CRAINTES
Denis rentrait chez lui après une réunion qui s’était terminé tard.
Sur la route un policier l’arrêta pour lui demander ses papiers et plein
d’autres questions, étonné il dit :
-
Que se
passe-t-il ?
-
Un homme s’est
échappé de Fleury Mérogis, enfermez-vous chez vous et n’ouvrez à personne.
Il habitait à cinq minutes, la lumière était allumée dans la cuisine et
il entendit des voix alors qu’il entrait. Maryse n’était pas seule, elle
présenta :
-
Monsieur Dubuis
est tombé en panne de voitures, elle est au garage et nous attendons que le
garagiste ramène la voiture, ça ne devrait pas tarder ; j’ai assisté à la
panne et je lui ai proposé de venir attendre à la maison.
-
Tu as bien
fait ! Mais le ton montrait la contrariété de son mari.
Maryse proposa à Denis de dîner en attendant que Monsieur Dubuis parte,
il accepta mais ne se dégela pas pour autant. Il repensait à la fuite d’un
suspect dangereux et si cet homme l’était… Que devait-il faire sans
preuves ? Il n’allait pas attendre qu’il les tue !
Il l’examina, il avait l’air normal, juste un peu nerveux mais les
criminels sont des gens comme les autres physiquement. Il se décida à lui poser
quelques questions :
-
Vous veniez de
loin ?
-
Non, j’habite
tout près, je ne pensais pas tomber en panne aussi bêtement !
-
Ce n’est pas
vous qui m’avez dépassé en revenant du côté de Fleury ?
-
Cela me paraît
difficile, je viens de Rungis.
-
En effet !
Le silence s’appesantit sur les deux hommes. Maryse sentit l’anxiété de
son mari mais ne savait pas comment agir alors elle se taisait et attendait de
voir venir les choses.
La sonnette fit trembler le couple, Denis ouvrit et se trouva face à un
garagiste, il expliqua :
-
Votre voiture
est réparée, il faut surveiller le cardan et aussi votre boîte de vitesses qui
n’est plus neuve. Voici votre facture.
-
Je vous
remercie, ma femme doit être folle d’inquiétude et j’ai oublié mon portable.
-
Il fallait nous
le dire, voulez-vous qu’on la prévienne demanda Denis ?
-
Je veux bien,
merci et il téléphona à son épouse.
Soulagé Denis lui expliqua pour l’homme qui s’était sauvé de Fleury
Mérogis…
-
Il faut que je
me dépêche de rentrer, ma femme ne s’enferme pas quand elle m’attend.
Il remercia le couple et partit, en leur
laissant sa carte de visite. Maryse regarda machinalement la carte :
-
C’est un
commissaire dit-elle et elle se mit à rire !
Elena
Cette histoire me rappelle que j'habite à 4 km d'une prison et à 20 km d'une autre. Il y a déjà eu des évasions, mais une part d'inconscience ne nous met pas en garde ! cependant je crois que je penserai à ton histoire si jamais ça devait se produire.
RépondreSupprimerBelle journée et un agréable agréable week-end
bisous
tu sais toujours raconter les histoires avec bonheur, merci à toi. hier des odeurs de fumée quand j'ai émergé de ma maison en fin d'après midi, sûrement les fumées de feu de Gironde qui viennent jusqu'ici. bises.celine
RépondreSupprimerbravo pour ton recit, tres angoissant en effet, j'imagine, ça peut arriver à tout le monde, j'ai un copain dans les années passées qui a pris en stop sans le savoir le "tueur de l'essonne" recherché pour quatre crimes, il l'a véhiculé, l'autre la remercié gentiment , la tête quand il a vu la photo à la télé !! bonne fin de semaine, oui il fait chaud, mais avec la clim on resiste, grosses bises
RépondreSupprimerEn effet ça aurait pu être le criminel mais heureusement ce ne le fut pas...Bisous
RépondreSupprimerContente que tu te fasses plaisir
RépondreSupprimerbonjour
RépondreSupprimeratmosphère pesante durant ton récit, j'aime bien la fin !!
bisous
Il y avait en effet de quoi être inquiet !! Mais non cela se termine bien malgré le suspense ! bisous
RépondreSupprimerWow super bien et toi bisous
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