vendredi 10 mai 2024

 

STEPHANE ZWEIG (1881 – 1942)

Un grand écrivain autrichien, il fut poète, romancier, biographe et traducteur en plusieurs langues. Il voyagea beaucoup durant sa vie, rencontra beaucoup de gens connus comme Freud, Verhaeren, Richard Strauss, Romain Rolland et beaucoup d’autres de son époque.

Inapte à la guerre en 1914, Il est enrôlé dans les services de propagande et il en souffre beaucoup. Zweig estimait la guerre horrible et qu’elle concernait les dirigeants, il refusait de se sentir engagé. Il réussit à continuer de correspondre avec les « pays ennemis » et se sentait « citoyen du monde ».

Il écrivait beaucoup et fut connu durant sa vie, ses œuvres furent traduites dans toutes les langues ou presque et il gagnait bien sa vie.

Il quitta sa première épouse et se maria avec Lotte qui avait des problèmes d’asthme.

En 1934 Zweig quitta son pays définitivement après la victoire d’Hitler qui lui interdit d’écrire. Il partit en Angleterre mais la guerre entrait aussi là-bas et il était considéré comme apatride. Il se résolut à partir au Brésil, seul pays où il fut bien accepté en ne voulant pas s’engager dans cette guerre barbare.

Il écrivit « Le monde d’hier, souvenir d’un Européen » il mit plusieurs années pour l’écrire, c’est une biographie des 50 dernières années de sa vie et de l’Europe. Il n’était plus juif depuis 2 générations et il refusait qu’on lui donne une étiquette qu’il refusait n’étant pas croyant.

Puis quand il vit que plus rien n’allait dans le monde et en plus Lotte supportait mal son asthme sérieux, il envoya son manuscrit à l’éditeur et se suicide avec sa compagne qui ne voulait plus vivre non plus. Amok est sa nouvelle la plus connue.

Elena

Avant de mourir il écrivit :

« Nulle part plus qu’ici je n’aurais aimé rebâtir ma vie entièrement, après que le monde de ma propre langue a disparu pour moi et que la patrie de mon esprit, l’Europe, s’est détruite elle-même. Mais après 60 ans, il faut des forces particulières pour recommencer entièrement une fois de plus. Et les miennes sont épuisées par ces longues années d’errance sans patrie. J’estime donc préférable de mettre fin  à temps et debout à une vie dans laquelle le travail de l’esprit a toujours été la joie la plus pure, et la liberté personnelle le bien suprême sur cette terre.

Je salue tous mes amis ! Puissent-ils voir l’aurore après la longue nuit ! Moi qui suis trop impatient, je m’en vais avant eux »

Stefan Zweig, Petropolis, 22 février 1942



7 commentaires:

  1. bonjour chere Ln merci pour cet article , je connaissais de nom, pas ces oeuvres, une bien triste fin pour ce grand homme de paix amities et bises bonne fin de semaine ..

    RépondreSupprimer
  2. Il est allé au bout de ses conviction
    triste dénouement pour eux deux
    bisous

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour Eléna, Merci de parler de l'auteur Stéphane Zweig , écrivain et homme sincère et courageux.

    RépondreSupprimer
  4. La verrons nous cette aurore dont il parle ? J'en doute.

    RépondreSupprimer
  5. C'est un auteur que j'aime beaucoup et que je relis de temps en temps...Bisous

    RépondreSupprimer