et sa solitude ! j'espère que tu vas bien amities et grosses bises
RépondreSupprimerJoliiii
RépondreSupprimerbonjour
RépondreSupprimerlorsqu'on est déprimé tout nous atteint, même des événements qui ne nous concernent pas
bisous
un jour on ne remonte plus les marches que l'on descend
RépondreSupprimer