Dans la province lointaine du Hunan, au
XIXe siècle, la majorité des fillettes avaient les pieds bandés aussi bien dans
les familles riches que pauvres. Les femmes vivaient dans une pièce retirées
des hommes, la pièce pouvait se transformer en chambre à coucher le soir si la
famille était pauvre.
Toutes les femmes avaient en commun dans
cette province, l'apprentissage du nu shu, et chantaient les légendes pendant
leurs travaux de broderie et de trousseau à préparer.
Dans la pièce des femmes les fillettes
souffraient pendant qu’on leur bandait les pieds. Cela durait pendant des mois,
il fallait que les os se cassent pour qu’enfin le pied puisse ne pas dépasser 7
cm de long. Les marieuses insistaient sur l’importance des petits pieds, les hommes
n’appréciaient que les petits pieds et pouvaient être plus amoureux des pieds
que du reste. Beaucoup de fillettes mouraient pendant le bandage des pieds mais
pour les mères les filles étaient nées pour appartenir à la future famille du
mari et elles ne s’attachaient pas de trop à leurs filles.
Les fillettes pouvaient avoir des sœurs des
cœur et plus rarement une laotang (sœur d’âme) ensemble elles préparaient leurs
trousseaux de mariage en chantant les légendes anciennes, elles inscrivaient
également les chants nouveaux sur des cahiers qui plus tard seraient brûlés
mais à force de chanter toujours les mêmes litanies et légendes les femmes
connaissaient les paroles par cœur et le transmettaient à leurs filles.
Une fois mariées les épouses continuaient à
vivre dans la chambre des femmes et continuaient soit à réciter soit à chanter
les légendes de leur pays ou région, elles avaient d’autres sœurs de cœur pour
les accompagner en brodant, mais pour
les laotang c’était pour la vie.
Quand une femme mourait ses anciennes sœurs
de cœur venaient brûler les cahiers de la morte pour qu’elle les emporte au
ciel avec elle et elles chantaient son éloge en même temps.
En dehors de la procréation, la femme avait
une vie entre femmes et les hommes vivaient entre eux. La vie entre les femmes
pouvait être calme mais parfois très passionnée et pas simple à vivre et le
mari ne désirait pas être pris entre les histoires de femmes. Dans tous les cas
les bons mariages se faisaient grâce au bon bandage des pieds et de la connaissance
du nu shu.
Elena
affolante cette coutume , toute aussi contraignante et aberrante que le voile ! confiner les femmes dans une pièce, avec des pieds bandés, est tres difficile à comprendre de nos jours ! merci pour cette interessante documentation , bonne fin de semaine chere Ln, bisous
RépondreSupprimerun rappel très interessant, heureusement que les choses ont changé;
RépondreSupprimerbelle journée, Elena
un rappel très interessant;
RépondreSupprimerheureusement que ces coutumes ont disparu;
belle journée, Elena
Je trouve ces pratiques absolument horribles !!
RépondreSupprimerLa femme est toujours brimée.
Bien amicalement.
mutilation comme les longs cous, les oreilles et autres ...
RépondreSupprimerça disparait , enfin je devrais dire que ces "violences" sont devenues différentes mais pas disparues ...
Bonjour Elena,
RépondreSupprimerHeureusement que ces coutumes ont disparu.
Bonne fin de semaine et bon week-end
Bisous
Encore un bel exemple de l'asservissement des femmes !
RépondreSupprimerBon week end ... en famille, avec le soleil dans le coeur.
Bisoux, elena
Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ ♥ dom ♥ Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ
je te souhaite un doux week-end ,
RépondreSupprimeron a eu de gros orages cette nuit mais là un rayon de soleil ....
mais on sort quand même pas encore sans une veste ...
là je vais aller récolter l'ail des ours ...
bisous et a demain
Salut
RépondreSupprimerDrôle de vie que celles de ces femmes
il pleut dans le Pas de Calais
bon week-end
Une horreur cette pratique !
RépondreSupprimerBon dimanche ... repos : les jeunes sont épuisants ...
RépondreSupprimerBisoux, elena
Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ ♥ dom ♥ Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ
coucou
RépondreSupprimeravec une fois un peu de soleil puis des gros nuages noirs ... et il ne fait pas chaud , mais mon cerisier est enfin bien en fleur ..... et j'ai sortis les géraniums ....
ce dimanche c'était la dernière recette de sauce , la série est finie ... ouf pour ceux qui aimaient pas ça ou qui étaient au régime ...:)
bisous et douce journée
Bonjour Elena,
RépondreSupprimerCombien ça devait être extrêmement douloureux de marcher les pieds ainsi emprisonnés. Heureusement que les femmes se sont émancipées, mais il en reste encore beaucoup de par le monde qui auraient besoin de se libérer du patriarcat !
Très beau dimanche à toi.
Bisous.
Prima
C'était vraiment atroce ! heureusement ces coutumes ont disparues
RépondreSupprimerBon début de semaine Elena
bises
Ça me rappelle un roman de Pearl Buck lu il y a très longtemps, autres temps, autres moeurs, heureusement
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